Last posts on féminisme
2024-03-29T00:26:12+01:00
All Rights Reserved blogSpirit
https://starter.blogspirit.com/
https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/féminisme/atom.xml
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Le consentement de la femme
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2024-03-14:3355959
2024-03-14T12:05:00+01:00
2024-03-14T12:05:00+01:00
Décidément, Emmanuel Macron a décidé de faire la promo de mon dernier...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1375867" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/1337314854.jpg" alt="mariage.jpg" width="111" height="91" />Décidément, Emmanuel Macron a décidé de faire la promo de mon dernier livre ! Après l’IVG dans la Constitution, après la <em>"fin de vie"</em>, il lance la réflexion sur le <em>"consentement"</em>. L’occasion de rappeler que c’est l’Eglise, au XIIè siècle, qui a rompu avec toutes les civilisations précédentes en imposant le consentement de la femme, clé du mariage chrétien : <em>"Acceptez-vous de prendre pour époux… ". S</em>i la femme ne dit pas <em>"oui",</em> et devant témoins, l'union n'est pas valable, est-ce clair ? Faut rappeler, parfois, les fondamentaux...<br /></span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Etre une femme
tag:textespretextes.blogspirit.com,2024-03-11:3355574
2024-03-11T06:00:00+01:00
2024-03-11T06:00:00+01:00
Peut-être êtes-vous de celles (voire de ceux) qui, une fois lu le premier...
<p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Peut-être êtes-vous de celles (voire de ceux) qui, une fois lu le premier tome du <a title="Couverture originale en poche" href="https://bouquinbettybook.com/produit/journal-1931-1934-anais-nin-le-livre-de-poche/" target="_blank" rel="noopener"><em>Journal</em></a> d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ana%C3%AFs_Nin" target="_blank" rel="noopener">Anaïs Nin</a> paru au Livre de Poche, attendiez impatiemment la parution du tome suivant ? Aux six tomes de ce <em>Journal</em> (1931-1966) édité d’abord chez Stock, dans une traduction de Marie-Claire Van der Elst relue par l’auteur, s’est ajouté en 1982 le <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.editions-stock.fr/livre/journal-t07-1966-1974-9782234014121/" target="_blank" rel="noopener">septième</a> et dernier tome (1966-1974), traduit de l’anglais par <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9atrice_Commeng%C3%A9" target="_blank" rel="noopener">Béatrice Commengé</a> – celui-ci n’est pas dans ma bibliothèque, voilà que je doute de l’avoir lu. La même a traduit de l’américain, en 1977, <em>In Favor of The Sensitive Man and Other Essays</em>, devenu en français <em><a title="Site du Livre de poche" href="https://www.livredepoche.com/livre/etre-une-femme-et-autres-essais-9782253107217" target="_blank" rel="noopener">Etre une femme</a> et autres essais.</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/454563039.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1375404" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/869603305.jpg" alt="anaïs nin,etre une femme,essais,littérature américaine,journal,féminisme,écriture,bergman,culture,société" /></a></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Ce recueil de conférences, articles, entretiens, critiques qu’Anaïs Nin (1903-1977) avait classés elle-même de son vivant comporte trois parties : <em>Femmes et hommes</em> (que je viens de relire) ; <em>Livres, Musiques, Films</em> ; <em>Lieux enchantés.</em> On peut lire <a title="A feuilleter (Le Monde d'Arthur)" href="https://www.lemondedarthur.fr/livre/20145158-etre-une-femme-et-autres-essais-et-autres-essais-anais-nin-le-livre-de-poche" target="_blank" rel="noopener">ici</a> les premières pages, en commençant par <em>« L’érotisme féminin » </em>où elle observe le lien entre amour et sexualité qui distingue en général les femmes des hommes et la manière dont la voix des femmes à propos de leur sensualité a longtemps été étouffée. Les livres de D. H. Lawrence ont été brûlés, ceux d’Henry Miller ou de James Joyce bannis, sans qu’on s’en prenne à eux personnellement, tandis que le <em>« dénigrement continu de la critique » </em>envers les femmes qui osaient écrire des scènes sensuelles en ont poussé beaucoup à signer leurs œuvres de noms d’hommes pour échapper aux préjugés.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Anaïs Nin rapporte, d’après le <em>Journal</em> de George Sand, que Zola <em>« qui la courtisait, obtint d’elle une nuit d’amour ; et parce qu’elle fit vivre si librement sa sensualité, il laissa en partant de l’argent sur la table de nuit, donnant à entendre qu’à ses yeux, une femme passionnée était une prostituée. » </em>Trouvant Kate Millett injuste à l’égard de Lawrence, Nin le défend et cite son passage préféré de <em>L’amant de Lady Chatterley</em>. Rappelant la distinction entre érotisme et pornographie, elle appelle les femmes à se chercher de nouveaux modèles pour l’écriture érotique, à se libérer de leurs tabous.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Dans une conférence donnée à San Francisco en avril 1974, à l’occasion de la <em>« Célébration de la Femme dans les Arts »</em>, Anaïs Nin explique ce qui pousse à écrire ou à créer une œuvre d’art. Parmi les phrases que j’y ai cochées, en voici une qui me plaît particulièrement et qui illustre bien les raisons de tenir un journal comme elle l’a fait toute sa vie : <em>« Nous écrivons pour goûter la vie deux fois, sur le moment et rétrospectivement. »</em> Et aussi : <em>« Si vous ne respirez pas en écrivant, si vous ne criez pas en écrivant, si vous ne chantez pas en écrivant, alors n’écrivez pas, car notre culture n’en a nul besoin. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em>« Etre une femme »</em> est le titre d’une interview parue dans <em>Vogue</em> en octobre 1971. On l’interroge sur sa redécouverte par les jeunes, sur Henry Miller avec qui elle a eu une liaison passionnée, sur le rôle des hommes dans son œuvre, sur <em>« la femme nouvelle »</em>… Ses réponses nuancées s’appuient toujours sur son expérience personnelle, ses lectures, la psychanalyse. </span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Dans <em>« Notes sur le féminisme »</em> (1972), elle rappelle qu’elle n’a cessé de dénoncer dans son <em>Journal</em> les <em>« nombreuses restrictions dont la femme est victime ». « Le Journal était en lui-même une façon d’échapper au jugement, un endroit où je pouvais analyser la vérité sur la situation de la femme. »</em> Pour l’efficacité du mouvement féministe, elle appelle à des actions lucides menées par des femmes <em>« libérées affectivement »</em>, refuse <em>« la colère aveugle et l’hostilité »</em> non maîtrisées, les généralisations, toujours fausses. <em>« Il est moins important d’attaquer les écrivains hommes que de découvrir et de lire les écrivains femmes, de s’en prendre aux films mis en scène par des hommes que de faire faire des films par des femmes. » </em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Une préface à <em>Ma sœur, mon épouse : une biographie de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Lou_Andreas-Salom%C3%A9" target="_blank" rel="noopener">Lou Andreas-Salomé</a></em> par H. F. Peters – <em>« un portrait sensible qui nous fait aimer son talent et son courage »</em> –, un article sur E<em>ntre moi et la vie : biographie de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Romaine_Brooks" target="_blank" rel="noopener">Romaine Brooks</a></em> par Meryle Secrest sont des textes plus intéressants, à mes yeux, que son aperçu sur les femmes et les enfants au Japon.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">L’article éponyme (en anglais) termine cette première section d’<em>Etre une femme</em> : <em>« Pour l’homme sensible »</em>. De ses rencontres avec des jeunes femmes universitaires, elle dégage un <em>« nouveau type d’homme »</em> désiré par <em>« un nouveau type de femme »</em>. Non pas le <em>« mâle »</em> dans sa fausse virilité, mais <em>« l’homme sincère, naturel, sans arrogance ou vanité, l’homme qui n’impose rien, attaché aux vraies valeurs et non à l’ambition, celui qui déteste la guerre et la cupidité, le mercantilisme et l’opportunisme politique. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Anaïs Nin a rencontré de ces couples sans <em>« guerre des sexes »</em>, qui se partagent les tâches, qui <em>« désirent voyager tant qu’ils sont jeunes, vivre dans le présent » plutôt que de passer leur vie « à la poursuite de la fortune »</em>. Sa description du <em>« nouveau couple »</em> annonce très justement la manière d’envisager la vie que nous observons de plus en plus souvent autour de nous. Nous les voyons davantage aujourd’hui, ces hommes chez qui la sensibilité n’est pas faiblesse, qui osent montrer leurs émotions et cherchent la compréhension plutôt que le pouvoir sur l’autre.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Dans la deuxième partie de l’essai (<em>Livres, Musiques, Films</em>), je n’ai relu que la belle conférence d’Anaïs Nin sur Ingmar Bergman. En voici un extrait pour terminer, sautez-le si vous détestez ses films. <em>« Bergman dit que nous sommes assez intelligents pour faire notre analyse personnelle de l’expérience qu’il nous fait partager. Il nous demande de la</em> ressentir, <em>parce qu’il sait que seule l’émotion et non l’analyse, peut nous transformer. Il communique directement avec notre inconscient. Celui qui ne cherche que la clarté d’une analyse reste un touriste, un spectateur. Et je suppose, devant l’incompréhension dont Bergman est l’objet, que beaucoup se sentent mieux dans leur rôle de touristes et ne souhaitent pas remuer, éveiller, déranger, ces obscures parties d’eux-mêmes qu’ils ne veulent même pas reconnaître. »</em></span></p>
Jacques Davier
http://jacquesdavier.blogspirit.com/about.html
Dernières nouvelles de l'îlot (3)
tag:jacquesdavier.blogspirit.com,2024-01-14:3353241
2024-01-14T16:55:00+01:00
2024-01-14T16:55:00+01:00
Ruée sur les noms de rues! Concernant le changement au pas de charge de...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Ruée sur les noms de rues!</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Concernant le changement au pas de charge de noms de rues de la Ville de Genève, je m'étonne d'apprendre que la procédure réglementaire n'a pas été respectée! La Ville et l'Etat de Genève, si sourcilleux sur la légalité, me semble-t-il, n'ont pas requis l'avis des riverains, alors que cela est obligatoire! Dixit la Julie.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Késako? En effet, la sagesse de la Loi exige que les habitants soient a minima d'accord pour un changement du nom de leur rue, étant donné les frais que cela leur occasionnera, pour ne pas parler de leur adhésion au choix de la personnalité proposée!</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Or, sur ce dernier point (le premier prêche par l'évidence), force nous est de constater que les "personnalités" choisies, des femmes puisqu'idéologiquement il s'agit de "féminiser" lesdits noms de rues, afin de réparer l'outrage fait aux pauvres représentantes du sexe faible victimes de siècles de "patriarcat", sont d'illustres inconnues, dont parfois les liens avec Piogre sont des plus ténus, sinon inexistants! J'ai lu la liste, il n'y en a pas une pour sauver l'autre, à quelques exceptions près! La pertinence de ces choix ne peut apparaître qu'aux yeux des petits comités politiques, savants et universitaires, en général de gauche, qui les ont faits, mais certes pas à ceux de la population genevoise! C'est là qu'on voit la force et l'aveuglement de l'idéologie!</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Il est grand temps de cesser cette plaisanterie, et de jeter au panier les noms qui se trouvent encore dans les placards, en vue d'une future utilisation! Car il y en a pléthore, crois-je savoir!</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Et, afin de ne pas chambouler toute l'histoire des rues genevoises et de leurs noms, nos idéologues redresseurs de torts seraient bien inspirés d'attribuer ces noms de femmes (ou autres d'ailleurs, car Dieu sait ce qu'ils pourront encore nous inventer) à de nouvelles rues, puisqu'on a aussi décidé de bâtir à tour de bras, et non de remplacer par ceux-ci les noms de rues existantes! Cela serait bien plus simple, raisonnable et pratique!</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Par exemple, la Place Lise-Girardin, c'est très sympa, mais je tiens à ma Place des Vingt-Deux-Cantons, que j'appelle toujours par ce nom, d'ailleurs! Quitte à ne pas vous faire comprendre, me rétorquera-t-on? Oui, bien sûr, quitte à cela!</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Un peu de bon sens et de jugeote, ce n'est pas trop demander!</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Jacques Davier (Janvier 2023)</span></p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
Marée basse en Suisse : les Vert·e·s perdent leurs électeurices
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2023-10-24:3349926
2023-10-24T11:08:00+02:00
2023-10-24T11:08:00+02:00
Marée basse en Suisse : les Vert·e·s perdent leurs électeurices. En...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><em>Marée basse en Suisse : les Vert·e·s perdent leurs électeurices.</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En Suisse la vague verte d’il y a quatre ans est retombée. La mer s’est retirée. Un tiers d’électeurices (ça c’est du vrai inklusif!…) en moins, c’est une veste. Pire: une doudoune.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/846628017.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1367204" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3575948842.jpg" alt="elections federales,suisse,verts,recul,écologie,environnement" /></a>Inklusivité</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Comment est-ce possible? L’été chaud aurait dû leur donner des ailes. Même pas. Alors quoi? Les Suisses seraient-ils insensibles à l’environnement? Certes non. Mais moins sensibles aux sirènes, peut-être.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les électeurices ne sont pas malléables à souhait. Ils réfléchissent, observent. Et si un tiers environ de leur électorat de 2019 tourne le dos, il y a des raisons.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Selon un sondage entendu hier sur la RTS (je ne trouve pas le lien) un gros quart des votants et tantes est rebuté par l’activisme des climatistes: routes bloquées, tableaux aspergés, encollements dérisoires, et par la dérive woke et genrée du parti. En clair, ces électeurices n’en ont rien à foutre. Pire: ils détestent cette évolution dite sociétale des Vert·e·s.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Bon sang, ce parti avait pourtant un gros budget de campagne. Comme quoi, quand on dit qu’un chat peut être un chien et qu’un homme peut être enceint, il faut s’attendre à ce que quelques résistants pas complètement givrés ne veuillent pas de cette nouvelle grammaire gloubiboulgueste et acadabrantesque.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il y a d’autres raisons, passées en revue <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.rts.ch/info/dossiers/2023/elections-federales-2023/14410949-la-presse-romande-analyse-la-defaite-des-verts-aux-elections-federales.html"><span class="s1">sur le site RTS</span></a></span></span>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Pour</span> <a href="https://www.laliberte.ch/dossiers/les-opinions-du-redacteur-en-chef-de-la-liberte/les-editoriaux-de-francois-mauron/articles/edito-un-autre-raz-de-maree-vert-706790"><span class="s2"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;">La Liberté</span></span></span></a> <span style="color: #333399;">(…)</span> <span style="color: #333399;">Les Vert-e-s paient aussi au prix fort un éparpillement de leurs priorités. Plutôt que de se concentrer sur la lutte contre le réchauffement climatique, ils se sont égarés dans des thèmes sociétaux comme l’écriture inclusive, rendant leur message peu audible et brusquant une part de leur électorat. </span>»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1780104560.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1367205" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2951017802.jpg" alt="elections federales,suisse,verts,recul,écologie,environnement" /></a>Glaciers</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #333399;">« Pour</span> <a href="https://www.24heures.ch/commentaire-sur-les-elections-les-verts-ont-peche-par-orgueil-298556472437"><span class="s2"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;">24 Heures</span></span></span></a><span style="color: #333399;">, les Verts ont péché par orgueil. (…) Le parti paie aussi l’excès de confiance que lui a conféré la vague verte. (...) L’échec des Verts est celui d’un parti qui n’a pas encore fait le choix entre militantisme et pragmatisme.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">La</span> <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.tdg.ch/l-editorial-elections-federales-les-verts-de-retour-sur-terre-452260100252"><span class="s2">Tribune de Genève</span></a></span></span> <span style="color: #333399;">dépeint pour sa part des Verts moralisateurs. "En insistant sur le climat mondial, sur les thèmes de société comme la race, le genre ou la consommation de viande, en faisant la morale à tout le monde, les Verts se sont égarés", estime le quotidien du bout du lac.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le Courrier de Genève fait comme souvent: de la simplification et du populisme de gauche:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Les glaciers, les femmes et les migrants et migrantes ont du souci à se faire, écrit</span> <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://lecourrier.ch/2023/10/22/vert-en-berne-extreme-droite-a-berne/"><span class="s2">Le Courrier</span></a></span></span><span style="color: #333399;">. "Cette remontée de l’extrême droite s’inscrit dans une tendance lourde que l’on observe ailleurs en Europe. (...) Le discours des écologistes a peut-être manqué de réponses concrètes. Voire a pu braquer une partie d’un électorat flottant, notamment sur les questions d’égalité hommes-femmes", avance le Courrier dans son édito. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est toujours cocasse de voir l’extrême-gauche se défausser sur ce qu’elle nomme l’extrême-droite. Mais bon, pour cette gauche-là, l’extrême-droite commence aux socialistes…</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1947350452.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1367206" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1481451602.jpg" alt="elections federales,suisse,verts,recul,écologie,environnement" /></a>Femmes</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Un peu moins de genrisme et d’égalitarisme forcené, on respirerait mieux. Même leur nom de parti sent la revanche féministe, écrit en majuscule pour que l’on voie bien le <strong><em>E</em> </strong>féminin Les Vert·e·s se la pètent en modèles du nouveau <em>Bien</em>. L’accaparement du discours environnementaliste doublé de social-féminisme, et la posture de gardiens du dogme et de la morale, sont gonflants.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ils - et surtout elles, les militantes vertes - n’ont pas encore réalisé que ce <em>E </em>prétendument inclusif est en réalité une prison générée et encadrée par le masculin, qu’il n’y a pas d’autonomie du féminin. Ce <em>E</em> enserré entre deux points (poings?) n’est qu’un appendice du masculin et aucune forme graphique ne peut remédier à cela.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sans même évoquer la barbarie sonore de cette forme de langage quand on passe à l’oral: on doit l’abandonner si l’on ne veut pas rendre la communication très confuse.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ils pourraient se renommer <em>Les Vertes</em>, vu le fétichisme féministe qui anime ce parti. En un mot compact, sans les tirets (ils n’en sont visiblement pas encore au point médian). Mais attention, les femmes-missiles qui ne doutent de rien, cela ne suffit pas.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On dirait que leur programme sert davantage à satisfaire l’égo et le narcissisme moral des membres qu’à proposer des solutions mesurées et convaincantes aux questions environnementales.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il faut dire que l’ancrage à gauche des Vertes est le péché originel du parti. La convergence entre écologie et transgenrisme, par exemple, est un leurre qui ne convainc que les coteries d’extrême-gauche. Le <em>grand mélange</em> est indigeste.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cet ancrage à gauche est une erreur politique de base. L’écologie est fondamentalement, profondément conservatrice, et c’est bien. Elle ne peut qu’être dévoyée par le progressisme urbain des Vertes.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et puis, leur volonté d’éduquer le monde est insupportable.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le recul des Vertes? C’est un bol d’oxygène pour la planète.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Image 3, Lisa Mazzone, Verts-ge.</span></em></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Le grand chef blanc a toujours raison
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2023-04-12:3340759
2023-04-12T10:05:00+02:00
2023-04-12T10:05:00+02:00
Le grand chef blanc a toujours raison. Les 31 députées du groupe LFI sont...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1353765" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/02/2811614584.jpg" alt="5bfdea16e2c008235ea43fd304061769a5a9a3da.jpg" width="117" height="102" /><span style="font-size: 10pt;">Le grand chef blanc a toujours raison. Les 31 députées du groupe LFI sont donc priées de baisser la tête quand Jean-Luc Mélenchon décide que son ami Eric Coquerel, président de la commission des finances, n’est pas coupable de harcèlement sexuel (puisqu’il le dit) et que son autre ami Adrien Quattenens, récemment condamné pour violence conjugale, doit reprendre sa place dans le groupe (puisqu’il le veut). <em>"Insoumises",</em> vraiment, ces élues qui donnent des leçons de féminisme à la terre entière mais qui, au sein de leur clan, s’inclinent devant le patriarcat le plus basique ? <br /></span></span></p>
Jeunes de l Oratoire
http://groupesdejeunesdeloratoire.blogspirit.com/about.html
Rencontre du 8 mars
tag:groupesdejeunesdeloratoire.blogspirit.com,2023-03-01:3338471
2023-03-01T18:27:00+01:00
2023-03-01T18:27:00+01:00
Mercredi 8 mars, à l'occasion de la journée pour les droits des femmes,...
<p><span class="gvxzyvdx aeinzg81 t7p7dqev gh25dzvf exr7barw b6ax4al1 gem102v4 ncib64c9 mrvwc6qr sx8pxkcf f597kf1v cpcgwwas m2nijcs8 hxfwr5lz k1z55t6l oog5qr5w tes86rjd pbevjfx6" dir="auto"><span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u" dir="auto">Mercredi 8 mars, à l'occasion de la journée pour les droits des femmes, <span class="xt0psk2">soirée-débat</span> sur le thème de "Dieu·e ?".</span></span></p><p><img src="http://groupesdejeunesdeloratoire.blogspirit.com/media/01/02/1767953862.png" id="media-1350330" alt="" /></p><div class="l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk gh25dzvf jikcssrz"><p>Mercredi 8 mars, soirée-débat sur le thème de "Dieu·e ?", pour interroger nos représentations de la transcendance dans la Bible. Avec la pasteure Agnès Adeline-Schaeffer.</p><p>Prochaines soirées les 08/03, 12/04, 10/05, 07/06. Retrouvez-nous sur <a href="https://www.facebook.com/oratoirejeunes/" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a> et <a href="https://www.instagram.com/jeunesoratoire/" target="_blank" rel="noopener">Instagram</a>.</p><p>www.oratoiredulouvre.fr<br />www.instagram.com/jeunesoratoire</p></div>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Pantin, Pantine...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2023-01-07:3334974
2023-01-07T11:50:00+01:00
2023-01-07T11:50:00+01:00
Il ne faut pas désespérer du peuple français, qui, décidément, ne manque...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1346226" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/02/2518252020.jpg" alt="maxnewsspecial716153.jpg" width="107" height="100" />Il ne faut pas désespérer du peuple français, qui, décidément, ne manque pas de bon sens ! Je lis que 93 % de nos concitoyens estiment que la féminisation de <em>Pantin </em>en <em>Pantine</em> est une absurdité. Il n’y a vraiment que dans quelques grands médias parisiens que l’idée avait été prise au sérieux... et encore ! En France, elle n’a même pas fait débat, tout juste provoqué quelques éclats de rire. Inutile de vous dire que nous, en Bourgogne, on avait très peur que cette idée grotesque se propage jusqu’à Mâcon !</span></p>
Marc Alpozzo
http://marcalpozzo.blogspirit.com/about.html
Entretien avec Sabine Prokhoris. Le mirage Metoo : « La violence verbale des néo-féministes est un appel direct à la hai
tag:marcalpozzo.blogspirit.com,2022-09-30:3271863
2022-09-30T06:00:00+02:00
2022-09-30T06:00:00+02:00
Voici un grand entretien sur le néoféminisme et ses totems, « culture du...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Voici un grand entretien sur le néoféminisme et ses totems, « culture du viol », « emprise », « shoahtisation », « violences systémiques », et j’en passe. Sabine Prokhoris, normalienne, agrégée de philo et docteur ès lettres « mention » philosophie, et aussi psychanalyste, fait une étude référencée et approfondie, mais juste de ce mouvement féministe et intersectionnel devenu totalitaire, dans son livre <em>Le mirage Metoo</em>. Je l'ai rencontrée chez elle, pour faire un bilan, car la situation est désormais alarmante. Cet entretien a paru dans le site du mensuel <span style="color: #800000;"><em>Entreprendre</em></span>. Il est désormais en accès libre dans l'<span style="color: #800000;"><em>Ouvroir</em></span>.</span></strong></p><p><img src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/02/02/3370563839.jpeg" id="media-1152942" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: black;"><img id="media-1157258" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/02/02/2617942031.png" alt="sabine prokhoris,metoo,éric coquerel,alain finkielkraut,marcel gauchet,néoféminisme,féminisme,georges tron,jean-luc layahe,tariq ramadan,gabriel matzneff,olivier duhamel,vanessa springora,gabrielle russier,françoise dolto,marine turchi,adèle haenel,christoppe ruggia,affaire brionsandra muller,alexandra besson,corinne masiero,culture du viol,ferenczi,gender studies,théories du genre,paul b. preciado,donald trump,juge kavanaugh,alice coffin,sandrine rousseau,clémentine autain,taha bouhafs" />Marc Alpozzo : J’observe les jeunes générations, et j’ai le sentiment de voir comme une forme de mutation psychologique. Qu’en est-il exactement, et croyez-vous qu’une initiative comme la vôtre, cette critique précieuse et sans concessions du mouvement #MeToo, pourrait permettre à la société de changer de cap ?</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Sabine <span style="color: black;">Prokhoris : J’espère que ce travail contribue à une prise de conscience pour les jeunes générations – et les autres qui de façon irresponsable emboîtent le pas à cette propagande. Récemment, j’ai été invitée, à l’initiative d’élèves de Terminale, pour parler de mon livre. Ils étaient réellement ouverts à l’échange, et nullement hostiles, quoiqu’assez imbibés de la doxa ambiante, au moins dans leur vocabulaire (« masculinité toxique », « culture du viol », « emprise », etc). À un moment j’ai voulu tester leur culture féministe : ils ignoraient par exemple quand la contraception avait été autorisée en France, et bien d’autres choses élémentaires sur ces questions. On comprend alors que #Metoo leur apparaît comme l’an un du féminisme. Ensuite dans l’échange, une jeune fille a affirmé avec conviction, mais manifestement sans y avoir réfléchi, et comme par automatisme, qu’un regard de désir, c’était un viol. Il faut vraiment être complètement déconnectée de ses propres expériences, et n’avoir jamais lu un roman de sa vie, pour dire une chose pareille. Tout se passe comme si entre ces jeunes esprits et les expériences singulières, ce qui s’interpose ce sont les écrans, le <em>storytelling</em> mécanique des réseaux sociaux. Ce qui aboutit à une sorte de déréalisation. Et d’obsession sexuelle teintée de paranoïa dommageable pour tous. On voit aujourd’hui des jeunes gens filmer leurs ébats sexuels à l’insu de leurs partenaires pour avoir des preuves qu’elles étaient consentantes au cas où ils se trouveraient - accusé de viol. Quand on en arrive là, c’est tragique.<br /><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;"><strong>M.</strong> </span><strong style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">A. : Que pensez-vous de cette notion tout à fait nouvelle d’« emprise », qui rejoint la notion fourre-tout de « culture du viol » d'ailleurs, par son peu de rigueur conceptuelle, dans les débats publics aujourd’hui, et surtout devant les tribunaux ?<br /><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: black;">S.</span><strong><span style="color: black;"> </span></strong></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">P. : L’usage actuel, à partir d’une vulgate psy indigente et falsificatrice, de la notion d’emprise, est très préoccupant, car elle infiltre désormais, n’importe comment, le champ judiciaire. Cela depuis #MeToo, et le discours confus, qui n’aide guère ni à penser ni à traiter de façon pertinente des problèmes bien réels, sur les « violences sexistes et sexuelles », tout cela étant mis dans le même sac.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">Non que les relations d’emprise n’existent pas, bien sûr, mais elles ne sont pas du tout ce que l’idéologie victimaire en vogue nous vend sous ce terme. Une relation d’emprise, ce n’est pas un bourreau d’un côté, une chose inerte et pure « victime » de l’autre. C’est un rapport éminemment complexe, totalement addictif, non-symétrique mais à responsabilité partagée, à un lien fusionnel, qui abolit toute limite. J’ai consacré un développement précis à cette question dans mon livre. Il faut ajouter que l’emprise est à l’œuvre, de façon plus ou moins intense, dans tout état amoureux. C’est normal. Là où ça devient en effet dangereux, et où ça peut mal tourner, c’est lorsqu’une relation vire au huis-clos, absorbe tout, sans extériorité possible.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">Il est cependant très inquiétant d’observer que des magistrats peuvent aujourd’hui condamner un homme, au mépris des faits et des preuves, sous le motif fallacieux, et pour le moins problématique, de l’« emprise ». Le cas de Georges Tron, accusé de viol par d’ex-collaboratrices dont il était le supérieur hiérarchique, est exemplaire à cet égard : après une ordonnance de non-lieu, contestée, puis un acquittement aux Assises à la suite d’un procès, il a été très sévèrement condamné en appel, au motif parfaitement fumeux de la « contrainte morale » – résultant d’une emprise, donc – supposément due au fait qu’il était le supérieur hiérarchique des plaignantes. Comme si un lien de subordination hiérarchique privait des subordonnées de tout libre-arbitre et de toute subjectivité. C’est juste aberrant. Aussi aberrant que de soutenir qu’une rockstar aurait mis « sous emprise » ces fans, comme on le voit dans l’affaire du chanteur Jean-Luc Layahe : si des fans sont « sous emprise », c’est de leur propre passion qu’ils le sont. On va voir aussi ce qu’il advient de l’affaire Tariq Ramadan. Car si l’on peut reprocher au prédicateur musulman sa tartufferie – prêcher la vertu et la chasteté, et mener une vie sexuelle aux antipodes de ces sermons –, jusqu’à nouvel ordre la tartufferie n’est pas un délit pénal. Et les plaignantes qui, dans un bel ensemble, l’accusent aujourd’hui de viol ont maintenu avec passion un lien avec lui après avoir été selon elles « violées ». « Emprise », ont conclu les expertises psychiatriques. Peut-être, en effet. Mais cela dédouane-t-il les plaignantes de leur implication active dans ces relations de fait assez tordues ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">Ce que l’on constate, c’est que désormais, « l’emprise », mise à toutes le sauces, même d’ailleurs lorsqu’il n’y a strictement rein qui de près ou de loin s’apparente à ce que l’on pourrait qualifier de relation d’emprise (cas de Georges Tron notamment), est devenue le joker que l’on ressort dès que l’on n’a pas d’éléments probants pour établir factuellement la culpabilité d’un mis en cause pour infractions sexuelles. Ajoutez à cela les déclarations de politiques qui suivent étourdiment le vent – Élisabeth Borne récemment dans le magazine <em>ELLE </em>au sujet des accusations qui visent Damien Abad –, comme quoi même des comportements non-répréhensibles pénalement devraient être bannis au nom de la morale, et nous voilà mûrs pour un Ministère de prévention du vice et de promotion de la vertu…<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;"><strong>M.</strong> </span><strong style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">A. : Que pensez-vous des deux affaires, <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2019/12/24/l-affaire-matzneff.html" target="_blank" rel="noopener">celle de Matzneff</a></span> et celle de Duhamel, puisque vous en parlez abondamment dans votre essai ? Et qu’est-ce que cela nous dit sur l’époque ? Croyez-vous que cette nouvelle génération est obsédée par ses certitudes ?<br /><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: black;">S. </span></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">P. : Ce sont deux affaires différentes. Leur seul point commun est qu’elles impliquent des mineurs. Dans l’une, celle d’Olivier Duhamel, il y a eu une transgression de type incestueux. Mais son beau-fils souhaitait passer à autre chose, et n’avait jamais voulu porter plainte, ni </span><em style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">a fortiori</em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> que cet épisode soit mis sur la place publique. Il est à mes yeux très choquant que, pour des motifs inavouables parés d’irréprochable vertu, sa sœur jumelle ait cru bon de s’approprier cet événement intime. Il y a là une sorte de viol au nom du « Bien », le « Bien » de la société, une société voyeuriste par « morale ». La curée a été inouïe, et vraiment très suspecte, j’analyse cela en détail dans le post-scriptum de mon livre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">En ce qui concerne Matzneff et Vanessa Springora c’est une tout autre histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">Un adolescent n’est pas un enfant. Et une histoire d’amour peut parfois se nouer entre un mineur et un adulte. Rappelez-vous la tragique affaire Gabrielle Russier. Plus près de nous, notre président de la République n’a-t-il pas vécu à un âge très tendre une histoire d’amour avec son professeur, devenue son épouse ? Aujourd’hui on hurlerait sans aucun doute à « l’emprise », à l’abus par « personne ayant autorité ». Françoise Dolto, si <em>freudiennement</em> intraitable sur la question de l’inceste entre enfant et adulte, l’a excellemment dit et redit : la meilleure protection d’un adolescent, c’est d’être capable de se montrer responsable de ses actes, et ainsi en mesure de dire non. C’est cela aussi qui lui permet parfois de dire oui à une histoire d’amour que l’on peut considérer en effet hors normes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">Mais dans la confusion ambiante, les femmes adultes elles-mêmes sont vues non comme des sujets, mais comme des victimes potentielles, de petites choses fondamentalement passives devant se garder du « prédateur » qui sommeillerait en tout homme. Dans l’affaire Damien Abad, qui a d’ailleurs été évincé sous la pression de l’activisme MeToopolitique doublé de moraline, on a entendu des militantes zélées expliquer tranquillement qu’il n’avait peut-être rien fait, mais qu’il fallait toutefois appliquer le « principe de précaution ». Mais enfin doit-on mettre les femmes sous cloche, sinon sous tutelle ?<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;"><strong>M. </strong></span><strong style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">A. : Est-ce que le récit de Vanessa Springora est un récit authentique, ou pensez-vous que cela corresponde plutôt à un coup éditorial et politique, pour faire basculer l’opinion publique dans le paradigme du puritanisme moral qui nous vient des États-Unis depuis déjà vingt à trente ans ?<br /><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">S. </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">P. : En ce qui concerne Vanessa Springora, ce qui est triste est qu’elle se renie elle-même comme sujet d’un amour passé véritable. Un amour adolescent, passionné, pas celui d’une enfant. On peut regretter un amour, penser que l’on s’est trompé. Mais il faut assumer que l’on est responsable de ce que l’on a vécu, même très jeune, qui n’était pas un amour artificiel injecté par le grand méchant loup. Une phrase telle que celle évoquant « </span><em style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">la verge dans la bouche à l’heure du goûter</em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">», n’est pas honnête. Car à quatorze ans, c’est fini le goûter. C’était quand vous aviez huit ans. Or la phrase – c’est son but – induit l’image d’un enfant de huit ans. C’est comme « </span><em style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">la dent de lait manquante</em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">» (</span><em style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">sic</em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">) dans le commentaire que fait la journaliste de </span><em style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Mediapart</em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> Marine Turchi d’une photo d’Adèle Haenel vers quatorze ans en compagnie de Christophe Ruggia, le réalisateur qu’elle accuse (d’on ne sait trop quoi d’ailleurs, puisqu’elle dit sur </span><em style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Mediapart</em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> qu’il « </span><em style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">n’est pas passé à l’acte parce qu’il n’aurait pas pu se regarder dans la glace comme le violeur qu’il était</em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> ». Le viol par abstention en somme, que voilà une trouvaille !). Personne n’a relevé cette incongruité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">Quoi qu’il en soit, il y a clairement eu une vindicte épuratrice dans l’<span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2019/12/24/l-affaire-matzneff.html" target="_blank" rel="noopener">affaire Matzneff</a></span>, comme dans l’affaire Duhamel. Et c’est une pente redoutable. J’espère que l’on revienne sur terre et à un traitement raisonnable et équitable des affaires d’infractions sexuelles, car là, nous courons à l’abîme.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">M. </span></strong><strong style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">A. : Est-ce que vous y voyez un dévoiement du combat féministe historique ?<br /><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: black;">S. </span></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">P. : Certainement. Et surtout, j’y vois une folie, qui entraîne une exception juridique en matière sexuelle, on le voit notamment dans la quasi-disparition de la prescription – sans parler de la présomption d’innocence – en matière sexuelle. Personne n’a rien à y gagner, surtout pas les femmes, et les véritables victimes de violences sexuelles moins encore. Lorsqu’on lit les récents arrêts de la Cour de cassation dans les affaires Brion/Sandra Muller (#Balancetonporc) et Joxe (accusé d’agression sexuelles de la façon la plus fantaisiste, et surtout opportuniste, (deux jours après le lancement de #MeToo) par Alexandra Besson, qui délivrent un permis de lyncher en bonne et due forme à toutes les femmes de France, on peut s’inquiéter. J’ai analysé ces arrêts dans un article développé récemment paru sur le site de </span><em style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">La Revue des Deux Mondes. </em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Ils sont sidérants</span><em style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">.</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">De plus, tout cela induit cette idée que la sexualité est la chose monstrueuse par excellence. Ce n’est pas tant du puritanisme d’ailleurs, comme le démontre une certaine obscénité « féministe » contemporaine – l’actrice Corinne Masiero à la cérémonie des César 2021 par exemple, scatologique et Tampax ensanglantés en guise de boucles d’oreilles –, mais plutôt une horreur de la sexualité, et de l’amour aussi, comme de la liberté.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;"><strong>M.</strong> </span><strong style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">A. : Dans la « culture du viol » qui est une forme de bouillie conceptuelle, que l’on pourrait relier à l’emprise, dans cette falsification sémantique n’y trouve-t-on pas aussi quelque chose de psychotique ?<br /><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;">S. </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">P. : Votre expression est très juste, « falsification sémantique ». Et ce qui tendrait vers quelque chose de psychotique c’est tout ce qui opère comme déni de la réalité, et promotion indistincte des « faits alternatifs ». J’ajouterai que nous sommes dans un moment où un moralisme à bon marché et une idéologie victimaire viennent se substituer à la réflexion, et prétendent tenir lieu de pensée. Lorsque vous remplacez le travail de réflexion, et un rapport raisonné et patient à la réalité, par un kit de slogans que monde annone, cela finit par automatiquement formater les esprits, et crée ce que Gramsci appelait l’« hégémonie culturelle », autrement dit, cela infiltre les institutions, les « élites » plus ou moins décérébrées, et les médias.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: black;"> <strong>M. </strong></span><strong style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">A. : Est-ce qu’il y a au moins un but ? Les jeunes élèves au lycée reprennent cela en cœur, sans
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Robespierre, sors de ce corps !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2022-09-27:3274183
2022-09-27T23:39:00+02:00
2022-09-27T23:39:00+02:00
A chaque fois qu’un dirigeant politique croise la route de Sandrine...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1157112" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/01/1813259279.jpg" alt="000_9NC6F4-eW7L5NbY.jpg" width="104" height="96" />A chaque fois qu’un dirigeant politique croise la route de Sandrine Rousseau, elle le flingue. Après Eric Piolle, Yannick Jadot, Eric Coquerel, Adrien Quatennens, c’est Julien Bayou qui a été condamné à la guillotine par celle qui se prend, à elle toute seule, pour un Comité de salut public. A qui le tour ? Jean-Luc Mélenchon n’a qu’à bien se tenir ! Même les médias – c’est dire ! – commencent à émettre quelques réserves à son égard. Les responsables de la Nupes et de EELV ne se rendent donc pas compte de l’image détestable que cette femme ambitieuse donne de la gauche, des députés, des écolos et surtout… du féminisme ? </span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
A l'extême gauche, c'est pas pareil...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2022-07-04:3271462
2022-07-04T23:07:00+02:00
2022-07-04T23:07:00+02:00
"Tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré...
<p><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1152278" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/1523122907.jpg" alt="coquerel.jpg" width="108" height="99" />"Tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable".</span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> Pour avoir délibérément piétiné ce principe de 1789, le parti LFI est dans l'embarras depuis qu’un de ses chefs, Eric Coquerel, président de la Commission des finances, a été accusé, à son tour, de harcèlement sexuel – le jour même où le ministre Damien Abad s'est fait exclure du gouvernement pour ce motif. Le parti de Jean-Luc Mélenchon va avoir du mal à expliquer que la déchéance automatique des dirigeants accusés de harcèlement sexuel s’applique à tous sauf s’ils sont d’extrême gauche.</span></p>
Marc Alpozzo
http://marcalpozzo.blogspirit.com/about.html
Entretien avec Gérald Wittock « Le féminisme a du bon pour autant qu’il respecte l’hominisme »
tag:marcalpozzo.blogspirit.com,2022-06-24:3267750
2022-06-24T06:00:00+02:00
2022-06-24T06:00:00+02:00
Gérald Wittock est un auteur-compositeur. Né à Rome en 1966, il voyage...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Gérald Wittock est un auteur-compositeur. Né à Rome en 1966, il voyage depuis son plus jeune âge, ce qui lui permet de parler couramment six langues. En 1992, il crée sa maison d'édition et de production audiovisuelle. En 2005, il monte son propre label, NO2 Records. En 2011, il s'installe à Marseille et il se consacre à l’écriture, après avoir parcouru le monde. Je l’ai rencontré au Petit-Benoît, à la place habituelle de Marguerite Duras. On a discuté de son premier roman, <em>Le Diable est une femme</em> (Editions Vérone, 2022), ce qui nous a entraîné sur les pentes dures de l’idéologie néo-féministe actuelle, et de cette curieuse époque de revendications en tous genres et de diabolisation. Il en est ressorti cet entretien qui est paru dans <span style="color: #800000;"><em>Boojum</em></span>. Il est désormais en accès libre dans l’<span style="color: #800000;"><em>Ouvroir</em></span>.</span></strong></span></p><p><img src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/02/01/3588026774.jpeg" id="media-1147411" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman';"><img id="media-1146038" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/00/00/3135929402.jpeg" alt="gerald-wittock_9791028413170.jpeg" /><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">Marc Alpozzo : Votre livre est un roman divisé en quatre nouvelles, et dont le titre est pour le moins cocasse, et surtout un brin provocateur, <em>Le Diable est une femme</em>. On imagine sans mal le clin dâÅil à lâidéologie dominante et néoféministe, qui cherche systématiquement à discréditer le « mâle blanc dominant de cinquante ans » auquel on affuble tous les maux modernes. Pourquoi ce choix ?</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Gérald Wittock : Je ne me retrouve pas dans cette société qui fait progressivement marche-arrière et qui anéantit les avancées importantes des idées progressistes et libertaires que nos parents ont défendues à coups de pierres en mai 68. Sans faire de la philosophie politique, que je laisse aux spécialistes du genre, bien plus érudits que moi, je me bats, avec comme arme le second degré et la légèreté de ma plume, contre lâautoritarisme de lâÃtat et dâune Presse à sens unique, qui le sert en épousant et promouvant lâidéologie dâune minorité bienpensante, au mépris de la majorité silencieuse. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le féminisme a du bon, pour autant quâil respecte lâhominisme. Je rejoins Joseph Déjacque dans son pamphlet <em>De lâÃtre-Humain mâle et femelle - Lettre à P.J. Proudhon</em> publié en 1857 : « Lâémancipation ou la non-émancipation de la femme, lâémancipation ou la non-émancipation de lâhomme : quâest-ce à dire ? Est-ce que â naturellement â il peut y avoir des droits pour lâun qui ne soient pas des droits pour lâautre ? Est-ce que lâêtre-humain nâest pas lâêtre-humain au pluriel comme au singulier, au féminin comme au masculin ? Est-ce que câest en changer la nature que dâen scinder les sexes ? Et les gouttes de pluie qui tombent du nuage en sont-elles moins des gouttes de pluie, que ces gouttes traversent lâair en petit nombre ou en grand nombre, que leur forme ait telle dimension ou telle autre, telle configuration mâle ou telle configuration femelle ? ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je me sens néo-féministe, au sens strict du terme, mais pas pour ses dérives qui conduisent à la haine des hommes et desservent les femmes, puisque jâaccepte les différences biologiques entre les sexes, et que je vénère leur complémentarité plutôt que de prôner une quelconque égalité ou supériorité dâun sexe sur lâautre. Je pourrais également me qualifier de néo-antiraciste, puisque je respecte les différences biologiques entre les races, et que jâépouse leurs richesses culturelles et sociales plutôt que dâimposer une illusoire et appauvrissante supériorité de couleur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais je ne cherche nullement à discréditer qui que ce soit en général. Surtout pas le mâle blanc dominant de cinquante ans sur qui, effectivement, la société actuelle, hypocrite et bienpensante, nâhésite pas à tirer. Et pas à blanc, à boulets rouges, surtout quand il a été blessé. Les médias, et donc ceux qui les suivent et les font vivre, retrouvent un malin plaisir ancestral à le lapider sur la place publique. Pourquoi ne juge-t-on pas ces hommes, ou ces femmes, en respectant la présomption dâinnocence, entre les quatre murs dâun Tribunal ? Pourquoi tant de publicité gratuite aux dépens des suspects, des coupables et, inévitablement, des victimes (qui parfois sâenrichissent de cette nouvelle et inespérée célébrité) ? Le bourreau, la Presse encouragée par ses lecteurs avides de cancans, ne devient-il pas criminel par la même occasion, en détruisant inutilement la vie d'un homme (ou d'une femme) et de sa famille, en les jetant ainsi en pâture ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Fort heureusement, je ne traite que de certaines individualités, qui se sont comportées en véritable diablesses, et sur qui je me permets de cogner, en respectant leur anonymat, par lâcheté ou bienveillance, avec des mots bien choisis, quâelles seront les seules à savoir quâils leur sont adressés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> M. </span></strong><strong><span style="font-size: 12pt;">A. : Vous mâavez dit que vous veniez de lâunivers de la musique, ce qui se retrouve bien dans la musicalité de votre style, ainsi que le métier de votre personnage principal. Votre roman commence par les 7 vies des chats, ce qui vous permet dâintroduire les 7 villes que traversera votre narrateur, de Rome à Paris, en passant par Anvers, Marseille ou encore Londres. Peut-on dire que votre roman soit autobiographique ?</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> </span></strong><span style="font-size: 12pt;">G. </span><span style="font-size: 12pt;">W. : Quel roman nâest pas autobiographique ? En écrivant </span><em style="font-size: 12pt;">Le Diable est une Femme</em><span style="font-size: 12pt;">, jâai voulu parler de lâAmour, en latin, </span><em style="font-size: 12pt;"><u>lâAmor</u></em><span style="font-size: 12pt;">. Et quand on pense, quâon écrit ou lâon dit « </span><strong style="font-size: 12pt;"><em><u>Je tâaime.</u></em></strong><span style="font-size: 12pt;">», on se met dâabord et inévitablement en avant. Autant le premier Acte sâattarde sur le « </span><strong style="font-size: 12pt;"><em><u>Je</u></em></strong><span style="font-size: 12pt;">», la vie dâun héros qui me ressemble étrangement et qui porte mon prénom et son diminutif, autant le deuxième Acte est son contraire, axé sur le « </span><strong style="font-size: 12pt;"><em><u>t</u></em></strong><span style="font-size: 12pt;"> » apostrophe, le « toi » qui mâhabite et que jâabrite, ou plutôt, lâimage reflétée à travers son miroir. Un antihéros qui ne me ressemble pas et qui ne partage ni ma vie, ni ma religion, ni mes préférences sexuelles. Et pourtant, nous sommes complémentaires et nous nous allierons dans une cellule de la prison des Baumettes, à Marseille. Câest le yin et le yang. La complémentarité que lâon retrouve dans toutes les différences et que lâon essaye de porter en soi. Dans le troisième Acte, je recherche la fusion du mot « </span><strong style="font-size: 12pt;"><em><u>aime</u></em></strong><span style="font-size: 12pt;"> ». Je mâamuse à inverser les sexes, les complémentarités, afin dâessayer de mieux les unir et de comprendre lâêtre humain. Au bout du compte (et du conte), la femme nâest pas meilleure que lâhomme. Ils sâattirent lâun à lâautre et se repoussent comme des aimants, comme des amants, en fonction de leur polarité du moment. La femelle et le mâle cohabitent sur terre, comme le bien et le mal. Enfin arrive le quatrième et dernier Acte. Il symbolise la souffrance et le diable. Le point final. </span><em style="font-size: 12pt;"><u>La mort</u></em><span style="font-size: 12pt;">. La boucle est bouclée. </span><strong style="font-size: 12pt;"><em><u>Je</u></em></strong><em style="font-size: 12pt;"> </em><span style="font-size: 12pt;">(Acte I) </span><strong style="font-size: 12pt;"><em><u>tâ</u> </em></strong><span style="font-size: 12pt;">(Acte II) </span><strong style="font-size: 12pt;"><em><u>aime</u></em></strong><span style="font-size: 12pt;"> (Acte III) </span><strong style="font-size: 12pt;"><em><u>.</u></em></strong><span style="font-size: 12pt;"> (Acte IV).</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> M. </span></strong><strong><span style="font-size: 12pt;">A. : Vous nous racontez les affres de lâamour rencontrés par votre narrateur avec Eva, ce qui rappelle inévitablement la première femme de lâhumanité, mais dâautres femmes défilent dans ce récit. Les femmes et les villes alternent au point de croire que ce texte est une ode au féminin, nâest-ce pas ? Peut-on dire, que vous partagez la thèse de Romain Gary qui préférait le féminin au féminisme ?</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> </span></strong><span style="font-size: 12pt;">G. </span><span style="font-size: 12pt;">W. : Vous me flattez en me renvoyant à ce grand homme et à ce grand écrivain, lâunique à avoir remporté à deux reprises le prix Goncourt. Et vous avez mis le doigt sur la plaie. La tentation de la pomme quâon ne peut refuser. La quête de lâamour en parcourant les femmes et donc forcément les villes, les métiers, les rôles et les vies. Oui, je préfère le féminin au masculin, le féminin au féminisme, le féminin envers et contre tout. Et mon obstination mâaura servi. Jâai fini par retrouver la Femme, celle de mes rêves.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Chercher lâamour, câest chercher la vie, ou plus précisément, donner un sens à sa vie. Que lâon doit dès la conception, et pendant les neuf mois qui ont précédé notre naissance, à la Femme. Nous sommes en elles avant même dâavoir commencé à respirer. Pas étonnant que lâon cherche constamment à retourner en elles. Et le coup dâenvoi, notre venue au Monde, nâest-il pas précisément orchestré et sifflé par la femme ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Puisque lâhomme est incapable dâenfanter, en cherchant lââme sÅur, ne cherche-t-il pas à revivre sa naissance, non plus en spectateur, mais en acteur ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans ce récit, jâai posé quatre actes qui ont tous débouché sur une multitude de rencontres amoureuses ou chargées dâémotions fortes, pour arriver enfin à accoucher de ce premier roman. Un autodafé autobiographique ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> M. </span></strong><strong><span style="font-size: 12pt;">A. : Les histoires dâamour se succèdent dans votre roman, mais sont sans lendemains, les femmes le sont tout autant. Cette recherche de lââme sÅur, désespérante et aporétique sur la fin, laisse songeur. Quâavez-vous voulu nous dire ? Que la femme nâest que le plaisir phallocrate de lâhomme, à lâimage de cette phrase si célèbre de Lacan, qui disait que « La femme nâexiste pas », lorsquâon la mal comprise, ou plutôt que <em>LA</em> femme nâexiste pas, quand on la confond avec la jouissance phallique, lorsquâon a bien compris Lacan, puisque cliniquement la jouissance féminine ne peut sây réduire. Est-ce là encore une ode à la femme, la femme introuvable pour lâhomme qui se laisse enfermer dans une quête de la jouissance masculine ?</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> </span></strong><span style="font-size: 12pt;">G.</span><strong><span style="font-size: 12pt;"> </span></strong><span style="font-size: 12pt;">W. : Dans cette quête de lââme sÅur, lâon ne peut parler uniquement dâaporie, car cette contradiction insoluble en apparence, la recherche de lâ</span><em style="font-size: 12pt;">Amor</em><span style="font-size: 12pt;">, se résout, si ce nâest pendant la vie, inéluctablement à travers la mort. Pour Gérald, dans </span><em style="font-size: 12pt;">La Vie ne dure que 7 Villes</em><span style="font-size: 12pt;">, la chasse désespérée finit à Marseille, au bout de 25 ans, puisquâil y retrouve son âme sÅur. Mohammed, dans </span><em style="font-size: 12pt;">Antipodes</em><span style="font-size: 12pt;">, lâa très vite rencontrée dans les bras de son meilleur ami, mais il ne sâen est rendu compte que trop tard. Lâon pourrait penser que tomber amoureux dâun transsexuel est à lâopposé de lâode à la femme, introuvable pour Mohammed qui se laisse enfermer dans sa quête de la jouissance masculine, et se réduit à devenir un criminel, assassin de lâamour impossible, maculant de sang les draps de son bienaimé, comme le linceul enveloppant le fils de Dieu que nous, ses frères, avons crucifié. Dans </span><em style="font-size: 12pt;">La Mutation</em><span style="font-size: 12pt;">, câest grâce à lâassassinat également, celui du leader des hoministes, que lâimpossible trio formé par César, Fanny et Marius, pourra finalement exister. Le couple, Marius et Fanny, poursuivront ainsi lâÅuvre de leur César chéri. Et dans le dernier Acte, </span><em style="font-size: 12pt;">Le Diable est une Femme</em><span style="font-size: 12pt;">, câest cette même faucheuse qui sépare les deux amants en herbe, Gabrielle et Michel. Alors on est en droit de se poser la question : qui de la vie, cette quête désespérante de lââme sÅur, ou de la mort, est la plus aporétique ?</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Effectivement, je rejoins le Docteur Jacques Lacan quant à la primauté du phallus parmi les autres signifiants. Mais cela ne fait pas de moi une personne phallocentrée ni un antiféministe. « <em>Les hommes croient avoir le phallus quand les femmes croient en manquer, alors que personne ne le possède et que tous le désirent.</em> » Le phallus est donc le signifiant du <strong><em>manque</em></strong>. Il ne doit pas être confondu avec lâorgane, le membre qui pend bêtement entre nos jambes, et ne jamais être réduit à sa plus simple expression, le pénis. <em>LA femme nâexiste pas</em> si on la confond avec la jouissance phallique. La femme et ses multiples jouissances sont bien plus complexes que notre coït binaire, et les résoudre au simple plaisir phallocrate de lâhomme qui se croit supérieur, ne nous mène nulle part, et nous éloigne assurément de notre quête éternelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> M. </span></strong><strong><span style="font-size: 12pt;">A. : Le diable est une femme, ou LA femme, si lâon essentialise la femme, et que lâon compare son essence à la domination <em>supposée</em> de lâhomme. Que pensez-vous des combats modernes des courants néoféministes, portées aujourdâhui par Alice Cuffin, qui dit vouloir supprimer les hommes, dans son livre <em>Le génie lesbien</em>, (Grasset, 2020), ou Pauline Harmange, qui prétend détester les hommes, dans un livre qui porte le même titre, <em>Moi, je déteste les hommes</em>, (Seuil, 2020.) Ne pensez-vous pas que nous revivons-là un retour de la guerre des sexes ?</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> G. </span></strong><span style="font-size: 12pt;">W. : Ah bon, parce que vous pensiez réellement quâelle était finie, cette guerre des sexes ? Ce serait comme affirmer quâil nây a plus jamais eu de guerre après la seconde guerre Mondiale. Faut-il quâun Poutine reprenne lâUkraine pour que tout dâun coup, lâon prenne conscience des différentes visions géopolitiques des uns et des autres ? Et les guerres en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient, elles comptent pour des prunes ? Loin des yeux, loin du cÅur, câest ça ? Alors oui, une Alice Coffin est là pour nous rappeler que le diable peut également prendre la forme dâune lesbienne. Réduire le génie des femmes à une orientation sexuelle, est un crime de guerre contre les sexes et devrait être jugé devant le tribunal de Lahaie. Qui dâautre que Brigitte pourrait donner son avis éclairé sur la question ?</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Plus sérieusement, je comprends la haine et la révolte endurée pendant de longues années par les femmes ou les hommes qui nâont pas pu vivre librement leur amour, leur sexualité, condamnés par une société qui nâétait pas à sa place, soucieuse du quâen dira-t-on, et qui sâinfiltre avec son venin mortel dans la sphère privée de lâindividu. Lâamour consentant ne regarde que les personnes concernées. Qui sommes-nous pour oser les juger ? Mais réduire le génie à une attirance ou à une préférence sexuelle me semble tout aussi débile que condamner cette même préférence ou attirance sexuelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Faut-il, comme le pense Pauline Harmange, défendre la misandrie en réponse à la misogynie ? La sororité serait-elle la seule réponse appropriée aux fraternités ou autres mouvements franc-maçonniques strictement limités aux hommes ? Ne serait-ce pas répondre uniquement par les armes ? Åil pour Åil, dent pour dent : les américains nous ont montré, à Nagasaki et Hiroshima, comment cela allait finir. Notre monde politique et les médias qui donnent raison à ces ultra-féministes, veulent-ils vraiment la guerre nucléaire, cette fission qui viendrait définitivement séparer les hommes et les femmes ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> M. </span></strong><strong><span style="font-size: 12pt;">A. : Lorsquâon lit votre roman, désenchanté Ã
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Une femme ! C'est une femme !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2022-05-17:3269235
2022-05-17T10:19:00+02:00
2022-05-17T10:19:00+02:00
Une femme à Matignon ! Dingue, non ? A écouter les médias depuis hier,...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1148412" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/1254527813.jpeg" alt="elisabeth-borne.jpeg" width="102" height="87" />Une femme à Matignon ! Dingue, non ? A écouter les médias depuis hier, c’est l’événement de ce XXIè siècle. Et tous les commentateurs de rappeler à l’unisson l’expérience malheureuse d’Edith Cresson sous Mitterrand. Elisabeth Borne sera-t-elle victime, 35 ans plus tard, du même indécrottable machisme du milieu politique ? Et tous les éditorialistes d’insister sur sa fonction de <em>"première ministre"</em> (!) voire, comme sur RTL ce matin, de son passé de <em>"haute fonctionnaire"</em> (sic). Il y a des jours où j’ai du mal à supporter le conformisme de mes excellents confrères. Euh… de mes excellentes consœurs aussi, oups !</span></p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
Valérie Pécresse : courroucée, angélique et sexiste
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2022-04-05:3301014
2022-04-05T20:55:00+02:00
2022-04-05T20:55:00+02:00
Sexe Même la mise en scène est narcissique. Sur scène derrière elle...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/532196023.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-271317" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1690540299.jpg" alt="valerie pecresse,élection,france,peggy sastre,féminisme,identité" /></a>Sexe</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Même la mise en scène est narcissique. Sur scène derrière elle deux rangs de jeunes personnes en blanc, tels des angelots de service. Le discours a quelques bonnes frappes en particulier sur Macron. Mais on sent que l’incarnation n’est pas son truc. Il lui manque toujours ce quelque chose, des tripes, qui la rendrait crédible. Elle n’est toujours pas une bonne comédienne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle fait ce qu’elle peut. Elle manque quand-même de voix. Sur la vidéo ci-dessous vers 23’’ on voit qu’après une harangue appuyée elle passe au sourire angélique. Elle réussit ce tour de force: engueuler le monde puis immédiatement sourire comme une bonne élève. Elle se mord même la lèvre, semblant dire: « Houlala, j’ai osé! » Elle est centrée sur elle. Elle ne sort pas d’elle-même.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">J’ai regardé un bout du direct de dimanche. Elle refait le coup du sourire angélique après chaque envolée de courroux. Cela désamorce ce qui devrait être une saine colère citoyenne que l’on attend dans la durée. Attention: elle veut préserver son image, garder son joli visage sous sa blondeur hypnotisante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais on sent bien qu’il lui manque une vraie combativité. Je pense qu’elle a pris des options erronées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À défaut elle a osé entamer <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.cnews.fr/france/2022-04-03/presidentielle-2022-droit-des-femmes-immigration-ce-quil-faut-retenir-du-dernier">le thème qu’il ne fallait pas</a></span></span>, qui la réduit à un vague clone de Ségoléne Royal: son sexe. Elle a dit haut et fort qu’elle serait aux côtés des femmes! Ah la belle identité, comme s’il fallait une identité légitimante plus qu’une autre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Valérie Pécresse a laissé entendre qu’en cas de victoire, ce succès devrait «changer les choses pour toutes les femmes de France». «Leur parole sera entendue, leur droit sera défendu, je serai toujours aux côtés des victimes oubliées». </span>»</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2479678848.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-271318" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3186943543.jpg" alt="valerie pecresse,élection,france,peggy sastre,féminisme,identité" /></a>Sastre</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Que l’on défende les victimes, c’est bien. Mais alors toutes les victimes. Et toutes les femmes ne sont pas victimes, ou alors elles ont un problème. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les victimes hommes aussi (30% à 50% des victimes de violence conjugale selon les pays) doivent être entendus et défendus. En fait les politiques s’en foutent. Elle aussi. Elle ne veut pas encourir les foudres des dominantes féministes. C’est la femme qui rapporte, des voix, de l’affection, de l’argent en subventions, etc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour moi cette déclaration partiale de Valérie Pécresse est une faute. Elle est déclassée et je pense que personne ne la regrettera quand elle repliera, confite, son petit minois de fille soumise qui joue sans succès à prendre une voix plus grosse que celle du bœuf.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La féministe évolutionniste Peggy Sastre n’a pas apprécié. Elle considère cela comme du marketing identitaire. Extrait de cette interview <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.contrepoints.org/2022/02/05/420987-peggy-sastre-a-propos-de-pecresse-le-marketing-identitaire-me-revulse">publiée par Contrepoints</a></span></span>:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Jouer sur son identité, c’est avouer qu’on n’a pas de personnalité, pas d’idées, pas de projet. On me reproche souvent mon approche psychologisante de la politique, mais le tempérament dit quelque chose de la personne, c’est un élément qui permet d’estimer, d’augurer, le genre de décisions qu’elle pourra prendre dans un contexte donné, etc. On peut s’en servir pour évaluer ses éventuelles trajectoires, se dire qu’il la fera plutôt aller dans tel sens et pas dans l’autre, etc.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #333399;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1036730606.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-271319" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1438050655.jpg" alt="valerie pecresse,élection,france,peggy sastre,féminisme,identité" /></a>Sexiste</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #333399;">Mais l’identité ? Que dalle, ça ne dit absolument rien, en premier lieu parce qu’on ne peut pas inférer une réalité individuelle de données statistiques – ce qui vaut, de manière probabiliste, au niveau d’un groupe, ne vaut pas au niveau d’un individu. Et même, comment revendiquer quelque chose qu’on n’a pas choisi et donc sur lequel on a, par définition, aucun mérite ? Je pourrais être électrice de Pécresse, comme j’aurais pu voter pour Ségolène Royal en 2007, mais le marketing identitaire me révulse. À l’époque, que Royal ait mis en avant son sexe, qu’elle était une maman, etc., ont été parmi les gros arguments qui m’ont fait ne pas voter pour elle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #333399;">Pareil avec Pécresse aujourd’hui. En ce qui me concerne, elle vient de perdre beaucoup de places dans ma short-list. Et c’est comique que Pécresse se réclame de Margaret Thatcher, parce qu’elle n’aurait pas eu un penny de patience pour ce genre d’arguments. Imaginez qu’un homme politique fasse pareil ? « Je suis un gros mec, j’ai les couilles qui pendent et les cheveux qui tombent, voilà pourquoi je serai le meilleur pour diriger ce pays ». Tout le monde d’à peu près sensé fuirait. Je ne suis pas sexiste, j’accorde donc le même traitement à une femme. </span>»</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">What else?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/bwZxRnxBiJ8" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le meeting de Valérie Pécresse dimanche à Paris montre qu’elle a pris quelques conseils de coaching et de pose de la voix. Elle joue au pitbull puis prend des sourires d’ange. Elle a tendance à faire chuter le ton comme une personne déçue.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Jeunes de l Oratoire
http://groupesdejeunesdeloratoire.blogspirit.com/about.html
Rencontre du 9 mars
tag:groupesdejeunesdeloratoire.blogspirit.com,2022-03-03:3265523
2022-03-03T10:33:00+01:00
2022-03-03T10:33:00+01:00
Mercredi 9 mars, au lendemain de la Journée internationale pour les droits...
<p>Mercredi 9 mars, au lendemain de la Journée internationale pour les droits des femmes, les jeunes protestants à Paris se retrouvent à l'Oratoire du Louvre pour une soirée d'échange et de débat sur le thème des femmes. Bienvenue !</p><ul><li><a href="https://www.facebook.com/oratoirejeunes/">facebook.com/oratoirejeunes</a></li><li><a href="http://instagram.com/jeunesoratoire">instagram.com/jeunesoratoire/</a></li></ul><p><img src="http://groupesdejeunesdeloratoire.blogspirit.com/media/00/00/1884075744.png" id="media-1142406" alt="" /></p><p>Mercredi 9 mars, 13 avril, 11 mai, 15 juin... les étudiants et jeunes actifs à #Paris se retrouvent à l'Oratoire du Louvre pour une soirée d'échange et de débat. Bienvenue à tous dans votre diversité de convictions !</p><p>A partir de 19h dans le temple (entrée au 1 rue de l'Oratoire), accueil, chants et débat nourri de textes bibliques, théologiques ou littéraires, sur un thème choisi ensemble la fois précédente. A 20h30, dîner fraternel et végétarien à la maison presbytérale (entrée au 4 rue de l'Oratoire). Il est possible de ne venir qu'au dîner si vous ne pouvez pas venir plus tôt.</p><p>Les Jeunes Oratoire, groupe protestant ouvert à tous des étudiants et jeunes actifs à Paris - bienvenue aux nouveaux !<br />Avec les pasteures Agnès Adeline-Schaeffer et Béatrice Cléro-Mazire.</p><p><br />Pour toute question et confirmer votre présence, vous pouvez envoyer un message privé à Jeunes Oratoire ou par mail à jeunes@oratoiredulouvre.fr</p><p> </p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
La France au féminin
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-12-04:3261843
2021-12-04T22:51:00+01:00
2021-12-04T22:51:00+01:00
La République a toujours été machiste. Même la Vème. Surtout à droite....
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1136180" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/02/1285750841.jpg" alt="UD3loKNE_400x400.jpg" width="103" height="103" />La République a toujours été machiste. Même la Vème. Surtout à droite. Certes, on a connu Simone Veil, Monique Pelletier, Marie-France Garaud, Michèle Barzac, Roselyne Bachelot, Michèle Alliot-Marie, Rachida Dati et nombre d’autres femmes politiques qui ont incarné la droite républicaine, mais aucune ne s’était jamais retrouvée en capacité d’accéder à la présidence de la République. Valérie Pécresse, elle, a une chance non négligeable d'y arriver, en douceur, au soir du 24 avril 2022. Tout choix idéologique mis à part, cela donnerait de la France une image assez sympa, non ?</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Quelle parité hommes-femmes ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-11-25:3261453
2021-11-25T12:17:00+01:00
2021-11-25T12:17:00+01:00
Une élection présidentielle, c’est l’occasion de faire le point sur plein...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1135448" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/3297695551.jpg" alt="index.jpg" width="138" height="93" />Une élection présidentielle, c’est l’occasion de faire le point sur plein de sujets. Par exemple, sur la différence de salaires entre les hommes et les femmes : en 2021, en France, selon l’INSEE, le salaire moyen net des femmes est toujours inférieur de 16,8 % à celui des hommes. Question taboue : mais qu’ont fait, en trente ans, les féministes ? A quoi ont servi, depuis tant d'années, tous ces mouvements, ces institutions et ces associations, le plus souvent subventionnées, puisque rien ne change ? Ne serait-il pas opportun de revoir sérieusement leurs stratégies leurs objectifs, leurs méthodes... et de corriger le tir ?</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Le néo-féminisme rend fou
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-09-21:3258544
2021-09-21T11:05:20+02:00
2021-09-21T11:05:20+02:00
Au début, c’est-à-dire en 2017, on croyait que c’était une bonne blague...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1130109" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/02/1046518135.jpg" alt="Napoleon.jpg" width="102" height="84" />Au début, c’est-à-dire en 2017, on croyait que c’était une bonne blague lancée par les féministes de la Mairie de Paris : ne faudrait-il pas que les <em>"Journées du Patrimoine"</em> deviennent les <em>"Journées du Matrimoine" </em>? Eclat de rire général, y compris dans ce blog… sauf que ce n’était pas une blague. Le maire de Rouen, celui qui veut remplacer les statues de Napoléon par des statues de femmes, a repris sérieusement, dans son programme officiel, ce mot complètement idiot de <em>"Matrimoine"</em> ! Mais faut-il être inculte pour verser dans ce non-sens ! On entend déjà, le 14 juillet, sous la statue de Gisèle Halimi, ce maire entonner : <em>"Allons z-enfants de la Matri-i-e..."</em></span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Dur, dur d'être écolo...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-09-07:3257910
2021-09-07T10:50:00+02:00
2021-09-07T10:50:00+02:00
On a beau respecter ici toutes les opinions, il y en a qui donnent le...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1128917" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/01/3624730346.jpeg" alt="sandrine-rousseau-aeab7c-0@1x.jpeg" width="113" height="100" />On a beau respecter ici toutes les opinions, il y en a qui donnent le vertige. Comme la proposition de Sandrine Rousseau, candidate EELV aux présidentielles, qui suggère, sans mollir, de <em>"s’émanciper des religions parce qu’elles sont toutes patriarcales".</em> Vaste programme, aurait dit le Général. Une bêtise pareille, assortie des habituels délires racialistes et intersectionnels qui complètent magnifiquement les phobies des maires écolos envers le Tour de France et les sapins de Noël, font au moins comprendre pourquoi le parti EELV a du mal à recruter plus de 30.000 personnes pour sa primaire. Pas sûr que cela suffise pour diriger la France.</span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Enfin
tag:textespretextes.blogspirit.com,2021-08-14:3256891
2021-08-14T08:00:00+02:00
2021-08-14T08:00:00+02:00
« Enfin, j’acceptais en moi le dur devoir de marcher seule, de...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3281139085.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1126990" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/834331651.jpg" alt="sibilla,aleramo,une femme,roman,autobiographie,littérature italienne,condition féminine,féminisme,mariage,maternité,travail,société,écriture" /></a>« Enfin, j’acceptais en moi le dur devoir de marcher seule, de lutter seule, de mettre au jour tout ce qui montait en moi de plus fort, de plus pur, de plus beau. Enfin, je rougissais de mes inutiles remords, de ma longue souffrance stérile, de la désaffection dans laquelle j’avais laissé mon esprit comme si je l’avais haï. Enfin, je goûtais la saveur de la vie comme à quinze ans. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Sibilla Aleramo, </span><a title="Devenir une femme (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/08/09/devenir-une-femme-3256889.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Une femme</span></em></a></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
En balade
tag:textespretextes.blogspirit.com,2021-06-05:3253770
2021-06-05T08:00:00+02:00
2021-06-05T08:00:00+02:00
Le beau temps de ces derniers jours incite à prolonger la balade, enfin...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2924475732.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1121761" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2934310138.jpg" alt="printemps,2021,coquelicots,moutons de soay,parc josaphat,noms de rue,féminisme,léonie keingiaert de gheluvelt,première femme bourgmestre,belgique,schaerbeek" /></a>Le beau temps de ces derniers jours incite à prolonger la balade, enfin sans veste – la belle saison a véritablement commencé (même s’il n’y en a pas de vilaines, je vous le concède). Les coquelicots n’attendaient que cela et j’ai l’impression qu’ils ont tous choisi le même jour pour sortir leurs premiers jupons, comme ceux-ci au pied d’un tilleul de l’avenue Demolder. </span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/221943636.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1121762" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/1582830564.jpg" alt="printemps,2021,coquelicots,moutons de soay,parc josaphat,noms de rue,féminisme,léonie keingiaert de gheluvelt,première femme bourgmestre,belgique,schaerbeek" /></a></span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/02/04/vert-mousse-3240365.html" target="_blank" rel="noopener">Au parc Josaphat</a>, la faune locale se porte bien : ce petit lapin semble déjà habitué aux promeneurs, il ne s’encourt pas et me laisse gentiment le temps de le photographier.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1683966423.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1121763" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2056586698.jpg" alt="printemps,2021,coquelicots,moutons de soay,parc josaphat,noms de rue,féminisme,léonie keingiaert de gheluvelt,première femme bourgmestre,belgique,schaerbeek" /></a></span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le couple de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouton_de_Soay" target="_blank" rel="noopener">moutons de la race Soay</a>, nés en 2019, qui ont emménagé au parc cette année, semble très uni. En général, leur laine brune tombe naturellement au printemps – à vérifier la prochaine fois.</span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2947081126.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1121766" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1588461483.2.jpg" alt="printemps,2021,coquelicots,moutons de soay,parc josaphat,noms de rue,féminisme,léonie keingiaert de gheluvelt,première femme bourgmestre,belgique,schaerbeek" /></a></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Enfin, bien que ce collage ne soit pas récent, j’ai remarqué sous la plaque de l’avenue Huart Hamoir une nouvelle appellation : « rue <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9onie_Keingiaert_de_Gheluvelt" target="_blank" rel="noopener">Léonie Keingiart de Gheluvelt</a> ». Cette féministe a été la première femme bourgmestre de Belgique, en 1921.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">A peine 6 % des rues bruxelloises – seulement 4 à Schaerbeek – portent des noms de femmes, comme on peut le voir sur une <a title="Source : Equalstreetnames.Brussels" href="https://equalstreetnames.brussels/fr/index.html#10.96/50.8417/4.4668" target="_blank" rel="noopener">carte interactive</a>. D’où cette action féministe pour « inciter les communes à donner des noms féminins aux futures nouvelles rues » (Elisabeth Groutars, <a title="Article source" href="https://www.rtbf.be/info/regions/detail_seules-6-des-rues-bruxelloises-portent-des-noms-de-femmes?id=10446375" target="_blank" rel="noopener">RTBF Info</a>).</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Occulté, le centenaire !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-03-09:3248740
2021-03-09T09:53:00+01:00
2021-03-09T09:53:00+01:00
Je n’ai pas tout suivi, hier, mais je n’ai pas entendu un seul...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> <img id="media-1113424" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/2224224314.jpg" alt="unnamed.jpg" width="127" height="90" /></span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Je n’ai pas tout suivi, hier, mais je n’ai pas entendu un seul média évoquer, même en incidente, les origines de la Journée internationale des femmes : en référence à la manif de février 1917 à Petrograd, Lénine l’a instituée le 8 mars 1921, il y a tout juste cent ans ; en 1946, Staline l’a étendue aux pays de l’Est, qu’il venait de conquérir ; puis l’ONU l’a intégrée en 1967 ; après l’arrivée des ministres communistes au pouvoir, la France l’a adoptée en 1982 par le truchement d'Yvette Roudy. Voilà, tout cela n’est pas grave, la vie continue, les sociétés évoluent, mais pourquoi cette occultation générale dans les médias ?</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Le cri de Denise Bombardier
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-02-12:3240798
2021-02-12T10:27:00+01:00
2021-02-12T10:27:00+01:00
Lu le cri d’alarme de Denise Bombardier dans le Journal de Montréal de...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1110867" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/1698662341.jpeg" alt="Bombardier.jpeg" width="120" height="98" />Lu le cri d’alarme de Denise Bombardier dans le <em>Journal de Montréal </em>de lundi. Le 28 janvier, des activistes LGBT ont obtenu de la Cour supérieure du Québec que les mots<em> homme, femme, père</em> et <em>mère</em> disparaissent du Code civil (pour cause de discrimination à l’égard de personnes transgenres et non binaires) On les remplacera par le mot <em>filiation</em>. Et Denise Bombardier de s’insurger contre ce <em>"délire"</em> : s’il n’y a plus ni <em>homme</em> ni <em>femme,</em> comment allons-nous désormais lutter pour l’égalité <em>hommes-femmes</em>, pour combattre les violences faites aux <em>femmes</em> ? Elle a raison, Denise, mais comme naguère contre la pédophilie, face au <em>politiquement correct</em>, elle se sent un peu seule…</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
L'Etat de droit, pour quoi faire ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-02-06:3240489
2021-02-06T11:28:00+01:00
2021-02-06T11:28:00+01:00
La France est un Etat de droit. Les Français se sont donné des règles...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1110253" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/02/1301580334.jpg" alt="ecr incl.jpg" width="105" height="93" />La France est un Etat de droit. Les Français se sont donné des règles démocratiques pour empêcher le règne de la violence, du chantage et de la castagne. Sauf que... Le 21 novembre 2017, le Premier ministre Edouard Philippe a ordonné aux administrations relevant de l’Etat de <em>"ne pas faire usage de l’écriture inclusive, notamment pour des raisons d’intelligibilité et de clarté".</em> Or, dans les universités d’Etat, les pressions militantes se multiplient, insidieuses ou menaçantes, psychologiques ou financières, pour obliger les profs à utiliser ce sabir illisible – avec succès, visiblement ! Mais que font les préfet.e.s, les directeur.trice.s et les recteur.trice.s ?</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
”C ce soir” : un débat... original !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-01-26:3228810
2021-01-26T10:59:00+01:00
2021-01-26T10:59:00+01:00
Une nouvelle émission quotidienne de débat à la télé, sur France 5, voilà...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1108711" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/1636270341.jpg" alt="C ce soir.jpg" width="121" height="93" />Une nouvelle émission quotidienne de débat à la télé, sur France 5, voilà qui méritait le détour. D’autant que j’apprécie son animateur, Karim Rissouli, pour son <em>« C Politique »</em> dominical. J’ai donc regardé <em>« C ce soir »,</em> dont la première, hier soir, était consacrée au féminisme : pas très original, mais il faut bien un début à tout. Or… surprise ! Les cinq participants, de Michelle Perrot à Laure Adler, étaient toutes et tous du même avis ! Voilà une conception du débat pour le moins originale ! Résultat : un entre-soi unanime et très vite ennuyeux. Il n’y a donc pas de juste milieu, à la télé, entre la castagne et le copinage ?</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Sara Omar est vivante
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-01-09:3207313
2021-01-09T16:35:00+01:00
2021-01-09T16:35:00+01:00
Dédiée à tous ceux qui luttent contre la sinistrose, la bouleversante...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1106815" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/02/3281596923.jpg" alt="La-laveuse-de-mort.jpg" width="76" height="105" />Dédiée à tous ceux qui luttent contre la sinistrose, la bouleversante histoire de Sara Omar – lue dans <em>La Croix</em> du week-end. Un soir de 2015, à 29 ans, Sara décide d’en finir avec la vie après un trop plein d’horreurs subies dans son Kurdistan natal. Elle rédige une longue lettre d’adieu à la mémoire d’une amie tuée par son père, elle, comme tant de jeunes femmes irakiennes. A 5 heures du matin, Sara termine sa lettre, la relit… et prend conscience de la force de son écriture. Un choc ! Elle décide de rester en vie. Et d’écrire un roman qui est devenu chez elle, au Danemark, un best-seller ! L’héroïne de <em>La laveuse de mort</em> (sorti chez Actes Sud) s’appelle Frmesk – en kurde, <em>"Frmesk",</em> cela veut dire <em>"larme".</em></span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
2021 : Deuxième éclat de rire
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-01-04:3179529
2021-01-04T19:38:00+01:00
2021-01-04T19:38:00+01:00
A force de faire la risette aux lobbies ultra-féministes et de se...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1106224" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/01/3456635460.jpg" alt="cleaver.jpg" width="87" height="91" />A force de faire la risette aux lobbies ultra-féministes et de se conformer aux canons de la fameuse <em>cancel culture</em>, certains personnages publics pulvérisent les limites du ridicule et de l’inculture ! Devant le Congrès américain, dimanche, le député démocrate Emanuel Cleaver a faire rire le monde entier en récitant une prière traditionnelle qu’il a conclut par <em>"Amen… and Awomen !"</em> En France, on avait déjà trouvé des gens pour penser grotesquement que <em>"homicide"</em> venait du mot <em>"homme"</em> (!) ou qu’il fallait restaurer aussi le <em>"matrimoine"</em> de la France. Mais là, là, alors là... on fait péter tous les compteurs !</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
On l'appelait ”VGE” (3)
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2020-12-04:3157642
2020-12-04T10:29:00+01:00
2020-12-04T10:29:00+01:00
Il aura donc fallu sa disparition pour que les médias reconnaissent à...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1103752" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/1974430225.jpg" alt="vge_veil_giroud_sipa.jpg" />Il aura donc fallu sa disparition pour que les médias reconnaissent à Giscard un mérite non négligeable : quel président français, de gauche ou de droite, a fait plus que lui pour la cause des femmes ? Le divorce par consentement mutuel, la légalisation de l’avortement, le remboursement de la pilule par la Sécu, la création d’un ministère dédié à la condition féminine et ce choix symbolique de nommer, d’emblée, 5 femmes au gouvernement (et pas des potiches : Simone Veil, Françoise Giroud, Monique Pelletier, etc) : comprennent-elles, les jeunes militantes féministes d’aujourd’hui qu’à l’époque, toutes ces décisions étaient nouvelles, courageuses et surtout…concrètes ! </span></p>
Marc Alpozzo
http://marcalpozzo.blogspirit.com/about.html
Simone de Beauvoir ou le génie féminin
tag:marcalpozzo.blogspirit.com,2020-11-26:3152511
2020-11-26T06:00:00+01:00
2020-11-26T06:00:00+01:00
Peut-on considérer que les contraintes sociales historiques pesant sur la...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Peut-on considérer que les contraintes sociales historiques pesant sur la femme ont limité sa liberté et ses possibilités et l’ont empêchée de développer un génie féminin ? C'est précisément <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/tag/beauvoir" target="_blank" rel="noopener">Simone de Beauvoir</a></span> qui répond à cette question, et à tant d'autres, grâce à son grand oeuvre, <em>Le Deuxième sexe</em>. Analyse dans l'<span style="color: #800000;"><em>Ouvroir</em></span>.</span></strong></p><p><img src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/00/02/190919071.jpg" id="media-1095322" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-1095330" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/01/01/3516155455.jpg" alt="simone de beauvoir,féminisme" />Dans un passage célèbre de son essai révolutionnaire <em>Le deuxième sexe</em> (1949), <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/tag/beauvoir" target="_blank" rel="noopener">Simone de Beauvoir</a></span> énonce une thèse qui peut se résumer ainsi : les contraintes sociales historiques pesant sur la femme, limitant sa liberté et ses possibilités, ce qui l’a empêchée de développer un génie féminin. Par cela, elle fait notamment référence à la création d’une œuvre artistique, l’écriture littéraire, poétique ou philosophique, l’art de la peinture, la musique, etc., où les femmes pourraient occuper un rôle actif et non celui passif traditionnel de la « Muse », autrement dit, elle pourrait cesser de se laisser réduire à un objet d’inspiration, par sa seule beauté physique.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">La question de la liberté de la femme chez Simone de Beauvoir s’exprime à partir de cette phrase : « La femme libre est seulement en train de naître. » Que veut dire l’auteure ? Si une femme peut s’exprimer, c’est qu’elle peut donner son point de vue. Or, lorsque Simone de Beauvoir écrit, la liberté d’opinion et financière n’est pas encore acquises de façon majoritaire pour les femmes, puisqu’une grande majorité est encore femme au foyer. Aussi, elle les invite à militer pour défendre leur cause, et pour ce faire elle les invite à utiliser l’écrit ou toute autre forme de revendication. C’est ainsi qu’elle lance la deuxième vague du mouvement féministe. Jusque-là, les femmes n’avaient pas le droit de vote ; elles l'acquirent en 1944. C’est donc une fois que les femmes auront conquis leur liberté qu’elles réaliseront alors la prophétie, c’est-à-dire affranchie, ne plus être son esclave de l’homme (que Simone de Beauvoir exprime par les formules « brisée son servage » et « donné son renvoi »), et ne plus être à son service.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-1095326" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/00/01/2722915733.jpg" alt="simone.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Simone de Beauvoir en 1970</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">C’est aussi à la singularité de la pensée féminine que Simone de Beauvoir s’attaque, disant que « La femme trouvera [...] l’inconnu » ; « ses mondes d’idées », si elle veut bien s’y appliquer. Autrement dit, la femme peut réussir à imposer une voix originale, singulière, affranchie encore une fois des idées de l’homme, mais à condition qu’elle le veuille. Ces voix féminines, singulières « seront (alors) intégrées à la pensée des hommes ». À la lire de plus près, et avec le recul (<em>Le deuxième sexe</em> étant sorti en 1949) ne doit-on pas en conclure que c’est tout de même très optimiste ? Simone de Beauvoir répond forcément à cette question, en apportant la nuance : « Il n’est pas sûr que ses mondes d’idées soient différents de ceux des hommes. » Aussi, doute-t-elle ouvertement de la capacité des femmes à inventer une pensée propre différente des hommes et suffisamment puissante pour les concurrencer ou au moins proposer une alternative solide et valable.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Si donc la femme veut exister dans le monde très fermé des hommes, il va lui falloir affirmer son identité « quand elle se sera conquise ». Qu’est-ce que ça veut dire ? Lorsque la femme aura conquis sa liberté économique et son indépendance d’esprit (autrement dit lorsqu’elle ne se pensera plus comme individu subordonné ou dépendant de l’opinion des hommes, mais bien comme une personne autonome), alors elle pourra affirmer ses idées. Évidemment, le terme de conquête renvoie forcément à un acte très masculin : celui de la puissance et de la prise de pouvoir. Ce qui montre que Simone de Beauvoir elle-même, encore très influencée par la pensée de son compagnon et mentor Jean-Paul Sartre, demeure sous l’influence inconsciente d’un schéma de pensée masculin. On doit sûrement l’expliquer par un fait historique, puisque la femme est traditionnellement dépendante de l’homme, notamment financièrement, et juridiquement, à travers le mariage où elle perd tous ses droits (propriété, responsabilité, capacité juridique, notons que la subordination de la femme est inscrite au code civil par Napoléon). La femme est alors considérée comme « mineure » en terme légal et entièrement sous la responsabilité paternelle puis maritale. « Elle sera poète, elle aussi ». Qu’est-ce que cela veut dire sinon qu’elle pourra bien apposer le nom de poète à une œuvre, elle aura un métier, mais est-ce qu’elle pourra toutefois s’exprimer librement, créer, et être l’auteure de son œuvre et surtout de sa vie ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est donc en « en s’assimilant » aux hommes que la femme s’émancipera. C’est en tout cas ainsi que Simone de Beauvoir conseille aux femmes d’agir. C’est vrai que la formule est étrange et paradoxale. Difficile de comprendre, avec 50 ans de distances, comment les femmes doivent prendre modèle sur les hommes, autrement dit imiter leurs idées et leurs façons de penser (d’autant qu’elles prennent le risque d’internaliser et d’intérioriser la misogynie !) Mais plus incongru encore, Simone de Beauvoir conseille de copier les hommes. Ce sera donc à ce prix que les femmes parviendront enfin à se libérer de leurs chaines et de l’emprise des hommes. Enfin, elles parviendront à « s’affranchir ». C’est donc à croire qu’elle émet un doute assez important sur l’existence d’un génie féminin, ou au moins sur d’éventuelles singularités d’une pensée féminine. Il semble, si l’on lit bien Simone de Beauvoir que l’originalité de la pensée féminine n’a jamais existé. Mais, surtout, jamais le moindre impact sur les idées dans l’histoire n’est à remarquer. Ce qui veut donc dire, que les femmes seront bien incapables de marquer l’histoire de la littérature, de la peinture, de la philosophie de la même façon que les hommes. Si l’on creuse un peu cette pensée de Simone de Beauvoir, qui semble être totalement à contre-courant avec ce que l’on a conservé d’elle, on doit se demander s’il n’a jamais existé un Balzac ou un Kant féminin. C’est en tout cas le singulier paradoxe que soulève la féministe, et son étrange ambiguïté, consistant à poser la femme entre, à la fois la nécessité pour elle de penser par elle-même, de s’affranchir, tout en gardant à l’esprit qu’elle demeure subordonnée au monde des hommes. Autre remarque, l’exclusion même des femmes des canons de pensée ne leur offre pas trop la même visibilité, comme c’est le cas pour les hommes. C’est ainsi qu’elle ne peut pas « marquer l’histoire » ou alors doit-elle le faire différemment, puisque ce que l’on « retient de l’histoire » est forcément subjectif, donc relatif, et cela colle avec les critères émis bien entendu par les hommes, les valeurs sociales, politiques et morales qu’ils ont eux-mêmes posées, et qui leur servent de critères. C’est donc parce que l’histoire est surtout une « construction culturelle », que les femmes doivent répondre à des enjeux socio-politiques en fonction d’un ordre social dominant.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Est-ce que la pensée de Simone de Beauvoir a été victime d’intériorisation misogyne ? Il est en tout cas manifeste qu’elle demeure assujettie aux opinions dominantes des hommes qui ont forgé au moins partiellement ses opinions et son système de valeurs, ce qui a sûrement inspiré un complexe d’infériorité chez elle. Il est toutefois à noter qu’elle parvient tout de même à passer le cap, en s’en affranchissant, au moins en partie dans une moindre mesure. Mais le travail restera à faire, et ce seront les féministes qui lui succéderont qui en seront les garantes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">À voir aussi :</span></strong></span><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/3YPin6ZQpe8?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Simone de Beauvoir, les raisons de son engagement</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
A propos du procès Daval
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2020-11-19:3157100
2020-11-19T11:14:00+01:00
2020-11-19T11:14:00+01:00
Très partagé sur le procès Daval. D’un côté, je déteste le terrifiant...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1102686" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/307354743.jpg" alt="daval.jpg" width="114" height="83" />Très partagé sur le procès Daval. D’un côté, je déteste le terrifiant voyeurisme collectif dont les médias font preuve à l’unisson, jusqu’à l’écœurement, depuis une semaine. Mais j’admets volontiers qu’un fait divers comme celui-là, disséqué jusqu’à plus soif, nous en apprend davantage sur la nature humaine que des centaines de débats superficiels. Il nous montre, par exemple, à quel point le mot <em>"féminicide"</em> est une escroquerie idéologique : qui peut croire, sérieusement, qu’un homme tue sa femme <em>"parce qu’elle est une femme"</em> ? La vie, l’amour, la mort, c’est un peu plus compliqué qu’un slogan néo-féministe ! </span></p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
Maïwenn se fâche
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2020-10-25:3300718
2020-10-25T11:21:00+01:00
2020-10-25T11:21:00+01:00
Dur dur Entre parenthèses, je trouve que beaucoup de femmes, plus...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2951812482.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-257362" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/22750743.png" alt="maïwenn,féminisme,hommes,réalisatrice,actrice,koh-lanta,alexandra," /></a>Dur dur</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Entre parenthèses, je trouve que beaucoup de femmes, plus que d<span style="color: #003366;">’</span>hommes, avouent prendre enfin confiance en soi dans cette émission. Les hommes en parlent moins. À croire que: 1) les hommes auraient une confiance en eux inébranlable; 2) les femmes en manqueraient cruellement.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On devine pourquoi la candidate prend confiance dans ses propos suivants. <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.youtube.com/watch?v=BH5dqXZ7ens" target="_blank" rel="noopener">Ici, à 1:21:39</a></span>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003366;">C’est important pour moi car c’est vrai que dans la société c’est tellement… heu… je trouve qu’il y a beaucoup de choses qui sont très dures pour les femmes. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ah. Koh-Lanta se met au féminisme et aux lamentations de genre. Dommage. Je croyais cette émission faite pour les talents individuels, ceux qui ne pleurnichent pas mais qui se dépassent, non pas pour les victimes catégorielles. J’ai dû me tromper.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003366;">Très dur pour les femmes. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ouais, ouais, c’est vrai. Et les hommes? Tout est facile pour eux, pensent-elles. Eux n’ont pas de problème de confiance en eux. Ils sont déjà trop forts. Besoin de rien, les mecs.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Quoi? Pas d’accord? Vous avez raison, ils ont aussi besoin de ça. Mais ils en parlent peu. Ils sont moins narcissique, plus pudiques, parfois, les mecs.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Alors voilà, j’aurais préféré qu’elle parle simplement à la première personne: « C’est très dur pour moi ». Car elle n’est pas <em>Les Femmes</em>. Celles qui sont là font même partie de catégories plutôt privilégiées. Marrant d’entendre ensuite jouer à Cosette.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais la formulation <em>C’est très dur pour moi</em> est plus exigeante. Elle pointe sur mes propres faiblesses, sur moi en tant qu’actrice de ma vie. Alors que <em>C’est très dur pour les femmes</em> fait de moi une victime, forcément irresponsable, donc échappant à la critique et au jugement négatif.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3467829385.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-257363" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1440069521.png" alt="maïwenn,féminisme,hommes,réalisatrice,actrice,koh-lanta,alexandra," /></a>Sifflée</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La victimisation est devenue un réflexe chez de nombreuses femmes, une connotation implicite et automatisée. Les médias en rajoutent. La réalité, infiniment plus complexe et nuancée, ne compte plus. Seuls comptent le message idéologique que l’on veut faire passer et les diverses formes d’attention que l’on en retire.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais il en reste qui ont plus de sens de leur liberté et de leur responsabilité. Elles le disent. Aujourd’hui c’est l’actrice et réalisatrice française Maïwenn Le Besco (image 2; image 3 crédit Georges Biard on Wiki). Ses récents propos sur les féministes dans Paris-Match sont courageux dans la béatitude conformiste ambiante.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.20min.ch/fr/story/linterview-de-maiwenn-est-a-gerber-118993383327" target="_blank" rel="noopener">Ils sont ici</a></span> repris par 20 minutes:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003366;">C’est fou ce qu’elles peuvent dire comme conneries ces derniers temps! Ce sont des femmes qui n’aiment pas les hommes, c’est clair, et qui sont à l’origine de dommages collatéraux très graves. Moi, je suis pour dire aux hommes à quel point on les aime. Il faut arrêter de dire que ce sont tous des pervers. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et ce n’est pas tout. Être sifflée dans la rue ne la dérange pas. C’est pour elle un compliment. Elle n’accable pas Polanski et tacle Adèle Haenel pour sa sortie théâtrale lors de la cérémonie des César.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">«<span style="color: #003366;"> Si elle condamne les abus et les agressions sexuels, Maïwenn laisse tout de même entendre que les victimes ont une part de responsabilité: «Si j’accepte de me rendre dans la chambre d’un homme à 1 heure du matin, je me doute bien que ce n’est pas pour parler d’un rôle.</span> »</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3164580273.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-257364" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2635531986.jpg" alt="maïwenn,féminisme,hommes,réalisatrice,actrice,koh-lanta,alexandra," /></a>Rafraîchissant</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Hou là là! Que n’a-t-elle dit! Les réactions de petites juges des rézos et de coupeuses virtuelles de têtes n’ont pas tardé:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003366;">Maïwenn en roue libre totale. Son interview entière est à gerber», «C’est fou ce que Maïwenn peut dire comme conneries, crétine va» ou encore «Au mieux, quand on cautionne le film d’un pédocriminel, la décence voudrait qu’on se taise hein, pas qu’on insulte une femme qui a eu la réaction intelligente de quitter la salle.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans la grosse machine totalitaire du féminisme certains mots sont exclus: débat, critique, respect, altérité, diversité, et j’en passe.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">De plus Maïwenn sait marquer sa différence. En 2018 déjà <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.lexpress.fr/styles/vip/droit-d-etre-importunee-ou-harcelement-l-emouvant-appel-de-maiwenn_1978337.html" target="_blank" rel="noopener">elle déclarait</a></span> à L’<em>Express</em>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #003366;">Je réclame de panser mes plaies comme je le veux, je réclame le droit de coucher avec qui je veux, pour le temps d’une nuit sans être une femme facile quand les hommes sont des séducteurs. Je réclame le droit d’avoir du pouvoir dans mon travail sans faire peur aux hommes. Je réclame le droit d’être draguée avec maladresse, insistance et d’appeler ça 'importuner' si je le veux, je réclame le droit de ne pas être jugée si j’emploie des mots qui n’ont pas la même résonance que pour vous. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Lire Maïwenn est rafraîchissant. Elle ne cherche pas les avantages liés à la victimisation. Elle ne doit son succès qu’à ses qualités propres. Fâchée, elle est encore plus belle et captivante. Et en plus d’être une très jolie femme, elle a la tête bien faite et un caractère indépendant. Je kiffe.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"> </p><p class="p3" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Vendredi je zappe sur Koh-Lanta en fin d’émission. Une participante, Alexandra, contente de son résultat individuel dans une épreuve de confort, livre ses sentiments à la caméra. On comprend que cela lui donne confiance en elle.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
C'est dans les vieux pots...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2020-10-14:3156045
2020-10-14T11:54:00+02:00
2020-10-14T11:54:00+02:00
Marx, le retour ! " Lutte des classes" et " convergence des luttes" sont...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1100592" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/530049540.jpg" alt="slogan.jpg" width="99" height="74" />Marx, le retour ! "<em>Lutte des classes"</em> et "<em>convergence des luttes"</em> sont les deux mantras de tous ceux qui veulent détruire la société capitaliste en montant les noirs contre les blancs, les femmes contre les hommes, les ouvriers contre les patrons, les gilets jaunes contre les flics, les écolos contre les libéraux, les homos contre les hétéros, etc. Tous ces militants sans mémoire se retrouvent autour du même mot d’ordre puisé dans un vieux fatras de slogans éculés datant du XIXe siècle : "<em>Du passé faisons table rase !" </em>Il est vrai qu’il est moins fatigant de rejeter le monde que de chercher à en comprendre les fondements pour mieux en corriger les excès…</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Une question de semaines
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2020-10-08:3155889
2020-10-08T19:04:37+02:00
2020-10-08T19:04:37+02:00
Pourquoi tant de médecins réprouvent, en matière d’avortement,...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1100259" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/02/153932897.jpg" alt="avort.jpg" width="106" height="81" />Pourquoi tant de médecins réprouvent, en matière d’avortement, l’allongement du délai légal de 12 à 14 semaines de grossesse ? Parce qu’à compter de la 13ème semaine, le fœtus mesure 12 centimètres, il faut donc le couper en morceaux pour le sortir du ventre de la mère - et, surtout, sa tête s’étant ossifiée, il faut désormais écraser celle-ci avant de l’extraire. Cela n’émeut pas, visiblement, l’aile gauche de la Macronie qui ne trouve rien d’autre à proposer, au cœur de la crise actuelle, qu’un peu de surenchère politicienne sociétale et complètement décalée ! Simone Veil, au Panthéon, doit se retourner dans sa tombe…</span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Âgé de 50 ans, le MLF
tag:bar-zing.blogspirit.com,2020-08-26:3153256
2020-08-26T17:44:00+02:00
2020-08-26T17:44:00+02:00
Les femmes enfin libérées !
<h3 style="text-align: center;"> </h3><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Les femmes enfin libérées !</strong></span></h3><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/2185615380.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1096479" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/92752938.jpg" alt="MLF-Femmes-libérées.jpg" width="419" height="415" /></a></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Vers une Europe du mieux vivre ensemble
tag:bar-zing.blogspirit.com,2020-07-13:3152163
2020-07-13T17:17:00+02:00
2020-07-13T17:17:00+02:00
Ta mère féministe Ta sœur lesbienne Ton épouse...
<h3 style="text-align: center;"> </h3><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Ta mère féministe </strong></span></h3><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 18pt;">Ta </span><span style="font-size: 24px;">sœur</span><span style="font-size: 18pt;"> lesbienne </span></span></span></h3><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Ton épouse femen </strong></span></h3><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>exigent être respectées dans l'espace public </strong></span></h3><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>AIDE LES ! </strong></span></h3><h3 style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Apprends leur le niqab et la </strong></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 24px;">clitoridectomie</span></span></span></h3><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/01/2617654666.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1094745" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/01/35512696.jpg" alt="féminisme,femen,darmanin,anna hutsol,julien dray" width="336" height="430" /></a></p><p> </p><p> </p><p> </p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Une femme archevêque ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2020-05-26:3150769
2020-05-26T23:23:00+02:00
2020-05-26T23:23:00+02:00
Je ne suis pas du tout choqué par la "candidature" de la théologienne Anne...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1091997" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/02/1186870843.jpg" alt="anne-soupa.jpg" width="118" height="100" />Je ne suis pas du tout choqué par la "candidature" de la théologienne Anne Soupa au poste d’archevêque de Lyon. Chacun comprend que cette annonce est une façon très médiatique – parfaitement dans l’esprit de l’époque – d’attirer l’attention sur la trop lente féminisation des sphères dirigeantes de l’Eglise catholique. Nul ne s’étonnera que cette annonce, aujourd'hui, concrètement, n’ait pas plus d’effet que la candidature d’un enfant mineur à l’Elysée, ou d’un non francophone à l‘Académie française, ou d’un octogénaire au concours de Miss France. Comme on dit dans la com’, le message, c’est le média ! Et ce message-là, qui ne manque ni d’audace ni d’humour, est plutôt efficace... </span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Que faire de sa vie
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-03-28:3148264
2020-03-28T08:30:00+01:00
2020-03-28T08:30:00+01:00
« Je lis. Sartre, Camus, naturellement. Comme les problèmes de...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2757257500.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1086620" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3913003345.jpg" alt="ernaux,la femme gelée,roman,littérature française,femme,féminisme,apprentissage,mariage,culture" /></a>« Je lis. Sartre, Camus, naturellement. Comme les problèmes de robes et de rancarts foirés paraissent mesquins. Lectures libératrices qui m’éloignent définitivement du feuilleton et roman pour femmes. Que ces livres soient écrits par des hommes, que les héros en soient aussi des hommes, je n’y prête aucune attention, Roquentin ou Meursault je m’identifie. Que faire de sa vie, la question n’a pas de sexe, la réponse non plus, je le crois naïvement l’année du bac. Je marche avec une maxime : agir de façon à ne pas avoir de regrets. Qui m’a soufflé ce principe, Gide pas encore et je ne doute même pas qu’il est impraticable pour une fille. Ça ne va pas tarder. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Annie Ernaux,</span><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> La femme gelée</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">* * *</span></em></span></p><p style="padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">P.-S. Signalée par <a title="Blog de Claudie" href="http://www.lapetiteverriere.com/" target="_blank" rel="noopener">La petite verrière</a>, cette "lettre d'intérieur" d'Annie Ernaux au président Macron (France Inter, 30/3/2020) : <a href="https://www.franceinter.fr/emissions/lettres-d-interieur/lettres-d-interieur-30-mars-2020">https://www.franceinter.fr/emissions/lettres-d-interieur/lettres-d-interieur-30-mars-2020</a></span></span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
La vie qui se fige
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-03-26:3148263
2020-03-26T08:30:00+01:00
2020-03-26T08:30:00+01:00
Comment vivre, être soi, devenir quelqu’un, voilà le sujet de La femme...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Comment vivre, être soi, devenir quelqu’un, voilà le sujet de <em>La femme gelée</em>, un des premiers romans d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Ernaux" target="_blank" rel="noopener">Annie Ernaux</a> (1981). Dans une œuvre plus récente, peut-être son chef-d’œuvre, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/les+ann%C3%A9es" target="_blank" rel="noopener"><em>Les années</em></a>, elle a repris de manière plus large le thème d’un destin féminin dans la seconde moitié du XXe siècle. Je reprends à un extrait que j’avais cité ce bout de phrase qui correspond parfaitement au point de vue de l’écrivaine : <em>« il y a toutes les choses sur lesquelles la société fait silence et ne sait pas qu’elle le fait, vouant au mal-être solitaire ceux et celles qui ressentent ces choses sans pouvoir les nommer ».</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2749158638.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1086619" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3143898057.jpg" alt="ernaux,la femme gelée,roman,littérature française,femme,féminisme,apprentissage,mariage,culture" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">© <a title="Article de Danièle Gillemon dans Le Soir (1998)" href="https://www.lesoir.be/art/exposition-retrospective-armand-vanderlick-a-ostende-an_t-19980723-Z0FJMK.html" target="_blank" rel="noopener">Armand Vanderlick</a> (1897-1985)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Des femmes modèles, des fées du logis, la narratrice n’en voit pas beaucoup autour d’elles durant son enfance : <em>« Mes femmes à moi, elles avaient toutes le verbe haut, des corps mal surveillés, trop lourds ou trop plats, des doigts râpeux, des figures pas fardées du tout, ou alors le paquet (…) »</em>. Elles travaillaient aux champs, à l’usine ou dans un commerce. Ses parents tiennent un café-épicerie, son père fait la cuisine. La narratrice adore sa mère : <em>« la force et la tempête, mais aussi la beauté, la curiosité des choses, figure de proue qui m’ouvre l’avenir et m’affirme qu’il ne faut jamais avoir peur de rien ni de personne. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">C’est grâce à elle, à eux, que cette fille unique vit une enfance <em>« sans cette idée que les petites filles sont des êtres doux et faibles, inférieurs aux garçons »</em>. Plutôt heureuse d’être une fille, même si elle est grande et costaude, libre de rêver sur son vélo. Annie Ernaux rappelle les jeux de l’enfance, les critiques entendues et la conviction transmise par sa mère : elle deviendra quelqu’un. Il lui faut récolter de bonnes notes à l’école pour mener <em>« une vie libre ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Les choses du corps, des garçons, des vêtements, c’est par les autres filles qu’elle les apprend, et les livres comptent plus que <em>« les demoiselles de l’école »</em> et leur prêchi-prêcha – <em>« Sachez-le, la dirlo me fixe sévèrement, on peut avoir dix partout et ne pas plaire au bon Dieu. »</em> Sa mère lui dit de travailler, peu importe le reste. <em>« La vraie mère, c’était lié pour moi à un mode de vie qui n’était pas le mien. »</em> Silence, propreté, élégance, c’était chez Marie-Jeanne : <em>« L’ordre et la paix. Le paradis. Dix ans plus tard, c’est moi dans une cuisine rutilante et muette, les fraises et la farine, je suis entrée dans l’image et j’en crève. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’adolescence change ses rêves : comment devenir une fille <em>« gironde »</em>, plaire, se rapprocher de l’idéal féminin bourgeois ? C’est une amie délurée, grande lectrice de <em>Nous deux</em>, qui lui apprend <em>« le code »</em> : <em>« Des types nous suivent. Ne pas leur répondre, tu aurais l’air de les encourager, elle m’apprend à vivre, Brigitte, le code encore et toujours. »</em> Quel sera son avenir ? <em>« Pas facile de traquer la part de la liberté et celle du conditionnement, je la croyais droite ma ligne de fille, ça part dans tous les sens. »</em> Brigitte lui explique ce qui est normal, d’où cette expression méprisante sur son père qui fait la vaisselle, <em>« l’homme-lavette ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Etude, travail, volonté, orgueil, des clés pour survivre. Mais se pose le problème de rencontrer <em>« l’autre moitié du monde »</em> : <em>« L’idée d’inégalité entre les garçons et moi, de différence autre que physique, je ne la connaissais pas vraiment pour ne l’avoir jamais vécue. Ça a été une catastrophe. »</em> Apprendre à subir la drague, à écouter les hommes parler de ce qu’ils font sans jamais attacher d’importance à ce qu’elle fait, à ne pas les ennuyer ni les vexer… Découvrir que leur liberté sexuelle ne lui est pas permise. Observer les trop tôt mariées et éteintes – <em>« A chaque fois pour moi ce sera comme si elles étaient mortes et moi toujours vivante. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« J’ai été une braque. »</em> Après le lycée, elle choisit la fac de lettres, l’enseignement : <em>« Prof, le mot qui ploufe comme un caillou dans une flaque, femmes victorieuses, reines des classes, adorées ou haïes, jamais insignifiantes, je ne me pose pas encore la question de savoir à laquelle je ressemblerai. »</em> Quatre années affamées de tout, <em>« de rencontres, de paroles, de livres et de connaissances ».</em> Et à espérer un homme pas comme les autres qui lui évitera <em>« tous les pièges et toutes les humiliations ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Elle en rencontre un, fait l’amour et des projets. <em>« Mais les signes de ce qui m’attendait réellement, je les ai tous négligés. »</em> <em>La femme gelée</em> illustre bien des parcours de femme. Quel que soit son chemin, chacune y reconnaîtra une part de soi. On n’échappe pas à <em>« la différence »</em>, comme l’écrit Annie Ernaux, qu’elle soit culturelle ou sociale ou liée au genre. Elle décrit la fatigue, l’enlisement : <em>« Toute mon histoire de femme est celle d’un escalier qu’on descend en renâclant. »</em> Pas drôle, la vie comme la raconte <a title="Billet de Dominique (A sauts et à gambades)" href="http://asautsetagambades.hautetfort.com/archive/2013/06/27/retour-a-yvetot-annie-ernaux.html" target="_blank" rel="noopener">Annie Ernaux</a>, dans un style dépoussiéré des convenances, plein de rythme, qui fait coller ce roman au plus près de la réalité vécue. Merci à celle qui me l’a offert.</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Paris brûle-t-elle ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2020-03-14:3147901
2020-03-14T18:28:00+01:00
2020-03-14T18:28:00+01:00
En principe, une ville, c’est féminin. Or les élections municipales...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1085886" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/02/1293382269.jpg" alt="viol.jpg" width="107" height="96" />En principe, une ville, c’est féminin. Or les élections municipales révèlent, mine de rien, une insupportable domination machiste sur tout notre territoire. Voyez comme on vante, surtout à droite, comme par hasard, mais pas que, les mérites <em>du </em>Havre (Philippe), <em>du</em> Touquet (Macron), <em>du</em> Mans (Le Foll), <em>du</em> Puy (Wauquiez), <em>du</em> Grand Paris (Pécresse) ou <em>du</em> vieux Nice (Estrosi) ? Et je ne parle pas de toutes ces communes qui s’appellent toujours Anus (89), Montcuq (46), Bourré (41), Gland (89) ou Viols (34). Je dis ça, je dis rien, mais il serait temps que les féministes se bougent un peu…</span></p>
Action Barbès
http://actionbarbes.blogspirit.com/about.html
”Le féminisme pour les Nul.le.s” Rencontre avec Mine Günbay à la Médiathèque Françoise Sagan
tag:actionbarbes.blogspirit.com,2020-03-11:3147724
2020-03-11T07:00:00+01:00
2020-03-11T07:00:00+01:00
"Le féminisme pour les Nul.le.s" Rencontre avec Mine Günbay - Jeudi 12 mars...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">"Le féminisme pour les Nul.le.s" Rencontre avec Mine Günbay - Jeudi 12 mars à 19h. Ce jeudi 12 mars, s</span><span style="font-size: 12pt;">uite à la journée internationale de lutte pour les droits des femmes du 8 mars, l’association <em><a href="http://acort.org/" target="_blank" rel="noopener">ACORT</a>,</em> en partenariat avec la médiathèque Françoise Sagan, organise une rencontre avec Mine Günbay, militante féministe, ex-adjointe au Maire de Strasbourg en charge des questions d’égalité femmes-hommes autour du livre qu'elle a cosigné avec Danielle Bousquet, Margaux Collet, Claire Guiraud et Romain Sabathier : <em>Le Féminisme pour les Nul.le.s</em>.</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">"<em>Qu'on s'en revendique ou qu'on s'en méfie, le féminisme est aujourd'hui sur toutes les lèvres. Il est riche de conquêtes et pluriel, aussi parfois caricaturé ou instrumentalisé. Mission impossible d'y voir clair et de savoir quoi en penser. Pour connaître l'histoire du féminisme, cet ouvrage revient sur les grandes avancées, courants de pensée et voix féministes. Pour comprendre les inégalités entre les sexes, ce livre vous fournira toutes les clés de décryptage utiles secteur par secteur. Enfin, vous serez incollables sur les trucs et astuces pour agir dans votre quotidien.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L'entrée est libre et gratuite.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/02/908392288.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1085613" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/02/1944389914.jpeg" alt="médiathèque-françoise-sagan,10e,féminisme" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-size: 12pt;">C'est où ?</span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg, Paris 10e</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-size: 12pt;">C'est quand ?</span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Jeudi 12 mars 2020, de 19 h à 21 h</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Censure : une info terrifiante
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2020-03-07:3147624
2020-03-07T12:07:00+01:00
2020-03-07T12:07:00+01:00
C’est une information terrifiante qui va provoquer une sacrée polémique –...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1085421" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/01/2552094893.jpg" alt="woody.jpg" width="127" height="87" />C’est une information terrifiante qui va provoquer une sacrée polémique – au moins faut-il l’espérer ! Sous la pression du mouvement<em> #MeToo</em>, la maison Hachette aux Etats-Unis a annoncé qu’elle renonçait à publier les Mémoires de Woody Allen ! Motif : il est accusé d’avoir abusé sexuellement de sa fille adoptive Dylan Farrow il y a 22 ans. Rappel : la justice américaine a relaxé à deux reprises le cinéaste new-yorkais. Je n’ai personnellement aucune sympathie pour Woody Allen, mais que le nouvel ordre moral américain arrive à ce niveau de censure, c’est réellement effrayant. La question étant de savoir... si la France sera assez forte pour y résister ! </span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Interdire les Miss France ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-12-03:3144295
2019-12-03T10:29:00+01:00
2019-12-03T10:29:00+01:00
Laurent Ruquier n’aime pas les femmes, ce qui est son droit le plus...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1079813" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/211374053.jpg" alt="miss yonne.jpg" width="117" height="77" />Laurent Ruquier n’aime pas les femmes, ce qui est son droit le plus absolu. Alors il veut supprimer le concours des Miss France ! Au nom du féminisme, un comble ! Faut-il ne rien comprendre à la France profonde que de vouloir interdire une des dernières animations de nos provinces en déshérence, ces concours du dimanche qui font la joie de millions de jeunes filles et de leurs copines, dans un esprit festif et bon enfant ! Qui est-il, Laurent Ruquier, pour dénier à ces jeunes femmes leur liberté de participer aux fêtes qu’elles veulent, sans demander l’autorisation à des animateurs parisiens qui savent mieux qu’elles ce qui est bon pour elles ? </span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Finkielkraut, au Goulag !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-11-16:3143740
2019-11-16T12:55:00+01:00
2019-11-16T12:55:00+01:00
Les nouvelles féministes vont-elles remplacer les bolcheviks et autres...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1078767" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/02/3929271355.jpg" alt="goulag.jpg" width="104" height="91" />Les nouvelles féministes vont-elles remplacer les bolcheviks et autres staliniens français que la chute du Mur, il y a trente ans, avait renvoyés à leurs chères études ? La dernière pétition lancée par ces folles furieuses exige l’interdiction du philosophe Alain Finkielkraut sur les ondes de France Culture ! Au pays de Voltaire et de Simone Weil, ces militantes n’ont qu’une obsession : interdire, bâillonner, faire taire, censurer ! Le but est d’éliminer, purement et simplement, tous les hommes qui ne sont pas de leur avis. Et comme leur porte-parole Caroline de Haas proclame <em>"qu'un homme sur deux ou trois est un agresseur"</em> <em>(sic),</em> cela risque de faire du monde : ne faudra-t-il pas, bientôt, réinventer le Goulag ?</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Mal nommer les choses...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-09-03:3141277
2019-09-03T19:19:00+02:00
2019-09-03T19:19:00+02:00
Un mot figure en Une de tous les journaux d’aujourd’hui : " féminicide" ....
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1073909" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/01/3435868964.jpg" alt="Féminicide.jpg" width="121" height="83" />Un mot figure en Une de tous les journaux d’aujourd’hui : "<em>féminicide"</em>. Etrange mot qui désigne le meurtre d’une femme pour sa qualité de femme (et non de conjoint). Il vient de la féminisation du mot <em>homicide.</em> Sauf qu’il n’y a qu’un "m" à <em>homicide</em>, le mot n’ayant rien à voir avec <em>"homme"</em> puisqu’il vient du latin <em>homo</em> (être humain, homme ou femme) et pas de <em>vir</em> (homme, par opposition à femme). Oui, je sais, le latin, tout le monde s’en tamponne, mais quand même ! Je pose une question, histoire de contribuer à mon tour, comme disait Camus, au malheur du monde : doit-t-on dire <em>"féminicide",</em> désormais, pour qualifier le meurtre d’un homo par son mari ? Ou bien ?</span></p>
Jacques Davier
http://jacquesdavier.blogspirit.com/about.html
1er Août trash
tag:jacquesdavier.blogspirit.com,2019-08-02:3332734
2019-08-02T13:12:00+02:00
2019-08-02T13:12:00+02:00
Pre pre pre pre Premier Août Je je je je je je te hais Va va va chier...
<p><span style="font-size: 12pt;">Pre pre pre pre Premier Août</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je je je je je je te hais</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Va va va chier piètre raout</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Pa pa paradis des Homais</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Pou pou pourquoi fêter la femme</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Pauvre hère ignoble friponne?</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">J'ai j'ai connu jadis la flamme</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Avec Oona, belle personne</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Mais va zigzaguer cette race!</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Dans l'enfer des vierges fofolles</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Pour qu'enfin se perde sa trace</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Et que les machines momolles</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">La bouffent tout automatique</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Sur programme ellegébétique!</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Jacques Davier</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 10pt;">Pour un premier août trash! Pour venger</span><span style="font-size: 10pt;"> les hommes de toutes les saloperies qu'ils ont dû endurer de la part des féminiminiminiministes depuis des années! Alors, voici un chien de ma chienne! <br /></span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Les commentaires sont fermés.<br /></span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Il y a 100 ans, le vote des femmes...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-07-09:3139837
2019-07-09T12:16:00+02:00
2019-07-09T12:16:00+02:00
Voici qu’approche un anniversaire important… qu’aucun média ne...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1070618" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/02/294748968.jpg" alt="vote femmes.jpg" width="115" height="87" />Voici qu’approche un anniversaire important… qu’aucun média ne mentionnera, je vous en fais le pari ! Dans un discours célèbre, le 15 juillet 1919, le pape Benoït XV se prononçait solennellement pour le droit de vote des femmes. En France, la gauche radicale et socialiste s’y opposa fermement, estimant que <em>"les femmes voteraient comme leurs curés"</em> ! C’est le Sénat qui bloqua l’affaire, y compris lors du Front populaire… jusqu’à ce que le général de Gaulle, catholique pratiquant, fasse voter les femmes par l’ordonnance du 21 avril 1944 (le Sénat, supprimé en 1940, n’avait pas encore été rétabli). Mais tout cela, les médias n’oseront jamais vous le rappeler ! </span></p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
Écriture inclusive : la RTS et son aligneur de ponctuation
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2019-06-27:3300516
2019-06-27T19:40:00+02:00
2019-06-27T19:40:00+02:00
Chaotique Je l’ai découvert sur le site de la très féministement...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/4056516063.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-245427" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1576856985.jpg" alt="écriture inclusive,rts,féminisme,rente viagère" /></a>Chaotique</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je l’ai découvert sur le site de la très féministement correcte RTS. L’article se termine <span style="text-decoration: underline; color: #800000;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.rts.ch/info/regions/geneve/10534156-sur-le-web-ou-en-politique-la-rente-a-vie-de-pierre-maudet-fait-reagir.html" target="_blank" rel="noopener">par un un encadré</a></span> sur la rente à vie des anciens membres du Conseil d’État. Le rédacteur ou la rédactrice a voulu faire de l’écriture dite inclusive, où les deux genres-sexes sont représentés (inégalement mais elles l’ont voulu). </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Exit le neutre en forme de masculin.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ça donne ça – extrait:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #666699;">En 2018, plus de 13 millions de francs ont été versés pour les rentes d’ancien-ne-s membres du Conseil d’Etat et conjoint-e-s survivants d’ancien-ne-s membres du Conseil d’Etat par les chancelleries romandes, contactées par la RTS. Dans le détail: </span></span></p><ul class="ul1" style="text-align: justify;"><li class="li1"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #666699;">Genève: 3,12 millions de francs (comprend aussi les rentes versées aux ancien-nes chancelier-ères). </span>»</span></li></ul><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Six tirets dans la première phrase. C’est beaucoup. Le tiret est un signe graphique qui force le regard. Les deux premiers, je reconstruits dans ma tête, c-à-d. je traduis le mot-tirets en mots-concepts désignant les fonctions anciennement tenues par des personnes de sexes différents. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les deux suivants sont si près des premiers que la reconstitution est plus chaotique. C’est accentué par le mot « conjoint », concept de la vie privée mélangé ici à la vie publique, et dont je ne vois pas immédiatement la pertinence.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/112982186.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-245428" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1688038942.jpg" alt="écriture inclusive,rts,féminisme,rente viagère" /></a>Co-errance</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les deux derniers arrivent tout de suite. C’est trop. Trois îlots de bordel dans une phrase qui perd son rythme et le fil de la communication.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est moche, c’est idiot, c’est bête, c’est nauséeux, c’est bloquant, c’est navrant. Voilà à quoi sert la redevance, ou ce qui en reste quand les retransmissions pharaoniques de sport laissent des miettes.</span></p><p class="p5" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Je ne partage pas cette errance rédactionnelle. Pour être fluide et comprendre rapidement l’information je dois sauter ces mots. <br /></span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et puis, ce n’est pas tout. Il reste un malaise. À cause de deux mots. </span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le premier, <em>ancien-ne-s membres</em>, répété deux fois, est délicieux, enfin, presque. La RTS est fluide sur le membre. <em>Membre</em> serait-il un substantif autant féminin que masculin? Non: membre est masculin. Il ne peut donc y avoir <em>d’ancienne</em> membre, mais seulement <em>d’anciens</em> membres tous genres confondus. <em>Ancien-ne-s membres </em>est une grosse bêtise. Ça n’a pas de sens. Shame, shame, shame! Shame on you!</span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le second, <em>survivants</em>, dans <em>et conjoint-e-s survivants</em>, reprend le neutre soit ici le masculin pluriel générique. Soit on écrit <em>et conjoint-e-s survivant-e-s</em>, soit on ne tente pas d’inclure sans grand à-propos ni cohérence, et l’on revient au final à la formules du masculin générique. </span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"> </p><p class="p6" style="text-align: justify;"> </p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2566736877.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-245430" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2138368161.jpg" alt="écriture inclusive,rts,féminisme,rente viagère" /></a>Aligneureuse</strong></span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Deux détails encore: <em>ancien-nes chancelier-ères</em>. Ici <em>ancien-nes</em> groupe le <em>-ne</em> féminin avec le <em>s</em>, sans tiret comme dans <em>conjoint-e-s</em>. </span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ce <em>s</em> ne concerne donc pas <em>inclusivement</em> ce qui est avant le tiret. On doit en déduire que parmi les anciens chanceliers il n’y a qu’un seul homme (pas de deuxième tiret ni de <em>s</em> final générique) et plusieurs femmes.</span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Enfin la forme dite inclusive de <em>chancelier-ères</em> est passable, voire malheureuse. Tant qu’à inclure graphiquement autant le faire avec fluidité et élégance, pour rendre la lecture attractive et plaisante. </span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On évite autant que possible la répétition de syllabes, comme c’est le cas ici, syllabes dont la fonction principale semble être de combler une incapacité technique à féminiser sans en faire un repoussoir.</span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Tiret, tiret, alignez les tirets! </span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Avec la RTS, j’ai découvert un nouveau métier, appelé à remplacer celui trop compliqué de rédacteur: aligneur de signes et ponctuations. Ou aligneuse: c’est peut-être une femme. Faut partager la couverture.</span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et là j’entends poser la question qui tue: </span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">– Alors, aligneureuse?</span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"> </p><p class="p7" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Merci la RTS.</span></p><p class="p7" style="text-align: justify;"> </p><p class="p7" style="text-align: justify;"> </p><p class="p7" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La télé romande n’a plus de sous pour payer des rédacteurs et rédactrices compétentes. Ils mettent des novices prêts à bien faire. J’en ai découvert un. Un prosélyte zélé qui vient de lire la leçon <em>0</em> du cours de genre, celle intitulée: Tiret à gauche, tiret à droite, tiret à vue!</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Allez les Bleues !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-06-22:3139288
2019-06-22T11:21:00+02:00
2019-06-22T11:21:00+02:00
Sauf à être Finkielkraut, Zemmour ou Elisabeth Levy, champions du petit...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1069283" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/1172313288.jpg" alt="Coupe-du-monde-feminine-2019-qui-sont-les-Bleues.jpg" width="124" height="86" />Sauf à être Finkielkraut, Zemmour ou Elisabeth Levy, champions du petit pont sociétal et du contre-pied politiquement incorrect, il serait suicidaire, aujourd’hui, de parasiter le chœur ébaubi des commentateurs, unanimes à s’extasier devant le foot féminin, tellement plus beau, plus aimable et moins testostéroné que le foot masculin ! Il faut dire que les mêmes commentateurs, il y a encore trois semaines, se fichaient complètement des <em>"Bleues"</em> et trouvaient normal qu’au PSG, les footballeurs gagnent, en moyenne, 2.500 fois le salaire de leurs collègues footballeuses. O tempora, o mores !</span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
”Dure journée pour la reine”
tag:bar-zing.blogspirit.com,2019-06-13:3139005
2019-06-13T15:31:00+02:00
2019-06-13T15:31:00+02:00
Estimation des tâches ménagères : 6 000 euros mensuels...
<h5 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Estimation des tâches ménagères :</strong></span></h5><h5 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>6 000 euros mensuels</strong></span></h5><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/894317671.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1068786" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/00/3906412839.jpg" alt="Travail-des-femmes.jpg" width="423" height="458" /></a></p><pre style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Jeanne d'Arc : Sainte Patronne</strong></span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>des femmes au foyer</strong></span></pre>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Des arguments très étranges !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-06-12:3138980
2019-06-12T18:05:00+02:00
2019-06-12T18:05:00+02:00
Je croyais que c’était un gag, mais non ! Le futur candidat écolo (EELV)...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1068756" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/1187727493.jpg" alt="David-Belliard.jpg" width="92" height="69" />Je croyais que c’était un gag, mais non ! Le futur candidat écolo (EELV) aux municipales de Paris en 2020, un certain David Belliard, a réellement déclaré dimanche, dans une interview au JDD : <em>"</em></span><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">L’homme fort, puissant, quinquagénaire, blanc et hétérosexuel qui passe à la télé et qui décide de tout, c’est terminé !". </span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Ce qui laisse entendre que lui-même est efféminé, plutôt faiblard, probablement impuissant, quadra, un peu métisse, homosexuel, qu’il ne passe jamais à la télé et qu’il ne décide jamais de rien. Est-il bien certain, le gars, que ces caractéristiques soient de bons arguments électoraux ?</span></p>
Jacques Davier
http://jacquesdavier.blogspirit.com/about.html
A toi, ma belle langage !
tag:jacquesdavier.blogspirit.com,2019-03-08:3332706
2019-03-08T18:31:00+01:00
2019-03-08T18:31:00+01:00
Oh ! Dis-moi tout de la langage ! Je veux tout savoir d’elle,...
<p><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: black; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: black;">Oh ! Dis-moi tout de la langage ! Je veux tout savoir d’elle, d’où elle vient, comment elle a vécu, qui elle a aimé ! Oui ! Surtout cela ! Qui elle a aimé ! Et pourquoi, et depuis quand ! Oh ! Qu’elle est belle dans mon souvenir, cette langage-là ! Qu’elle est belle, et aimante, et aimée ! Oh ! Di-moi tout, oui, dis-moi vraiment tout d’elle !</span></span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><span style="color: black;">Ma collectivité lubrique, quand réaliseras-tu ton mandat ? Constitutionnel, qui plus est ? Consistant à, qui plus est encore, pourvoir la femme, pourvoir l'homme, au nom de l’égalité, du droit et du fait. Amen ! La langage, écrite, parlée, et tuttiquanti, les beaux outils, les outils, oh ! tout pour l’égalité ! Tant va l’accès qu’il s’égalise ! Taïaut ! Taïaut ! Taïaut ! C’est pourquoi les textes égalitaires, ma langage, sont les tiens maintenant, de ton ressort, strictement de toi et par toi et pour toi émanéséminés des législatives adminsitrations cantominables ! Tes sentences seront toutes rédigurgitées horrigalitairement !</span></em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: black;">Il est difficile de changer les habitud tiret e tiret s langagières et langagiers, de bousculer des coutum tiret e tiret s (les costumes soyeuses et les coutumes seyants s’écument les un tiret e tiret s les autres, et tes yeux bien vus et vivants avant que tu voies et que ta voix dévie des voies dévoie des vies bien ancrées, et les langages et les tangages des lents gages et des images tant bien versé tiret e tiret s).</span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: black;">Les stéréotypes perdurent ! A-t-on pu, oui, pu, à son insu et à gré contraire discoursexé la population ?</span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: black;">Oh ! Ma belle langage, je veux savoir tout de toi ! Donne-moi la clé de ton secret ! Dis-moi tout de toi ! Avant, oui, avant le terrible tonnerre, et l’éclair, et les tremblements des cieux, et tout le tralala qui a suivi, ma belle, et toi où étais-tu, où donc ? On nous a répété si souvent et en toute circonstance que le masculin n’était plus générique, ni universel, que nous oublions facilement que les temps étaient venus où toi, ma belle langage, tu t’étais tue, tu étais cachée et lointaine et perdue pour nous, oh, perdue et en allée, ma langage lumineuse et apaisante, et resplendie dans le ciel protecteur !</span></span></p><p><span style="color: black; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Vison, hermine, belette, putois, ô monde, dans tes secrets je fais intrusion…</em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: black;">La société a changé, les femmes ont conquis les mêmes droits que toi, ma langage, et les hommes, oui, eux ! Les hommes sont tels que toi, ma bien aimée, tu dois en rendre compte aussi. Il faut que chaques unes et chaques uns se reconnaissent dans toutes les textes administratives ou législatives, en employant une affryntaxe et une grammoche abstinentes, et épicénées sans cesse car elles se dresseront aussi bien au-dessus des femmes qu’au-dessus des hommes ! Or, le comment dire ne pouvait signifier que le ton de la lettre malfaisante, acte de candide rature…</span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Mammal species of the world</em>, publié en 2005 à Baltimore, reconnaît cinq mille quatre cent seize espèces de mammifères, dont l’homme.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Comment faire? Direz-vous, oui, me direz-vous, découragés par l’abondance de tirets que vous avez dû mettre pour féminiser un jour, oh, le mal était pi ! Un texte rédigé préalablement au masculin ! Comment rester élégant tiret e ? Non, ne pas tomber dans le barbarisme ! Barbare isthme ! Est-il possible, ma langage, de respecter la grammorrible ? Ma mamme vermeille ! Se nourrir à ton sein dispendieux ! Tout en ayant une grammicène? C’est pour répondre à ces questions et à toutes celles que vous vous posez que nous avons décidé de faire, autant que la langage se peut, notre guide, <span style="color: black;">oui, tout savoir et comment et les noms de métiers, les titres et les fonctions ! Les mots mutants et les sons barbares divaguant s’étirant qui par-ci qui par-là, e muets tirets suffixes, en publiant notre belle guide fémisculine au bel effet : <em>L’ontologie non discriminatoire d’épiphénoménologie linguistique en matière de sexualité infraparadigmatique appliquée aux us et coutumes dans la langage des administration tiret ne tiret s, ou guide de fémisculinisation des noms de métiers</em> (Genève, capitale de partout, tout le temps, des pages et des pages qui recommencent sans cesse…).</span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Linné, dans la dixième édition de son <em>Systema naturae</em> en 1758, classifiait les espèces. Je suis un genre de variable sexe… ô Ciel rédempteur, prends pitié, pardonne ma sauvagerie…</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Les mots mutants ! Les mots mutants ! Aujourd’hui ! Après ! Nous faisons ! Une nouvelle fois ! Oeuvre pionnière ! Viens, mon être humain, je t’aime mon êtresse humaine, j’aime l’aide à la rédaction administrative et législative épicière, oh oui, j’aime cela, mon humain être, je gommerai ton sexe le plus loin possible, le plus loin où je pourrai aller pour annihiler le sexe, j’irai ! Nihil, nihil, nihil chienlit !</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Rimbaud écrivit les <em>Illuminations</em>, mais ne les publia pas. <em>Ô Rumeurs et Visions ! Départ dans l'affection et le bruit neufs!¹</em><em> Un couple de jeunesse s'isole sur l'arche, - Est-ce ancienne sauvagerie qu'on pardonne ? - Et chante et se poste.²</em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>A toi, ma belle langage, je dédie les litanies de mes amours, par ta grâce je serai sauvé, et vivrai dans la vérité et dans la lumière pour les siècles des siècles…</em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Notes</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 10pt;">¹Arthur Rimbaud, « Départ », in <em>Les Illuminations</em>.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">²Arthur Rimbaud, « Mouvement », in <em>Les Illuminations</em>.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Jacques Davier</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Je t'en prie, dis-moi si je peux encore aimer la langage, si par elle je serai sauvé...<br /></span></p>