Last posts on flaubert
2024-03-29T10:11:22+01:00
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Marie GILLET
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Livres du soir et du matin.
tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2017-10-10:3097375
2017-10-10T06:00:00+02:00
2017-10-10T06:00:00+02:00
Les projets lecture des prochains jours : Pour le soir, toujours des romans...
<em><strong>Les projets lecture des prochains jours :<br />Pour le soir, toujours des romans policiers. <u>Un beau mystère</u>, de Louise Penny et le dernier Donna Leon. <u>Les huit montagnes</u> attend toujours…. On ne lit pas assez vite.<br />Le matin, <u>L’effet télomère</u>, du Dc Elizabeth Blackburn, la suite (et presque la fin) d’<u>Eloge du risque</u>, d’Anne Dufourmantelle, le seconde moitié de <u>Madame Bovary</u>, de Flaubert. On a ressorti <u>Un cœur simple</u>. On a toujours beaucoup aimé ce livre qu’on a déjà relu plusieurs fois. On va relire quelques uns des <u>Contes</u> d’Andersen. <br /><br /></strong></em>
Marie GILLET
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Passer la soirée avec Emma Bovary.
tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2017-09-29:3096938
2017-09-29T07:58:00+02:00
2017-09-29T07:58:00+02:00
Le matin, on a terminé la lecture d’un livre fort, Une seconde vie , de...
<em><strong>Le matin, on a terminé la lecture d’un livre fort, <u>Une seconde vie</u>, de François Jullien, livre arrivé à point nommé dans ce temps de jachère qu’on est en train de vivre et qui va se poursuivre, on le pense, encore un certain temps. A plusieurs reprises, dans cet ouvrage, on a compris combien les livres étaient importants pour l’auteur : des compagnons de vie. <br />Et qui dit être lecteur, dit être re-lecteur. François Jullien a tant relu qu’il en parle avec une belle expérience : « ce livre, maintenant, je le reprends. Je peux enfin commencer à le choisir. (…) Car la re-lecture n’est plus pressée de tourner la page : la présence en est l’horizon suffisant ». (page 162).<br />Ici, on a toujours beaucoup relu. Bien souvent, un livre qu’on a beaucoup aimé, on le relit une deuxième fois tout de suite. Il y a aussi les relectures qui durent depuis des années ; par exemple <u>Le rivage des Syrtes</u>, de Julien Gracq, <u>La Princesse de Clèves</u>, de Mme de La Fayette, et bien sûr <u>La recherche du temps perdu</u>, de Proust. <br />François Jullien parle de <u>Madame Bovary</u>. On ne l’a relu qu’une fois. Il y a longtemps. Sachant qu’un livre vient à la lecture à bon escient et que re-lire « permet (…) un redéploiement des possibles » (page 168), on reprend Madame Bovary sur les étagères de la bibliothèque. En voici la première phrase : « Nous étions à l’étude, quand le Proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. »</strong></em><br /><br />
Martialis
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Le voyage de Gustave Flaubert à Carcassonne en 1840
tag:musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com,2015-12-13:3114840
2015-12-13T10:21:00+01:00
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L'auteur de Madame Bovary et de Salambô, s'est arrêté à Carcassonne...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">L'auteur de Madame Bovary et de Salambô, s'est arrêté à <span style="font-size: 14pt; color: #ff6600;">Carcassonne</span> en 1840. Il nous livre un récit très précis de ce qu'il a pu observer dans notre ville durant son passage, dans un carnet de voyage qui ne sera publié qu'en 1885.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-283829" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/02/2077628812.jpg" alt="flaubert" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #ff6600;">Gustave Flaubert </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">À l'âge de dix-neuf ans, une fois son baccalauréat en poche, ces parents lui offrent un voyage dans le sud de la France. Parti de sa Normandie natale pour rejoindre la Corse, via Bordeaux, Bayonne, Irun, Bagnères-de-Luchon, Toulouse, le Languedoc, la Provence maritime avec Marseille et Toulon. La Bibliothèque historique de Paris possède depuis 1931, les 36 carnets manuscrits des notes de voyages de Gustave Flaubert.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-283825" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/02/1571793387.png" alt="Capture d’écran 2015-12-13 à 09.32.42.png" /></p><p style="text-align: center;">© pmg éditions</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">"C'est à Toulouse qu'on s'aperçoit vraiment que l'on a quitté la montagne et qu'on entre en plein midi. On se gorge de fruits rouge, de figues à la chair grasse. Le Languedoc est un pays de soulâs, de vie douce et facile ; à Carcassonne, à Narbonne sur tout la ligne de Toulouse à Marseille, ce sont de grandes prairies couvertes de raisins qui jonchent la terre. Ça et là des masses grises d'oliviers, comme des pompons de soie ; au fond, les montagnes de l'Hérault. L'air est chaud et le vent du sud fait sourire de bien-être. Les gens sont doux et polis. Pays ouvert et qui reçoit grassement l'étranger, le languedoc n'offre point de saillies bien tranchées ni dans les types, ni dans le costume, ni dans l'idiome. Tout le mid en effet y a passé et y a laissé quelque chose : Romains, Goths, Francs du nord aussi, dans la guerre des Albigeois, Espagnols à leur tour, tous y sont venus et y ont chassé tout élément national et primitif ; la nationalité s'est retirée plus haute et plus sombre dans les montagnes, ou plus acariâtre et violente dans la Provence. Quoique je n'aie rien retrouvé du Midi du Moyen-âge (à l'exception de quelques sculptures albigeoises à en juger par leur ressemblance avec les monuments persans à cause de la reproduction du cheval ailé et d'autres symboles ultra-caucasiques que n'a point employé le Nord), la différence n'en reste pas moins sensible entre les deux provinces. En arrivante Nîmes, par exemple, qui est pourtant encore du Languedoc, tout est changé et la population y est criarde et avide ; elle ressemble, je crois, à ce que devait être le bas peuple de Rome, les affranchis, les barbiers, les souteneurs, tous les valets de Plaute. Cela tient sans doute à ce que je les vus à l'ombre des arènes et dans un pays tout romain."</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-283826" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/02/2926325359.jpg" alt="place carnot.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">"Le lendemain de mon arrivée à Carcassonne, j'ai été sur la grande place. C'est là une vraie place du Midi, où il fait bon dormir à l'ombre pour faire la sieste. Elle est plantée de platanes qui y jettent de l'ombre, et la grande fontaine, au milieu ornée de Naïades tenant entre leurs cuisses des dauphins, répand tout alentour cette suave fraîcheur des eaux que les pores hument si bien."On y tenait le marché: dans des corbeilles de jonc étaient dressées des pyramides de fruits, raisins, figues, poires; le ciel était bleu, tout souriait, je sortais de table, j'étais heureux."</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-283827" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/01/00/1434057960.jpg" alt="enceinte-carcassone-f.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">"En face de la ville moderne il y a la vieille, dont les pans de murs s'étendent en grandes lignes grises de l'autre côté du fleuve, comme une rue romaine. On y monte par une rampe qui suit la colline ; on passe les tours d'entrée et l'on se trouve dans les rues. Elles sont droites et petites, pleines de tas de fumier, resserrées entre de vieilles maisons la plupart abandonnées ; de temps en temps un petit jardin avec une vigne et un olivier s'élève entre des toits plats. Sur une place, il y a un grand puits roman dont le dedans est tout tapissé d'herbes ; personne n'y puise plus de l'eau, les plantes poussent au fond dans la source à moitié comblée. La ville est entourée d'un réseau de murs romains par la base, gothiques par la tête, on les répare, on les soutient du moins. Les portes aux mâchicoulis sont encore debout, mais je n'y ai trouvé ni soldat romain, ni archer latin, disparus également sous l'herbes des fossés. Si on regarde du côté de la campagne tout est radieux et illuminé de soleil et flambe de vie. La vieille ville est là, assise sur la colline, et regarde les champs étendus à ses pieds depuis longtemps, comme un vieux terme dans un jardin."</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-283828" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/media/00/01/3246304982.jpg" alt="3894592929.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">"L'église est gothique d'extérieur, romane à l'intérieur."Quand nous y sommes entrés, on moulait une vieille sculpture illisible où l'on ne voyait que confusément des cavaliers, une tour, un assaut. Qu'est devenu maintenant le déblaiment de la chapelle latérale ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Dans la cathédrale de la ville neuve, chapelle très remarquable par deux statues, l'une de saint Benoist et l'autre de saint Jean. C'était vendanges tout le long de la route jusqu'à Nîmes, aussi avons-nous vu des charrettes couvertes de baquets rougis, partout on cueillait la vigne dans les champs. Il était environ midi quand nous entrâmes à Narbonne."</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">____________________________</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">© Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015</span></p>
Pierre Vallet
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« Mémoires d’un fou » au Théâtre de Poche : la naissance du génie flaubertien
tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2015-10-25:3058549
2015-10-25T05:00:00+01:00
2015-10-25T05:00:00+01:00
William Mesguich interprète avec fougue le texte original du jeune...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><em><a href="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/01/00/1369979970.jpg" target="_blank"><img id="media-888531" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/01/00/2741164220.jpg" alt="poche montparnasse,flaubert,mémoires d'un fou" width="206" height="311" /></a>William Mesguich interprète avec fougue le texte original du jeune Gustave Flaubert, mélange de récit autobiographique et de réflexions philosophiques.</em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>"Mémoires d’un fou" </strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Flaubert n’a que 17 ans lorsqu’il écrit les <em>Mémoires d’un fou</em>, en 1838. Cette première œuvre littéraire, publiée à titre posthume en 1901, est pourtant déjà un ouvrage majeur dans la carrière de l’auteur. Le jeune Gustave y livre ses doutes et ses angoisses, mais aussi sa désillusion face à un monde corrompu par l’orgueil, la bêtise et la cupidité. Fort de la virtuosité de sa plume, il sait aussi qu’elle est coupable de son isolement et de l’incompréhension des autres.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><em>« Je me vois assis, absorbé dans mes rêves d’avenir, pensant à ce que l’imagination d’un enfant peut rêver de plus sublime, tandis que le pédagogue se moquait de mes vers latins, que mes camarades me regardaient en ricanant »</em>, écrit-il. Toute la curiosité du texte se situe dans la tension entre sa dimension rétrospective et la jeunesse de son auteur. Flaubert nous confie ses souvenirs, comme s’il était au crépuscule de sa vie, alors qu’il n’est pas encore adulte. Les <em>Mémoires d’un fou</em> sont la brillante alliance de la fraîcheur de l’écriture de jeunesse, et de la maturité de l’auteur.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Un William Mesguich enflammé</strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Seul sur scène pour interpréter cette habile adaptation, William Mesguich fait valser les mots. Chaque phrase a son importance, et le comédien sait honorer toute la poésie et l’exaltation de la langue flaubertienne. Il incarne à la fois la folie et la lucidité du jeune auteur. Il exprime avec sensibilité le désenchantement de Flaubert, et ses rêves d’idéal et de beauté.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le décor rend toute l’atmosphère d’inquiétude et d’enivrement dans laquelle se trouve le romancier lorsqu’il pense et écrit. Son bureau littéralement envahi de feuilles de papier est celui d’un fou, mais d’un fou génial qui passe son temps à écrire, raturer, corriger, déchirer, recomposer.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Une réflexion sur l’écriture et le pouvoir des mots</strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Les <em>Mémoires d’un fou</em> nous montrent la genèse de l’écriture. Dans cet espace de création confiné, les sons et lumières de la mise en scène font résonner les mots dans l’esprit de l’auteur inspiré. On voit comment Flaubert fait naître puis évoluer Félicité, triste et soumise héroïne d’<em>Un cœur simple</em>, et combien il se délecte à composer la description du fameux perroquet de cette dernière.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Les doutes du jeune Gustave sont sans doute ce qu’il y a de plus touchant dans ce texte. « Écrire, c’est escamoter la vie », se désespère-t-il. Le génie est né ; conscient de la puissance créatrice de l’écriture, il voit bien les limites du langage à restituer notre expérience. Il se réfugie dans des souvenirs et visions sublimes qui l’aident à s’échapper, ne serait-ce que quelques instants, de son perpétuel tourment.</p><p style="text-align: justify;">Un beau spectacle, simple et exalté, qui nous fait goûter à l’admirable langue de Flaubert, et nous plonge dans son intimité. À voir pendant les vacances de la Toussaint </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Maëlys Delvolvé</p><p class="MsoNormal"><strong><em>"Mémoires d’un fou"</em><em> </em>de Gustave Flaubert au Théâtre de Poche, 75 bd du Montparnasse Paris 6<sup>e</sup>,<em> jusqu’au 8 novembre. </em></strong><br /> <strong><em>Du mardi au samedi 19 h, dimanche 17 h 30.</em></strong></p><p><a href="http://fr.aleteia.org/2015/10/20/theatre-memoires-dun-fou-au-theatre-de-poche-la-naissance-du-genie-flaubertien/" target="_blank">http://fr.aleteia.org/2015/10/20/theatre-memoires-dun-fou-au-theatre-de-poche-la-naissance-du-genie-flaubertien/</a></p>
JMOlivier
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Fascination du vide
tag:jolivier.blogspirit.com,2013-06-23:3327713
2013-06-23T04:16:00+02:00
2013-06-23T04:16:00+02:00
La Nature, dit-on, a horreur du vide. Chaque chose a une place, un sens,...
<p><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/01/3067873881.jpeg" target="_blank"><img id="media-145137" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/02/4136662812.jpeg" alt="DownloadedFile.jpeg" /></a>La Nature, dit-on, a horreur du vide. Chaque chose a une place, un sens, une fonction. Même si cette place est interchangeable, ce sens quelquefois mystérieux et cette fonction indéfinie. Nettoyez soigneusement votre jardin : un mois plus tard, il est colonisé par les fourmis, creusé de taupinières et envahi de mauvaise herbe !</p><p>Tout le contraire de l’homme occidental, pris de vertige, depuis toujours, devant le <em>vide.</em></p><p>Le 16 janvier 1852, l’écrivain Gustave Flaubert écrivait à sa maîtresse, Louise Colet : « Ce qui me semble beau, ce que je voudrais faire, c’est un livre sur <em>rien</em>, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la force interne de son style, comme la terre sans être soutenue se tient en l’air. » Ce livre, Flaubert est en train de l’écrire. Il s’agit de <em>Madame Bovary,</em> roman publié en 1857, et qui vaudra à son auteur un procès en justice pour « outrage aux bonnes mœurs. »</p><p>Quand on relit <em>Madame Bovary —</em> l’épopée malheureuse d’une femme sensuelle qui prend ses désirs pour la réalité ! — on est frappé par la force du style, bien sûr, que Flaubert place au-dessus de tout. Mais aussi par ce <em>rien</em> qui occupe toute la vie de son héroïne. <a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/00/2785979281.jpeg" target="_blank"><img id="media-145138" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/00/2361884881.jpeg" alt="DownloadedFile-2.jpeg" /></a>Il porte d’autres noms : ennui, désœuvrement, mélancolie, <em>spleen.</em> Musset appelait cela le <em>mal du siècle.</em> Aujourd’hui, nous parlerions de dépression. Ou, plus à la mode encore : d’état bipolaire. De nos jours, Emma Bovary prendrait du lithium ou de la Ritaline, et l’affaire serait réglée. Elle trouverait son bonheur au coin du feu, à côté de son mari Charles en pantoufles et ronflant, la pipe au bec, en rêvant de chirurgie plastique !</p><p><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/01/2751110098.2.jpeg" target="_blank"><img id="media-145139" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/02/1160271926.jpeg" alt="images.jpeg" /></a>Les choses n’ont pas changé. Nous vivons toujours l’ère du vide. Deux films présentés au Festival de Cannes, que l’on peut voir en Suisse romande, nous le rappellent avec brio. Il s’agit de <em>La Grande Belezza</em> de Paolo Sorrentino et de <em>The Bling Ring</em> de Sofia Coppola. Dans le premier, un écrivain désabusé (et désœuvré) promène son spleen de soirées en <em>parties</em>, dans une Rome décadente, en recherchant les émotions de sa jeunesse, la beauté évanouie et les amours perdues. Comme Emma Bovary, il cherche à fuir le vide de sa vie et se raccroche au style d’une beauté peut-être uniquement rêvée.</p><p><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/01/1195753755.jpeg" target="_blank"><img id="media-145140" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/02/1788494247.jpeg" alt="images-1.jpeg" /></a>Sofia Coppola, elle, ausculte l’attrait du vide chez une bande d’ados de Los Angeles. Jeunes, beaux, riches et si vides. Ils vivent dans la fascination des icônes de la mode et de la vie facile : Paris Hilton, Lindsay Lohan, Megan Fox. Leurs rêves ? Créer leur propre parfum ou animer une émission de télé-réalité. Et pour tuer le temps, ils se mettent à cambrioler les maisons des <em>people</em>. Sofia Coppola filme à merveille le vertige qui les prend devant les milliers de paires de chaussures de Paris Hilton ou les centaines de bijoux de Megan Fox. Fascination du vide, du futile et du clinquant. Adoration des fausses idoles. Perte des repères moraux et religieux, sans doute, aspirés par l’orgie matérielle dans laquelle ils aspirent à se fondre.</p><p>La Nature a horreur du vide, certes. Mais l’Art commence, peut-être, où la Nature s’efface et perd ses droits : au bord du vide, justement, dans le vertige de la disparition.</p><p> </p><p align="right"> </p>
Marie GILLET
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8 septembre 2011. Carmen.
tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2011-09-09:2396121
2011-09-09T05:41:00+02:00
2011-09-09T05:41:00+02:00
Ecouter Jean Lacouture, sur France Musiques, parler de son dernier livre...
<em><strong>Ecouter Jean Lacouture, sur France Musiques, parler de son dernier livre sur Carmen. Sourire en l’entendant parler de Flaubert, Mérimée, Bizet comme s’il venait de les quitter.Exulter quand un extrait de Carmen chanté par Maria Callas est diffusé.Etre honorée de partager l’avis de cet homme qui affirme : Ma Carmen, c’est Térésa Berganza. </strong></em>
Jean Julien
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Des livres à découvrir cet été et sans modération
tag:leblogdejeanjulien.blogspirit.com,2011-07-15:2376762
2011-07-15T14:52:00+02:00
2011-07-15T14:52:00+02:00
Comme je te l'ai promis Alexandre, voici quelques auteurs qui t'apporteront...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">Comme je te l'ai promis Alexandre, voici quelques auteurs qui t'apporteront de belles heures de lecture :</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">- tout Jules Verne, c'est stimulant ;</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">- Alexandre Dumas, pour le dépaysement et l'aventure ;</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">- Jules Vallès, Le bachelier ;</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">- Stendhal, Le rouge et le noir (attends peut-être d'arriver en seconde) ;</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">- Flaubert, Madame Bovary, L'éducation sentimentale (même remarque) ;</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">- Balzac : Le père Goriot (pour la comédie humaine) ;</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">- Zola, Germinal (la France du 19ème siècle dans les mines) ;</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">J'arrête là. N'oublie pas la poésie que tu peux picorer comme bon te semble.</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;"><br /></span></p>
Cinématique
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CHIENS
tag:cinematique.blogspirit.com,2010-09-20:1983635
2010-09-20T10:33:52+02:00
2010-09-20T10:33:52+02:00
« Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui...
<p>« Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s'étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j'en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir. L'admirable, c'est qu'ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu'inoffensifs comme des moutons. Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols. Et j'ai entendu de jolis mots à la Prudhomme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d'ordre. C'est la haine qu'on porte au Bédouin, à l'Hérétique, au Philosophe, au solitaire, au poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m'exaspère. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton. »<br /> <br /> (Extrait d'une lettre de Gustave Flaubert à George Sand - 12 juin 1867)</p> <div style="text-align: center"><img src="http://cinematique.blogspirit.com/media/00/02/588736323.JPG" alt="Pola_X_1999.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-518153" /></div>
Olivier Beaunay
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La passion selon Saint John
tag:oliverbe.blogspirit.com,2010-07-29:1961797
2010-07-29T18:15:00+02:00
2010-07-29T18:15:00+02:00
On se souvient dans Little Miss Sunshine de ce père, mi-rabâcheur...
<p>On se souvient dans <span style="text-decoration: underline;">Little Miss Sunshine</span> de ce père, mi-rabâcheur mi-pathétique, ne perdant pas une occasion de rappeler à des enfants sceptiques ses préceptes du succès. Le succès est une passion américaine.</p> <p><span style="font-size: 11.1111px;">Mais pour Richard Saint-John, qui a mené une recherche de dix ans sur le sujet à travers cinq cents interviews de personnalités variées du monde des affaires et du spectacle, c'est la passion qui est précisément le premier ingrédient du succès. "<i>Do it for love, not for money</i>" disait-il en substance récemment sur TED. Concentrez-vous d'abord sur votre passion, sur ce qui vous fait vibrer. Le reste viendra naturellement.</span></p> <p>Naturellement ? Pas tout à fait, car la leçon ne s'arrête pas là. Mauvaise nouvelle : sous la passion, le travail reste une valeur sûre. Bonne nouvelle : quand on aime, on ne compte pas. Ça compte bien, car toute entreprise d'envergure suppose, de fait, un labeur acharné. La plupart des personnalités interviewées par Saint-John, par exemple Russel Crowe, Rupert Murdoch ou Bill Gates, confessent travailler beaucoup... avec beaucoup de plaisir.</p> <p>Troisième élément - mauvaise nouvelle cette fois pour les dilettantes : la focalisation. La clé, c'est de se concentrer sur un domaine, important à nos yeux, et de ne pas le lâcher. Commentaire personnel : c'est sans doute là, historiquement, la faiblesse de Strauss-Kahn ou, inversement, la force de Sarkozy, dont un psychologue soulignait sur "Ripostes" peu après son élection sa capacité à se focaliser sur un objectif justement. Le problème étant que rien n'indique dans la méthode de Saint-John que l'objectif en question soit limité à cinq ans.</p> <p>Quatrième ingrédient : comme tout ceci est tout sauf naturel, il faut se pousser un peu. Beaucoup, en fait. Repousser ses limites indique à ce sujet Richard Branson, qu'elles soit celles de la timidité ou du doute. C'est pourquoi les mères ont été inventées souligne malicieusement l'auteur en s'appuyant sur l'exemple de Frank Gehry. Retour à la politique française : Alain Juppé a été, par exemple, très clair sur ce point. Mais voyez Rocard : cela peut aussi venir de la volonté de démontrer que l'on est capable de réussir dans un projet qui suscite le doute plus que le soutien paternel. A défaut de modèles parentaux forts, trouvez quelqu'un pour vous pousser, identifiez des défis, des objectifs, des échéances, rehaussez votre niveau d'auto-discipline, frottez-vous à la compétition !</p> <p>Next (eh oui, le chemin du succès comprend 8 étapes) : les idées. La créativité. Avoir, mettre en oeuvre une idée qui fait la différence. L'idée de créer la première compagnie de logiciels pour Gates, l'art de conclure des deals pour Donald Trump. Tarun Khanna, le prof de stratégie de Harvard, ne démentirait pas ce précepte. Une vraie machine à produire des idées et à monter les deals qui vont avec, du jour au lendemain. Dans son cas, un mix d'intelligence conceptuelle et d'intelligence des situations rejoint un vrai sens de l'humour et du <i>fun</i>. Pendant que d'autres se creusent, Tarun s'amuse (je crois aussi qu'il fonctionne comme un radar permanent : même lorsqu'il se détend, il observe, scrute, analyse, élabore. La vitesse de connexion, la vitesse à établir des connexions, est aussi une partie significative de l'affaire).</p> <p>Sixième marche : le progrès, le progrès continu, la passion de s'améliorer. Comment ? Guère de miracle là encore. Mon entraîneur de tennis de table, un champion polonais de ses amis et, plus tard, un ami croate qui fut champion junior en ex-Yougoslavie, m'ont dit la même chose : pratiquer, pratiquer, pratiquer. Flaubert, qui ne jouait pourtant pas au ping-pong, ne disait pas autre chose s'agissant de l'art d'écrire (vous vous souvenez : " L'inspiration ? C'est huit par jour à ma table de travail."). Saint-John prend ainsi pour exemple un type qui ne pratique pas sa discipline, trois, quatre, six ou neuf mois par an, mais douze. A plein temps. Seul problème : il s'agit de Lance Armstrong ce qui, entre ascensions et transfusions, crée tout de même un doute sur la pratique en question.</p> <p>Le septième précepte est plus intéressant : c'est le sens du service. Apporter aux gens quelque chose qui a de la valeur. Des logiciels pour Gates, des discounts pour Walton (le fondateur de Walmart), des meubles pas chers pour Kamprad (Ikea), des trucs de déco pour Martha Stewart, qui disait : "J'ai été à la rencontre des gens avec des informations fiables et utiles, des idées et des produits qui leur apportaient de la valeur". Elle a été la première femme milliardaire. C'est tout bête.</p> <p>Huitième et dernier élément : la persistance. Persévérer dans ce que l'on fait. Le succès, dit Larry Page, ne vient pas du jour au lendemain. Dans une large mesure, il est fonction du temps passé. Persistance dans le temps, donc. Mais aussi à travers ce que notre gourou du succès (soit dit en passant, à peine diplômé du secondaire et millionnaire) appelle "Persist through C.R.A.P." (crap = les ennuis, les conneries) : "Criticism, Rejection, Adversity, Prejudice" (les préjugés). Et, <i>last but not least</i> : la résistance aux échecs, qui fait partie de l'aventure, en termes aussi bien de résilience que d'apprentissage.</p> <p>On résume : <i>Passion, Work, Focus, Push, Ideas, Improve, Serve, Persist</i>. Mon opinion est que les incitations (culturelles, financières) jouent un rôle initial et transversal puissant dans cette affaire. En somme, les Américains se racontent de nouveau une histoire. Mais cette <i>success story</i> en forme de leçon de méthodologie appliquée vaut quand même le détour intellectuel. Si la résistance culturelle persiste, remplacez "succès" par "accomplissement", ça ira mieux.</p>
Marie GILLET
http://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html
20 juillet 2010. Le secrétariat de Flaubert.
tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2010-07-22:1959650
2010-07-22T20:05:00+02:00
2010-07-22T20:05:00+02:00
Se munir de stylos et de papiers.S’installer au bureau.Respirer.Prendre une...
<em><strong>Se munir de stylos et de papiers.S’installer au bureau.Respirer.Prendre une page manuscrite de Flaubert.Déchiffrer cette page en passant d'une phrase à l'autre parfois à tâtons, d’autres fois facilement.S’amuser non seulement du texte mais de soi-même, secrétaire appliquée et très impressionnée de cette mission fabuleuse.</strong></em>
Marie GILLET
http://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html
29 juin 2010. Un cœur simple.
tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2010-07-01:1952183
2010-07-01T05:45:23+02:00
2010-07-01T05:45:23+02:00
Relire tranquillement Un cœur simple, de Flaubert, écrivain unique.
<em><strong>Relire tranquillement Un cœur simple, de Flaubert, écrivain unique.</strong></em>
shako
http://doelan.blogspirit.com/about.html
CR143 : trois contes - Flaubert
tag:doelan.blogspirit.com,2010-02-05:1890531
2010-02-05T19:13:00+01:00
2010-02-05T19:13:00+01:00
présentation de l'éditeur : Ces trois contes sont trois histoires...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://doelan.blogspirit.com/media/01/02/1892228422.jpg" id="media-450270" alt="TROIS CONTES.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />présentation de l'éditeur : <i>Ces trois contes sont trois histoires extraordinaires où le fantastique religieux illumine la vie quotidienne.<br /></i><i>La Légende de saint Julien l’Hospitalier, c’est le Moyen Age, ses seigneurs passionnés de chasse. Ses lépreux.<br /></i> <i>Hérodias, c’est la Palestine au temps d’Hérode avec ses intrigues de palais, l’occupation romaine et la danse sensuelle de Salomé réclamant la tête de saint Jean-Baptiste.</i> <i>Un coeur simple, c’est enfin la Normandie chère à Flaubert, Pont-l’Evêque et Trouville. Une vieille servante y a vécu et souffert. Elle finit par voir en son perroquet le Saint-Esprit lui-même.<br /> Trois chefs-d’oeuvre pleins de réalisme, de délicatesse et d’émotion.</i><br /> <br /> mon avis : Ce petit recueil porte bien son nom puisqu'effectivement, il contient trois contes, <i>un coeur simple</i>, <i>la légende de Saint Julien l'hospitalier</i> et <i>Hérodias</i>. Les trois contes ne se ressemblent pas beaucoup, se déroulent à des époques différentes mais ont quand même un point commun et celui-ci est de taille : ils sont tous ennuyants à lire, le pire étant Hérodias où à l'ennui, il faut ajouter l'incompréhension : je n'ai pas compris une phrase de cette histoire se déroulant nous dit l'éditeur, au temps d'Hérode.</p> <p style="text-align: justify;">Dans l'ensemble, le style est presque lourd et sème même souvent la confusion. Exemple au démarrage de <i>un coeur simple</i> :<br /> <br /> <i>Pendant un demi-siècle, les bourgeoises de Pont-l'Evêque envièrent à Madame Aubain sa servante Félicité.<br /> Pour cent francs par an, elle faisait la cuisine et le ménage, cousait, lavait, repassait, savait brider un cheval, engraisser les volailles, battre le beurre, et resta fidèle à sa maîtresse, - qui n'était pas cependant une personne agréable.<br /> Elle avait épousé un beau garçon sans fortune, mort au commencement de 1809, en lui laissant deux enfants très jeunes avec une quantité de dettes.</i><br /> A qui correspond le "elle" de la dernière phrase ? Flaubert parle-t-il de Mme Aubain ou de Félicité ?<br /> <br /> Je ne suis pas tendre ce soir mais ma note est à l'image de cette lecture courte mais laborieuse. Je n'ai qu'un lointain souvenir de <i><span style="text-decoration: underline;">Madame Bovary</span></i>, étudié au lycée mais je me souviens quand même d'un style plus limpide. Et plus globalement, je crois que je préfère Stendhal à Flaubert. Voilà, je suis peu inspiré quant à cette affaire-là et c'est tout ce que j'ai à dire sur cette lecture que je qualifierais d'intermédiaire après le pavé <i>la conspiration des ténèbres</i> et avant je-ne-sais-pas-quoi-encore.<br /> <br /> recueil de nouvelle, paru en 1877<br /> le livre de poche n°1958, 145 pages<br /> lecture du 30/01 au 02/02/2010<br /> note : 1/5</p>
vassor
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/about.html
Une pièce libidineuse de Maupassant publiée 52 ans après sa mort. A la feuille de rose. ”Comédie de moeurs (mauvaises) e
tag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2008-10-25:1653742
2008-10-25T14:05:00+02:00
2008-10-25T14:05:00+02:00
PAR BERNARD VASSOR Frontispice " à système ", procédé déjà...
<p>PAR BERNARD VASSOR</p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/00/1376675767.jpg"><img name="media-267884" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/00/695141234.jpg" alt="maison turque hauteur.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-267884" /></a></div> <div style="text-align: center"><strong><span style="text-decoration: underline;">Frontispice "<em>à système</em>", procédé déjà utilisé par Mérimée pour dévoiler progressivement son portrait en "<em>comtesse Clara Gazul</em>"</span></strong></div> <div style="text-align: center"><strong><span style="text-decoration: underline;">....................</span></strong></div> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: x-small;"><strong>Le texte de la pièce est accessible à l'adresse suivante :</strong></span></span> </span><span style="font-size: 12pt;"><a target="_blank" href="http://www.maupassantiana.fr/Oeuvre/ThAlafeuillederose.html" onclick="return top.js.OpenExtLink(window,event,this)"><script type="text/javascript"> </script> </a></span><a target="_blank" href="http://www.maupassantiana.fr/Oeuvre/ThAlafeuillederose.html" onclick="return top.js.OpenExtLink(window,event,this)"><script type="text/javascript"> </script> <span style="font-family: Times New Roman;"> http://www.maupassantiana.fr/<wbr />Oeuvre/ThAlafeuillederose.html</span></a> </span></div> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">..............</span></span></div> <div style="text-align: center">C'est avec son ami d'enfance <strong>Robert</strong> Pinchon (surnommé la Toque) que Maupassant écrivit cette pochade. La pièce fut jouée à deux reprises : en 1875, et en 1877. Maupassant habitait alors 2 rue Moncey, une petite chambre au rez-de-chaussée donnant sur cour. </div> <div style="text-align: center">Tous les rôles masculins ou féminins étaient tenus par : Maupassant lui-même, <strong>Octave Mirbeau, Robert Pinchon, Léon Fontaine</strong>, rien que des hommes. Le public était composé de <strong>Flaubert</strong> (à qui la pièce était dédiée qui riait à se tordre, avait trouvé la pièce "<em>rafraîchissanté</em>" ) Goncourt Edmond (quila qualifia de <em>salauderie </em>) Emile Zola, <strong>Paul Alexis, Léon Hennique, Henri Céard (le tout Médan !) Antoine Guillemet, et Maurice Leloir qui avait mis son atelier du quai Voltaire à la disposition de ses amis. Le texte avait</strong> été distribué sur un papier à en-tête du ministère de la marine où Maupassant était employé. On voit que ses journées au ministère étaient bien remplies.</div> <div style="text-align: center">.La deuxième représentation eut lieu en 1877 dans l'atelier du peintre <strong>Georges Becker</strong>, 26 rue de Fleurus. La princesse Mathilde était venue y assister, la seconde femme était <strong>Suzanne Lagier</strong> pourtant réputée très peu farouche, et même franchement obscène en privé, avait quitté la représentation "avec éclat" en simulant l'indignation. Certains prétendent que cette pièce fut jouée chaque année du vivant de Maupassant, mais aucun témoignage ne vient confirmer cette supposition de Georges Normandy, un des premiers biographes de l'auteur de <strong><em>Boule de suif</em></strong>.</div> <div style="text-align: center">Pour toutes les actualités sur Maupassant, consulter <a href="http://www.maupassantiana.fr/">le site Maupassantiana de Noëlle Benhamou</a>. Vous pouvez même vous abonner à sa lettre mensuelle.</div>