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Observations dans l'AJ Famille Dalloz
tag:leblogdaziberseidalgadi.blogspirit.com,2022-06-24:3271041
2022-06-24T09:56:00+02:00
2022-06-24T09:56:00+02:00
Par Aziber Didot-Seid Algadi, Docteur en droit, Avocat à la cour ♦...
<p><strong><span style="font-size: 10.0pt;">Par Aziber Didot-Seid Algadi, Docteur en droit, Avocat à la cour</span></strong></p><p><img id="media-1151546" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdaziberseidalgadi.blogspirit.com/media/02/00/3278597389.jpg" alt="Famille, Filiation, Nationalité" width="74" height="102" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10.0pt;">♦ Acquisition de la nationalité tunisienne par mariage et conservation de la nationalité française </span></em><span style="font-size: 10.0pt;">– Cour de cassation, 1re civ. 30 mars 2022 – AJ fam. 2022. 292</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10.0pt;">♦ Droit au séjour et exigence d'assurance maladie complète pour l'enfant et le parent assurant sa garde </span></em><span style="font-size: 10.0pt;">– Cour de justice de l'Union européenne 10 mars 2022 – AJ fam. 2022. 231</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10.0pt;">♦ Pas de reconnaissance de paternité sans possession d'état effective à l'égard de l'enfant en cas de fraude à la loi </span></em><span style="font-size: 10.0pt;">– Cour de cassation, 1re civ. 9 février 2022 – AJ fam. 2022. 159</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10.0pt;">♦ Conservation de la nationalité française après l'indépendance du Sénégal : le caractère décisif des attaches familiales</span></em><span style="font-size: 10.0pt;"> – Cour de cassation, 1re civ. 9 février 2022 – AJ fam. 2022. 159</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10.0pt;">♦ L'injuste exigence d'une filiation établie durant la minorité pour la reconnaissance de la nationalité française </span></em><span style="font-size: 10.0pt;">– Cour de cassation, 1re civ. 15 avril 2021 – AJ fam. 2021. 371</span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
Bernard LECOMTE
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Des propos ringards et homophobes
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-09-23:3141953
2019-09-23T17:09:00+02:00
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"Une famille ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour...
<p><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: black;"><img id="media-1075135" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/02/1003052063.jpg" alt="20033079.jpg" width="125" height="84" />"Une famille ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune : c’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes. [...] La non-discrimination n’est pas l’indifférenciation. Le domaine dans lequel la différence entre hommes et femmes est fondatrice et constitutive de l’humanité, de sa survie, est celui de la filiation. [...] Le droit, lorsqu’il crée des filiations artificielles, ne peut ni ignorer ni abolir la différence entre les sexes… <strong>» </strong></span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: black;">Ces propos que beaucoup trouveront "ringards" et "homophobes" sont ceux… d’Elisabeth Guigou, ministre de la Justice,</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: black;"> qui parlait au nom du gouvernement socialiste devant les députés en 1998</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: black;">.</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: black;"> Vertigineux, non ?</span></p>
Tania
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Recoller nos vies
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-12-15:3126950
2018-12-15T08:30:00+01:00
2018-12-15T08:30:00+01:00
« J’essayais de recoller nos vies. Jusqu’ici à ce jeu-là, je...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/467933827.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1054922" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/851544355.jpg" alt="Fottorino couverture G.jpg" /></a>« J’essayais de recoller nos vies. Jusqu’ici à ce jeu-là, je m’étais toujours blessé. Ou découragé. Comme dans un puzzle où il aurait sans cesse manqué une pièce majeure permettant de lire l’image complète, et de la comprendre. Tu en avais assez, petite maman, de garder ce secret pour toi. Un jour, à soixante-dix ans passés, tu as pris rendez-vous avec une ancienne sage-femme devenue psychologue. « Elle fait naître ceux qui sont déjà nés », dis-tu doucement. Elle est partie à la recherche de tes peurs. Elle a ramené cette petite-fille. L’enfant que tu t’efforçais d’oublier. Peut-on oublier la chair de sa chair ? Avec ta mère ce fut une histoire sans paroles. Il ne s’était rien passé. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Eric Fottorino,</span><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"> Dix-sept ans</span></em></span></p>
Tania
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Que pèse une maman
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-12-13:3126947
2018-12-13T08:30:00+01:00
2018-12-13T08:30:00+01:00
Par hasard, après la quête d’un père, voici celle d’une mère, dans...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Par hasard, après la quête d’un père, voici celle d’une mère, dans <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Dix-sept-ans" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Dix-sept ans</em></a>, le dernier roman d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Fottorino" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Eric Fottorino</a>. Un dimanche de décembre, une mère invite ses trois fils à déjeuner avec leurs familles. Après le repas, Lina veut parler à <em>« ses garçons »</em>, à eux seuls. Nervosité, inquiétude, et puis une révélation inattendue : en 1963, elle a mis au monde une petite fille qu’on lui a enlevée aussitôt.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1225471290.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1054921" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/4183983946.jpg" alt="fottorino,dix-sept ans,roman,littérature française,famille,mère,fils,fille-mère,secret de famille,filiation,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Bonnard, <em>Jeune femme à table</em>, 1925</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Deux ans après Moshé, le <em>« père juif de Fès »</em> d’Eric, le fils aîné, Lina s’est retrouvée enceinte pour la deuxième fois, d’un autre Marocain, et cette fois sa mère furieuse, bigote, lui a fait signer immédiatement une promesse d’abandon – <em>« Pour votre grand-mère, j’étais une Marie-couche-toi-là ».</em> Elle l’a éloignée en louant un studio à Bordeaux pour sa fille et son petit-fils, sous la garde de Paul, oncle et parrain d’Eric.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Troublé par cet aveu, Eric, 47 ans, n’en peut plus d’essayer de recoller ses souvenirs. L’absence de son père biologique, il l’a heureusement acceptée grâce à son père adoptif, Michel Signorelli, pied-noir de Tunis, qui lui a donné son nom quand il avait dix ans en épousant sa mère (cf. <em>L’homme qui m’aimait tout bas</em>), puis en lui donnant deux petits frères, François et Jean. Mais après le récit de sa mère, il se sent incapable de lui dire quoi que ce soit, <em>« impuissant à l’aider ».</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Rentré chez lui, il donne ses cours machinalement à la fac, garde le silence à la maison, finit par décider de partir seul quelques jours à Nice, où il est né. <em>« En réalité, je n’avais jamais accordé à Lina l’importance qu’elle méritait. A-t-on déjà entendu dire : ma mère, ce héros ? Que pèse une maman de rien du tout face à l’aura de deux pères ? »</em> </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">De sa naissance sans père, ils s’en sont sortis vivants, sa mère et lui –<em> « Vivants, pas indemnes. Dans mon cœur, une statue de pierre est toujours debout, raide et menaçante. »</em> A Nice, il arpente les rues en quête de signes, cherche où il est né, se remplit <em>« de soleil tiède »</em>, imagine Lina sur la Promenade des Anglais avant que sa mère l’emmène dans le village d’Ascros, chez des inconnus qui la cacheront jusqu’à l’accouchement, en août 1960. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Au restaurant où il prend ses habitudes, il fait la connaissance de Novac, un pédopsychiatre appelé en renfort après l’attentat de Nice ; il l’écoute parler des enfants traumatisés, qui revivent sans cesse les scènes d’horreur. Durant ses promenades, il imagine comment sa mère se sentait, à Nice, imagine son regard sur ce qu’il regarde lui, à présent. Il voudrait lui téléphoner, lui en parler, mais ils n’arrivent jamais à se parler par téléphone. Ni autrement.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La veille de l’an 2000, Lina lui avait annoncé joyeusement qu’elle s’installait à Nice, seule. Eric se reproche de n’y être jamais allé la voir, malgré ses demandes répétées. Les souvenirs se bousculent dans sa tête, en désordre. C’est Novac qui le met sur la voie en lui parlant de la femme au regard perçant qu’ils ont remarquée au restaurant et dont le fils aux traits asiatiques ne cesse de lancer un boomerang sur la plage. Elle tient une brocante dans une impasse, véritable <em>« palais de curiosités ».</em> Eric s’y rend, intrigué, et est surpris d’y reconnaître des œuvres de Lina, qui crée des sculptures à partir de bois flottés. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Betty Legrand, la chorégraphe devenue brocanteuse, a bien connu sa mère et elle l’a tout de suite reconnu, lui : Lina et elle partageaient la même chambre à la maternité, elles sont toujours restées en contact. <em>« Jusqu’ici, ma mère était restée un être irréel et diaphane. »</em> Et voilà quelqu’un, enfin, qui lui raconte ses débuts dans la vie, noyés dans l’oubli. Betty lui parle de Moshé, du père de son fils, un danseur vietnamien venu une saison à l’Opéra de Nice, reparti à Saïgon sans se savoir père. <em>« Des lambeaux de nos vies m’étaient rendus. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dix-sept ans, c’était l’âge de sa mère quand il est né. Elle voulait l’appeler Arthur, sa grand-mère a choisi Eric. Grâce à Betty, il comprend peu à peu d’où il vient, pourquoi il n’a aucun souvenir de sa petite enfance auprès d’une mère aimante, pourquoi sa grand-mère a pris toute la place dans son cœur. Après ce séjour à Nice sur ses traces, il va, enfin, pouvoir parler avec Lina ou du moins écouter ce qu’elle n’avait jamais réussi à lui dire.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Bien que sous-titré «<em> roman »</em>, <em>Dix-sept ans</em> d’Eric Fottorino est une recherche très intime, au croisement des faits et des sentiments :<em> « Je suis devenu écrivain parce que je ne savais pas qui j’étais »</em> reconnaît-il dans un <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Media/Gallimard/Entretien-ecrit/Entretien-Eric-Fottorino.-Dix-sept-ans" target="_blank" rel="noopener noreferrer">entretien</a>. Dans cette fiction, le narrateur, Eric Signorelli, ne masque ni ses manques, ni sa fragilité : un roman bourré de nostalgie, émouvant par son obstination à lever les secrets, à comprendre et à mettre des mots sur sa vie à elle, sa vie à lui.</span></p>
Bernard LECOMTE
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PMA : attention, matière inflammable !
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-09-15:3096397
2017-09-15T11:57:00+02:00
2017-09-15T11:57:00+02:00
J’ai du mal à comprendre pourquoi Emmanuel Macron prend le risque de...
<p><span style="color: #222222; font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-972595" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/02/2443724148.jpg" alt="PMA.jpg" width="130" height="86" />J’ai du mal à comprendre pourquoi Emmanuel Macron prend le risque de diviser à nouveau la société française avec la libéralisation de la PMA, cette vieille revendication hyper-individualiste qui vise à permettre aux femmes seules et aux lesbiennes de faire des enfants sans père - au nom de la <em>"justice sociale",</em> ce qui est évidemment absurde. La profonde déchirure du tissu national qu’avait provoquée la loi Taubira ne lui a pas suffi ? Tous les sondages montrent que l’opinion française reste majoritairement attachée à ce que les enfants aient un père et une mère : faut-il raviver les braises de 2013 et relancer un débat qui tournera inévitablement à la castagne idéologique ? </span></p>
Tania
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Meur & Mendelssohn
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-02-01:3110855
2016-02-01T08:30:00+01:00
2016-02-01T08:30:00+01:00
Vous vous souvenez peut-être de cette maison polonaise qui raconte son...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Vous vous souvenez peut-être de cette maison polonaise qui raconte son histoire dans <a title="La maison Pologne (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/04/16/la-maison-pologne.html" target="_blank"><em>Les Vivants et les Ombres</em></a> ? <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Diane_Meur" target="_blank">Diane Meur</a>, toujours curieuse des histoires de famille, se penche dans <em>La carte des Mendelssohn</em> sur la personnalité d’Abraham Mendelssohn. Qui était-il ? Son père, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Moses_Mendelssohn" target="_blank">Moses Mendelssohn</a>, est un illustre philosophe des Lumières – le <em>« Socrate allemand »</em> a servi de modèle à <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gotthold_Ephraim_Lessing" target="_blank">G. E. Lessing </a>pour sa fameuse pièce <a title="La pièce (La recherche du bonheur)" href="http://www.larecherchedubonheur.com/article-5500823.html" target="_blank"><em>Nathan le sage</em> </a>– et son fils, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Felix_Mendelssohn" target="_blank">Felix Mendelssohn</a>, est un non moins illustre compositeur. Aussi Abraham, à l’identité flottante, connu surtout comme le fils de son père et le père de son fils, pouvait-il devenir un <em>« merveilleux sujet de roman ».</em> </font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2263526442.jpg" target="_blank"><img id="media-177494" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1926224604.jpg" alt="meur,diane,la carte des mendelssohn,roman,littérature française,moses mendelssohn,felix mendelssohn,abraham mendelssohn,berlin,famille,généalogie,filiation,juifs,judaïsme,christianisme,conversion,histoire,musique,affaires,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Ce n’est ni une biographie ni un essai : <em>La carte des Mendelssohn</em> est un roman dont cette famille est le thème conducteur, ou plus exactement les recherches de Diane Meur sur les descendants de Moses Mendelssohn. L’idée en est venue à la romancière, que la relation père-fils intéresse beaucoup, après un séjour à Berlin, ville où Abraham Mendelssohn est né et décédé. </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Seules les vies ont un commencement, et encore. »</em> L’embryon d’arbre généalogique inséré au début du livre (emprunté à Sébastian Hensel, auteur de <em>Die Familie Mendelssohn</em> en 1879) aligne sous les prénoms des enfants de Moses Mendelssohn & Fromet Gugenheim ceux de leurs petits-enfants et de leurs arrière-petits-enfants à la ligne suivante. Diane Meur ira jusqu’à la huitième génération, mais sans résumer pour autant la vie des uns et des autres, pas du tout. </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Seules les histoires ont un commencement, et encore. »</em> Avec un bagout déconcertant (un peu contaminée par ma lecture, je souris de l’adjectif qui me vient sous les doigts), la romancière et narratrice nous plonge dans le déroulement de ses investigations, y mêle des éléments de sa propre existence, note une discordance de dates, observe une carte postale, parle de ses activités en cours – Diane Meur est aussi <a title="Entretien avec Diane Meur (Littexpress)" href="http://littexpress.over-blog.net/article-entretien-avec-diane-meur-traductrice-et-romanciere-96325763.html" target="_blank">traductrice </a>(de l’allemand) –, remonte au siècle des Lumières, caresse le projet d’écrire un roman <em>« sur le vide et les filiations ».</em></font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/936916484.jpg" target="_blank"><img id="media-177497" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/747272209.jpg" alt="meur,diane,la carte des mendelssohn,roman,littérature française,moses mendelssohn,felix mendelssohn,abraham mendelssohn,berlin,famille,généalogie,filiation,juifs,judaïsme,christianisme,conversion,histoire,musique,affaires,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Un détail de la carte (courtoisie <a title="Source de l'illustration" href="http://swediteur.com/titre.php?id=153" target="_blank">Sabine Wiespieser Editeur</a>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Seules les idées ont un commencement, et encore. »</em> A Berlin, elle fréquente évidemment la StaBi, comme on appelle familièrement la <a title="Site officiel" href="http://staatsbibliothek-berlin.de/" target="_blank">Staatsbibliothek</a>, qui détient l’essentiel des archives Mendelssohn. Alors qu’elle s’est déjà rendue plusieurs fois à l’ambassade de Belgique, Jägerstrasse 52-53, elle y va un jour par l’autre côté et découvre une plaque au 51 : <em>« Mendelssohn-Remise ».</em> </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Dans ce petit musée, <em>« l’ancienne remise à attelages de l’hôtel particulier où avait vécu et travaillé le banquier Joseph, frère d’Abraham »</em>, on vend un gros livre sur la famille Mendelssohn, un autre, de T. Lackmann, sur Abraham Mendelssohn – et Diane Meur de s’interroger sur la pertinence de son projet. Néanmoins, de retour à Paris, elle commence à s’occuper vraiment des Mendelssohn et <em>« ce fragile projet auquel (elle n’était) même pas sûre de tenir, ce petit filet d’eau qui se refusait à grossir depuis cinq ou six ans, s’est soudain élargi en rivière. »</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Et j’ai compris que ce fleuve en train de se répandre en un immense delta était gros de toute ma nostalgie de Berlin où j’avais voulu vivre une autre vie, sans jamais réussir à être vraiment là ; de toutes mes occasions manquées, de toutes mes affections perdues, de tout ce qu’il m’était jamais arrivé de laisser derrière moi ou d’échouer à retenir. De tout ce qui passe, s’enfuit, se dilue ou se disperse sur la face du monde – et cela fait beaucoup. »</em> (C’est le dernier paragraphe du premier chapitre, page 25 d’un roman qui en compte 461, et 7 pages d’index des personnes).</font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2052764487.jpg" target="_blank"><img id="media-177499" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3149974980.jpg" alt="meur,diane,la carte des mendelssohn,roman,littérature française,moses mendelssohn,felix mendelssohn,abraham mendelssohn,berlin,famille,généalogie,filiation,juifs,judaïsme,christianisme,conversion,histoire,musique,affaires,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">L'entrée de la Maison Mendelssohn à la Jagerstrasse (Berlin) </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><a title="Source de la photo" href="http://www.anderes-berlin.de/html/moses_mendelssohn.html" target="_blank">Source </a>: Johannes Glintschert (2009)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>N’ayez pas peur de la quantité de noms et de pages, le <em>« Mendelssohn-Komplex »</em> de Diane Meur a sans doute quelque chose à voir avec <em>La Vie mode d’emploi</em> de Georges Perec, un écrivain qu’elle cite à plusieurs reprises et avec qui elle a des affinités certaines. Ce n’est pas un inventaire, ce serait plutôt un immense éventail avec des secrets dans ses plis qu’elle débusque ici ou là.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>En chemin, que de thèmes abordés : le judaïsme et le christianisme – de nombreuses conversions ; l’histoire des juifs en Europe, en Allemagne, et de l’antisémitisme ; des unions et des désunions ; des lectures diverses ; le choix d’un patronyme ou d’un prénom – Mendelssohn, Bartholdy, Enole… ; des lieux visités ; des correspondances ; des rencontres.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Et pourquoi ce titre, <em>La carte des Mendelssohn </em>? A mi-parcours, le chapitre 14 (sur 28) raconte l’émergence, au fil des recherches sur internet et en bibliothèque, d’un relevé des noms, des dates, des liens, sur de grands cartons de bristol où elle place des étiquettes repositionnables en fonction de l’avancement de ses travaux : <em>« le monstre »</em>, <em>« le tableau de chasse »</em>, comme l’appelleront ses enfants, va prendre de plus en plus de place sur la table de la salle à manger d’où il finira par déborder.</font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1719314544.jpg" target="_blank"><img id="media-177500" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1829259613.jpg" alt="meur,diane,la carte des mendelssohn,roman,littérature française,moses mendelssohn,felix mendelssohn,abraham mendelssohn,berlin,famille,généalogie,filiation,juifs,judaïsme,christianisme,conversion,histoire,musique,affaires,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><font><br />© Diane Meur pour la carte © Henri Desbois pour les photographies (Courtoisie <a title="Site de l'éditeur" href="http://swediteur.com/index.php" target="_blank">Sabine Wespieser Editeur</a>)</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Comment l’organiser ? Bien sûr par génération, mais Diane Meur instaure aussi des codes couleurs en fonction de la religion, du métier, et voit émerger des zones, des blocs, ce n’est pas du temps perdu. Elle organisera même une<em> « fête de la carte »</em> où elle s’entendra dire, à sa grande surprise, que <em>« cette carte (lui) ressemble ».</em> La manière dont elle agence <a title="Photo de la carte sur le site de l’éditrice" href="http://www.swediteur.com/p/CarteMendelssohn/" target="_blank">la carte </a>en pratique et construit du même coup <a title=""La carte et la trace" par Joseph Duhamel (Le Carnet et les Instants)" href="https://le-carnet-et-les-instants.net/2015/08/24/meur-carte-des-mendelssohn/" target="_blank"><em>La carte des Mendelssohn</em> </a>est un <em>« tour de force »</em>, comme l’écrit l’éditrice. La narration est fluide, le style de connivence avec le lecteur (la lectrice en l’occurrence) tout au long du texte.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Si vous acceptez de vous perdre en route, si vous êtes curieux de ce qui se présente à vous par hasard ou parce que vous l’avez bien cherché, si l’histoire, la philosophie, la musique vous intéressent (saviez-vous que <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fanny_Mendelssohn" target="_blank">Fanny, la sœur de Felix Mendelssohn </a>était aussi compositrice et excellente pianiste ?), en bref, si vous aimez la littérature, alors <em>« ce roman en spirale qui raconte sa propre histoire »</em> est pour vous et vous vous réjouirez avec <a title="Entretien sur France musique" href="http://www.francemusique.fr/player/resource/104041-114189" target="_blank">Diane Meur </a>quand elle constate ceci : <em>« L’histoire d’une famille ne m’intéresse que si elle devient l’histoire du monde, et c’est de plus en plus le cas. »</em></font></span></p>
Bernard LECOMTE
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Lisez François d'Epenoux
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2014-07-06:3010457
2014-07-06T11:01:00+02:00
2014-07-06T11:01:00+02:00
Normal 0 21...
<p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:UseFELayout/> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument></xml><![endif]--></p><p><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-809971" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/2033150186.jpg" alt="epenoux.jpg" width="78" height="116" />Lu le dernier roman de François d'Epenoux, <em>Le réveil du cœur</em> (Anne Carrière) où je retrouve la trace de son père, qui fut mon ami. Une fois encore, la quête du père ! Comme J.N. Pancrazi en juin à Dijon, comme D. Fernandez, E. Fottorino, F.O. Giesbert, P. Assouline et tant d’autres auteurs reçus depuis sept ans au Club des Ecrivains de Bourgogne. A rebours du cirque médiatique, la littérature permet de comprendre pourquoi s’en prendre à la filiation, l’an dernier, a déclenché un tel tollé - souvent confus, plus ou moins partisan, mais profond, viscéral. Avant de vouloir changer le monde, les politiques devraient lire des livres.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"> </span></p>
hommelibre
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Les paternités imposées
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-06-04:3298715
2013-06-04T13:43:00+02:00
2013-06-04T13:43:00+02:00
Motifs Une paternité imposée est le fait de devenir père sans...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4294745331.jpg" target="_blank"><img id="media-143914" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/30250816.jpg" alt="père,mère,droit,patermité,imposée,prentalité,égalité,pension,sexualité,filiation,contraception,consentement,hommes,femmes," width="250" height="389" /></a>Motifs</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une paternité imposée est le fait de devenir père sans l’avoir voulu, contre son gré. Comment un homme peut-il féconder une femme sans être d’accord? C’est très simple si la femme ne prend pas de contraception et ne l'informe pas correctement des risques. Il pourrait aussi faire usage du préservatif. Cette solution contraceptive n’est guère de mise dans un couple qui se connaît depuis un certain temps. La solution du retrait n’est pas assez fiable. La contraception féminine reste le moyen actuel le plus sûr hors du préservatif (qui peut toutefois se rompre).</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes problématiques ni les mêmes droits dans ces domaines. Un homme ne peut imposer une contraception, ni la pilule du lendemain, encore moins un avortement ou un accouchement sous X. Tout cela c’est la femme qui le décide car il s’agit de son corps et que le corps nous appartient en propre. Il s’en suit une dissymétrie des conséquences. Une contraception masculine efficace permettrait aux hommes qui ne souhaitent pas être pères d’être à l’écart de cette éventualité. Elle n’est pas encore disponible.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pourquoi certaines femmes ne tiennent-elles pas compte du non-désir masculin et acceptent-elles une grossesse sans le consentement de l’homme? Selon le site <a href="http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique30" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>La Cause des Hommes</em></span></a>:</span><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«- certaines femmes veulent un enfant pour elles seules, et l’élever seules. Les unes gardent la naissance secrète. D’autres, après coup, en informent le père, qui n’a plus d’autre choix que de garder ou non le contact avec l’enfant. D’autres enfin, comble de cynisme, saisissent la Justice pour obtenir une reconnaissance en paternité et une pension alimentaire;</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- certaines femmes étrangères en situation irrégulière, visent, en devenant mères d’un enfant français et subvenant à ses besoins depuis sa naisance, à obtenir la protection contre toute procédure d’expulsion;</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- certaines espèrent par une naissance s’attacher définitivement un homme qui hésite à s’engager durablement avec elles;</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- certaines sont déjà en couple. Soit leur conjoint est stérile, et elles trouvent là une solution au problème. Soit l’enfant ne faisait pas partie du projet de leur couple, et elles n’en ressentent le désir que tardivement : c’est leur conjoint qui se voit alors imposer la paternité;</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- certaines enfin choisissent pour ce faire des hommes riches, ce qui leur garantit ensuite des retours financiers importants.»</span></em><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Violence faite aux hommes</span></strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/41929963.jpg" target="_blank"><img id="media-143915" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3822190073.jpg" alt="père,mère,droit,patermité,imposée,prentalité,égalité,pension,sexualité,filiation,contraception,consentement,hommes,femmes," width="249" height="301" /></a><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un homme peut-il contester une paternité imposée sur un plan juridique? Non. La loi est rigide à ce sujet. Elle est faite pour protéger l’enfant et la mère, pas l’homme. L’application de la loi entraîne des conséquences pour l’homme: sa vie en sera modifiée jusqu’à sa mort, et il sera sous le coup de l’obligation de payer une pension alimentaire. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La Cause des Hommes demande que des droits soient accordés aux hommes:</span><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«- pendant la grossesse et dans le délai permettant l’IVG, la possibilté de renoncer à toute responsabilité concernant l’enfant à naître;</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- après la naissance, la même possibilité s’ils n’ont pas été informés de la grossesse.</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et pour les hommes en couple, en cas de doute sur leur paternité, dès la naissance et dans un délai à définir, la possibilité de recourir au test de paternité, ce qui leur permettra si le résultat en est négatif et s’ils le souhaitent d’obtenir ensuite l’annulation de la paternité.»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les paternités imposées génèrent une question juridique fondamentale qui n’est jamais abordée. Une relation sexuelle imposée est un viol, passible de sanctions pénales. La définition du viol est un rapport avec pénétration sans consentement. Or ici il y a consentement pour le rapport sexuel, mais pas pour la paternité. L’enfant à venir est imposé à l’homme sans qu’il puisse s’en défendre. Comment nommer cela? Forcer une personne à un fait - ici les conséquences d’une paternité non désirée - en l’absence de consentement ne serait pas un crime? Le consentement n’est-il pas le fondement de la société libérale et de la philosophie juridique en démocratie? Si le corps de la femme lui appartient, peut-on dans ce cas en dire autant de l’homme qui verra des conséquences pratiques lourdes sur sa vie, son travail, son revenu, son âme?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La Cause des Hommes remarque que cette situation est une violence faite aux hommes. C’est exact. La violence n’est pas une brutalité physique mais ses conséquences sont irrémédiables et à vie. La société n’en tient pas compte. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Par contre, évoquer l’inégalité de droits n’est à mon sens pas relevant. Dans tout ce qui a trait à la différence fondamentale des sexes, en particulier: sexualité, grossesse, parentalité, les hommes et les femmes sont inégaux de fait parce que dissymétriques. On ne peut établir une égalité de droit réelle et totale. Si la femme veut garder le bébé l’homme n’a aucun moyen de l’en empêcher. C’est un exemple où l’égalité absolue, dogmatique, ne peut être réalisée. Même si un jour la loi autorisait l’homme à renoncer à toute filiation, l’enfant venu de lui resterait dans sa conscience comme une marque indélébile. Il en est ainsi parce que la biologie reste un marqueur identitaire fondamental qui se prolonge dans la conscience humaine.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une telle évolution de la loi est d’ailleurs peu probable dans un proche avenir. L’homme est toujours considéré comme redevable envers la femme et l’enfant en cas de grossesse. Pour qu’une égalité relative soit instaurée dans cette question, ou pour simplement préserver les hommes des conséquences d’un choix qui leur est imposé, il faudrait que la philosophie judiciaire reconnaisse une égale liberté à l’homme et à la femme. Ce n’est pas le cas ici.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">________________________________________________________________________</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img class="decoded" src="http://www.animateit.net/data/media/feb2013/happy%20sun.gif" alt="http://www.animateit.net/data/media/feb2013/happy%20sun.gif" width="49" height="39" /> Ecouter l'album </span><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Doa</span></strong></span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-142027" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3868122729.2.jpg" alt="blachman,danemrak,vénus,nudité,corps,hommes,femmes,sexisme,misogynie,hamlet,bible,cantique,plage,beauté,esthétique,fesses,seins" width="114" height="100" /></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les hommes sont-ils piégés ou trop légers dans leurs relations? La question n’est pas tranchée. Une avocate, Me Mary Plard, a sorti cette année un livre sur ce sujet. Elle défend fréquemment des hommes mis en demeure d’accepter une filiation qui leur est imposée et qu’ils ne souhaitent pas assumer.</span></p>
hommelibre
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Statut de l’enfant: retour en arrière?
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-04-25:3298669
2013-04-25T14:10:00+02:00
2013-04-25T14:10:00+02:00
Le mariage, un symbole puissant Le vote des députés n’efface...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2184732147.jpg" target="_blank"><img id="media-141065" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2057939289.jpg" alt="mariage,mariage gay,enfant,filiation,adoption,objet,femme,homme,père,mère,bible,culture,biologie,géniteur,langage,homosexuel,france,gauche,libéralisme," width="309" height="205" /></a>Le mariage, un symbole puissant</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le vote des députés n’efface cependant pas les questions soulevées. Et si le débat trouve momentanément sa fin du moins au plan législatif, il continue dans la société civile.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La première réflexion suite à ce vote est: quel symbole cette loi représente-t-elle, hormis son aspect électoraliste et de mainmise du lobby LGTB sur le parti socialiste? L’explosion de joie montre que l’enjeu est probablement au-delà du strict mariage. C’est la place de l’homosexualité dans la société qui se trouve mieux reconnue. La joie des personnes concernées est dès lors compréhensible.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La deuxième réflexion est l’étonnement d’avoir fait du mariage un tel enjeu. Il y avait le PACS et les personnes homosexuelles - comme ceux des hétéros ne souhaitant pas passer par le mariage - semblaient avoir trouvé une place juridique dans la société. Le mariage ajoute la dimension familiale et les questions relatives à la filiation. Il est paradoxal que la gauche, qui historiquement a remis en question la famille, en vienne à prôner l’institution qui historiquement instituait ladite famille comme pilier social et juridique de la société. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Au passage on constate que le mariage reste une institution mythique, puissante, ayant à ce jour résisté au-delà de l’imaginable à toutes les attaques et critiques parfois extrêmement virulentes, ainsi qu’à la dévalorisation que la facilité du divorce lui inflige. Il reste comme un marqueur fort du couple, et maintenant il le devient pour les paires homosexuelles.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Toutefois une loi ne saurait changer le sens des mots et des institutions. Le mariage est l’union de deux personnes hétérosexuelles et le restera dans le principe. L’union homosexuelle n’est pas un couple puisqu’au strict sens du langage le couple désigne une altérité, une différence de sexe et de genre. Le mot qui désigne une union homosexuelle est une paire qui exprime le dédoublement du même.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est ainsi et l’on ne peut changer le langage à sa convenance et faire dire aux mots ce qui arrange les uns ou les autres selon les besoins du moment. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le mariage, s’il représente un mythe pour les personnes homosexuelles, l’est encore plus pour les personnes hétérosexuelles puisqu’il donne un cadre socio-juridique à la procréation et garantit la sécurité des membres de la famille en cas de décès ou de séparation.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La question non réglée du statut de l’enfant</span></strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2527217907.jpg" target="_blank"><img id="media-141063" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3117799588.jpg" alt="mariage,mariage gay,enfant,filiation,adoption,objet,femme,homme,père,mère,bible,culture,biologie,géniteur,langage,homosexuel,france,gauche,libéralisme," width="277" height="303" /></a><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La réflexion suivante reprend la notion de filiation. Le fait qu’un enfant sera privé ou de père ou de mère biologique est en soi une question de société fondamentale. La biologie est la réalité d’où nous venons et reste indispensable même avec l’adoption, la PMA ou la GPA. L’humain n’est pas tout culturel. Les enfants qui ne connaissent pas leurs géniteurs biologiques les cherchent pendant une bonne partie de leur vie. Un enfant qui naît dans une famille hétéro ou homo doit connaître ses géniteurs. Il y a dès lors ou deux pères ou deux mères: biologiques et sociaux. Pour les enfants qui sont dans cette situation c’est une évidence. Se pose dès lors la question des visites entre le père ou la mère biologique et l’enfant. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cela doit être non seulement envisagé mais aussi réglé. Et quand on voit la difficulté à faire respecter le droit de visite en cas de séparation d’un couple, on imagine qu’ici ce sera pire.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">De plus, les paires homosexuelles n’étant pas reproductrices, il n’y a que par l’adoption ou les méthodes d’assistance qu’elles peuvent devenir parents. GPA et PMA représentent un réel risque de marchandisation de l’enfant. Mais plus encore ce risque existe par la notion de «droit à l’enfant» qui a été exprimée dans ce débat: l’enfant redevient un objet.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Depuis des siècles l’évolution de la société a été vers une reconnaissance de l’enfant comme une personne. Dans l’antiquité certaines populations pouvaient tuer leurs enfants sans encourir de peine. Les sacrifices humains, en particulier celui du garçon premier-né, étaient mentionnés dans la Bible. Le travail des enfants à la mine a existé. La législation libérale a fait évoluer cet état de chose de l’enfant objet vers celui de sujet. L’enfant est protégé dès sa naissance et ne peut être traité en objet. Il a une personnalité sociale et juridique.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Or le «droit à l’enfant» provoque un retour en arrière. L’enfant n’a jamais été un droit pour les parents: il était l’expression d’un devoir de subsistance et d’éducation et une condition de la pérennité de l’espèce. Aujourd’hui il devient un droit, comme un objet, pour imiter la famille hétérosexuelle. L’enfant-roi redevient l’enfant objet.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/4227082785.jpg" target="_blank"><img id="media-141064" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/925105780.jpg" alt="mariage,mariage gay,enfant,filiation,adoption,objet,femme,homme,père,mère,bible,culture,biologie,géniteur,langage,homosexuel,france,gauche,libéralisme," width="305" height="171" /></a>L’ultra-libéralisme est de gauche</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il est particulièrement étonnant de voir la gauche soutenir ce projet ultra-libéral. L’égalité en est-elle vraiment la raison? N’est-ce pas plutôt la suite d’une idéologie qui considère la famille comme une institution de droite et un lieu d’exploitation de la femme? La destruction de la famille nucléaire, qui a été le lieu de l’éclosion de l’individu, n’est-elle pas le but réel de ce projet? Car autrement, pourquoi présenter comme une évolution de société une loi qui ne concerne qu’un très faible pourcentage de personnes?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Avant ce débat je n’avais pas de position tranchée sur ces questions. Une réflexion plus poussée, une analyse des différents arguments, me fait aujourd’hui me positionner en désaccord avec cette nouvelle loi. En désaccord avec cette société qui déconstruit sa culture sur les arguments devenus fallacieux de l’égalité et du progrès, alors que la réflexion de fond est le parent plus que pauvre de cette évolution.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Effet supplémentaire possible de cette évolution: après 50 ans de destruction du père biologique - entre autres en le rendant inutile et rejeté par les tribunaux - c’est la mère biologique qui cette fois est attaquée. Un utérus artificiel la remplacerait aisément. Gageons que dans quelques décennies le féminisme s’en prendra à cette évolution comme négatrice de la femme à travers la négation de la mère!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les images de joie dans le quartier du Marais à Paris font écho à la satisfaction des députés de la majorité de gauche à l’Assemblée nationale française. La fête de rue regroupant spontanément des milliers de personne montre que le projet de loi sur le mariage gay était attendu et a une valeur de symbole pour la population concernée.</span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Réac, la littérature ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2012-10-24:2932469
2012-10-24T10:48:22+02:00
2012-10-24T10:48:22+02:00
Avez-vous remarqué que la moitié des romans, aujourd’hui, tournent autour...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-697863" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/3958356983.jpg" alt="Camus.jpg" width="81" height="110" />Avez-vous remarqué que la moitié des romans, aujourd’hui, tournent autour de la quête du père, comme si l’homme avait désespérément besoin, pour avancer dans ce monde anonyme et banalisé, de savoir d’où il vient ? Les Assouline, Garcin, Fernandez, Jardin, Fottorino, Giesbert et d'innombrables autres écrivains contemporains ont passé trois, cinq ou dix ans de leur vie à retrouver leurs racines biologiques, à la façon d’Albert Camus dans <em>Le premier homme</em>, pour le meilleur ou pour le pire. En contradiction totale avec la mode politico-socialo-branchée qui prétend que le sexe, le genre, la filiation, tout ça, allons, c’est dépassé ! </span></p>
Bernard LECOMTE
http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html
Mariage gay : on avance...
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2012-10-22:2932046
2012-10-22T09:18:00+02:00
2012-10-22T09:18:00+02:00
Sur le mariage homo, on avance. D’abord, il n'est pas exclu,...
<p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-697446" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/02/1102780224.jpg" alt="mariage-gay.jpg" width="57" height="86" />Sur le mariage homo, on avance. D’abord, il n'est pas exclu, finalement, que s'ouvre un vrai débat sur le sujet. Ensuite, la forte intervention du grand rabbin de France a montré que les cathos n'étaient pas seuls à s’inquiéter des conséquences d’un tel bouleversement anthropologique. Enfin, l’opinion a commencé à comprendre qu’il ne s’agit pas seulement, dans cette affaire, d’autoriser les homos à se passer gentiment la bague au doigt comme tout le monde : il est bien question du <em>"droit à l’enfant"</em>, de l’effacement programmé de la <em>"filiation" </em>biologique, du remplacement du référent <em>père-mère</em> par le concept <em>parent1-parent2</em>. On avance, on avance… </span></p>
Mahor CHICHE
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Les mères porteuses rejetées par la justice française
tag:mahorchiche.blogspirit.com,2010-03-18:1909855
2010-03-18T19:03:13+01:00
2010-03-18T19:03:13+01:00
La Cour d'appel de Paris a rejeté jeudi la demande d'un couple qui...
<div style="display: block;" class="depecheLong"> <p style="text-align: justify;">La Cour d'appel de Paris a rejeté jeudi la demande d'un couple qui souhaitait obtenir la reconnaissance officielle de la naissance de deux enfants nés d'une mère porteuse aux Etats-Unis en octobre 2000.</p> <p style="text-align: justify;">Cette nouvelle étape d'une procédure judiciaire déjà longue confirme que les magistrats français refusent d'introduire eux-mêmes l'avancée qui n'est possible que par une modification de la législation.</p> <p style="text-align: justify;">La cour d'appel refuse la transcription sur les registres d'état civil français des actes de naissance établis dans le comté de San Diego et désignant les conjoints français comme père et mère des deux filles.</p> <p style="text-align: justify;">La "gestation pour autrui" moyennant paiement est légale aux Etats-Unis mais pas en France où un débat est en cours sur cette pratique consistant à faire porter par une autre femme un embryon conçu in vitro.</p> <p style="text-align: justify;">En l'occurrence, l'embryon a été conçu avec le sperme du conjoint français, Dominique Menesson, et l'ovule d'une amie du couple. Dans un premier temps, la justice française avait accepté une forme de reconnaissance de cette pratique en transcrivant les actes d'état civil.</p> <p style="text-align: justify;">La Cour de cassation, plus haute juridiction française, a cependant annulé en 2008 ces décisions et renvoyé le dossier à la cour d'appel de Paris, qui a avalisé cet arrêt.</p> <p style="text-align: justify;">On ne peut invoquer "l'intérêt supérieur de l'enfant", comme le font les époux Menesson, car cela reviendrait à valider a posteriori une procédure interdite par la loi française, dit la cour dans son arrêt dont Reuters a eu copie.</p> <p style="text-align: justify;">Les époux Menesson conservent cependant une reconnaissance officielle de la filiation biologique sur leur enfant grâce aux documents officiels délivrés aux Etats-Unis, précise la cour. En pratique, ils seront reconnus comme les parents des deux filles.</p> <p style="text-align: justify;">L'arrêt prend de l'importance au moment où sont envisagées une révision des lois sur la bioéthique et une possible légalisation de la gestation pour autrui.</p> <p style="text-align: justify;">Un groupe de travail du Sénat a recommandé cette mesure en juin dernier. La secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, y est favorable et a assuré qu'elle aurait pu y recourir à titre personnel si un de ses enfants le lui demandait.</p> <p style="text-align: justify;">Reuters, Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser</p> </div>