Last posts on glass2024-03-29T03:06:45+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/glass/atom.xmlMinh2909http://cine2909.blogspirit.com/about.htmlGlasstag:cine2909.blogspirit.com,2019-02-19:31343212019-02-19T17:00:00+01:002019-02-19T17:00:00+01:00 On lui a donné de nombreux surnoms mais notre pote David Dunn (Bruce...
<p style="text-align: left;"><img id="media-1060924" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/01/00/2138363465.29.jpg" alt="star 03.5.jpg" width="182" height="64" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-1060925" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/01/01/2296839901.30.jpg" alt="AFF.jpg" /></p><p>On lui a donné de nombreux surnoms mais notre pote <strong>David Dunn (Bruce Willis)</strong> a une préférence pour le <strong>Superviseur</strong> ! Ce justicier fait beaucoup parler de lui à <strong>Philadelphie</strong> et c’est avec l’aide de son fils <strong>Joseph (Spencer Treat Clark)</strong> qu’il tente de venir en aide à ceux qui en ont besoin. Dernièrement, David s’est mis en tête d'enquêter sur la disparition de 4 jeunes femmes et cela va le mener directement jusqu’aux crocs de <strong>La Bête (James McAvoy)</strong>. A ce stade, il ignore encore que l’homme qui se dresse devant lui possède 24 personnalités différentes et c’est un combat acharné qui a lieu. Il n’y aura pas de vainqueur car ils seront tous deux appréhendés par le <strong>Docteur Ellie Staple (Sarah Paulson)</strong> et conduit dans un hôpital psychiatrique où se trouve une vieille connaissance.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-1060926" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cine2909.blogspirit.com/media/02/01/3502058702.206.jpg" alt="01.jpg" /></p><p><strong>M. Night Shyamalan</strong> vient clore sa trilogie entamée en 2000 avec Incassable et poursuivi avec <strong>Split</strong> en réunissant rien moins que <strong>Bruce Willis</strong>, <strong>Samuel L. Jackson</strong> et bien sur le schizophrène <strong>James McAvoy</strong>. L’heure de la confrontation finale est arrivée pour ces 3 monstres, au sens propre comme au sens figuré, pour un film qui tient ses promesses. On est aussi bien séduit par la réflexion soulevée du statut de super-héros que par des scènes d’action qui brillent par leur réalisme. Même si le scénario passe par quelques facilités (<strong>Elijah Price</strong> malgré son intellect supérieur est resté enfermé 19 ans… pourquoi pas) et qu’on sent qu’on est davantage dans la continuité de l’histoire de <strong>Kevin Crumb</strong>, rien ne peut venir briser la <strong>Glass</strong> !</p><p style="text-align: center;"><br /><br /><strong><span style="text-decoration: underline; color: #000000; background-color: #ffff00;">Il faut le voir pour :</span> Continuer à lire des comics parce que les super-héros, ça existe !</strong></p>
mimylasourishttp://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.htmlIl était deux fois...tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2015-03-08:30394742015-03-08T22:11:00+01:002015-03-08T22:11:00+01:00 La Belle et la Bête est l'un des premiers films en noir et blanc que j'ai...
<p><em>La Belle et la Bête</em> est l'un des premiers films en noir et blanc que j'ai vus ; je me souviens encore de la salle où on nous l'avait projeté, à l'école primaire. J'y avais mis toute la mauvaise volonté qu'une gamine élevée aux <em>toons</em> technicolor peut y mettre, et j'avais été bluffée, persuadée a posteriori d'avoir vu en couleur les pierres précieuses qui se forment à partir des larmes de Belle. Lesdites pierres précieuses sont obstinément restées en noir et blanc lors du ciné-concert à la Cité de la musique (renommée Philharmonie 2 pour mieux égarer le badaud), mais les éclairages de Bob Wilson, auquel Philip Glass se trouve associé dans mon esprit depuis <em>Einstein on the Beach</em>, baigneront mes souvenirs d'une teinte bleutée. Rien à voir, pourtant, entre la modernité à néons de Bob Wilson et le film vieilli, même restauré, de Jean Cocteau. Les premières répliques chantées font même un drôle d'effet : quoi, la musique ultra-moderne de Philip Glass, avec une diction classique sinon baroque, aux <em>r</em> roulés ? C'est le moment de recourir à la naïveté que Cocteau nous a demandée <a href="http://www.alalettre.com/actualite-la-belle-et-la-bete.php" target="_blank">en préambule</a> et de se faire naïf, pour croire, croire que cela va marcher.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et cela marche, à merveille. La dynamique narrative du film empêche la musique répétitive de Philip Glass de faire du sur-place, tandis que la pulsation musicale<a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote1anc" href="#sdfootnote1sym"><sup>1</sup></a> anime les scènes du film qui traînent en longueur – les anime de l'intérieur, au même titre que les yeux des visages-moulures qui suivent les protagonistes ou les bras qui tiennent les candélabres, quand ils ne vous servent pas obligeamment un rafraîchissement. J'aurais adoré participer à ce décor humain plein d'inventivité<a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote2anc" href="#sdfootnote2sym"><sup>2</sup></a>, à ces effets spéciaux de carton-pâte, qui ont paradoxalement beaucoup mieux vieilli que le jeu des acteurs, très affecté. Surtout Jean Marais. Heureusement, on s'aperçoit vite qu'en même temps que l'incrédulité, on a laissé la grincherie au vestiaire : tant pis pour le jeu vieillot des acteurs, tant pis pour la diction approximative des chanteurs qui ne sont manifestement pas francophones ; tout cela devient une convention supplémentaire que l'on admet, dans un monde où les mathématiques se comportent de si curieuse manière que les lenteurs du film et de la musique additionnées l'une à l'autre s'annulent comme par magie. L'étrange bête à deux têtes que faisait craindre ce ciné-concert Cocteau-Glass se métamorphose en une belle œuvre que l'on n'a plus qu'à embrasser<a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote3anc" href="#sdfootnote3sym"><sup>3</sup></a>.</p><p class="sdfootnote"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote1sym" href="#sdfootnote1anc"><br />1 </a><a href="http://blog.parisbroadway.com/2015/02/la-belle-et-la-b%C3%AAte.html" target="_blank">Laurent</a> parle à juste titre de pouls : « Glass parvient à donner du rythme là où c’est nécessaire, à accélérer le pouls dans les moments de tension et à le relâcher ensuite expertement. »<br /><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote2sym" href="#sdfootnote2anc">2 </a>Sauf pour les candélabres, parce que je manque déjà rapidement de sang dans les bras quand je me brosse peu trop longtemps les cheveux...<br /><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote3sym" href="#sdfootnote3anc">3 </a>Gare seulement à ne pas se faire mal au cou : assis au parterre, le nez levé vers l'écran, on se sent un peu comme une petite fille qui essayerait d'embrasser son graaaand prince, tête renversée.</p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlD'une maison à l'autretag:textespretextes.blogspirit.com,2008-07-10:31093462008-07-10T12:30:00+02:002008-07-10T12:30:00+02:00 Three junes - Jours de juin (2002), le premier roman de Julia Glass,...
<font size="3"><font face="Times New Roman"><i><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE">Three junes - Jours de juin</span></i> <span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE">(2002), le premier roman de Julia Glass, s’ouvre dans la collection Points sous une belle couverture de plumes colorées, allusion à Felicity, l'attachant perroquet femelle confié à Fenno McLeod, le protagoniste des trois temps de l’intrigue, d’une maison à l’autre, dans la dernière décennie du vingtième siècle. Un bon livre pour commencer l’été.</span></font></font> <p><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">C’est à Tealing, la maison des McLeod, que Paul a réalisé le rêve de sa femme : une grande demeure campagnarde, des fils, un élevage de collies, la première passion de Maureen. L’aîné, Fenno, et les deux jumeaux, Dennis et David, s’y retrouvent pour accompagner leur mère qu’un cancer va emporter. Fenno a quitté l’Ecosse et ouvert une librairie à Manhattan. Paul se sent mal à l’aise quand il voit revenir son fils homosexuel en compagnie de Mal, amaigri par le sida.</font></font></span></p> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2502061789.jpg"></a></span></div> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3267081599.jpg"></a></span></div> <div style="text-align: center"><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><a target="_blank" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4107564051.jpg"><font size="3"><font face="Times New Roman"><img name="media-36651" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/4107564051.jpg" alt="73185741dedfa9cce60eb25970e38987.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" title="Eclectus perroquet femelle sur http://www.theanimalcompany.net/Images/FirstPics/Eclectus0038.jpg" id="media-36651" /></font></font></a></span></div> <p><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">Juin 1989. Peu après la mort de sa femme, Paul s’est décidé à découvrir la Grèce, ses îles. Parmi ses compagnons de voyage, une jeune femme, Fern, retient son attention. Il aime la regarder dessiner, converser avec elle. A propos de Paris où elle séjourne grâce à une bourse, elle se montre moins enthousiaste qu’il ne l’imaginait à son âge : <i>« Ce que je veux dire, c’est que les gens traînent leur vieille existence partout où ils vont. Il n’existe pas d’endroit assez parfait pour vous en débarrasser. »</i> Paul aimerait errer d’île en île, et pourquoi pas, s’y trouver <i>« une petite maison sur une colline surplombant des terrasses plantées d’oliviers et la mer Egée ».</i></font></font></span></p> <p><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">Juin 1995. Les McLeod reviennent à Tealing pour les funérailles de leur père. Dennis, excellent cuisinier, et son impeccable épouse française ont trois filles. David, qui a hérité de sa mère la passion des animaux, s’est marié avec Lillian qui l’aide à la clinique vétérinaire, mais ils n’arrivent pas à avoir d’enfant. En préparant la réception des funérailles, Fenno les observe et se sent, comme toujours, différent, coupé de certaines choses, même si d’autres lui ont été données. La chance de vivre de sa passion pour les livres, grâce à sa librairie spécialisée dans les ouvrages sur les oiseaux ; l’amitié de Mal – le personnage le plus fascinant du roman, Malachy Burns, l’impitoyable critique musical du <i>New York Times</i>, occupe dans l’immeuble en face un intérieur merveilleusement raffiné ; la compagnie de Felicity, l’incroyable cantatrice aux plumes rouges et mauves que Mal, trop malade, ne peut garder chez lui. Plus compliqués sont les rapports de Fenno avec Tony, un photographe qu’il a rencontré devant une minuscule maison blanche inattendue dans New York, et qui passe sa vie à garder le domicile des autres en leur absence. A Tealing, Fenno l’expatrié est l’objet de toutes les attentions et découvre qu’on attend de lui bien plus que son avis sur le sort à réserver aux cendres de son père. A New York, Mal aussi a besoin de lui.</font></font></span></p> <p><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">Juin 1999. Tony habite une maison près de la mer à Amagansett avec une amie, Fern. La jeune peintre des îles grecques est maintenant graphiste et travaille à des maquettes de livres. Son mari est mort, elle est enceinte d’un autre homme qui n’est pas encore au courant. <i>« Souvent, elle se représente attachée à plusieurs laisses très longues, chacune tenue par un membre de sa famille éparpillée. Elle ressent des tiraillements et des secousses, et n’éprouve jamais un sentiment de totale liberté. »</i> L’arrivée de Fenno et de son frère Dennis à Amagansett va éclairer les relations entre eux tous et faire naître de nouvelles complicités.</font></font></span></p> <p><span xml:lang="FR-BE" lang="FR-BE"><font size="3"><font face="Times New Roman">J’ai aimé l’atmosphère de <i>Jours de juin</i>, avec ses personnages entre souvenirs et désirs, entre ici et là, curieux des autres, affectueux avec leurs bêtes, et qui avancent parce que <i>« L’ennui, c’est que si vous vous persuadez que le passé est plus glorieux ou plus digne d’intérêt que l’avenir, vous perdez toute imagination. »</i></font></font></span></p>