Last posts on droit2024-03-28T19:39:22+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/droit/atom.xmlBernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlIrresponsables, les parents ?tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2023-07-02:33450522023-07-02T22:22:00+02:002023-07-02T22:22:00+02:00 Comment faire pour que les parents empêchent leurs enfants de sortir la...
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-1360100" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/02/3643400302.jpg" alt="B9734653683Z.1_20230701115004_000+G68N2HFJD.1-0.jpg" width="114" height="102" />Comment faire pour que les parents empêchent leurs enfants de sortir la nuit pour aller brûler des voitures et casser du flic ? Le Code pénal (art. 227-17) prévoit que <em>"le fait, par le père ou la mère, de se soustraire, sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende".</em> Je ne suis pas juriste, je ne fais donc que poser une question, sans a priori : pourquoi cette loi n’est-elle <em>jamais</em> appliquée ? Si quelqu’un peut m’aider à comprendre…</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlQuand les médias se font juges...tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2021-02-17:32410892021-02-17T13:26:00+01:002021-02-17T13:26:00+01:00 "Tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré...
<p><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1111449" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/1180893048.jpeg" alt="richard-berry.jpeg" width="114" height="84" />"Tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable".</span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> Voilà. Ce n’est pas compliqué. C’est un des fondements de notre droit depuis 1789. On est d’autant plus fondé à être scandalisé par la décision de France Télévisions de déprogrammer, le 12 février, un film où Richard Berry joue le rôle principal, en raison des accusations lancées contre lui dans la presse par sa fille Coline. Que les médias s’érigent désormais en juges, violant les bases mêmes de l’état de droit, c’est une dérive gravissime. Une dérive terrifiante, même, pour une raison simple : qui, dans les médias, aura le courage de condamner les médias ?</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlC'est compliqué, la justice...tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-11-21:31439352019-11-21T10:53:00+01:002019-11-21T10:53:00+01:00 Sur le sujet de la pédophilie, relancé par l’affaire Polanski, l’émotion...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1079097" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/02/2262271093.JPG" alt="pédophilie,droit,Polanski,Cohn-Bendit,Libé" width="95" height="89" />Sur le sujet de la pédophilie, relancé par l’affaire Polanski, l’émotion et l’indignation sont légitimes, naturellement, mais elles occultent souvent le droit. Notamment l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de 1948 : <em>"Nul ne sera condamné pour des actes qui, au moment où ils ont été commis, ne constituaient pas un acte délictueux".</em> Or, dans l’Eglise, à l'école, dans le sport ou le cinéma, 90 % des abus dont on parle ont été commis à l’époque où la pédophilie était librement prônée par nombre d’intellectuels, de Daniel Cohn-Bendit à Gabriel Matzneff, sans parler du journal <em>Libération</em> qui avait ouvert ses colonnes au FLIP <em>(Front de libération des Pédophiles). </em>C'est compliqué, la justice...<br /></span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlEt la présomption d'innocence ?tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-11-17:31437792019-11-17T10:39:00+01:002019-11-17T10:39:00+01:00 J’irai évidemment voir le "J’accuse" de Roman Polanski. D’abord parce...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1078823" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/3820965461.jpg" alt="censure,Polanski,droit,démocratie" width="86" height="96" />J’irai évidemment voir le <em>"J’accuse"</em> de Roman Polanski. D’abord parce que c’est une <em>œuvre</em>, signée par un grand artiste. Ensuite parce la nouvelle affaire Polanski me met mal à l’aise, tant elle piétine un des principes fondamentaux de notre droit, la présomption d’innocence : "<em>Tout homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable"</em> (art. 9 de la Déclaration des droits de 1789). Polanski est accusé ? Il est forcément coupable ! Je suis surpris qu’aucune chaîne de télé n’ait eu le courage, depuis l'affaire <em>MeToo,</em> de rediffuser le magnifique film de Cayatte, <em>Les risques du métier</em> (1967), avec Jacques Brel dans le rôle de l’instituteur accusé d’avoir violé une de ses élèves. Un oubli, sûrement.</span></p>
phalexandrehttp://blogdewellin.blogspirit.com/about.htmlWellin : conférence ”La vie, la mort, osons en parler” organisée par le CCCA le 8 novembre...tag:blogdewellin.blogspirit.com,2019-10-26:32349532019-10-26T06:17:00+02:002019-10-26T06:17:00+02:00 La vie, la mort… Osons en parler… Dans le cadre d’une...
<p style="text-align: center;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/3921799483.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-460984" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/2884140804.jpg" alt="vie mort.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><u><span style="font-size: 22.0pt; font-family: 'Comic Sans MS';">La vie, la mort… Osons en parler…</span></u></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Comic Sans MS';">Dans le cadre d’une conférence, le Conseil Consultatif Communal des Aînés de Wellin (CCCA) abordera comme sujet « La fin de vie ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Comic Sans MS';">Le but est de vous informer sur les dispositions légales que le législateur a prévu en cette matière délicate.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Comic Sans MS';"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3495734085.JPG" alt="3495734085.JPG" width="170" height="167" />Cette soirée sera menée par Madame Jacqueline HERREMANS, Présidente de l’ADMD (<strong>A</strong>ide au <strong>D</strong>roit à <strong>M</strong>ourir dans la <strong>D</strong>ignité), Membre du Comité Consultatif de Bioéthique, Membre de la Commission d’évaluation et du contrôle de la loi relative à l’euthanasie et Avocate au Barreau de Bruxelles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Comic Sans MS';">D’autres professionnels du milieu d’accompagnements des personnes en fin de vie seront également présents.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Comic Sans MS';">La soirée se terminera par la possibilité de poser des questions aux intervenants autour du verre de l’amitié.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Comic Sans MS';"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p align="center"><span style="font-size: 14pt;"><strong><u><span style="font-family: 'Comic Sans MS';">Lieu de la conférence</span></u></strong><span style="font-family: 'Comic Sans MS';"> : Maison des Associations - Rue de Beauraing, 172 - 6920 Wellin</span></span></p><p align="center"><span style="font-size: 14pt;"><strong><u><span style="font-family: 'Comic Sans MS';">Date</span></u></strong><span style="font-family: 'Comic Sans MS';"> : Le vendredi 8 novembre 2019 à 19h00 - Entrée gratuite</span></span></p><p align="center"><span style="font-size: 14pt;"><strong><u><span style="font-family: 'Comic Sans MS'; background: yellow;">Infos et renseignements</span></u></strong><span style="font-family: 'Comic Sans MS'; background: yellow;"> : 0478/92.72.30</span><span style="font-family: 'Comic Sans MS'; background: yellow;"> (Alain Alexis – Président CCCA) ou 0476/92.63.45 (Arlette Vryghem)</span></span></p><p align="center"><span style="font-size: 16pt; font-family: 'Comic Sans MS'; background-image: initial; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;"><img src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLe coup d'Etat d'un juge lyonnaistag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-09-21:31418832019-09-21T10:17:54+02:002019-09-21T10:17:54+02:00 A-t-on assez commenté la prise du pouvoir républicain par ce juge qui, à...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1075028" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/658391231.jpg" alt="juge.jpg" width="110" height="95" />A-t-on assez commenté la prise du pouvoir républicain par ce juge qui, à Lyon, a relaxé les activistes ayant décroché les portraits du chef de l’Etat dans une mairie de la ville ? Les coupables, a-t-il dit, se trouvaient dans un légitime <em>"état de nécessité"</em> face à l’inaction de l’Etat contre le réchauffement climatique et face au <em>"dialogue impraticable entre le président de la République et le peuple". </em>Texto ! Voilà un type qui, parce qu’il a réussi le concours de la magistrature, se croit plus légitime que les responsables élus du pays, et, tout seul dans son petit tribunal, décrète que la <em>"désobéissance civile"</em> est désormais un principe constitutionnel ! Au secours !</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLa vérité, les faits, quelle importance ?tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2019-07-31:31404622019-07-31T17:17:00+02:002019-07-31T17:17:00+02:00 Un ministre est accusé, photo de homards à l’appui, de gaspiller l’argent...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><img id="media-1072234" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/01/3866659806.jpg" alt="depositphotos_60721797-stock-photo-guillotine.jpg" width="104" height="104" />Un ministre est accusé, photo de homards à l’appui, de gaspiller l’argent de l’Etat ? Hourvari chez les députés écolos : <em>"Rugy, démission !"</em> Et puis après, on verra si c’était vrai… Un malheureux gamin tombe dans la Loire dans la confusion d’une soirée qui finit mal ? Hurlements dans les rangs des partis de gauche <em>: "Castaner, démission !"</em> Et puis, plus tard, on verra bien ce qui s’est passé… Qu’importent les faits ? A quoi bon une enquête ? Tue, tue ! Ce n’est plus de la politique, c’est du chamboule-tout. Etonnez-vous que les citoyens de base, qui ont du bon sens, n’aient plus confiance dans la classe politique ! </span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLa dictature à pas feutréstag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2018-09-28:31203222018-09-28T17:38:00+02:002018-09-28T17:38:00+02:00 La France en marche vers la dictature ? Vous plaisantez ? Pas quand...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-1039646" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/01/153014541.jpg" alt="dicateurs.jpg" width="132" height="74" />La France en marche vers la dictature ? Vous plaisantez ? Pas quand on entend une ancienne ministre socialiste proposer, sans rire, d’interdire la <em>clause de conscience</em> pour les médecins (pour forcer tout le corps médical, sans exception, à pratiquer des avortements). Par quand une ancienne journaliste, sérieusement, exige <em>d’interdire à la télé et à la radio</em> un autre journaliste… dont les idées ne lui plaisent pas ! Pas quand certaines féministes voulaient, il y a quelques mois, priver de <em>présomption d’innocence</em> des personnalités accusées de harcèlement sexuel. Et on condamne la Hongrie de Orban ! Et on critique la Russie de Poutine !</span></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlLa justice climatique, ça veut dire quoi ?tag:maplanetea.blogspirit.com,2018-05-26:33170332018-05-26T10:30:00+02:002018-05-26T10:30:00+02:00 1. Un peu d'histoire "Inégalités Nord-Sud" L'idée de...
<h3><strong>1. Un peu d'histoire</strong></h3><blockquote><p><em><strong>"Inégalités Nord-Sud"</strong></em></p></blockquote><p><strong>L'idée de "justice climatique" émerge au début des années 2000</strong>, portée par des mouvements citoyens qui dénoncent les inégalités entre populations du Nord et du Sud face aux effets du réchauffement mondial. Les ONG insistent sur le droit de tous, en particulier des plus vulnérables, à une planète en bonne santé. Après un premier "sommet" de la société civile sur ce thème en 2000 à La Haye, <strong>une coalition d'ONG adopte, en 2002,</strong> <strong>27 "grands principes de la justice climatique":</strong> "dette écologique" des pays industrialisés et des multinationales, "responsabilité" judiciaire des industries pétrolières et minières, "indemnisation" des "victimes"... </p><p>Les dirigeants des pays du Sud s'emparent du concept. Et en 2015,<strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2015/12/16/cop21-et-climat-nicolas-hulot-decrypte-l-accord-de-paris-1044813.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> l'Accord climat de Paris</a></strong>, adopté sous l'égide de l'ONU, note dans son préambule <strong>"l'importance pour certaines (communautés) de la notion de "justice climatique" dans l'action menée face aux changements climatiques"</strong>.</p><h3><strong>2. Devant les tribunaux </strong></h3><blockquote><p><em><strong>"Les recours en justice se multiplient"</strong></em></p></blockquote><p>En parallèle aux discussions diplomatiques s'est développée une <strong>approche juridique</strong>. Selon une évaluation du <a href="http://www.lse.ac.uk/GranthamInstitute/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Grantham Research Institute on Climate Change de Londres</strong></a> publiée en avril dernier, il existe plus de<strong> 1 500 lois dans le monde liées au réchauffement</strong>, soit plus de 20 fois plus qu'en 1997. Tous les signataires de l'accord de Paris en ont au moins une. <strong>Et les recours en justice se multiplient.</strong> Avant l'annonce de la plainte contre l'UE, Grantham répertoriait plus de 270 affaires se référant au climat dans 25 juridictions, hors Etats-Unis où le contentieux atteint plus de 800 cas.</p><h3><strong>3. Qui les plaignants visent-ils ?</strong></h3><p>Les plaignants visent souvent des<strong> gouvernements mais aussi des entreprise</strong>s. Trois exemples. <strong>Aux Pays-Bas, en 2015,</strong> un tribunal saisi par l'<a href="https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/06/25/la-justice-condamne-les-pays-bas-a-agir-contre-le-rechauffement-climatique_4661561_3244.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>ONG Urgenda et 900 citoyen</strong>s,</a> ordonne à l'Etat de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le pays de 25% d'ici à 2020. Une première victoire historique. Un procès en appel est prévu prochainement. </p><p><strong><img id="media-351772" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/00/4170300881.jpg" alt="justice climatique,droit,victimes" width="187" height="123" />En Allemagne, en novembre 2017</strong>, la justice accepte d'examiner la requête d'un <strong><a href="https://www.franceinter.fr/info/la-bataille-d-un-fermier-peruvien-contre-un-geant-de-l-energie-allemand" target="_blank" rel="noopener noreferrer">paysan péruvien, Saul Luciano Lliuya (ci-contre), qui veut contraindre le géant de l'énergie RWE</a> </strong>à réparer les effets du changement climatique dans les Andes. Aux Philippines en 2015, des victimes de typhons et des ONG saisissent la Commission sur les droits de l'Homme du pays contre 47 multinationales (Shell, ExxonMobil, Chevron...). L'enquête de cette institution indépendante est en cours.</p><p><strong>Aux Etats-Unis en 2015</strong>, une vingtaine d'enfants et adolescents déposent avec<a href="https://www.ourchildrenstrust.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <strong>l'association Our Children's Trust</strong></a> un recours devant un tribunal de l'Oregon, réclamant au gouvernement de baisser de manière significative les émissions de CO2. Ils estiment que leurs "droits constitutionnels" à la vie, la liberté et la propriété ont été violés. Un procès est prévu fin octobre 2018.</p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/5nq-fsUApwc" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><h3><strong>3. Quelles responsabilités et quelles compensations ? </strong></h3><blockquote><p><em><strong>"La nécessité d'éviter les pertes et préjudices liés aux effets néfastes des changements climatiques"</strong></em></p></blockquote><p><strong>L'article 8 de l'accord de Paris</strong> reconnaît "la nécessité d'éviter les pertes et préjudices liés aux effets néfastes des changements climatiques". Mais la décision l'accompagnant précise que cela ne peut servir de fondement "à aucune responsabilité ni indemnisation". Les pays du Sud n'ont pas pour autant abandonné leurs revendications sur ce sujet ultra-sensible.</p><p>Dans le cadre judiciaire, des questions se posent aussi: <strong>quelle causalité entre un effet néfaste et les émissions d'un Etat ou d'une entreprise ? Comment répartir les responsabilités pour estimer d'éventuelles compensations ? </strong>Une étude publiée en 2014 dans la revue en ligne<a href="https://link.springer.com/journal/10584" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong> Climatic Change </strong></a>esquisse une piste en quantifiant les émissions de CO2 et de méthane d'une centaine de grosses entreprises pétrolières, minières et de cimentiers depuis la période pré-industrielle.</p><p>Une autre étude publiée en novembre dernier dans<strong> </strong>la revue<strong> <a href="https://www.nature.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Nature</a></strong> assure que "les récentes avancées scientifiques rendent possible l'attribution d'événements" météorologiques extrêmes au changement climatique, et permettent donc de déterminer des responsabilités "au niveau des Etats". Mais beaucoup de plaintes réclament des actes, et non des indemnités...</p><h3><strong>4. Donner des droits à la nature pour protéger aussi les hommes</strong></h3><p>Inversement, on peut aussi s'interroger : la nature, victime elle aussi du réchauffement climatique a-t-elle des droits ? Donner préventivement un prix à la nature, comme on l'a vu en Australie, pour sauver la<strong> <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2017/06/28/combien-vaut-l-everest-le-grand-canyon-la-mediterranee-la-fo-1058616.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Grande barrière de corail</a>,</strong> contribue-t-il vraiment à sa protection ? Donner ou plutôt reconnaître, comme pour la vie humaine, <strong>une valeur intrinsèque, non monétisée</strong>, <strong>à la nature</strong> qui n'est pas l'esclave des êtres humains et a le droit d’exister pour elle-même, ainsi que le réclame la juriste en droit international <strong>Valérie Cabanes</strong>, auteure du passionnant essai<a href="http://www.seuil.com/ouvrage/un-nouveau-droit-pour-la-terre-valerie-cabanes/9782021328615" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> "</a><strong><a href="http://www.seuil.com/ouvrage/un-nouveau-droit-pour-la-terre-valerie-cabanes/9782021328615" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Un nouveau droit pour la Terre" (Seuil)</a> </strong>qui définit la notion d<strong><a href="https://reporterre.net/Peu-a-peu-le-crime-d-ecocide-s-impose-dans-le-droit-international" target="_blank" rel="noopener noreferrer">'écocide</a></strong> (le crime de destruction de ce qui est nécessaire à l'humanité pour exister), ne serait-il pas plus pertinent ? Pour la survie de la biodiversité mais aussi de l'humanité elle-même ? Essentielle, la question qui s'impose peu à peu dans le droit international contribue aussi à protéger la santé humaine.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>Cathy Lafon</strong> </a></p><p><strong>►A LIRE</strong></p><ul><li><strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/archive/2018/05/25/rechauffement-climatique-onze-familles-portent-plainte-contr-1064891.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Réchauffement climatique : onze familles portent plainte contre l'Europe pour "l'insuffisance" de sa politique climat</a></strong></li><li><strong>"Penser la justice climatique", de Pierre-Yves Néron : <a href="https://journals.openedition.org/ethiquepublique/937" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a><br /></strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"> <img id="media-351771" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/1363118001.jpg" alt="justice climatique,droit,victimes" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Photo "Our Children’s Trust"</em></span></p><p>Une dizaine de familles de huit pays se disant déjà <strong>victimes déjà des effets du dérèglement climatique</strong>, jugent que l'Europe n'en fait pas assez en la matière et ont déposé <strong>plainte ce mercredi contre l'UE</strong> pour sa politique climatique "insuffisante", afin d'obtenir que l'UE réduise plus ses émissions de CO2. Leur plainte a-t-elle des chances d'aboutir ? Y a-t-il des responsables du réchauffement ? Qui doit payer pour les impacts ? Et les droits de la nature, dans tout ça ? Les dérèglements climatiques se faisant de plus en plus sentir, les "victimes" mettent désormais en avant la <strong>notion de "justice climatique"</strong>. Mais de quoi parle-t-on ? Quatre questions pour faire le point.</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlBonne nouvelle pour la planète: un projet de ferme-usine abandonné en Francetag:maplanetea.blogspirit.com,2018-05-09:33170122018-05-09T10:40:00+02:002018-05-09T10:40:00+02:00 "Mobilisation exceptionnelle" "Ce centre d’ allotement devait...
<p><strong>"Mobilisation exceptionnelle"</strong></p><p>"Ce centre d’<strong><a href="https://fr.wiktionary.org/wiki/allotement" target="_blank" rel="noopener noreferrer">allotement</a></strong> devait accueillir des milliers de bovins pour leur mise en quarantaine avant l’exportation, sur de longues distances d’animaux appelés à vivre un calvaire", explique dans un communiqué l'association<strong><a href="https://www.agirpourlenvironnement.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> Agir pour l’Environnement</a>,</strong> en rappelant que plus de 68 000 personnes ont interpellé le commissaire enquêteur qui a émis un avis négatif. "Fruit d’une mobilisation exceptionnelle, cette victoire apporte la preuve qu’il est possible de bloquer, grâce à la pression citoyenne, des projets inutiles", se félicite l'association, qui appelle les députés à profiter de l'examen de <strong>la loi faisant suite aux Etats généraux de l’alimentation</strong>, pour empêcher la multiplication des projets de fermes-usines et ainsi mieux encadrer les dérives liées à l’industrialisation de l’élevage.</p><p><strong>Ce modèle agricole est-il compatible avec la transition écologique ? </strong></p><aside class="asideBody"><span id="endScroll"></span></aside><div class="richBody"><div class="richContentComponent textComponent"><div class="innerContent noprint">Pour le<strong> "collectif contre l’usine des 4000"</strong>, "le combat n'est pas terminé". Les opposants à la ferme-usine de Saône-et-Loire, qui estiment que cet arrêté <strong>condamne</strong>, en effet,<strong> la méthode du passage en force</strong> et statue sur les insuffisances de l’étude environnementale d’une Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE) "pour qu’elle soit légalement présentable", regrette toutefois qu<strong>'"il ne se prononce pas sur le bien-fondé de ce type d’exploitation".</strong> Selon le collectif, "la décision ne répond pas en effet à l’essentiel : ce modèle agricole est-il compatible avec le climat, la santé, la protection des consommateurs et du vivant dans son ensemble ?"</div></div></div><p><strong>Un dossier qui suscite la polémique depuis l’été 2017</strong></p><p>A Digoin,<strong> Daniel Viard </strong>voulait agrandir son élevage pour pouvoir accueillir 3 910 bovins destinés à l’exportation, 240 bovins à l’engraissement et 320 vaches allaitantes, soit un total de 4 470 animaux. Son projet fait polémique de puis l'été 2017. L'exploitant dispose de deux mois pour contester la décision. En France, plusieurs projets du même type font polémique, dont celui de <strong><a href="http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/10/28/20002-20141028ARTFIG00166-la-ferme-des-1000-vaches-pour-les-nuls.php" target="">la ferme dite des 1000 vaches</a>,</strong> dans la Somme. La justice a autorisé son exploitation l'été dernier, mais le ministre de la Transition écologique et solidaire, <strong>Nicolas Hulot</strong>, a fait appel de cette décision… A suivre.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Télécharger l'arrêté préfectoral du 3 mai 2018 portant refus d'autorisation d'exploiter un élevage de 3910 bovins destinés à l'exportation, 240 bovins à l'engraissement et 320 vaches allaitantes : <a href="https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-31217-arrete-4000-veaux.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li></ul><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur l'agriculture intensive :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/agriculture+intensive" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> cliquer ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-351186" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/00/01/284389508.jpg" alt="ferme-usine,droit,bien-être animal,polémique,justice,arrêté préfectoral" /></p><div id="attachment_71821" class="wp-caption alignright"><p class="wp-caption-text" style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Manifestation des militants de la Confédération paysanne contre le projet de ferme dite des « 4 000 bovins » à Digoin (Saône-et-Loire) le 7 novembre 2017. Archives AFP</em></span></p></div><p>La<strong> course au gigantisme des élevages en France</strong> a-t-il connu un coup d'arrêt ? Le 4 mai dernier, au terme d’une intense mobilisation associant acteurs locaux et nationaux (<strong><a href="http://www.lejsl.com/actualite/2017/08/28/brigitte-bardot-s-insurge-contre-le-projet-d-usine-a-vaches-de-digoin" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Brigitte Bardot</a> </strong>elle-même avait écrit au ministre de l’Agriculture pour le dénoncer), le<strong> projet de ferme-usine de 4 000 bovins envisagé à Digoin </strong>en Saône-et-Loire, a été rejeté par le préfet du département. En cause notamment, selon le préfet, des "antécédents très défavorables (de l'agriculteur) en matière de maîtrise des nuisances et de la capacité à respecter les obligations réglementaires applicables". Son<strong> <a href="https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-31217-arrete-4000-veaux.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">arrêté du 3 mai 2018</a></strong>, reprend ainsi l'avis du conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques.</p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.html”Le peuple tranchera !”tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2017-05-31:30928282017-05-31T09:20:50+02:002017-05-31T09:20:50+02:00 Edouard Philippe a tort – exactement comme François Fillon avait tort – de...
<p><span style="font-family: 'Arial',sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-965572" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/00/00/2302742582.jpg" alt="edouard-philippe.jpg" width="130" height="73" />Edouard Philippe a tort – exactement comme François Fillon avait tort – de considérer que le peuple est l’ultime recours de la justice, et que les électeurs trancheront le cas Ferrand dans les urnes. Le premier ministre fait mine d’oublier qu’il dirige un pays où la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire) est un principe constitutionnel, et que si la justice est rendue <em>"au nom du peuple français",</em> elle ne l’est pas directement par lui, justement ! Faut-il rappeler quelques noms célèbres de députés corrompus, menteurs ou condamnés qui ont été tranquillement réélus dans leur fief, sans que cela, évidemment, les blanchisse ? Il y a la morale, il y a la politique, mais en démocratie, il y a aussi le droit.</span></p>
Goseinhttp://semanticien.blogspirit.com/about.htmlInjonction paradoxaletag:semanticien.blogspirit.com,2016-09-19:30799792016-09-19T15:12:00+02:002016-09-19T15:12:00+02:00 "TOUS les musulmans sont objectivement solidaires et complices des...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">"TOUS les musulmans sont objectivement solidaires et complices des terroristes." (a)</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> "Pas d'amalgame, tous les musulmans ne sont pas des terroristes"(non-a)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Donc pour ce qui nous concerne nous avons affaire à ce qu'on appelle en psychothérapie une "injonction paradoxale" : un évènement a est sur le point de se produire, mais a est fâcheux.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Le bon sens voudrait qu'on l'évite ou qu'on l’empêche en faisant appel à son inverse ou opposé, c'est à dire à non-a ...mais il n'en résulte qu'une "solution" de continuité (changement de niveau 1) </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Tant qu'on recherche la solution par un changement de type 1 (faire son choix entre a et non-a ) on est pris dans une illusion du choix possible et nous pouvons tout au plus "faire un peu plus de la même chose"</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> La solution c'est ni a ... ni non-a ...c'est un principe séculaire qui consiste à "sortir du carré" </span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Si vous dites : tout musulman est un terroriste, vous affirmez ; si vous dites : ce n'est pas un terroriste, vous niez. Au delà de l'affirmation et de la négation, qu'en diriez-vous ?</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Il s'agit là d'un koan zen caractéristique structuré de telle sorte qu'il oblige l'esprit à sortir de la trappe constituée par l'affirmation-négation et à faire un saut quantique jusqu'au niveau immédiatement supérieur appelé satori.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> C’est l'essence du changement de type 2 celui qui permet le changement lorsque les faits concrets de la situation sont ou semblent immuables ....c'est à dire " la technique de recadrage" ; l'art de trouver un NOUVEAU cadre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Je considère que le nouveau cadre en question c'est l'acceptation du fait qu'une guerre totale nous est déclarée et que par simple principe de précaution, en guerre contre l’islamisme, nous devons considérer TOUT musulman comme suspect et agir en conséquence.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> CQFD</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Francis Claude Neri</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> 19 09 16</span></p>
phalexandrehttp://blogdewellin.blogspirit.com/about.htmlWellin : Communication de la coordination ”Non au PCA” (Réponse à un article de ”L'Avenir du Luxembourg”)...tag:blogdewellin.blogspirit.com,2016-07-08:32338112016-07-08T06:32:00+02:002016-07-08T06:32:00+02:00 Le journal Avenir – Edition du Luxembourg du 28 juin 2016...
<p align="center"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;">Le journal Avenir – Edition du Luxembourg du 28 juin 2016</span></p><p align="center"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;">Article : « Ancien site Gilson à Wellin : qui tire les ficelles ? »</span></strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><br /><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">La Coordination des riverains et Pétitionnaires, visée dans l’article, souhaite bénéficier d’un droit de réponse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/petitions1.jpg" alt="petitions1.jpg" />Une précision importante s’impose : dans ce dossier, ouvert depuis août 2013, jalonné de tant d’ambiguïtés, il nous semble important de le préciser, nous ne sommes ni « PRO-Promoteur », ni « PRO-Politicien » mais POUR l’intérêt général des RIVERAINS, qui souhaitent un réaménagement du site Gilson, comme l’exprimait notre dernière pétition (avril 2016) : <strong>« <em>Non au PCA de l’ancien site Gilson approuvé le 16 février 2016, Oui à la réhabilitation du site en tenant compte du caractère rural et convivial du village</em> »</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Il faut souligner que cette pétition, organisée dans le cadre de l’enquête publique, a recueilli <span style="text-decoration: underline;">529 signatures</span>, émanant du village de Wellin, comportant 1459 habitants (chiffre –certes- contesté lors du Conseil communal du 25 avril 2016) – voir Blog de Wellin, article du 29 avril 2016 (<span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://wellin.blogs.sudinfo.be/archive/2016/04/28/communication-de-la-coordination-non-au-pca-petition-et-cons-187167.html" target="_blank">cliquez ici</a></span>) ; elle faisait suite à une précédente pétition organisée après la séance d’information du 5 mai 2014, pétition qui avait recueilli plus de <span style="text-decoration: underline;">230 signatures</span>, dont l’information sur son existence avait été occultée en temps opportun lors du Conseil communal du 26 juin 2014 - voir Blog de Wellin, article du 27 juin 2014 (<span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://wellin.blogs.sudinfo.be/archive/2014/06/27/wellin-communique-de-la-coordination-de-la-petition-non-au-projet-pca-gilso.html" target="_blank">cliquez ici</a></span>). Quel que soit le critère que l’on veuille retenir pour ces pétitions, force est de constater qu’elles expriment l’expression des citoyens, des riverains et des habitants, expression qui est le seul objectif de la Coordination. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">La coordination a toujours veillé à poser les questions, au sujet de ce PCA, <span style="text-decoration: underline;">à partir des documents mis à disposition par la Commune, à savoir ceux élaborés par l’auteur de projet, le Bureau Impact</span>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">En conséquence, il n’y a pas eu <strong>« désinformation »</strong> mais au contraire <strong>« information »</strong> à partir de ces documents, disponibles sur le site de la Commune, ce que chacun peut aller consulter pour vérifier, et se faire son propre jugement, ainsi que sur le Blog de Wellin (<span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://wellin.blogs.sudinfo.be/archive/2016/03/02/wellin-pca-gilson-enquete-publique-du-7-mars-au-7-avril-180933.html" target="_blank">cliquez ici</a></span>)! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/2346317860.JPG" alt="2346317860.JPG" />L’<span style="text-decoration: underline;"><strong><em>incompréhension</em></strong></span>, que Madame La Bourgmestre souligne existe bien, non pas « <span style="text-decoration: underline;"><em><strong>par des gens mal intentionnés</strong></em></span> », mais par des citoyens qui ne voient pas dans ce PCA «l<em><strong>a garantie juridique pour les gens et la Commune qu’on ne fera pas n’importe quoi dans le périmètre de ce Plan Communal</strong></em> » comme elle l’indique dans cet interview. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">La participation citoyenne comme souhaitée par les autorités régionales, provinciales ou fédérales, n’est pas de mise au niveau communal à Wellin, où ces riverains et Wellinois, se sont vu refuser tout dialogue depuis….presque 3 ans comme indiqué dans votre article ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Lors de la réunion du 17 mars 2016, obligatoire dans le cadre de l’Enquête Publique, le Projet de PCA a été présenté par le Bureau Impact, le temps de parole a été limité, sans que des réponses précises soient apportées, ce qui auraient permis justement de faire comprendre à ce public concerné comment et en quoi consistait cette garantie juridique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Ce que les citoyens voient, c’est que pour urbaniser <span style="text-decoration: underline;">un site privé de 8 800 m²</span> (moins d’un ha), le Collège communal a défini <span style="text-decoration: underline;"><strong>un périmètre déjà urbanisé</strong> de 6 ha 60, au titre de ce PCA</span>, imposant une densité minimum de 25 logements à l’hectare (p 7 – point 3.2 du document approuvé).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/1074184788.jpg" alt="1074184788.jpg" />De cette densité, résulte un nombre de logements, annoncés à la population et dans les documents, à géométrie particulièrement variable : entre 40 et 60, voire 75 appartements et 14 maisons pour l’étude de mobilité !. Les propriétaires sont inquiets par ce qui a été décidé pour eux pour leur futur, <strong>sans aucun débat démocratique</strong>, et parce qu’ils ne parviennent pas à avoir des réponses <strong>justifiées</strong> et cohérentes !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Lors de la réunion, pour l’enquête publique, il y a eu une invitation à poser des questions par écrit : 21 Réclamations écrites ont été présentées, pour lesquelles, jusqu’à ce jour il n’y a pas eu de réponse. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">En quoi la persistance à demander des réponses fiables, exactes, ou à souligner les incohérences déjà rencontrées depuis l’initiation de ce Projet constituerait-il une <strong>manipulation</strong>, terme un peu fort, et qui ne correspond absolument pas à l’état d’esprit ou comportement de ces riverains ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Par exemple, Madame La Bourgmestre vous précise bien « <em><strong>dans le cadre du PCA, il n’y aura pas d’expropriation</strong></em> » -ce qui est rassurant- mais, à la 5ième question, elle mentionne « <em><strong>notre projet de PCA veut que ces 6 ha soient traversés par une voie douce accessible à des livreurs</strong></em> ». Il n’y a actuellement aucune voie <span style="text-decoration: underline;">traversant le Périmètre de 6 ha 60</span> ; ceci n’implique- t- il pas une expropriation ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/4033122583.5.jpg" alt="4033122583.5.jpg" />Dans son interview, la société Balfroid souligne : <em>Parmi les Pétitionnaires opposés au PCA, je connais des juristes et qui ont déjà, dans d’autres dossiers, porté des affaires au Conseil d’État. Ils risquent d’enclencher cette procédure ici et nous n’en avons pas envie parce c’est le début d’un long processus qui va nous mener où ? </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Ce diagnostic n’est pas erroné dans son principe : en cas de désaccord, et faute de dialogue possible malgré les messages délivrés, il faut recourir à un tiers pour faire entendre sa voix ! Dans un cas d’urbanisme, c’est effectivement le Conseil d’État qui est compétent ! Et force est de constater que plusieurs y pensent parmi les Pétitionnaires …….. C’est une situation certainement très regrettable, pour l’entreprise qui a un projet sur la table, mais c’est aussi le <strong>respect du citoyen</strong> qui est en cause ! </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">La Coordination - </span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">A. Brack, A. Despas, J.Noel</span></strong></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span lang="FR-BE" style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/1934179477.JPG" alt="1934179477.JPG" />Vous trouverez ci-dessous une communication de la coordination “Non au PCA”. Celle-ci est parue ce jeudi dans « L’avenir du Luxembourg » en guise de droit de réponse à un article paru le 28 juin dans le même journal. Les membres de la coordination souhaitent que ce texte soit également mis en ligne dans son intégralité sur le Blog de Wellin afin que le plus de monde possible en soit informé… Voilà qui est fait…</span></p><p><span lang="FR-BE" style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; background-color: #ffff00;"><strong><span lang="FR-BE" style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;">Cliquez sur « Lire la suite » ci-dessous à droite</span></strong></span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlTête de macaque !tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-09-27:32995932015-09-27T00:25:00+02:002015-09-27T00:25:00+02:00 Image volée PETA est connue pour les photos de mannequins...
<p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2020434953.jpg" target="_blank"><img id="media-200378" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3863032910.jpg" alt="naruto,macaque.peta,selfie,droit,image," width="254" height="334" /></a><strong>Image volée</strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">PETA est connue pour les photos de mannequins « Nus plutôt qu’en fourrure ». Le but est de faire cesser l’utilisation de la fourrure d’animaux dans la mode – et en général dans l’habillement et le business.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Cette fois l’association va plus loin. Elle a <a href="http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/grands-mammiferes/20150923.OBS6397/le-singe-naruto-futur-proprietaire-de-son-soi-disant-selfie.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">assigné en justice</span></a> le photographe John David Slater et l’accuse de disposer illégalement des droits de la photo de Naruto à la place de celui-ci. Naruto est un macaque. John D. Slater avait décidé de faire son portrait. Il avait préparé son appareil sur un pied, et le temps de se retourner Naruto avait appuyé accidentellement sur le déclencheur. A cause de cela l’image avait fait le tour du monde.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;">Aujourd’hui PETA veut que le singe soit reconnu propriétaire de son image. </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">« <span style="color: #999999; -webkit-text-stroke-color: #545454; -webkit-text-stroke-width: initial;">La loi américaine sur les droits d'auteur n'interdit pas à un animal de détenir la propriété intellectuelle, et puisque Naruto a pris la photo, les droits lui en reviennent, comme ce serait le cas pour un humain.</span><span style="-webkit-text-stroke-width: initial;"> »</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Ne pas interdire n’est pas suffisant. Encore faudrait-il que Naruto puisse lire cette loi et organiser de manière autonome les avantages qui en découlent. On en est loin. Mais continuons dans cette logique absurde: comme la loi n’interdit pas à un animal de tuer, de frapper ou de voler un humain, Naruto ne devrait pas être poursuivi s’il voulait se venger du photographe.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p><a style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3743856441.jpg" target="_blank"><img id="media-200380" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3830697257.jpg" alt="naruto,macaque.peta,selfie,droit,image," /></a></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Si le tribunal reconnaît que Naruto est propriétaire de ces images, il va toucher des royalties. Il lui faudra un compte en banque qu’il ouvrira en déclinant son identité et en signant les papiers nécessaires. Il ira tirer de l’argent au bancomat en faisant son code d’accès tout seul. Normal: s’il dispose de la protection de la loi il est notre égal et doit se comporter comme tel.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Il s’achètera une voiture, passera le permis, ira en ville faire du shopping, fondera une famille avec une humaine. L’égalité c’est l’égalité. C’est comme l’indifférenciation des genres entre femmes et hommes: un macaque ne devient macaque que par construction sociale.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><strong>Quoique…</strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">La surenchère de bêtises en tous genres semble ne plus avoir de limites. Non, nous ne sommes ni égaux ni similaires. D’ailleurs le macaque ne reconnaît pas son propre reflet: comment pourrait-il savoir qu’il s’agit de lui? </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3005544683.jpg" target="_blank"><img id="media-200382" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1430975821.jpg" alt="naruto,macaque.peta,selfie,droit,image," width="321" height="180" /></a>La question du droit à l’image est sans fin et devrait dès lors s’appliquer à tout: un animal photographié dans la rue pourrait nous intenter un procès pour atteinte à sa vie privée. Et à qui appartiennent les images de nature que les documentaires montrent si généreusement?</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Les lois humaines s’appliquent aux humains. Je comprends la lutte de PETA pour inciter à agir sans cruauté envers les animaux (sauf les moustiques). Mais là PETA dérape. </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Puisque c’est comme ça je demande, en signe de réciprocité et de respect mutuel, que les lions cessent de manger des humains en Afrique (100 morts par an). Même les descendants du lion Cecil. Ça vaut aussi pour les crocodiles (1000 morts par an). Ah ça mais, la loi est la même pour tous dans le <span style="color: #993366;"><em>Folieland</em></span> égalitariste!</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Mais il y a plus simple. Le tribunal pourrait rendre un jugement comme ceci: Naruto deviendra le seul et effectif propriétaire de ses photos (celles qu'il a accidentellement déclenchées)</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify; padding-left: 30px;">– quand il les reconnaîtra parmi une série d’images de macaques,</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify; padding-left: 30px;">– quand il saura écrire, lire et signer un contrat,</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify; padding-left: 30px;">– quand il disposera d’un compte en banque à son nom géré par lui-même,</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify; padding-left: 30px;">– et enfin quand il paiera la taxe professionnelle comme tout indépendant.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify; padding-left: 30px;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p><a style="font-family: Georgia; font-size: 18px; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1136640434.jpg" target="_blank"><img id="media-200386" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3011527376.jpg" alt="naruto,macaque.peta,selfie,droit,image" width="245" height="345" /></a></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><strong>Il faut imaginer Naruto heureux</strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">S’il remplit ces conditions il pourra diffuser sa propre image, chercher des clients, gagner de l’argent. Il s’inscrira alors dans une association professionnelle pour faire défendre ses droits commerciaux. Puis il rejoindra les antispécistes par lesquels Naruto deviendra le symbole de l’<span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">émancipation des singes contre l</span>’<span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">oppression humaine. Ainsi, même s</span>’<span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">ils sont biologiquement des singes, le <em>mariage pour tous</em> leur sera étendu au nom de l</span>’<span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">égalité des individus entre eux telle que soutenue par Peter Singer:</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">« <span style="color: #808080;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;"><span style="line-height: 22px;">L</span></span>’<span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;"><span style="line-height: 22px;">égalité que prône l</span></span>’<span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;"><span style="line-height: 22px;">antispécisme concerne les individus, et non les espèces. Les intérêts des individus (à vivre une vie heureuse, à ne pas souffrir) doivent être pris en compte de manière égale, indépendamment de l</span></span>’</span><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;"><span style="color: #808080; line-height: 22px;">espèce de ces individus.</span></span> »</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;">Naruto, marié à Zahia Dehar au nom de son bonheur? Bien sûr.</p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; background-color: #ffffff;"><em>Il faut imaginer Naruto heureux</em></span>, comme l’aurait écrit Albert Camus à la fin du Mythe de Sysiphe s’<span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">il avait connu le célèbre macaque. Je l'imagine déjà défendant son nouveau livre: <em>Le macaque révolté</em>. Je ne vous dis pas la nouba des macaques nègres, ou macaques à crête, fort de leurs 93% de génétique similaire aux Hommes. Je les entends dans leurs arbres devant leur poste de télévision, excités comme des puces de singes par les propos de l’essayiste français. Je les vois même terminer la soirée comme les bonobos: par une grande partouze. Il faut savoir prendre aux autres ce qui est bon. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">Je vous le dis: <em>il faut imaginer Naruto heureux</em>.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em>PS: pour des raisons de droits d’auteur, le singe ci-dessus n’est pas Naruto…</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 18px; font-family: Georgia; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 21px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 18px; -webkit-text-stroke-color: #000000;">Ne traitez plus un macaque de macaque. Vous pourriez finir au tribunal sous l’accusation d’injures. Enfin, si l’on considère les singes comme nos égaux. C’est ce que voudrait l’association PETA, d’une certaine manière.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlClimat : la justice condamne les Pays-Bas pour ne pas avoir réduit leurs émissions de GEStag:maplanetea.blogspirit.com,2015-06-26:33161062015-06-26T10:36:00+02:002015-06-26T10:36:00+02:00 La justice hollandaise a ordonné, le 24 juin, aux Pays-Bas de réduire...
<p style="text-align: center;"><img id="media-295764" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/1480625934.jpg" alt="émissions de co2,gaz à effet de serre,ges,justice,condamnation,réduction urgenda,ong,droit" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>La justice hollandaise a ordonné, le 24 juin, aux Pays-Bas de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Photo AFP</em></span></p><p>C'est une première mondiale : ce mercredi 24 juin, le<strong> Tribunal de la Haye</strong> a sanctionné les <strong>Pays-Bas</strong> pour ne pas s’être engagés dans une voie permettant au pays de <strong>réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 25% d’ici à 2020</strong> par rapport à 1990.</p><p><strong>"Violation des droits de l'homme"<br /></strong></p><p>Cette décision historique fait suite à un <a href="http://www.sudouest.fr/2015/04/14/rechauffement-climatique-des-citoyens-hollandais-attaquent-leur-gouvernement-1891831-4803.php" target="_blank"><strong>combat de longue date pour 900 plaignants hollandais</strong></a> et <strong>l’ONG de défense de l’environnement <a href="http://www.urgenda.nl/" target="_blank">Urgenda,</a></strong> à l'origine de l'action. La politique climatique actuelle menée par la Hollande ne devrait aboutir qu'à une<strong> réduction des gaz à effet de serre de 17%,</strong> incompatible, selon l'ONG, avec l’urgence climatique planétaire. Urgenda avaient demandé à la justice de qualifier de <strong>"<small class="fine"></small>violation des droits de l’homme" </strong>un réchauffement climatique supérieur à 2ºC avant la fin du siècle et réclamait une réduction des émissions néerlandaise comprises entre 25% et 40%. Le Tribunal de La Haye a donné raison à l'association, en ordonnant aux Pays-Bas de <strong>réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 25% d'ici à 2020,</strong> par rapport à 1990.</p><p><strong>Le devoir "climatique" des Etats<br /></strong></p><p><img id="media-295765" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/01/2425325999.jpg" alt="émissions de co2,gaz à effet de serre,ges,justice,condamnation,réduction urgenda,ong,droit" />Depuis le début des années 2000, une dizaine d'action sur le réchauffement climatique ont été intentées en justice aux Etats-Unis. Jusque là, aucune d'entre elles n'avait abouti. La décision de justice de La Haye fera date. En attendant un possible appel, le tribunal hollandais ouvre en effet la voie à l’inscription dans la jurisprudence européenne et mondiale de <strong>l’obligation des Etats à protéger leurs concitoyens et les habitants de la planète face aux conséquences dramatiques du réchauffement climatique, </strong>afin de garantir la sûreté de la planète et de ses habitants. Le tribunal, souligne <strong>Urgenda</strong> dans un communiqué, a rappelé que l’Etat est "obligé par la loi à protéger ses citoyens<small class="fine">"</small> et a le devoir de limiter ses gaz à effet de serre.</p><p><strong>Une étape historique </strong></p><p>A l’approche de la <strong>Conférence internationale sur le climat</strong> qu’accueille la France en décembre prochain, un cap a été franchi dans la construction d'une justice climatique qui réjouit les écologistes, ONG et politiques confondus. Le<strong><a href="http://www.rac-f.org/" target="_blank"> réseau Action Climat </a></strong> salue un jalon dans l'histoire de la législation sur le climat". Pour<strong> Europe Ecologie-Les Verts</strong>, "il s’agit d’une excellente nouvelle qui met en évidence le rôle du droit pour lutter contre le changement climatique et les atteintes à l’environnement".</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>#COP21 #maplanète</strong></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><p class="title extra-large bitter entry-title"><strong><a href="http://www.sudouest.fr/2015/04/14/rechauffement-climatique-des-citoyens-hollandais-attaquent-leur-gouvernement-1891831-4803.php" target="_blank">Réchauffement climatique : des citoyens hollandais attaquent leur gouvernement</a>,"Sud Ouest", 14 avril 2015</strong></p></li><li><p class="title extra-large bitter entry-title"><strong>Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank">: cliquer ICI</a></strong></p></li></ul>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLa liberté est-elle sacrée ?tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2015-01-16:30343352015-01-16T09:56:00+01:002015-01-16T09:56:00+01:00 Normal 0 21...
<p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:UseFELayout/> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument></xml><![endif]--></p><p><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";}</style><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <o:shapedefaults v:ext="edit" spidmax="1026"/></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <o:shapelayout v:ext="edit"> <o:idmap v:ext="edit" data="1"/> </o:shapelayout></xml><![endif]--></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-842925" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/02/00/3721862051.jpeg" alt="charlie_hebdo_shoah.jpeg" width="76" height="109" />Avez-vous vu exploser en vol, ces deux derniers jours, l’idée selon laquelle la liberté d’expression serait totale, voire sacrée ? De Delfeil de Ton <em>(dans l’Obs)</em> à Philippe Geluck <em>(sur Europe 1),</em> du pape François à beaucoup de jeunes profs de banlieue, retour à la réflexion, à la raison, à la nuance ! Oui, on peut rire de tout, librement, mais en évitant de piétiner d’autres valeurs fondamentales comme le respect, la vie, la décence, la paix, l'intimité, etc. Il n'y a pas de liberté absolue. Et s’il y a conflit entre deux principes fondamentaux, on a inventé un truc qui évite la violence : cela s’appelle le droit. On avance...</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlDiscriminer, en droittag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-11-10:32992932014-11-10T10:45:01+01:002014-11-10T10:45:01+01:00 Dans la pratique Le sens positif est l’activité mentale qui...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2282705438.jpg" target="_blank"><img id="media-181313" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3477987964.jpg" alt="discrimination,droit,philosophie,travail,exclusion,pénal,France,Suisse,inégalité,égalité," /></a>Dans la pratique</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le sens positif est l’activité mentale qui consiste à traiter une personne ou une situation avec intelligence et d’y apporter les conseils ou réponses les plus appropriés dans le moment, indépendamment de la notion d’égalité. Ce traitement est favorable et bienveillant.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le sens négatif est non seulement un traitement inégal mais en plus défavorable. Il est malveillant.</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Je rappelle les synonymes du terme discriminer: </span><em style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><span class="s2">différencier, discerner, distinguer, reconnaître, séparer,</span></em></p><p class="p5" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">toutes opérations mentales qui ne suffisent pas, à elles seules, séparément, à rendre compte du mot «discrimination». Celui-ci comporte toutes ces opérations, avec en plus une appréciation positive ou non, en vue de poser un jugement <em>(bien ou mal)</em>. Orienter une personne vers un avenir professionnel, c’est tenir compte de ses désirs, ses compétences, sa formation, son expérience, sa disponibilité, ses capacités physiques en relation avec l’objectif, sa faculté d’adaptation selon le job désiré, puis en faire une synthèse, soit un avis sur ce qui serait le meilleur. Cet avis oriente, c’est donc un jugement. Il n’est par exemple par opportun d’orienter sans préparation un grand timide vers une profession qui suppose de savoir s’imposer et se confronter, même si ses résultats scolaires lui en donnaient les compétences.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La non-discrimination a quelques avantages. Plutôt que de laisser la société s’organiser en clans et communautarismes, elle admet une ouverture à la différence. Ainsi dans une même entreprise, les postes sont disponibles non seulement à ceux qui ont un certain profil, mais également à des profils différents <em>(origine, sexe, croyances, etc)</em>. C’est un facteur de communication sociale - et, partant, d’intégration. En principe. Car les clans se reforment, une fois passée la porte de l’usine ou de l’école. Ce n’est pas pour rien que la gauche au pouvoir en France veut démanteler la famille, porteuse du mal, soit des préjugés et stéréotypes considérés comme mauvais. Or, si l’Etat «objectif», au service de tous, est une bonne chose, il présente aussi des risques idéologiques comme en France et une dépersonnalisation. La famille et le clan sont alors les seuls garants de la construction d’une spécificité individuelle dans des appartenances différenciées.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1474633534.jpg" target="_blank"><img id="media-181314" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1874051012.jpg" alt="discrimination,droit,philosophie,travail,exclusion,pénal,France,Suisse,inégalité,égalité," /></a>En droit suisse</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Au plan juridique, la définition de la discrimination est celle qui porte préjudice. Le droit suisse contient des textes contraignants sur la non-discrimination de genre, sexuelle ou raciale. Pour le reste il protège la personnalité:</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«La doctrine se réfère à l’art. 28 CC comme principal instrument du droit privé pour la protection contre la discrimination. Quiconque est blessé dans sa personnalité de manière illicite peut aller devant les tribunaux pour se protéger. Cependant les inégalités de traitement ne sont pas toutes contraires à la protection de la personnalité. Ce n’est que lorsque l’inégalité résultant d’une différence de traitement a pour but ou pour conséquence un abaissement ou une exclusion qu’il y a violation de la personnalité. Cette violation doit être dirigée contre une personne bien déterminée. On ne peut pas aller en justice pour des insultes dirigées par exemple contre des homosexuels en invoquant la protection offerte par le Code civil, tant qu’il n’est pas possible de prouver qu’une personne bien précise a subi un préjudice de ce fait.» (Instruments contre la discrimination en</span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">droit suisse – Un aperçu - Version résumée. Christina Hausammann, humanrights.ch/MERS).</span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><em>Les inégalités de traitement ne sont pas toutes contraires à la protection de la personnalité</em>. Ces inégalités, admises, permettent d’ajuster chaque traitement à la personnalité, à sa configuration générale <em>(compétences, goûts, formation, expérience, etc)</em>, et à la situation.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><strong><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">En droit français</span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La France est connue pour être un pays volontariste et autoritaire en matière d’égalité. Pourtant le gouvernement vient de décider une modulation des allocations familiales. Les familles à fort revenu recevront moins que celles à revenus plus faibles. Ce qui a soulevé de nombreuses réactions. La décision met en cause l’universalité de l’Etat social et de la notion d’égalité. Pourtant cette mesure, bien que discriminante au sens négatif du terme, est en même temps opportune et relève d’une juste adaptation de la redistribution sociale. Donner la même aide à tout le monde, c’était de l’égalitarisme, soit un système idéologique autoritaire <em>(parce que sans nuances)</em> et peu adapté aux situations différentes des citoyens. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Selon le <a href="http://www.dictionnaire-juridique.com/definition/discrimination.php" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">dictionnaire juridique français</span></a>:</span></p><p><strong style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/278831817.jpg" target="_blank"><img id="media-181315" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2385931892.jpg" alt="discrimination,droit,philosophie,travail,exclusion,pénal,France,Suisse,inégalité,égalité," /></a></span></strong></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><em><span class="s2" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">«... </span><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">des différences de traitement fondées sur l'âge ne constituent pas une discrimination lorsqu'elles sont objectivement et raisonnablement justifiées, dans le cadre du droit national, par un objectif légitime, notamment de politique de l'emploi, du marché du travail et de la formation professionnelle, et que les moyens de réaliser cet objectif sont appropriés et nécessaires. La discrimination se définit comme étant le traitement inégal et défavorable appliqué à certaines personnes en raison notamment, de leur origine, de leur nom, de leur sexe, de leur apparence physique ou de leur appartenance à un mouvement philosophique, syndical ou politique.»</span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">La discrimination en tant que délit pénal se caractérise donc par deux éléments: traitement inégal <em>ET</em> défavorable. Un traitement inégal ne remplit pas à lui seul les conditions d’une infraction. Il me semble très utile de garder une souplesse d’adaptation, et donc de ne pas pratiquer un égalitarisme bulldozer. La sagesse que l’on trouve dans de grands livres fait un thème majeur de la différence entre le riche et le pauvre, entre le petit et le grand, etc. Elle ne propose pas d’abolir les différences, ce qui semble déraisonnable du fait que nous n’avons pas tous les mêmes compétences naturelles et de caractère. Par contre la sagesse enseigne à ne pas donner plus de valeur morale au riche qu’au pauvre. Le christianisme enseignait l’égalité devant Dieu, notion révolutionnaire à son époque car elle plaçait les puissants et les humbles au même niveau spirituellement.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">L’extrait suivant est également intéressant. Il précise d’une part que la différence de traitement n’est pas en soi une discrimination «illicite». Mais il donne en exemple le fait qu’un employeur a fait bénéficier d’une faveur certains de ses employés et pas d’autres. Or, je pense que l’on doit rester maître chez soi, libre de sa politique d’entreprise.</span></p><p class="p6" style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><span class="s2">«</span><span class="s1">Une différence de traitement entre les salariés d'une même entreprise ne constitue pas en elle-même une discrimination illicite au sens de l'article L. 122-45 du code du travail. Le principe de l'égalité salariale s'applique aussi lorsque des différences sont constatées dans les avantages accordées par une entreprise à certain de ses salariés. Pour la Cour de cassation, une différence de traitement ne peut reposer que sur des raisons objectives, dont le juge doit contrôler la réalité et la pertinence. Dès lors, la cour d'appel qui a décidé que l'employeur qui avait réservé l'octroi de tickets-restaurant au seul personnel non-cadre de son entreprise ne justifiait d'aucune raison objective et pertinente pouvant légitimer cette disparité, a fait une exacte application des textes prétendument violés.»</span></span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">On le voit, la discrimination en tant qu’objet illicite et préjudiciable doit compter au moins deux critères: traitement inégal <em>et</em> défavorable. Le traitement inégal seul n’est pas en soi une discrimination illicite. La loi elle-même admet donc le sens premier du mot: une forme de discrimination intelligente, non délictueuses, a sa place dans l’éventail relationnel entre les êtres humains.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; text-align: justify;">Pour donner suite au <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2014/11/03/pour-un-nouveau-situationnisme-261392.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">débat et sur la notion de discrimination</span></a>, je propose ici un éclairage juridique. Je rappelle d’abord que cette notion a un sens positif et un sens négatif. De nos jours le sens négatif prévaut dans l’usage médiatique et politique.</span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLe sport, le droit et la violencetag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2014-08-16:30136552014-08-16T11:02:00+02:002014-08-16T11:02:00+02:00 Normal 0 21...
<p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:UseFELayout/> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument></xml><![endif]--></p><p><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-814674" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/02/3504557387.jpg" alt="mekhissi.jpg" width="122" height="81" />L’affaire de la disqualification de Mahiedine Mekhissi, à Zurich, hier, est plus grave qu’il n’y paraît. Certes, en ôtant son maillot avant la ligne, le champion français a bafoué le règlement : il fallait <em>absolument</em> qu’il soit sanctionné. Mais les arbitres ont allégrement piétiné deux principes fondamentaux du droit européen : l’<em>autorité de la chose jugée </em>(un juge avait déjà prononcé une autre sanction), et l’existence d’un <em>dol comme fondement du préjudice</em> (Mekhissi n’avait aucunement gêné le coureur espagnol). Attention, les sportifs : quand on s’assoit sur le droit, il ne reste que la violence pour régler les conflits !</span></p>
fxrdhttp://fxrd.blogspirit.com/about.htmlCOLLOQUE : LOGEMENT ET VULNÉRABILITÉtag:fxrd.blogspirit.com,2014-07-27:30121422014-07-27T16:04:00+02:002014-07-27T16:04:00+02:00 UNIVERSITÉ DE BRETAGNE OCCIDENTALE 10 octobre 2014...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><strong><span style="font-size: x-large;">UNIVERSITÉ</span><span style="font-size: x-large;"> DE BRETAGNE OCCIDENTALE<br />10 octobre 2014</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-812464" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fxrd.blogspirit.com/media/02/00/1130751112.jpg" alt="Image1.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">Le colloque traite de la question de la vulnérabilité et du logement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">Le logement constitue une préoccupation majeure et sensible et par conséquent, une thématique où les situations de vulnérabilité sont nombreuses et diverses. Il s’agit également d’un thème sous les feux de l’actualité législative compte tenu de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové. C’est enfin une question sociétale en pleine mutation pour répondre aux besoins des futures générations, des plus jeunes aux plus âgées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">L’objectif du colloque est de réunir les enseignants-chercheurs et professionnels travaillant sur ces thématiques et de les inviter à réfléchir sur la pertinence des moyens mis en œuvre pour prévenir ou remédier aux situations de vulnérabilité liées à la question du logement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;"><strong><span style="text-decoration: underline;">POUR TÉLÉCHARGER LE PROGRAMME COMPLET DU COLLOQUE :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;"><a id="media-812463" href="http://fxrd.blogspirit.com/media/02/02/1997122872.PDF">PROGRAMME.PDF</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline; font-family: 'times new roman', times; font-size: small;"><strong>POUR S'INSCRIRE : </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;"><a id="media-812465" href="http://fxrd.blogspirit.com/media/00/02/2344058870.jpg">BULLETIN_INSCRIPTION.jpg</a></span></p><pre><br /><span style="text-decoration: underline;"><br /><br /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Comité Organisateur du colloque :</span></span> <br /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Dorothée Guérin (<a href="mailto:dorothee.guerin@univ-brest.fr">dorothee.guerin@univ-brest.fr</a>) </span><br /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">François-Xavier Roux-Demare (<a href="mailto:fran%C3%A7ois-Xavier.rouxdemare@univ-brest.fr">françois-Xavier.rouxdemare@univ-brest.fr</a>) </span></pre><pre><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;" lang="X-NONE"> </span></pre>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLe principe d’exceptiontag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-03-22:32990352014-03-22T09:54:48+01:002014-03-22T09:54:48+01:00 Secret médical... Le canton de Genève vient de déroger à cette...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2614687551.jpg" target="_blank"><img id="media-166347" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3213593079.jpg" alt="secretMed2-confidentialite.jpg" /></a>Secret médical...</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le canton de Genève vient de déroger à cette fixité, à la rigidité même d’une règle: celle du secret médical, dans le cadre limité du milieu carcéral. La notion de secret fait partie de l’intime, de ce qui fait de l’humain un individu responsable parce qu’il n’est pas seulement le produit du groupe, exposé à tous sans ligne de démarcation. Le secret est ce qui maintient à distance les pilleurs d’âmes. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le secret médical crée une obligation: celle de respecter le fait qu’une personne s’appartient d’abord à elle-même et qu’elle décide de ce qui doit ou non être mis en public. C’est un principe intangible. Une ligne rouge mise en place par un droit civil et pénal qui consacre le consentement et la responsabilité individuelle.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La question des criminels dangereux, possiblement récidivistes, suscite une légitime émotion en Suisse. La mémoire encore vive des trois jeunes femmes assassinées incite à mieux protéger la société. Car la prison sert en partie à cela: protéger les membres d’une société contre des comportements malveillants et dangereux. Elle sert aussi, on le souhaite, de lieu de réflexion: la privation de liberté devrait dissuader de commettre d’autres délits ou crimes.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On a vu que le meurtrier d’Adeline a caché ses intentions. Acheter un couteau et le dissimuler n’est pas le fait d’un détenu qui s’est amendé. Comment pouvait-on le savoir? En surveillant mieux sa cellule. Les fouilles de cellules ont lieu périodiquement: sont-elles assez pointues? Les passages aux détecteurs de métaux ont-ils eu lieu? Jusqu’où établir un rapport de confiance avec un criminel dont les raisons de la condamnation sont particulièrement graves?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour donner plus de moyens aux acteurs pénaux le Grand Conseil a voté la levée du secret médical dans certains cas. C’est une transgression majeure par rapport à l’intangibilité du principe. Sans secret médical l’individu ne s’appartient plus tout-à-fait. Il est dans une situation d’infantilisation, considéré au mieux comme un menteur potentiel, au pire comme irresponsable. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La loi contient une dose de confiance en l’humain et l’on considère qu’un délinquant ou un criminel peuvent s’amender. Sans qui quoi faudrait prononcer des peines irréversibles, comme la main coupée du voleur dans la charia. Mais la confiance est à haut risque. Rien de concret, de biologique, ne permet de la valider. C’est un acte de foi.</span><br /><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">... contre sécurité</span></strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3224961113.jpg" target="_blank"><img id="media-166348" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3682629360.jpg" alt="SecretMéd1.jpg" /></a><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les familles et amis des jeunes femmes assassinées peuvent constater que dans ces cas la confiance a été mal placée. Le débat entre la confiance en l’humain et la protection de la société reste grand ouvert, trou béant qui sépare le principe idéal et la réalité. L’immuabilité du principe est ce lui donne sa force. Elle participe à l’égalité entre les citoyens: il n’a a théoriquement pas deux poids et deux mesures. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La décision du Grand Conseil genevois produit donc une collision entre la protection de la société que l’on demande aux institutions, et le principe du secret qui contribue à nous rendre responsables. La sécurité est une condition de la vie en groupe, et la prévention du crime en fait partie. On demande aux institutions de faire en sorte que cette sécurité soit garantie au mieux. Mais la responsabilité de chacun est aussi garantie. Or la levée du secret médical en milieu carcéral met en cause ce principe. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il se trouve que l’immuabilité du principe premier, celui du secret, est tempérée par l’exception: dans certains cas, et avec beaucoup de précautions, on se donne le droit de déroger au principe premier, pour une raison majeure.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’exception à la règle est aussi un principe: celui de l’adaptation de la règle au réel, de la contextualisation de la règle. Le droit l’admet en partie puisqu’il tient compte des circonstances aggravantes ou atténuantes pour prononcer une sanction contre un criminel. Il y a quelques années un tribunal romand avait acquitté une femme alors qu’elle avait assassiné son mari pendant son sommeil. Battue par celui-ci, la femme avait argué de menaces de mort pour justifier une forme de légitime défense préventive. Sur le fond son acquittement était pourtant une entorse grave aux principes du droit. Mais la justice, aussi raide doit-elle être, ne peut fonctionner sans un principe d’exception. De même l’éducation des enfants impose des règles justes et pérennes, mais il y a des cas où la règle est improductive et où le principe d’exception fait déroger intelligemment à celle-ci.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La décision cantonale genevoise de lever le secret médical en milieu carcéral est de celle qui ne trouvera probablement pas de consensus: on est pour au nom de la sécurité et de la mémoire des jeunes femmes assassinées, donc de la Vie, ou on est contre au nom du Droit qui encadre la bonne marche de la société. La question n'est pas ici de protéger davantage des criminels que les victimes éventuelles, car il n'y a pas de symétrie entre les deux, mais de poser des principes immuables qui donnent du sens à l'ensemble des lois. Deux principes supérieurs sont opposés: le respect de la vie et le droit de l’individu. Seul un rapport de force départage ici les deux camps.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Reste à évaluer l’utilité de la mesure: si l’on comprend que les décideurs du système judiciaire aient besoin d’éclairage dans certains cas, on ne peut donner à la médecine, en particulier à la psychiatrie, une place plus importante que la décision judiciaire. Les acteurs pénaux sont au final responsables de leurs décision et des précautions qu’ils doivent prendre. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le débat entre le droit à la sécurité et le droit à la réhabilitation est loin d’être terminé.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le désir de durer semble incrusté dans l’humain. Toute action ne voit ses fruits qu’après l’écoulement d’un intervalle de temps. On peut comprendre le besoin de se rassurer sur la pérennité des choses et sur la fixité des règles et des lois. Que demain soit comme aujourd’hui, et nous sommes en paix. La fixité, l’intangibilité de certaines règles est une condition pour que la créativité de l’espèce déploie son potentiel. </span></p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLa loi du plus forttag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2014-03-11:29974812014-03-11T11:00:00+01:002014-03-11T11:00:00+01:00 Normal 0 21...
<p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:UseFELayout/> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument></xml><![endif]--></p><p><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Arial;"><img id="media-788207" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/1979936903.jpg" alt="brasdefer.jpg" width="128" height="61" />La politique (la vraie, pas le charivari médiatique), c’est intéressant quand il y a conflit entre deux principes fondamentaux. Par exemple, comme en Ukraine, entre le principe d’inviolabilité des frontières des Etats et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ou bien, comme en France, entre le principe de l’indépendance de la justice et le droit au secret de la profession d’avocat. Comment les sociétés civilisées règlent-elles ces conflits ? En jouant sur les compétences des différents pouvoirs constitutionnels, ou bien en s'insultant jusqu'à ce que s'applique un troisième vieux principe politique… la loi du fort ?<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlPoutine du mauvais côté de l’Histoire?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-03-04:32990152014-03-04T14:18:52+01:002014-03-04T14:18:52+01:00 On a vu depuis des années les guerres ou tentations de guerre se succéder...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><img id="media-165223" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2294604659.jpg" alt="ukraine,russie,obama,poutine,kerry,fascisme,droit," />On a vu depuis des années les guerres ou tentations de guerre se succéder à un rythme rapide dans ou autour de l’Europe. Les motifs sont loin d’avoir été clairs et l’invocation du Droit international ou des Droits de l’Homme est un prétexte maintes fois contredit par les faits. La Syrie en est l’exemple le plus récent. L’Irak et sa violence interconfessionnelle quasi-permanente questionnent également les intentions occidentales. J’ai donc quelque peine à adhérer à la rhétorique d’Obama ou de certains européens. J’y croyais au moment de l’intervention en Libye, je vois le résultat. Je frôle une sorte de saturation assez désagréable parce qu’à tendance démobilisatrice.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Quel est le sens de l’Histoire? Globalement il semble qu’il conduise à plus de liberté des populations et des Etats, indépendamment de leur taille: le Droit doit tôt ou tard primer sur la force. A voir qui a renversé le pouvoir en Ukraine, je ne suis pas convaincu - et c’est un euphémisme de le dire - qu’il s’agisse d’un mouvement vers la liberté. Le fascisme ne fait pas partie de ma représentation d’un monde libre. Le Droit devrait primer - mais dans les faits on n’y est pas.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Au nom d’on ne sait quel Droit, John Kerry se rend à Kiev aujourd’hui pour assurer les nouvelles autorités du soutien de Washington. Mais d’après ce qu’on lit et voit, les nouvelles autorités ne sont que quelques députés au parlement. Pour le reste rien n’indique que la vacance du pouvoir soit comblée ni que les milices fascistes aient libéré les administrations qu’elles occupent. Cela ressemble plus à une provocation supplémentaire à l’égard de Moscou, surtout quand on sait que l’Ukraine et la Russie ont des liens forts, anciens et contractualisés. La position de Washington et le voyage de John Kerry peuvent donc être compris comme une ingérence dans les affaire des autres, et une manière de mettre de l’huile sur le feu.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Cela a au moins le mérite d’être clair.</span><br /><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Vladimir Poutine serait du mauvais côté de l’Histoire, selon Obama. Je suis perplexe en entendant le président américain faire cette déclaration au sujet du président de la Fédération de Russie. Je n’arrive pas à croire aveuglément aux propos des dirigeants occidentaux. </span></p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlDroits des animaux : les intellectuels s'engagent en faveur de nos amies les bêtestag:maplanetea.blogspirit.com,2013-10-26:33155392013-10-26T10:30:00+02:002013-10-26T10:30:00+02:00 L'astrophysicien Hubert Reeves, président de l'association Humanité et...
<p style="text-align: center;"><img id="media-245257" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/2370079025.JPG" alt="hubert reeves.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>L'astrophysicien Hubert Reeves, président de l'association Humanité et Biodiversité, défend les droit des animaux avec une vingtaine d'autres penseurs français. Photo archives AFP</em></span></p><p><strong>Les intellos passent au vert. Le gratin des penseurs français, une vingtaine d’intellectuels, philosophes, écrivains, historiens et scientifiques français réclament, dans un manifeste rendu public jeudi sur le site <a href="http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/actualites/detail/article/6744-24-intellectuels-pour-un-changement-du-statut-juridique-de-lanimal.html" target="_blank">de la Fondation 30 Millions d’Amis, un changement du statut jurique des animaux dans le code civil.</a></strong></p><p>Parmi les 24 signataires, que du très beau monde: les philosophes <strong>Frédéric Lenoir, Michel Onfray et Luc Ferry,</strong> l’écrivain<strong> Erik Orsenna,</strong> de l’Académie française, l’astrophysicien<strong> Hubert Reeves,</strong> président de Humanité et Biodiversité, <strong>Matthieu Ricard,</strong> moine bouddhiste et docteur en génétique cellulaire, et l'éthologue<strong> Boris Cyrulnik.</strong></p><p><strong>De "biens meubles" à "êtres sensibles</strong>"</p><p><a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006428711&dateTexte=20131025" target="_blank"><strong>Le Code civil français, dans son article 528,</strong></a> considère les animaux comme des <strong>"biens meubles".</strong> Le texte du manifeste revendique "une évolution du régime juridique de l’animal dans le code civil reconnaissant sa nature d’être sensible". Les signataires demandent particulièrement <strong>"que les animaux bénéficient d’un régime juridique conforme à leur nature d’êtres vivants et sensibles</strong> (…) et qu’une catégorie propre leur soit aménagée dans le code civil entre les personnes et les bien".</p><p><strong><img id="media-245258" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/2292166424.jpeg" alt="droit,code civil,animaux,fondation,manifeste" width="159" height="89" />Donner la parole aux animaux <br /></strong></p><p>Les animaux, comme la planète, l'air, l'eau, et la flore n'ont pas de parole pour s'exprimer et dénoncer les atteintes dont ils sont les victimes.Tout comme l'inscription du<strong> préjudice environnemental</strong> dans le droit français peut contribuer à donner à notre environnement les moyens juridiques de se défendre, l'évolution du code civil doit faire de même pour les animaux. Selon <strong>Matthieu Ricard</strong> (photo AFP ci-dessus), parmi les êtres vivants, il n'y a pas sur terre "une catégorie supérieure à l'autre". "On ne peut opposer hommes et bêtes", écrit aussi l'ensemble des intellectuels, très mobilisés. Pour eux,<strong> le bien-être animal constitue "un enjeu de société important, signe de progrès"</strong>. Reconnaître que les animaux peuvent souffrir et leur offrir une assise juridique plus forte contre la maltraitance, chez les particuliers comme dans l'agriculture, c'est en réalité oeuvrer également pour le bien-être des êtres humains. </p><p><img id="media-245256" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/00/295516802.jpg" alt="legueulle.jpg" />Pour <strong>Jean-François Legueulle,</strong> le délégué général de la<strong> Fondation 30 Millions d’Amis</strong> (photo AFP ci-contre), "ce texte est publié sous l’égide de la Fondation car c’est un sujet fort sur lequel on a déjà pris position à plusieurs reprises". " Il faut que le code civil évolue et que soit créée une catégorie propre aux animaux, entre les personnes et les biens", a-t-il précisé à l'AFP.</p><p>En France, plus d'un foyer sur deux possède un animal domestique. Selon les défenseurs des animaux, cette proposition a reçu le soutien de plus de 250.000 Français, signataires d’une pétition lancée il y a un an et toujours active.</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong><strong><strong><strong><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><strong><strong><strong><span><strong><strong><span style="color: #000000;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong>►</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></strong></span></strong></strong></strong></strong></strong></span></strong></strong></strong></strong></strong>PLUS D'INFO</strong></p><ul><li><strong>Le manifeste pour une évolution du statut juridique des animaux reconnaissant sa nature d'être sensible : <a href="http://www.30millionsdamis.fr/fileadmin/user_upload/actu/10-2013/Manifeste.pdf" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li><li><strong>La pétition pour un nouveau statut juridique des animaux : <a href="http://www.30millionsdamis.fr/agir-pour-les-animaux/petitions/signer-petition/pour-un-nouveau-statut-juridique-de-lanimal-22.html" target="_blank">cliquer ICI</a></strong></li></ul>
AJ Conseil Recrutement & RHhttp://ajconseil.blogspirit.com/about.htmlSurveillance au travail : droits et devoirs des salariés & employeurstag:ajconseil.blogspirit.com,2013-08-14:29746702013-08-14T13:04:46+02:002013-08-14T13:04:46+02:00 Article du Journal du Net Les équipements numériques font...
<p class="marB15"> <em><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Article du Journal du Net</span></em></p><p class="marB15"><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>Les équipements numériques font désormais partie de la panoplie de bureau : ordinateur, messagerie électronique, téléphone portable, wi-fi, GPS de voiture, vidéosurveillance, contrôle d’accès, biométrie…</strong> <strong>Ces outils de travail sont autant des aides à la productivité que des moyens de surveillance de l’activité et des agissements des collaborateurs</strong>.</span></p><p class="marB15"><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>·</strong> Quels sont les contrôles que l’employeur peut effectuer auprès de ses équipes ?</span><br /><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> <strong>·</strong> Quelle est l’information préalable qui doit être faite aux salariés, aux syndicats et aux représentants du personnel ?</span><br /><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> <strong>·</strong> Quels sont les droits des syndicats en la matière ?</span><br /><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> <strong>·</strong> Quelles sont les formalités à accomplir ?</span><br /><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> <strong>·</strong> Filiale, maison-mère, sous-traitant… quelles sont les responsabilités de chacun ?</span><br /><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> <strong>·</strong> Vie professionnelle & réseaux sociaux : quelles sont les pratiques autorisées ?</span><br /><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> <strong>·</strong> Quelles sont les procédures à mener auprès de la Commission Nationale Informatique & Libertés (CNIL) ?</span><br /><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> <strong>·</strong> Y a-t-il un droit à la vie privée au bureau ?Dans quelles conditions ?</span><br /><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> <strong>·</strong> Quelles sont les peines encourues en cas d’infraction commise par l’employeur ou un salarié ?<img id="media-752579" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://ajconseil.blogspirit.com/media/01/01/3136716320.jpg" alt="social,employeur,rh,employés,collaborateurs,droit,devoir,high tech" /></span></p><p class="marB15"><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Voilà le genre de questions que se posent de nombreux employeurs ou responsables des ressources humaines. L'ouvrage pratique de Me </span><br /><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>Etienne Drouard</strong>, avocat en droit des nouvelles technologies, vous aidera à y voir plus clair.<strong> Il fournit des conseils concrets et opérationnels pour permettre aux managers d’exploiter ces informations numériques en toute légalité.</strong> Côté salarié, leurs élus disposeront enfin des éléments juridiques permettant d’encadrer ces pratiques de surveillance par les technologies de l’information.</span></p><p><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>www.journaldunet.com</strong></span></p><p class="marB30"><span style="color: #666699; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>92 pages - 49 euros TTC - 2013</strong></span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes paternités imposéestag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-06-04:32987152013-06-04T13:43:00+02:002013-06-04T13:43:00+02:00 Motifs Une paternité imposée est le fait de devenir père sans...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4294745331.jpg" target="_blank"><img id="media-143914" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/30250816.jpg" alt="père,mère,droit,patermité,imposée,prentalité,égalité,pension,sexualité,filiation,contraception,consentement,hommes,femmes," width="250" height="389" /></a>Motifs</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une paternité imposée est le fait de devenir père sans l’avoir voulu, contre son gré. Comment un homme peut-il féconder une femme sans être d’accord? C’est très simple si la femme ne prend pas de contraception et ne l'informe pas correctement des risques. Il pourrait aussi faire usage du préservatif. Cette solution contraceptive n’est guère de mise dans un couple qui se connaît depuis un certain temps. La solution du retrait n’est pas assez fiable. La contraception féminine reste le moyen actuel le plus sûr hors du préservatif (qui peut toutefois se rompre).</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes problématiques ni les mêmes droits dans ces domaines. Un homme ne peut imposer une contraception, ni la pilule du lendemain, encore moins un avortement ou un accouchement sous X. Tout cela c’est la femme qui le décide car il s’agit de son corps et que le corps nous appartient en propre. Il s’en suit une dissymétrie des conséquences. Une contraception masculine efficace permettrait aux hommes qui ne souhaitent pas être pères d’être à l’écart de cette éventualité. Elle n’est pas encore disponible.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pourquoi certaines femmes ne tiennent-elles pas compte du non-désir masculin et acceptent-elles une grossesse sans le consentement de l’homme? Selon le site <a href="http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique30" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>La Cause des Hommes</em></span></a>:</span><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«- certaines femmes veulent un enfant pour elles seules, et l’élever seules. Les unes gardent la naissance secrète. D’autres, après coup, en informent le père, qui n’a plus d’autre choix que de garder ou non le contact avec l’enfant. D’autres enfin, comble de cynisme, saisissent la Justice pour obtenir une reconnaissance en paternité et une pension alimentaire;</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- certaines femmes étrangères en situation irrégulière, visent, en devenant mères d’un enfant français et subvenant à ses besoins depuis sa naisance, à obtenir la protection contre toute procédure d’expulsion;</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- certaines espèrent par une naissance s’attacher définitivement un homme qui hésite à s’engager durablement avec elles;</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- certaines sont déjà en couple. Soit leur conjoint est stérile, et elles trouvent là une solution au problème. Soit l’enfant ne faisait pas partie du projet de leur couple, et elles n’en ressentent le désir que tardivement : c’est leur conjoint qui se voit alors imposer la paternité;</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- certaines enfin choisissent pour ce faire des hommes riches, ce qui leur garantit ensuite des retours financiers importants.»</span></em><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Violence faite aux hommes</span></strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/41929963.jpg" target="_blank"><img id="media-143915" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3822190073.jpg" alt="père,mère,droit,patermité,imposée,prentalité,égalité,pension,sexualité,filiation,contraception,consentement,hommes,femmes," width="249" height="301" /></a><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un homme peut-il contester une paternité imposée sur un plan juridique? Non. La loi est rigide à ce sujet. Elle est faite pour protéger l’enfant et la mère, pas l’homme. L’application de la loi entraîne des conséquences pour l’homme: sa vie en sera modifiée jusqu’à sa mort, et il sera sous le coup de l’obligation de payer une pension alimentaire. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La Cause des Hommes demande que des droits soient accordés aux hommes:</span><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«- pendant la grossesse et dans le délai permettant l’IVG, la possibilté de renoncer à toute responsabilité concernant l’enfant à naître;</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">- après la naissance, la même possibilité s’ils n’ont pas été informés de la grossesse.</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et pour les hommes en couple, en cas de doute sur leur paternité, dès la naissance et dans un délai à définir, la possibilité de recourir au test de paternité, ce qui leur permettra si le résultat en est négatif et s’ils le souhaitent d’obtenir ensuite l’annulation de la paternité.»</span></em><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les paternités imposées génèrent une question juridique fondamentale qui n’est jamais abordée. Une relation sexuelle imposée est un viol, passible de sanctions pénales. La définition du viol est un rapport avec pénétration sans consentement. Or ici il y a consentement pour le rapport sexuel, mais pas pour la paternité. L’enfant à venir est imposé à l’homme sans qu’il puisse s’en défendre. Comment nommer cela? Forcer une personne à un fait - ici les conséquences d’une paternité non désirée - en l’absence de consentement ne serait pas un crime? Le consentement n’est-il pas le fondement de la société libérale et de la philosophie juridique en démocratie? Si le corps de la femme lui appartient, peut-on dans ce cas en dire autant de l’homme qui verra des conséquences pratiques lourdes sur sa vie, son travail, son revenu, son âme?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La Cause des Hommes remarque que cette situation est une violence faite aux hommes. C’est exact. La violence n’est pas une brutalité physique mais ses conséquences sont irrémédiables et à vie. La société n’en tient pas compte. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Par contre, évoquer l’inégalité de droits n’est à mon sens pas relevant. Dans tout ce qui a trait à la différence fondamentale des sexes, en particulier: sexualité, grossesse, parentalité, les hommes et les femmes sont inégaux de fait parce que dissymétriques. On ne peut établir une égalité de droit réelle et totale. Si la femme veut garder le bébé l’homme n’a aucun moyen de l’en empêcher. C’est un exemple où l’égalité absolue, dogmatique, ne peut être réalisée. Même si un jour la loi autorisait l’homme à renoncer à toute filiation, l’enfant venu de lui resterait dans sa conscience comme une marque indélébile. Il en est ainsi parce que la biologie reste un marqueur identitaire fondamental qui se prolonge dans la conscience humaine.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une telle évolution de la loi est d’ailleurs peu probable dans un proche avenir. L’homme est toujours considéré comme redevable envers la femme et l’enfant en cas de grossesse. Pour qu’une égalité relative soit instaurée dans cette question, ou pour simplement préserver les hommes des conséquences d’un choix qui leur est imposé, il faudrait que la philosophie judiciaire reconnaisse une égale liberté à l’homme et à la femme. Ce n’est pas le cas ici.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">________________________________________________________________________</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img class="decoded" src="http://www.animateit.net/data/media/feb2013/happy%20sun.gif" alt="http://www.animateit.net/data/media/feb2013/happy%20sun.gif" width="49" height="39" /> Ecouter l'album </span><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Doa</span></strong></span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.doa-album.ch" target="_blank"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-142027" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3868122729.2.jpg" alt="blachman,danemrak,vénus,nudité,corps,hommes,femmes,sexisme,misogynie,hamlet,bible,cantique,plage,beauté,esthétique,fesses,seins" width="114" height="100" /></span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les hommes sont-ils piégés ou trop légers dans leurs relations? La question n’est pas tranchée. Une avocate, Me Mary Plard, a sorti cette année un livre sur ce sujet. Elle défend fréquemment des hommes mis en demeure d’accepter une filiation qui leur est imposée et qu’ils ne souhaitent pas assumer.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlEsclavage: peut-on solder les comptes?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-05-12:32986892013-05-12T12:39:00+02:002013-05-12T12:39:00+02:00 Prescription des crimes On peut y voir d’abord le refus de l’Etat...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3776490277.jpg" target="_blank"><img id="media-142152" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3494296290.jpg" alt="esclavage,atlantique,oriental,traite,négrière,victimes,liberté,droit,propriété,françois hollande,racisme,histoire,mémoire,européens,turcs,afrique,réparation," width="320" height="207" /></a>Prescription des crimes</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On peut y voir d’abord le refus de l’Etat d’indemniser financièrement les descendants des victimes de l’esclavage. Dans le même temps une association, le «<a href="http://fr.news.yahoo.com/fran%C3%A7ois-hollande-parle-d-impossible-r%C3%A9paration-lesclavage-124457080.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>Conseil représentatif des associations</em></span></a> noires (Cran), poursuit la Caisse des dépôts en justice pour avoir, selon elle, tiré profit de l'esclavage en recueillant notamment la rançon imposée à Haïti pour son indépendance.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’esclavage avait une fonction économique primordiale. La traite négrière fournissait de la main d’oeuvre à bon marché, soumise par la force, et enrichissait une classe de commerçants. Le tout justifié par des théories inventées pour l’occasion, ou par des récits sur la supposée barbarie sauvage de peuplades dites sous-humaines.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans tout crime ou délit les tribunaux considèrent qu’une contrepartie matérielle participe au dédommagement pour le tort subi. Cette contrepartie doit être fondée. Aujourd’hui les tribunaux accordent par principe une indemnité financière pour tort moral pour des agressions physiques, alors même qu’aucun dommage financier n’est démontrable. Il ne peut y avoir d’automatisme dans le dédommagement financier. Le terme même de réparation, dont la valeur est plutôt morale, n’est pas le plus approprié.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Faut-il accorder un dédommagement financier aux descendants de l’esclavage? N’y a-t-il pas de prescription? Dans la loi les crimes sont sujets à un délai de prescription. Exception faite pour les crimes contre l’humanité, dont l’esclavage fait partie depuis le procès de Nuremberg en 1945. Ces crimes sont qualifiée d’imprescriptibles.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais une nouvelle loi ne peut s’appliquer à des actions qui n’étaient précédemment pas qualifiées de criminelles. Les lois ne sont pas rétroactives. Et quand bien même un Etat ou une institution bancaire privée seraient considérés comme redevables, à partir de quelle date reconnaîtrait-on la responsabilité civile et pénale? En droit pénal un délit cesse d’être poursuivable lors du décès de son auteur. L’Etat n’étant pas une personne, et étant tenu d’assumer les engagements majeurs des anciens dirigeants, devrait-il être poursuivi?</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3262447603.png" target="_blank"><img id="media-142153" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1454272345.png" alt="esclavage,atlantique,oriental,traite,négrière,victimes,liberté,droit,propriété,françois hollande,racisme,histoire,mémoire,européens,turcs,afrique,réparation," width="259" height="265" /></a></span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La chose comporte des conséquences difficiles à gérer. Car si l’on reconnaît le droit à une réparation financière en relation avec la traite négrière occidentale, on doit faire de même avec la traite arabo-musulmane ou orientale, qui fut plus durable dans le temps (il existait encre des marchés d’esclaves en Afrique au début du XXe siècle) et plus importante en nombre. On devrait encore demander des comptes aux pays arabo-musulmans pour l’occupation et le vol des richesses de l’Espagne pendant des siècles, ainsi que pour les lois racistes contre les juifs édictées alors. Devrait-on demander des comptes aux pays nordiques pour l’occupation par la force de régions d’Europe? Devrait-on demander à l’Italie des comptes pour les actions de l’empire romain? Aux turcs pour l’occupation de l’Afrique du nord et d’autres régions? Aux Mongols pour la conquête meurtrière de l’Asie jusqu’aux portes de l’Europe? A la France pour les conquêtes napoléoniennes? Enfin faudrait-il demander des comptes aux descendants des esclavagistes africains qui collaboraient avec les marchands arabes et occidentaux?</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La propriété privée de soi-même</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Comment poser la limite dans le temps? Et qui incriminer? Wikipedia a trouvé une solution bien dans l’air du temps: sa page <em>Histoire de l’esclavage</em> ne mentionne que la traite atlantique. Pas un mot sur la traite orientale. De quoi alimenter l’idée que l’Europe est seule responsable de l’esclavage et d’alimenter les ressentiments contre elle.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La réparation financière se heurte donc à la question de la rétroaction des lois sur les crimes contre l’humanité et sur les délais admissibles dans une telle démarche. Mais comment tenter de réduire les séquelles de l'esclavage?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«L'histoire ne s'efface pas. On ne la gomme pas.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La phrase de François Hollande me semble adéquate. On ne gomme pas l’Histoire. On doit apprendre à vivre avec et à en tirer les enseignements pour éviter de reproduire des actions </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2532236304.jpeg" target="_blank"><img id="media-142154" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3052359349.jpeg" alt="esclavage,atlantique,oriental,traite,négrière,victimes,liberté,droit,propriété,françois hollande,racisme,histoire,mémoire,européens,turcs,afrique,réparation," /></a></span></span>criminelles.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cela s’applique par exemple dans le droit occidental: l’individu n’appartient à personne. Il s’appartient à lui-même. Aucune théorie d’une quelconque supériorité ne peut justifier une appropriation de l’autre. Au nom de ce principe de propriété privée de soi aucun individu ne peut être acheté ou vendu, ou contraint par autrui. C’est aussi au nom de l’individu et de sa liberté fondamentale, de sa propriété privée de lui-même, de son droit à la différence, que les théories racistes ont été contestées.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est sur ce fondement philosophique que le solde de tous les crimes, individuels et collectifs, privés ou étatiques, pourrait être compté. La reconnaissance du droit à la liberté individuelle contient un versant moral: ne pas respecter la liberté de l’autre, en faire sa chose, se donner un droit sur autrui, lui prendre sa vie est une faute qui va au-delà des cultures et des époques. C’est une philosophie universelle.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La liberté, la propriété privée de soi, passe par le corps. La contrainte sur le corps est ce qui signe le plus clairement les crimes. C’est peut-être dans la renonciation à la contrainte de corps, et dans la reconnaissance que cette contrainte est une faute, que l’on soldera, peu à peu, les comptes du passés.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cela vaut pour tout le monde: les victimes d’un jour sont aussi les bourreaux d’un autre jour. L'Histoire le montre. Les populations africaines d’avant la traite négrière ont pratiqué l’esclavage entre elles. Rien d’original à cela: l’esclavage était pratiqué par de nombreux peuples. Et les guerres endémiques, la violence politique fréquente sur le continent africain, montrent que la renonciation à la contrainte et à l’appropriation de la vie et du corps de l’autre n’est pas encore acquise partout comme une philosophie universelle.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un devoir de mémoire est important, s’il ne tombe pas dans l’auto-flagellation et une culpabilité sans fin. Les générations suivantes ne sont pas responsables de leurs ainés. Mais elles peuvent contribuer à avancer dans la reconnaissance du droit de chacun à s’appartenir. Pour cela, le devoir de mémoire devrait être accompli par tous les acteurs de tous les esclavages, lucidement, sans calcul politique. On en est loin.</span><br /><br /><br /><object width="420" height="315" data="http://www.youtube.com/v/RyxuEKsy0dI?version=3&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/RyxuEKsy0dI?version=3&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">François Hollande déclarait vendredi que l’esclavage est irréparable. Il a parlé de «l’impossible réparation» et cité Aimé Césaire: <em>«Il y aurait une note à payer et ensuite ce serait fini ? Non, ce ne sera jamais réglé»</em>. Cette affirmation est ambiguë mais contient une part de vérité.</span></p>
fxrdhttp://fxrd.blogspirit.com/about.htmlCommentaire comparé de textestag:fxrd.blogspirit.com,2013-03-02:29533092013-03-02T22:25:00+01:002013-03-02T22:25:00+01:00 Le commentaire comparé de textes est une mise en application des...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';">Le commentaire comparé de textes</span></span></strong><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"> est une mise en application des conseils relatifs au commentaire de texte avec une particularité fondamentale : la confrontation des textes (Sur le commentaire de texte, voir <a href="http://fxrd.blogspirit.com/archive/2013/03/02/commentaire-de-texte.html">http://fxrd.blogspirit.com/archive/2013/03/02/commentaire-de-texte.html</a>). Ainsi, il ne s’agit pas de commenter un texte mais d’exposer les idées identifiées par la confrontation des deux textes. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">Trois situations peuvent être identifiées (alternatives ou cumulatives) : </span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';">Une proximité</span></span></em><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"> : les deux textes répondent à la même question de droit ou possèdent des correspondances de traitement d’une situation juridique comparable.</span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';">Une complémentarité</span></span></em><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"> : les deux textes se complètent l’un l’autre. Un des textes apporte une précision sur l’application du précédent ou ajoute une condition d’application. </span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';">Une opposition</span></span></em><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"> : les deux textes sont en contradiction et énoncent des règles applicables contraires. Cette situation n’est pas hypothétique, notamment par la confrontation de textes de différentes branches du droit ou bien par la confrontation de dispositions nationale et européenne.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">Après avoir déterminé les points de convergence et de divergence entre les deux textes, il faut les présenter dans un plan cohérent en deux parties, deux sous-parties. Le travail ne s’attache qu’à la présentation des idées résultant de cette opération de réflexion. Ainsi, chaque développement doit être guidé par l’exposé des deux textes simultanément. Bien évidemment, le plan à bannir par définition serait un plan présentant le premier texte en 1<sup>ère</sup> partie et le second texte en 2<sup>ème</sup> partie. Ce travail se présente en total contradiction avec le but du commentaire comparé. De la même façon, chaque sous-partie doit être guidée par la volonté de présenter des éléments découlant de cette confrontation. Certes, une sous-partie peut « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">privilégiée</em> » un texte plus que l’autre, dès lors que ce dernier n’est pas mis de côté. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">Le commentaire de textes peut révéler un attrait de part une visibilité accrue de la problématique. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">A contrario</em>, ce travail se détache encore plus d’une simple question de cours, limitant d’autant plus le recopiage de son cours : ce qui amplifie les risques de hors sujet. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times; font-size: small;"> </span></p>
fxrdhttp://fxrd.blogspirit.com/about.htmlCommentaire de textetag:fxrd.blogspirit.com,2013-03-01:29533052013-03-01T21:49:00+01:002013-03-01T21:49:00+01:00 Le commentaire de texte est relativement proche de la dissertation...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';">Le commentaire de texte</span></span></strong><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"> est relativement proche de la dissertation pour ce qui est de la méthodologie, notamment de l’introduction construite en entonnoir (du général au particulier, situer le texte, éléments d'histoire, éléments de droit comparé...).</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">Pour débuter votre travail, ces différents éléments de l’introduction vous permettent de comprendre le texte à commenter.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">Il convient alors : </span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';">de déterminer</span></span></em><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"> la nature du texte (article du Code, d’une loi spéciale, etc.) </span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';">de définir</span></span></em><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"> les termes du texte :</span><span style="font-family: 'Garamond','serif';"> il faut avoir prêté attention à tous les termes du sujet, ainsi qu’aux différents sens qu’ils peuvent revêtir</span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';">de situer</span></span></em><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"> ce texte dans son « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">espace</em> » : </span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 53.4pt; mso-add-space: auto; mso-list: l1 level1 lfo2;"><span style="font-family: Symbol; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-size: small;">·</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">Situer le texte dans son support : dans le Code ou dans la loi.</span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 53.4pt; mso-add-space: auto; mso-list: l1 level1 lfo2;"><span style="font-family: Symbol; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Symbol; mso-fareast-font-family: Symbol;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-size: small;">·</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">Situer le texte dans le temps ou son contexte : législation antérieure (historique), réforme(s) postérieure(s), ce qui peut permettre de comprendre une évolution, une justification ou une critique</span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';">de faire attention</span></span></em><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"> à la rédaction du texte :</span><span style="font-family: 'Garamond','serif';"> aux singuliers ou aux pluriels, les mots de liaison, article défini – article indéfini</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">Votre exposé introductif ne doit cependant pas empiéter sur le corps de votre développement. Il est rappelé de soigner toutes les « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">composantes</em> » de l’introduction, que ce soit l’accroche, la problématique, l’annonce du plan, etc. Certains points fondamentaux à la compréhension et au commentaire du texte seront abordés en introduction mais développés dans le corps du devoir.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">Toutefois, il existe quelques particularités vis-à-vis du travail de dissertation :</span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">il est impératif de « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">coller</em> » au texte à commenter</span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">il convient de limiter votre commentaire au seul texte, notamment si vous avez un extrait. Si vous avez un extrait d’article du code civil, vous ne commenterez que l’extrait proposé, non ce qui vient avant ni ce qui suit... </span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">le plan découle bien souvent d’un découpage du texte. En effet, il est régulièrement expliqué que le texte peut être découpé en deux phrases. Dès lors, le plan se calquera sur ce découpage (1<sup>ère</sup> partie = la première partie de phrase, 2<sup>ème</sup> partie = la seconde partie de phrase). Ce travail peut être simplifié si le texte se compose de deux alinéas</span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">il faut illustrer vos développements d’exemples, notamment avec des exemples dit « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">contraires</em> ». Par exemple, si vous avez un texte de loi ou un article tiré d’un code à commenter, essayez de donner des exemples de situations pratiques</span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">il faut que vous ayez un regard théorique mais également pratique vis-à-vis de la situation proposée par le texte.</span></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Times;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times; font-size: small;">-</span><span style="font: 7pt 'Times New Roman';"> </span></span></span><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">n’oubliez pas de faire preuve d’un regard critique : le texte est-il opportun ? peut-on le contester ou le critiquer ?...</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Garamond','serif'; color: black; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode';"><span style="font-size: small;">Bien évidemment, ce commentaire s’effectue dans un plan en deux parties, deux sous-parties. Il est impératif de soigner les intitulés, les chapeaux et la transition. La conclusion n’est en général pas nécessaire.</span></span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlHomophobie, indifférence ou déminage?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-01-07:32985362013-01-07T09:23:00+01:002013-01-07T09:23:00+01:00 1. Légitimité du débat de société Un débat public existe. Le droit...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2863703465.jpg" target="_blank"><img id="media-134178" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3621875567.jpg" alt="Singe2.jpg" width="219" height="301" /></a>1. Légitimité du débat de société</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un débat public existe. Le droit à tenir ce débat est contesté par certains. Les partisans du mariage pour tous y voient une mise en cause de l’homosexualité elle-même. Pourquoi? Rappelons-nous qu’historiquement l’homosexualité a été acceptée (rarement) ou rejetée (souvent) selon les époques, et que les personnes homosexuelles vivent depuis très longtemps dans la crainte d’être au mieux discriminées, au pire agressées physiquement ou tuées. Sous le régime nazi les personnes homosexuelles ont connu le même sort que les personnes juives. L'Etat laïc n'a pas à porter de jugement de valeur sur un mode de vie différent de celui de la majorité des citoyens si ce mode ne porte pas atteinte directement à des tiers ou à une institution. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour autant la différence n’est jamais anodine. Elle peut être ethnique, sexuelle, culturelle: elle intrigue, attire ou repousse. Elle est toujours l’objet d’un intérêt particulier. Ce qui serait étonnant c’est que l’on ne réagisse pas à la différence.</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Cette réaction est d’abord un mécanisme relationnel, irrationnel mais courant. Qu’il provienne de la crainte de l’autre, du sentiment de dominer par le nombre, du besoin d’affirmer sa propre réalité face au différent, ou de simple curiosité, ne pas reconnaître que la différence fait réagir serait du déni. Cet argument seul donne légitimité au débat.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le désir d’homogénéité de la société est un autre argument en faveur du débat public. Les démocraties occidentales travaillent à l’acceptation du différent et de la liberté individuelle. Cela ne les affranchit pour autant pas de mécanismes unifiants, par exemple: la loi gère tous les membres de la société sans exception catégorielle ou individuelle; le respect des règles morales fondamentales est exigé de toutes et tous; une forme de solidarité et donc d’idéal commun est attendue au-delà des clivages politiques. Si donc un projet de loi touche à une valeur ou une tradition majeure de la société, il est légitime qu’il soit discuté afin de trouver un consensus minimal - je ne parle pas d'être d'accord mais du fait que chacun trouve sa place. Le débat peut être long. Le fait qu’en démocratie les gouvernements sont élus alternativement ne permet pas de faire l’économie des débats. Mettre un parti au pouvoir n’est pas un chèque en blanc sur l’ensemble de son programme. Il ne suffit pas d’une majorité électorale pour imposer un changement de mentalité. Les cultures qui pratiquent la palabre, principalement en Afrique, le savent bien, où l’on discute de tout jusqu’à l’épuisement des contradictions.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">De plus la stigmatisation des contradicteurs par l’accusation d’homophobie ne se suffit pas à faire éteindre le débat. Quand il y a homophobie ou racisme, il y a soit un argumentaire - qu’il faut déconstruire par des contre-arguments - soit un rejet avec l’intention de causer un préjudice. On a le droit de ne pas aimer son voisin sans être «voisinophobe», si on ne fait rien de concret pour lui nuire. S’il s’agissait de s’abstenir de toute critique parce que telle personne est homosexuelle, ou chrétienne, ou fonctionnaire, ou belge, ou juive, ou hétérosexuelle, ou blonde, ou n’importe quoi qui concerne une identité ou une action particulière, on devrait s’abstenir de toute critique envers le mariage en général. Et mettre à l’index Georges Brassens qui réduisait ledit mariage à peu de choses dans sa chanson célèbre, <em>La non-demande en mariage</em>:</span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em><span style="font-size: small;">Au diable les maîtresses queux</span></em></span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em><span style="font-size: small;">Qui attachent les coeurs aux queues</span></em></span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em><span style="font-size: small;">Des casseroles!</span></em></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Résumer le mariage à cela est dénigrant pour tous les couples mariés et heureux de l’être.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Par principe, le débat de société est légitime. </span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2237082236.jpg" target="_blank"><img id="media-134179" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3219936468.jpg" alt="Singe2-1.jpg" width="211" height="300" /></a>2. Communauté et indifférence</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un argument entendu contre le débat est que celui-ci est forcément homophobe puisqu’il s’immisce dans la vie privée des gens. En effet, pourquoi discuter de droits légaux en relation à une orientation sexuelle, si ce n’est parce qu’à priori on conteste le droit d’être différent? Si l’on estime que l’orientation sexuelle est une affaire privée et que l’homosexualité n’est ni une maladie ni un crime, il n’y a pas lieu de s’en occuper.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cet argument est en partie fondé mais il ne suffit pas à réfuter la légitimité du débat. Le mariage a été institué pour le couple hétérosexuel, et celui-ci subit régulièrement de dures critiques ou de violentes attaques sans que l'on ne parle d'hétérophobie. Il n'est que de lire <a href="http://www.tetu.com/actualites/france/virginie-despentes-repond-a-lionel-jospin-et-aux-anti-mariage-pour-tous-22503" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>l'article de Virginie Despentes</em></span></a>, intéressant par ailleurs, mais dont la charge est d'une rare violence contre le couple hétéro: «Vivez vos vies de merde comme vous l'entendez», «... avec vos mariages pourris», «... le joug de l'hétérosexualité». Je comprends sa part de colère et de provocation mais à côté de cela les propos des opposants au mariage pour tous sont de la guimauve.. Les motifs du mariage hétérosexuel sont pluriels. L’un d’eux est la reconnaissance juridique des enfants et de leur droit civils et patrimoniaux. A cela on peut répondre que certains couples homosexuels ont pris en charge des enfants, par adoption ou suite d’un ancien mariage hétéro, et qu’il n’y a pas de raison pour que ces enfants soient privés des avantages dont disposent d’autres enfants - l’héritage principalement. C’est exact.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais si l’on accepte cette évolution sociétale, on doit la questionner, la comprendre et l’étayer. De quel droit, dira-t-on? De quel droit vouloir décider des critères ou motifs qui justifieraient ou non le mariage homosexuel et l’homoparentalité? De quel droit une majorité hétérosexuelle se mêle-t-elle de la vie privée d’une minorité alors qu’au nom de l’égalité cette minorité doit jouir des mêmes dispositions légales? Ferait-on tant de débats pour reconnaître le droit aux sourds d’avoir des enfants et de les élever? N’est-ce pas justement parce qu’il s’agit de sexualité que l’on se permet de décider pour les autres?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je réponds à cela qu’aucune évolution sociétale majeure ne doit nous laisser indifférents. Invoquer l’égalité n’est pas toujours recevable sans débat. L’invoquer pour justifier une évolution ne devrait pas conduire à une acceptation automatique. Il faut analyser le projet et constater s’il est relevant de l’égalité ou non. On refuse aux adolescents de 11 ans de conduire une voiture ou de voter. On rend plus difficile la continuité du permis auto aux personnes âgées ou malvoyantes. Bien sûr, il y a des raisons à cela. On admet donc que certaines raisons peuvent faire déroger au principe d’égalité. En vertu du bien du plus grand nombre ou d’un intérêt sécuritaire argumenté on intervient dans la vie de certaines catégories de personnes. Il s’agit dans ces deux exemples de protéger la société contre des risques liés à une incapacité physique. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Or l’homosexualité n’est pas une incapacité physique - sauf en ce qui concerne la procréation - et les choses ne sont pas comparables. En effet. Mais, même si les raisons ne sont pas comparables, il est admis comme normal de s’intéresser aux autres ou de s’inquiéter de ce qu’ils font. Ne pas s’y intéresser est perçu, dans nombre de cas qui touchent aux des relations humaines, comme une froideur ou un manque d’humanité. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Vivre et laisser vivre est une bonne philosophie. Elle n’exclut cependant pas de s’intéresser au monde, ni d’avoir besoin d’en comprendre et discuter les règles pour les approuver et y adhérer en connaissance de cause. Si cette philosophie menait à l’indifférence elle deviendrait un malheur car elle contribuerait à disloquer le corps social et à dissoudre l’humain dans le silence.</span><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/4153692103.jpg" target="_blank"><img id="media-134180" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2973576919.jpg" alt="Singe2-2.jpg" width="212" height="300" /></a>3. Déminage</span></strong><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La décriminalisation et l’acceptation sociale de l’homosexualité sont des choses </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">bonnes</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> parce que justes en société laïque. Ce n’est pas gagné pour autant. Le rejet et les agressions existent encore. Si des sondages montrent qu’en France une majorité de femmes et d’hommes acceptent l’homosexualité, on ignore jusqu’où va cette acceptation. Est-elle profonde dans leur conscience? Irréversible? Privilégient-ils définitivement la personne sur ses appartenances? Ou n’est-elle qu’une position de surface? Quel est le pourcentage de personnes que la différence d’orientation sexuelle ne dérange absolument pas, et qui apprendraient sans réagir que leur enfant est homosexuel?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je doute qu’ils soient une majorité. Je doute que la question soit déminée. La violence des réactions et stigmatisations que l’on constate en France de part et d'autre montrent que le terrain est miné. Je pense que le débat doit servir justement à déminer. Exprimer ses questions, ses doutes, ses gênes, ses désaccords, tout en respectant le droit légitime de l’autre à exister selon ses propres inclinations quand celles-ci ne sont pas criminelles, est - je l’espère et le pense - une manière de déminer.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une acceptation automatique, par manque d’expression de ses propres sentiments, par peur de paraître homophobe, laisse des tonnes de mines intactes, prêtes à exploser. Toute évolution sociétale prend du temps. On pourrait penser que les enfants qui vivent dans cette société assez ouverte qu’est la nôtre s’habitueront et se poseront moins de questions. Cela n’est pas assuré. Une société a besoin de bases intellectuelles solides et argumentées. On ne peut dès lors faire l’économie du déminage.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le débat périphérique sur l’homoparentalité tourne autour de la question suivante: discuter de ce projet de société est-il ou non une marque de rejet à l'égard des personnes homosexuelles? Est-ce une forme de discrimination ou de racisme, comme on l’entend régulièrement reprocher? </span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlTrouble (1)tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-12-12:32985002012-12-12T14:30:00+01:002012-12-12T14:30:00+01:00 La période médiévale, très longue puisqu’elle prend place depuis la fin de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-132595" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1808423111.jpg" alt="histoire,moyen age,jacques heers,femmes,hommes,droit,école,renaissance,humanisme,barbare,légende noire,médiéval," width="297" height="210" />La période médiévale, très longue puisqu’elle prend place depuis la fin de l’empire romain jusqu’à la Renaissance, est souvent étudiée de manière expéditive dans les cours d’histoire. Elle est associée à des qualificatifs peu amènes: barbarie, temps obscurs de l’humanité, illettrisme, femmes tenues en esclavage des hommes, droit de cuissage, droit de vie et de mort d’un seigneur sur ses sujets, mainmise et exactions permanentes de l’église catholique sur la société.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il existe ainsi une sorte de Légende noire sur le Moyen-Âge dont la Renaissance nous aurait délivrés.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je tente ici de reprendre quelques points, en bien moins développés que le livre de Jacques Heers que je conseille vivement de lire. J’en partage le peu que j’en ai saisi et espère donner envie d’en savoir plus sur cette époque d’une autre richesse et complexité que ce qui en a été dit longtemps.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les chroniqueurs de la Renaissance, puis ceux de la révolution française, ont eu quelques raisons politiques de dépeindre le Moyen-Âge comme une période sombre, violente, comme une régression sociale par rapport par exemple aux grecs ou à l’empire romain. Ces chroniqueurs avaient un objectif: favoriser la domination bourgeoise des villes sur les seigneuries rurale et sur la royauté et prendre un pouvoir total sur l’Europe de l’ouest au travers des pays constitués, par exemple la France. Il leur fallait abattre deux adversaires pour réaliser cet objectif: l’église et les seigneuries.</span><br /><img id="media-132596" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1655753892.jpg" alt="histoire,moyen age,jacques heers,femmes,hommes,droit,école,renaissance,humanisme,barbare,légende noire,médiéval," width="260" height="281" /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour assurer leur domination, les contempteurs du Moyen-Âge vont inventer dès la Renaissance la Légende noire et le mythe d’une époque barbare et déculturée. On dit par exemple que la Renaissance est caractérisée par le renouveau d’un humanisme soutenu par une reprise de l‘étude des auteurs classiques grecs. Celle-ci aurait été abandonnée par la volonté de l’église de maintenir les population dans l’ignorance afin de les dominer et de les voler.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est faux. L’étude des auteurs grecs et latin s’est poursuivie soit dans les monastères qui formaient des élèves de la société civile, soit chez des lettrés. Ainsi la plupart des connaissances attribuées aux savants arabes proviennent d’abord des grecs qui les ont transmis via l’empire d’orient (Constantinople).</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La fin de l’empire romain a laissé un vide administratif en Europe, laquelle s’est alors réorganisée en plus petites communautés communales, avant la constitution de l’empire carolingien - début de la royauté française. Charlemagne a introduit l’école obligatoire. Après sa mort, son empire a été morcelé et ses grands principes quelque peu amoindris. Mais l’école religieuse existait toujours, de même que des unités d’écoles non religieuses. A Paris par exemple, une chronique fait état au XIVe siècle de la prestation de serments de professeurs hommes et femmes. Les premières universités européenne datent du XIe siècle. On y enseignait les art, la médecine, le droit et la théologie, à quoi se sont ensuite ajouté les mathématiques et l’astronomie. Au XIIe siècle, considéré comme une première Renaissance par certains auteurs, on traduit les classiques grecs et la littérature scientifique arabo-musulmane.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A propos des écoles de base d’enseignement, dites «petites écoles de grammaire», on <a href="http://classes.bnf.fr/ema/anthologie/paris/24.htm" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>peut lire ceci</em></span></a>:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Elles semblent avoir dépendu de deux autorités ecclésiastiques, le chancelier de Paris et le chantre de Notre-Dame. Du premier ressortissaient celles de l'île de la Cité et d'un certain nombre de paroisses proches, celles de Saint-Séverin, Saint-Eustache, Saint-Gervais, Saint-Germain-l'Auxerrois, Saint-Nicolas-des-Champs, Saint-Paul. Les autres écoles de la ville, des faubourgs et de la banlieue, paraissent avoir été du ressort du chantre. Leur nombre était sans doute fort élevé : un document du 6 mai 1380 nous donne en effet la liste de 41 maîtres et 21 maîtresses d'école présents à la lecture du texte des serments qui leur étaient imposés – encore ignorons-nous si celle-ci est exhaustive.»</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On remarquera que les femmes sont déjà en nombre dans l’enseignement.</span><br /><br /><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A suivre.</span></em><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je suis troublé, déstabilisé même, à la lecture du livre de Jacques Heers: <em>Le Moyen-Âge, une imposture</em>. Cet historien est spécialiste de cette période de l’Histoire de l’Europe. Il participe aux côtés de plusieurs générations d’historiens depuis le XIXe siècle, à la réhabilitation de notre passé et à la déconstruction des mythes qui ont longtemps prévalu à propos des moeurs médiévaux. Mon trouble est d’autant plus fort que la redécouverte du Moyen-Âge propose une relecture de l’Histoire jusqu’à notre époque actuelle et que certaines idéologies développées aujourd’hui ou au XIXe siècle n’auraient jamais vu le jour sans le coup de force de la Révolution française sur la société d’alors.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlSuicide d’une ado au Canada: internet, zone de non-droittag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-10-17:32984212012-10-17T13:12:05+02:002012-10-17T13:12:05+02:00 On sait que le net et Facebook en particulier sont des espaces publics...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/943665780.jpg" target="_blank"><img id="media-128405" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1157677654.jpg" alt="amanda todd,internet,facebook,forum,chat,suicide,adolescente,harcèlement,calomnies,droit,justice,famille,police,far west,arbitraire,anonymous," width="300" height="300" /></a>On sait que le net et Facebook en particulier sont des espaces publics où le droit est appliqué au lance-pierre. C’est même assez clairement des espaces de non-droit. Les harcèlements, le vol, le plagiat, les calomnies, le chantage, la mise en ligne d’images sans l’accord de l’intéressé y sont fréquent. Aujourd’hui les parents doivent impérativement en avertir leurs enfants.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Amanda Todd avait 12 ans quand elle a rencontré sur un forum de discussion un homme avec lequel elle a sympathisé. Enfin, sympathiser est un faible mot: à la demande de cet homme elle a montré sa poitrine à l’écran. Pourquoi a-t-elle fait cela? Que cherchait-elle à 12 ans en faisant cela? On n’en sait rien.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’homme a gardé l’image et l’a diffusée sur une page Facebook que les amis de l’adolescente pouvaient consulter. Que s’est-il passé? Amanda a été la cible de moqueries, d’insultes et d’humiliations. Ses «amis» se sont lâchés sur elle. Au point où elle a dû changer d’école, à deux reprises. Ses parents voulaient probablement la soustraire au harcèlement. Mais à chaque fois le preneur de photo retrouvait sa trace et diffusait l’image auprès de ses nouveaux amis.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Après trois ans de cette pression Amanda s’est suicidée, après avoir posté une vidéo sur youtube. Anonymous a décidé de la venger en publiant, selon eux, les noms et adresse de l’auteur présumé de la diffusion des images.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La première question est bien sûr à son propos: pourquoi, mais pourquoi bon sang est-elle allé montré sa poitrine à un inconnu sur le net? Je veux bien qu’à 12 ans on ne voie pas tous les dangers, ou que l’on commence à vouloir se lancer des défis. Mais enfin, combien de filles montreraient ainsi leurs seins?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La deuxième question est: pourquoi la police et la justice n’ont rien fait? Si anonymous a réellement trouvé la trace de l’homme, la police pouvait le faire. Une plainte a-t-elle été déposée? Qu’ont fait ses parents, qui devaient être au courant puisqu’ils ont changé plusieurs fois leur fille d’école?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La troisième question est: comment les autres adolescents ont-ils pu s’acharner contre elle alors qu’elle était déjà si mal et subissait ce harcèlement? Où est l’humanité et l’empathie? Personne, pas un adulte, n’a raisonné ce troupeau, cette meute d’ados inconscients et cruels pour qu’Amanda retrouve une place digne parmi eux?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Enfin de quel droit la justice devient-elle une vengeance? La publication faite par anonymous est inacceptable. On ne fait pas la loi soi-même sans se placer du même bord que les criminels que l’on désigne au lynchage populaire. Anonymous ne vaut pas mieux, ne fait pas mieux que le harceleur, même si ses intentions sont autres.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le tribunal de l’opinion, que je mentionnais déjà <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/10/16/acquittes-de-creteil-le-proces-d-appel-sera-politique.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>hier à propos du procès de Créteil</em></span></a> et à d’autres occasions, est une dérive des plus dangereuses. Cela ouvre la porte à tous les abus, sans plus de vérification, sans procès. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Anonymous contribue à faire retourner nos sociétés à l’état de protection de l’individu qui prévalait aux temps du Far-West. C’est-à-dire à une forme d’arbitraire où n’importe qui peut se proclamer justicier et pendre ou faire pendre haut et court sans autre forme de procès.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Autant le suicide de l’adolescente est choquant - même si des éléments de compréhension sur son comportement et celui de son entourage manquent, autant la pratique d’anonymous est tout aussi choquante et malsaine. Elle est même criminelle. Ce n’est pas loin de l’incitation à l’agression, voire au meurtre.</span><br /><br /><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Amanda Todd est cette adolescente qui s’est suicidée pour avoir été harcelée sur Facebook. Anonymous a retrouvé la trace du présumé harceleur et a donné publiquement son nom et son adresse. Ce qui pose une fois de plus la question de la pratique du tribunal d’opinion.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlL’égalité, un rêve, un mythetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-09-15:32983692012-09-15T16:48:00+02:002012-09-15T16:48:00+02:00 Si chacun doit recevoir selon ses besoins c’est donc que les besoins...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2196379499.jpg" target="_blank"><img id="media-125643" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1794345276.jpg" alt="mammouth-chasse-1.jpg" /></a>Si chacun doit recevoir selon ses besoins c’est donc que les besoins sont différents et s’ils sont différents c’est que nous ne sommes pas égaux. Mais de quels besoins s’agit-il? Les besoins vitaux d’abord: logement, nourriture, soins. L’inégalité de constitution, de taille, de métabolisme, d’activité, implique que nous n’avons pas les mêmes besoins nutritionnels. L’un mangera 1’000 calories par jour, l’autre 2’000. Qui décide de cette répartition? </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans la préhistoire on ne sait pas. Peut-être n’était-ce qu’un rapport de force qui imposait la décision. Ce qui suppose de considérer nos ancêtres comme mûs d’abord par la force. Or il pouvait aussi bien y avoir une conscience du partage intelligent et adapté. Si dix chasseurs tuaient un mammouth, les parts les meilleures et les plus grosses pouvaient être arrachées de force par les chasseurs les plus costauds ou par ceux qui avaient établi des alliances, mais elles pouvaient aussi être calculées selon des critères tenant compte des différences naturelles. A défaut de certitudes toutes les hypothèses sont permises. La notion d'alliance est à ce sujet intéressante. Un costaud ne peut garder longtemps sa domination s'il est seul. Il a donc intérêt à s'allier, et donc à partager avec une cetaine justice et intelligence.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’imagine d'ailleurs mal les plus forts prenant la nourriture de la bouche des plus malingres. Les plus malingres étaient ceux qui avaient le plus besoin de bien manger. Les clans ne pouvant se passer de la compétence ou des dons de chacun, une forme de rétribution a pu s’orienter vers une appréciation des besoins de chacun. Ce n’était ni l’égalité pure et simple où chacun, fort ou faible, grand ou petit, aurait disposé de l’exacte même quantité. Ce n’était pas non plus, pas forcément, la loi du plus fort.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les inégalités sociales et la hiérarchie seraient apparues avec le passage des populations de chasseurs-cueilleurs à la sédentarité. La production des biens vivriers et culturels, la distribution sur de vastes territoires de ces biens, ont été répartis entre des membres différenciés du clan. Un paysan producteur avait trop à faire pour être en même temps distributeur. Les revenus de ces différentes activités se sont aussi différenciés. Certains - les distributeurs - ont vécu sur le travail productif d’autres - les paysans. Avec les différences de revenus, des hiérarchies se sont installées.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On pourrait dire que la société hiérarchisée, la société des classes, n’est pas naturelle, et que l’inégalité entre humains est une construction sociale. Ce constat omettrait pourtant les différences naturelles, les différences de talents, qui ont pu générer ces hiérarchies. La force physique, l’intelligence, la séduction, la maîtrise du langage, la résistance aux maladies, la capacité à faire alliance, sont autant de critères non exhaustifs qui expliqueraient que certains humains ont pris l’ascendant sur d’autres. Après tout la nature sélectionne les espèces selon les meilleurs spécimens. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Par contre ces différences naturelles, si elles peuvent expliquer les différences sociales, n’expliquent pas pourquoi certains ont eu l’idée et le besoin de s’attribuer des privilèges. Ni pourquoi d’autres se sont laissés dominer par les premiers. Après tout les dominants<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/2427107985.jpg" target="_blank"><img id="media-125645" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2298338010.jpg" alt="égalité,préhistoire,picasso,arnault,droit,justice,société,mozart,hiérarchie,sédentarité,fort,faible,besoin,marx," /></a> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">étaient forcément moins nombreux que les dominés. Ceux-ci auraient donc pu empêcher ceux-là au besoin par la force.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les inégalités sociales pourraient être initialement le reflet d’inégalités naturelles. Ces inégalités naturelles perdurent. La force physique, la capacité intellectuelle, le sens des affaires, le talent créatif et artistique, ne sont pas égaux. La pratique sociale de l’égalité le montre encore plus clairement que par le passé: dans les mêmes formations, dans les mêmes écoles et avec les mêmes professeurs, les résultat des élèves diffèrent considérablement. Il n’y a pas autant de Mozart que d’élèves musiciens. Par autant de Gaudi que d’étudiants architectes. Pas autant de Dali que d’élèves aux Beaux-Arts. Les mêmes conditions ne produisent pas les mêmes résultats.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On pourrait objecter à cela que la culture imprégnée d’inégalité depuis longtemps fait se reproduire automatiquement les inégalités. Cet argument ne ferait que démontrer encore plus que l’égalité n’est pas naturelle. Si elle l’était, les périodes d’inégalité ne seraient que temporaires et l’égalité se réinstallerait progressivement, comme un culbuto qui retrouve sa verticalité après avoir été poussé dans son mouvement de balance.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais alors pourquoi avoir développé le concept d’égalité, s’il n’est pas naturel? Possiblement pour atténuer les rapports de force et les tensions issues de l’inégalité sociale. Une communauté humaine où les membres n’ont pas les mêmes droits fondamentaux génère de l’injustice et l’injustice détruit la communauté. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est ainsi parce que les humains disposent spontanément du sentiment de justice et d’injustice. L’égalité en droits, l’égalité devant la loi, est le fond fort, solide, de l’égalité réelle, car elle contient une part de justice. Cette égalité n’implique pas une similarité. Elle autorise des différences: différences de pouvoir, de capacités, de revenus. Mais elle régularise ces différences par le fait qu’un principe supérieur est le même pour tous et maintient la cohésion du groupe: la justice.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Comment situer alors le débat sur le départ de France du riche homme d’affaire Bernard Arnault, que Libération a apostrophé avec sa petite phrase: «Casse-toi riche con»?</span><br /><br /><br /><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A suivre.</span></em><br /><br /><br /><em>Image2: Salvador Dali, La tentation de Saint Antoine.</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A chacun selon ses besoins, prônait Karl Marx. Formule étrange. Comment définir les besoins de chacun? Et comment digérer le constat fondamental d’inégalité que suppose la formule? Car admettre que chacun doit avoir selon ses besoins c’est admettre que les besoins sont différents. Si tout le monde avait les même besoins la question ne se poserait même pas.</span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlL’auteuse, la novlangue et le langage sexuétag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-06-16:32982152012-06-16T09:42:25+02:002012-06-16T09:42:25+02:00 Principe Le langage dit épicène est une sorte de novlangue qui veut...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/2798164871.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/1856339698.jpg" id="media-118323" alt="épicène1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-118323" /></a>Principe</b><br /> <br /> Le langage dit épicène est une sorte de novlangue qui veut désexualiser le langage. A l'éxécutif de la ville de Genève Sandrine Salerno en fait la promotion.<br /> <br /> Le langage est sexué. Les humains aussi. C’est ainsi. Les sexes sont différents. La voix, la morphologie, la biologie, les rôles dans la reproduction en témoignent. Les genres sont la traduction culturelle de ces différences.<br /> <br /> Où est le problème? Qui peut sérieusement croire que l’accord d’un adjectif implique une discrimination de type dominant-dominé? Et de quelle autorité quelques tenants d’une idéologie prennent-ils ou elles le droit de modifier la langue?<br /> <br /> La désexualisation est supposée être une application du principe d’égalité. Cette croyance est erronée. L’égalité est l’égalité de droits et de chances, ce qui ouvre toutes les portes de la société. Mais l’égalité n’est pas la similarité, ni la symétrie obligatoire, ni l’absence de différences. Les genres ont un rôle dans la culture, le même que les sexes dans la biologie: différencier pour rendre certaines fonction spécifiques performantes. Ils ont été construits sur la biologie: le masculin sur le mâle, le féminin sur la femelle. L’indifférenciation tente de gommer des millénaires de culture. C’est une déculturation. En effet la différence est la norme depuis au moins l’origine des mammifères et elle est nécessaire.<br /> <br /> Les langues évoluent. Elles évoluent sous de nombreuses influences. Toutefois un groupe partisan n’a pas à décider par lui-même de modifications importantes d’une langue. Une évolution est possible sur certains aspects, pourvu que ce soit fait avec cohérence et avec l’assentiment de l’ensemble de la société. Et sans oublier qu’il y a peut-être plus urgent: rehausser le niveau général du français (orthographe, grammaire, vocabulaire).<br /> <br /> <br /> <b>Deux points particuliers</b><br /> <br /> <br /> <b>1.</b> Féminiser les noms de métiers: pourquoi pas? Cela a commencé bien avant que le langage dit épicène ne soit lancé. Les métiers de «coifeur» et de «coifeuse» (mots qui ont ensuite pris 2 F) <a target="_blank" href="http://www.cnrtl.fr/definition/coiffeur"><span style="text-decoration: underline;"><b>sont déjà cités en 1669</b></span></a>. Au début du XVIIe siècle, Théodore Agrippa d’Aubigné mentionnait déjà le<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2128886063.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/481898872.jpg" id="media-118324" alt="épicène3.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-118324" /></a> mot «actrice». Il s’agirait donc aujourd’hui de généraliser une pratique déjà ancienne. Mais alors, en ajustant les pendules. On trouve par exemple, dans la féminisation de «auteur», deux néologismes: «auteure» et «autrice». Lequel choisir et en fonction de quelle règle? Et pourquoi pas «auteuse», puisque l’on trouve bien «acheteur» et «acheteuse»?<br /> <br /> Toutefois on devrait laisser dans leur genre les substantifs définissant non pas un métier mais une fonction. Ainsi une vigie sur un bateau est une fonction remplie par un marin, et juge est une fonction qui peut être remplie par un avocat ou une avocate. Au fait, comment féminiser «marin»: «une marine»? La marine nationale, Marine Le Pen, la couleur marine: bonjour la confusion. Pour un mousse on dira une mousse. Mousse à raser, mousse végétale, mousse du champagne, mousse au chocolat. L’usage du masculin même pour une femme permettrait de comprendre immédiatement le sens du mot «mousse». De même pour «sage-femme» qui est proposé d’être masculinisé en «sage-homme». Non merci. L’expression «sage-femme homme» est préférable. Elle indique immédiatement ce dont il s’agit. De plus le terme «sage-femme» garde la mémoire qu’à l’origine ce sont les femmes qui aidaient à l’accouchement. Les femmes s’occupaient du corps ainsi que de deux moments importants: la naissance et la mort, privilège que n’avaient pas les hommes.<br /> <br /> <br /> <b>2.</b> Signaler qu’un terme générique englobe aussi bien les femmes et les hommes. Par exemple: «Les auteur-e-s de roman». Cette forme barbare est l’exemple de l’aberration idéologique qui inspire la novlangue. D’abord qui peut imaginer qu’en disant «Les auteurs de romans» on ne parlerait que des hommes? Si c’était le cas on préciserait: «Les hommes auteurs de romans». Ensuite ce «e» intercalé pour signifier la forme féminine aboutit exactement au contraire de ce qui est souhaité. En effet, <a target="_blank" href="http://www.lematin.ch/suisse/desexualisation-sandrine-salerno/story/10239712/print.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>selon le dogme</b></span></a>:<br /> <br /> <i>«On ne marque pas les deux genres par une parenthèse: oubliez «les employé(e)s». Pour les pros de la langue épicène, la parenthèse déprécie et les femmes ont été trop longtemps mises entre parenthèses. Il faut donc utiliser le trait d’union: les employé-e-s.»</i><br /> <br /> Or d’une part les femmes n’ont jamais été mises entre parenthèses. On ne peut pas mélanger un système de répartition des rôles et une paranoïa de la soumission. Mais surtout dans la forme proposée elles ne sont pas entre parenthèses, elles sont enfermées visuellement et symboliquement entre deux traits, et le masculin les précède encore! Pour l’égalité c’est raté. Le féminin devient un rajout disgracieux, pénible à lire et bloquant la fluidité de la pensée. On croirait assister à la création d’un langage siamois.<br /> <br /> Proposé par la gauche féministe radicale il est l’illustration de cette théorie d’indifférenciation androgyne des genres. Il est l’expression d’une paranoïa de genre et une volonté d’égalitarisme forcené. Il tend à une marxisation de la société par l’entremise d’un féminisme pris en otage et signifie une angoisse profonde devant la différenciation.<br /> <br /> Egalité de droits et différence sont pourtant parfaitement compatibles.<br /> <br /> <br /> Sur le même thème, lire aussi les billets de <a target="_blank" href="http://catherinearmand.blog.tdg.ch/archive/2012/06/14/le-diner-epicene.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>Catherine Armand</b></span></a> et de <a target="_blank" href="http://bertrandbuchs.blog.tdg.ch/archive/2012/06/14/epicene.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>Bertrand Buchs</b></span></a>.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <i><a target="_blank" href="http://www.atypic.ch/"><span style="text-decoration: underline;"><b>En ligne</b></span></a></i> <b>ou</b> <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/05/12/feminista-le-livre-est-maintenant-en-librairie.html"><i><span style="text-decoration: underline;"><b>en librairie:</b></span></i></a></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p><i><span style="text-decoration: underline;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/813777725.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/376043361.jpg" id="media-116800" alt="FéministaPanneau.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-116800" height="220" width="158" /></a></b></span></i></p> <p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Georges Orwell avait inventé la novlangue dans son roman <i>1984</i>. La définition de novlangue proposée par wikipedia est explicite: «Simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées subversives et à éviter toute formulation de critique (et même la seule « idée » de critique) de l’État.»</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlProcès à Genève: un foetus est-il un organe?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2012-05-13:32981572012-05-13T10:52:00+02:002012-05-13T10:52:00+02:00 La faute professionnelle est reconnue En droit suisse le foetus...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3585889371.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/3145302320.jpg" id="media-115422" alt="bébé5-grossesse(1).jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-115422" /></a>La faute professionnelle est reconnue</b><br /> <br /> En droit suisse le foetus n’est pas protégé. Ce qui est étonnant quand on sait que la plupart des foetus sont viables à 8 mois, parfois 7, exceptionnellement 6 mois. Faudrait-il réviser cette loi et donner une personnalité juridique au foetus par exemple dès l’âge de 6 mois? C’est plus délicat qu’il n’y paraît car il n’y a pas de garantie formelle que s’il est viable à cet âge, il le sera encore à 8 mois. Par contre le moment de la naissance est sans équivoque.<br /> <br /> <a target="_blank" href="http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Electrocutee-elle-doit-avorter-Que-vaut-la-vie-d-un-ftus/story/21127010"><span style="text-decoration: underline;"><b>Dans cette affaire</b></span></a>, selon ce que j’ai compris, les plaignants agissent au nom du foetus et en leur nom. Le père est donc admis également comme plaignant puisque, selon les propos du Procureur Claudio Mascotto, <i>«... le fœtus, bien que porté par la mère, appartient également au père puisqu’ils l’ont conçu ensemble.»</i> L’accusation porte sur la lésion physique (<i>décès du foetus)</i> considérée comme une lésion faite à la mère. Elle demande la condamnation pour lésions corporelles graves <i>(faites à la mère)</i>.<br /> <br /> Sur le vécu de la mère et du père, nul doute que ce soit un traumatisme. A 8 mois ils ont développé une relation avec le futur bébé. Il se sont représenté sa vie, et leur vie à trois. Ils ont préparé sa venue et lui ont déjà donné une identité: un prénom. C’est comme s’il vivait déjà hors d’eux.<br /> <br /> La mère a été électrocutée par une installation électrique défectueuse. Les électriciens sur le banc des accusés ont mal fait leur travail et le responsable n’a pas vérifié la conformité de l’installation. La décharge électrique n’a pas tué la mère, mais le foetus.<br /> <br /> Au minimum on peut estimer qu’il y a une négligence, une mise en danger de la vie d’autrui. Les séquelles psychologiques sont réelles, comme il en est de tout deuil. Mais cet argument de séquelles psychologiques n’a pas été formulé dans l’acte d’accusation. La défense estime donc que juridiquement il ne doit pas être invoqué. Quant à la lésion causée au foetus, elle tomberait sous le coup de l’aspect involontaire de l’acte, et la mère ne saurait être victime physique de la perte du futur bébé.<br /> <br /> <br /> <b>Le foetus n’est pas un organe</b><br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/412687569.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4120413260.jpg" id="media-115423" alt="foetus.jpg" style="border-width: 0pt; float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" name="media-115423" /></a><br /> Si le foetus n’est pas légalement protégé en suisse, la mère l’est. La question est: peut-on considérer le décès du foetus comme une lésion infligée à la mère, et partant aux deux parents? Le <a target="_blank" href="http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Bebe-electrocute--le-procureur-reclame-des-peines-pecuniaires-contre-les-trois-electriciens/story/26277926"><span style="text-decoration: underline;"><b>Procureur Claudio Mascotto défend</b></span></a> cette thèse en arguant du fait que le foetus est un organe de la mère, et que cet organe lui a été retiré, comme une mutilation, par la négligence des électriciens.<br /> <br /> Je connais le Procureur Claudio Mascotto. J’ai déjà vu sa manière d’interpréter le droit de manière expansive et très personnelle, voire opportuniste. J’ai même <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2009/01/30/fausse-accusation-un-procureur-recuse-par-le-tribunal-federa.html"><span style="text-decoration: underline;"><b>obtenu contre lui une récusation</b></span></a> du Tribunal Fédéral, justement pour une interprétation abusive de la loi. Ici l’argument est étrange. On comprend qu’il cherche à tout prix à relier le foetus et le couple. C’est le problème avec lui: à vouloir trop en faire ses arguments perdent du crédit. En l’occurrence, le foetus ne peut en aucun cas être considéré comme un organe. C’est un non-sens médical et physiologique.<br /> <br /> Alors, à moins que l’on admette que monsieur Mascotto a réécrit la science physiologique et a renommé les choses, l’argument ne peut être retenu. Ce n’est pas le bon. Si le Tribunal de Police le suit sur cet argument il ouvrirait la porte à des risques d'abus.<br /> <br /> Car un organe est une partie du corps destinée à remplir une fonction particulière. Ce qui caractérise en particulier cette partie du corps est qu’elle est permanente.<br /> <br /> Si dans certaines conditions certains organes peuvent être détruits par accident ou maladie, ou retirés par chirurgie, et que le corps continue à vivre, cela ne change pas le fait qu’initialement ils sont prévus pour rester dans le corps et assurer des fonctions pérennes. Ces fonctions sont en général indispensables, ou au moins très importantes, pour la survie du corps. Toute perte d’un organe est une réelle mutilation.<br /> <br /> Or le foetus n’est pas un organe. Il ne répond pas à cette définition. Il ne peut être considéré comme faisant partie intégrante du corps de la mère. Il se construit en dehors du système de fabrication des organes. Il n’est relié à la mère que par un conduit qui le nourrit. Il vit sur la mère plus qu’il ne lui sert dans son métabolisme. Il n’est que temporaire. Il est destiné à sortir du corps maternel. Sa sortie n’enlève rien à la mère qui soit pérenne et vital.<br /> <br /> Le foetus ne peut donc en rien correspondre à la définition d’un organe maternel, et sa perte ne peut logiquement être considérée comme une lésion physique causée à la mère. On se demande ce que le Procureur Claudio Mascotto est allé cherché. L’accusation qu’il a rédigée aurait dû retenir les séquelles psychiques, en plus de la mise en danger d’autrui.<br /> <br /> La décision du Tribunal de Police sera intéressante. On verra si la physiologie est redéfinie et si le foetus est considéré juridiquement comme un organe maternel, ou si la logique l’emporte.</p><p style="text-align: justify;">Le Tribunal de Police va devoir trancher sur un cas étrange. Peut-on condamner les responsables involontaires de la mort d’un foetus et doivent-ils indemniser la mère? Dit autrement, quelle est la situation juridique et physiologique du foetus?</p>
maplanetehttp://maplanetea.blogspirit.com/about.htmlNews fil vert. ”Gorbi” veut un tribunal international pour juger les crimes écologiquestag:maplanetea.blogspirit.com,2012-03-15:33149902012-03-15T16:11:00+01:002012-03-15T16:11:00+01:00 Mikhaïl Gorbatchev au Forum mondial de l'eau, Marseille, 12 mars 2012....
<p style="text-align: center;"><img id="media-176868" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/01/4017374709.jpg" alt="forum mondial de l'eau,marseille" /></p><p class="info" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><em>Mikhaïl Gorbatchev au Forum mondial de l'eau, Marseille, 12 mars 2012. Photo AFP<strong><br /></strong></em></span></p><p class="info"><strong>Juger les crimes écologiques</strong></p><p class="info">L'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, très impliqué depuis 20 ans dans la défense de l'environnement, a pris la parole, lundi 12 mars, pour l'ouverture du Forum mondial de l'eau à Marseille, en sa qualité de fondateur et président de <a href="http://www.greencross.ch/fr/a-propos-de-nous/monde.html" target="_blank"><strong>Green Cross International.</strong></a><strong> </strong>Dans un entretien au "Monde", publié mardi 13 mars, il plaide en faveur de la<a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/13/il-faut-un-tribunal-international-pour-juger-les-crimes-ecologiques_1666918_3244.html" target="_blank"><strong> création d'un tribunal international chargé de juger les crimes écologiques.</strong></a></p><p class="info">Cette proposition devrait bien plaire à <strong>Michel Serres,</strong> le philosophe français, originaire du Lot-et-Garonne, qui déplore dans son livre<a href="http://plusconscient.net/societe/77-francais/278-michel-serres-temps-des-crises" target="_blank"><strong> "Le temps des crises"</strong>,</a> que ni la Terre, ni la faune, ni la flore ne puissent parler pour se défendre... <strong><a href="http://www.lejdd.fr/Ecologie/Climat/Actualite/L-amorce-d-un-nouveau-monde-155911/" target="_blank">Et qui faisait l'amer constat suivant, lors du Sommet mondial du climat de Cophenhague en 2009</a></strong> : " Mais personne ne représente la terre; il n’y a pas de représentant des océans, de la banquise, des espèces menacées. Et nos gouvernants n’ont pas la culture nécessaire pour parler au nom de la planète." Un tribunal international pour défendre les intérêts de la nature, quand elle est victime de "crimes écologiques" ... L'idée est plus que séduisante.</p><p><span style="color: #000000;">A propos de la proposition française de<strong> création d'une organisation mondiale de l'environnement, </strong></span>G<span style="color: #000000;">orbatchev s'avoue en revanche "sceptique" : </span><span style="color: #000000;">selon lui, le risque serait de mettre en place une "nouvelle organisation bureaucratique", qui pourrait "freiner l'énergie de la société civile". <br /></span></p><p><span style="color: #000000;"><strong>Le développement durable : c'est tous ensemble</strong></span></p><p><span style="color: #000000;">Le dernier président de l'URSS, qui a eu à gérer la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, se prononce aussi, avec son organisation environnementale, pour "une sortie progressive du nucléaire militaire et civil". <strong>Pour lui, il y a eu "un avant et un après Tchernobyl" et la transition énergétique est nécessaire.</strong> Cependant, il reconnaît qu'il est compréhensible que "pour certains pays comme la France qui ont peu d'autres ressource, la transition énergétique prenne plus de temps". "On aurait pu penser que, 35 ans après (Tchernobyl), le Japon, nation évoluée, confrontée au désastre de Fukushima s'en serait mieux sorti. Or les Japonais se débattent toujours aujourd'hui dans les difficultés", ajoute-t-il. Enfin, à propos du <strong>développement durable et de la nécessaire remise en question du modèle basé sur la course à la croissance, également pour des pays émergents co</strong></span><strong>mme la Russie ou la Chine,</strong> Gorbatchev ne botte pas en touche : ils sont concernés et doivent aussi entendre ce discours. Mais il estime que "c'est aux pays développés de montrer l'exemple au reste du monde".</p><p><strong>Une réforme environnementale du Code civil français ?</strong></p><p>Plus modestement, on s'interroge aussi en France à la veille de l'élection présidentielelle, sur les moyens de rendre plus efficace le droit de l'environnement<a href="http://www.leclubdesjuristes.com/notre-expertise/a-la-une/rapport-sur-la-responsabilite-environnementale-la-question-de-droit-civil-du-xxieme-siecle" target="_blank">. </a><strong><a href="http://www.leclubdesjuristes.com/notre-expertise/a-la-une/rapport-sur-la-responsabilite-environnementale-la-question-de-droit-civil-du-xxieme-siecle" target="_blank">Le Club des juristes vient de rendre public, le 14 mars, un rapport critique sur la responsabilité environnementale</a>. Pour ce think tank, la réforme du Code civil s’impose, afin d’inscrire en toutes lettres l’obligation de réparer un dommage causé à l’environnement. </strong>Adossée à la constitution française, la <a href="http://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Charte-de-l-environnement-de-2004" target="_blank"><strong>"Charte de l’environnement"</strong></a> rappelle quant à elle le principe de la responsabilité environnementale (art. 4), via la réparation des dommages causés. Mais elle ne règle pas le problème puisqu’elle renvoie à la loi le soin de définir les conditions de son application. «Au final, tous les juristes s’accordent aujourd’hui pour dire qu’une nouvelle loi doit venir compléter le Code civil», résume Yann Aguila, ancien conseiller d'Etat, président de la Commission Environnement du Club des Juristes</p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr"><strong>Cathy Lafon</strong></a></p><p><strong>► </strong><strong>REPERES</strong></p><p><strong><a href="http://www.courrierinternational.com/article/2011/03/02/mikhail-gorbatchev-l-homme-libre" target="_blank">Mikhaïl Gorbatchev</a> :</strong> 81 ans, président de l'URSS de 1985 à 1991.<strong> <a href="http://www.nobel-paix.ch/bio/gorbatch.htm" target="_blank">Prix Nobel de la Paix en 1990</a></strong> pour sa contribution à la fin de la guerre froide. Fondateur en 1993 de la "Green Cross international", asociation de défense de l'environnement.</p><p><strong><a href="http://www.worldwaterforum6.org/fr/accueil/" target="_blank">6e Forum mondial de l'eau (Marseille)</a></strong> : 140 pays représentés par 20.000 personnes, y participent jusqu'au 17 mars, avec pour objectif de faire avancer l'accès universel à l'eau potable.</p><p><a href="http://www.greencross.ch/fr/a-propos-de-nous/monde.html" target="_blank"><strong>Green Cross International :</strong></a> association internationale de défense de l''environnement, doté d'un budget de 18 millions d'euros, financée par des donations privées et des subventions allouées par 34 Etats.</p><p><strong>► </strong><strong>LIRE AUSSI</strong></p><p><strong>"Il faut un tribunal international pour juger les crimes écologiques"</strong>, "Le Monde", 14 mars 2012 : <a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/13/il-faut-un-tribunal-international-pour-juger-les-crimes-ecologiques_1666918_3244.html" target="_blank"><strong>cliquer ICI </strong></a></p><p><strong>"Comment rendre efficace le droit de l'environnement"</strong>, Journal de l'environnement :<strong> <a href="http://www.journaldelenvironnement.net/article/comment-rendre-efficace-le-droit-de-l-environnement,28038" target="_blank">cliquer ICI.</a></strong></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlC’est quoi la liberté?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-08-30:33017742011-08-30T16:18:33+02:002011-08-30T16:18:33+02:00 Les libertés fondamentales Selon Philippe Bénéton dans «Les fers de...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4113421034.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3684878285.jpg" id="media-94815" alt="liberte1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" height="167" width="247" name="media-94815" /></a>Les libertés fondamentales</b><br /> <br /> Selon Philippe Bénéton dans «Les fers de l’opinion», la liberté se définit d’abord par opposition la contrainte. Si nous pouvons décider de notre mode de vie, de nos choix politiques et intellectuels, religieux, affectifs, sans y être obligés par une personne ou par une armée, nous disposons des libertés fondamentales.<br /> <br /> La première liberté est relative au corps et à sa libre disposition. En démocratie on ne peut pas être emprisonnés - donc limités dans l’usage de notre corps - pour nos opinions, notre religion, notre appartenance politique. On ne peut non plus contraindre deux personnes à se marier contre leur gré, ou obliger quelqu’un par la force à choisir un travail contre sa volonté.<br /> <br /> Cette première liberté se réfère donc au corps et à ce qui en découle, comme la liberté de mouvement, de vote (notre corps prend le bulletin qu’il choisit sans contrainte pour le glisser dans l’urne), d’appartenance religieuse (notre corps se rend dans le lieu de culte de notre choix), etc. La contrainte qui s’oppose à la liberté devra agir sur le corps pour que la liberté soit réellement empêchée.<br /> <br /> Une remarque cependant, et de taille: disposer de notre corps selon notre choix et notre volonté n’est pas illimité. Il y a la limite du corps de l’autre. Disposant dans les sociétés occidentales des mêmes droits à l’existence, les corps se limitent mutuellement. C’est la règle.<br /> <br /> <br /> <b>Conditions de la liberté</b><br /> <br /> Le meurtre, ou toute atteinte au corps de l’autre, est prohibés parce que manifestant une contrainte qui empêche la liberté. Celle de l’autre ou la nôtre: la liberté est Une. En démocratie libérale la liberté n’est réalisée en tant que condition de vie que si elle est réciproque.<br /> <br /> La liberté des corps n’est pas subordonnée à un pouvoir mais à un contrat. Le contrat implique des droits et devoirs, et une réciprocité dans le respect des dispositions prévues. Le mariage, l’adhésion à un parti politique, un emploi, sont encadrés dans des règles établies par contrat, donc avec l’assentiment et l’accord des deux parties. Les contrats sont eux-mêmes garantis par des lois édictées par l’Etat de droit, c’est-à-dire une forme d’organisation politique où la justice est en principe la même pour tous. En principe car il peut y avoir de la corruption ou des privilèges abusifs. Corruption et privilèges sont les produits de la psychologie humaine. Les privilèges abusifs agissent comme des contraintes, puisqu’il augmentent les droits des corps des uns en limitant les droits des autres par la place supplémentaires qu’ils prennent dans la vie sociale. Toutefois les privilèges ne sont pas tous abusifs (on les appelle alors des droits, comme le droit à un salaire supérieur pour le même travail selon l’ancienneté), et on ne peut comparer notre démocratie, même imparfaite mais qui fonctionne, à des régimes totalitaires comme on en a connu au XXe siècle et avant. Malgré les imperfections la liberté reste un pilier de notre culture philosophique et politique.<br /> <img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/119107445.2.jpg" id="media-94816" alt="liberte2e.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" height="196" width="296" name="media-94816" /><br /> Une autre condition de la liberté est aussi liée au corps: c’est la propriété. Que je sois propriétaire ou locataire de mon logement (le contrat de location me donnant des droits), les lois sur la propriété privée me garantissent une sécurité dans mon domicile. Personne ne peut venir me le prendre sans mon accord. De même les biens que j’acquiers par mon travail ne peuvent être saisis par vol ou par force. Mes biens sont le produit du travail de mon corps et toute atteinte comme le vol doit être considérée comme une atteinte au corps, bien qu’avec moins de gravité que dans le cas du meurtre.<br /> <br /> La liberté est donc garantie par une matérialité, celle du corps, ou ayant un rapport au corps. L’empêchement à la liberté est une atteinte au corps. Sans contrainte corporelle ou liée au corps, pas d’empêchement à la liberté. Dans cette conception la contrainte psychologique ne peut exister que s’il y a un risque matériel: la menace de recours à la force ou de privation d’un élément légitime. Obtenir les faveurs affectives ou autres d’une personne en la menaçant de la priver de quelque chose qu’on lui doit est une contrainte matérialisée. Il y a un risque corporel ou de perte matérielle.<br /> <br /> <br /> <b>Et s’il n’y a pas de contrainte corporelle?</b><br /> <br /> Dans certaines situations on parle de contraintes psychologiques. Par exemple en ce qui concerne l’engagement dans un mouvement sectaire. L’adepte serait mis dans l’obligation de suivre le groupe. On invoque alors un ensemble de mécanismes de domination-soumission qui rendraient l’adepte incapable de décider par lui-même, par peur d’être rejeté par exemple, ou par l’entraînement des autres adeptes.<br /> <br /> S’il peut être difficile de résister à un groupe ou à une personne à laquelle on donne un pouvoir sur soi, il n’y a pas pour autant d’empêchement à la liberté s’il n’y a pas de contrainte ou de menace physique. Tout engagement sera considéré comme un choix personnel réfléchi et lucide. On part du principe que les individus sont autonomes affectivement et ne se mettent pas volontairement en dépendance de quelqu’un d’autre. Ils ne donnent pas de pouvoir à quelqu’un sur eux. Plus facile à dire qu’à faire? Et bien c’est ce vers quoi il faut tendre. Si l’on dédouanait chacun de ses choix, même erronés, même inspirés par une soumission qui n’a pas été contrainte matériellement, on encouragerait à l’irresponsabilité et l’on ne favoriserait pas une société libre et indépendante. La contrainte physique ou matérialisée, ou la menace ayant une incidence matérielle à laquelle nous ne pouvons nous soustraire, sont nécessaires pour parler d’empêchement à la liberté.<br /> <br /> Judiciariser la vie dans tous les domaines, donner à l’instrument judiciaire un pouvoir pour régler à ma place ce qui est au fond de mon ressort, c’est m’empêcher de grandir et de trouver ma place sur Terre. C’est maintenir les individus et la société dans un état d’enfant dépendant du parent.<br /> <br /> Considérer que l’on est manipulé par un groupe ou un gouvernement est d’une part encourager une vision paranoïaque du monde c'est ruiner notre libre disposition de nous-mêmes. D’autre part c’est déconsidérer notre capacité à dire non et à poser nos limites. Quoi qu’il nous en coûte nous devons considérer nos choix et notre pensée comme étant sous notre stricte responsabilité. Et donc, à nous d’anticiper, de réfléchir, et de ne pas aliéner notre pouvoir sur nous-mêmes.<br /> <br /> <br /> <i>A suivre: préjugés, liberté intellectuelle, liberté économique.</i><br /></p><p style="text-align: justify;">La liberté fait partie des piliers de notre société. Le mot est inscrit dans la devise de la France et figure dans le premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Elle semble évidente. Pourtant elle peut être interprétée de différentes manières.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlBertrand Cantat ou le sacrifice perpétueltag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-05-14:33016282011-05-14T22:28:00+02:002011-05-14T22:28:00+02:00 Notre droit est humanisé. Il tient compte des circonstance des crimes. Il...
<p style="text-align: justify;">Notre droit est humanisé. Il tient compte des circonstance des crimes. Il pose une limite aux peines, sauf dans des cas bien précis. Il offre une autre chance à ceux qui ont accompli leur peine. Quand la peine est accomplie la personne retrouve ses droits et peut vivre librement, retrouver son métier, se reconstruire une humanité quoi qu’on en pense.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/97260684.2.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4139210390.png" id="media-85571" alt="SceneVide1.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-85571" /></a>Je conseille de lire le riche débat qui s’est déroulé sur le blog de <a target="_blank" href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/archive/2011/05/11/cantat.html">Jean-Michel Olivier</a>. Je ne vais pas refaire ce débat. Je reprends et complète quelques extraits de commentaires que j’y ai posés car la discussion autour de cette affaire pose des questions de fond et mérite d’être mâchée et remâchée, tant les choses sont loin d’être digérées. De plus des commentaires de Laurence et de Lola apportent des précisions que beaucoup ignoraient. En effet dans cette affaire manipulée, politisée et instrumentalisée, bien des choses ont été cachées afin de donner une dominance médiatique à la thèse féministe du salaud qui a tué un ange. Personne n’excuse ce crime, mais Cantat n’est ni un Dutroux ni un Fofana (gang des barbares) ni un violent habituel ou récidiviste, n’en déplaise au lobby féministe.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Je relisais l’interview de l’avocat <a target="_blank" href="http://www.24heures.ch/actu/culture/bertrand-cantat-inspire-totale-abjection-2011-05-12"><span style="text-decoration: underline;">Marc Bonnant</span></a>, qui justifie la mise à l’écart de Bertrand Cantat pour cause de trouble à l’ordre public. Au passage il surfe sur l’abjection qu’il inspire à certains et fait écho à la double peine, au rejet social contre Cantat.<br /> <br /> Je reprends ces deux phrases qui résument sa position:<br /> <br /> <i>«Celui qui a été par hypothèse un criminel reste aux yeux de tous un criminel, peine exécutée ou non. Il y a donc une peine sociale qui vient prolonger la peine pénale.»</i><br /> <br /> Par cette déclaration, et par son absence d'indignation ou de refus de cette idée, Me Bonnant cautionne l'idée et le fait d'être "condamné à vie". On reste coupable à vie et cela ne semble pas l'émouvoir. Serions-nous les juges après les juges? C’est contraire à notre droit.<br /> <br /> Je comprends qu'en étant à nouveau un homme public Cantat rappelle sans cesse le drame, et que ce drame n'est pas digéré. Et il n'est pas prêt de l'être, vu que BC reste publiquement une "merde" et une icône du tueur de femme.<br /> <br /> Quoi que nous disions nous refaisons le procès, avec le même arrière-fond de manipulation et de «politisation».<br /> <br /> J’entends la gêne pour certains que Bertrand Cantat retourne dans la lumière. On accepte qu'un ancien condamné se réinsère discrètement, dans l’ombre, en courbant l’échine. Il doit continuer à payer. Peut-être qu’en se soumettant il nous donne une bonne conscience.<br /> <br /> On admet également très mal que la compagne de Dutroux puisse sortir de prison et aller s’enfermer dans un couvent. Le couvent: une deuxième peine, en quelque sorte. Mais elle a le droit aussi de reconstruire une vie. C’est notre Droit, notre conception de la justice. Pourtant ce qu’elle a fait et les circonstances sont au combien plus graves, puisqu’elle savait, que cela a duré, qu’elle se taisait, qu’elle aurait pu libérer les fillettes quand Dutroux était trois mois en prison.<br /> <br /> Cantat est libre de reprendre son métier. Je doute que la lumière des projecteurs et les bravos puissent lui faire oublier le meurtre qu’il a commis. Je doute aussi que l’ombre où nous voudrions le voir se reclure soit plus guérissante pour lui - et pour nous. La haine contre Cantat n’effacera pas la douleur.<br /> <br /> Ce qui a manqué, ce qui manque dans cette affaire, c'est la parole intérieure de Bertrand Cantat, sa parole douloureuse d'avoir ôté une vie, sans intention, la vie d'une femme qu'il aimait. Il manque ce discours sur l'intérieur de l'homme Cantat. Il manque de savoir comment on en arrive à un tel acte. La politisation de l’affaire a empêché ce discours-là.<br /> <br /> C'est peut-être cela qui manque au fond pour faire cesser le lynchage permanent, pour faire taire la meute qui veut la peau de cet objet sacrificiel qu'est devenu Cantat. Le bouc émissaire cher à René Girard.<br /> <br /> Ce discours-là, il n'a peut-être pas pu le tenir initialement pour la raison que dit Lola sur le billet de jmo: <i>«Mais il est quand même possible qu'il ait minimisé ses actes, lorsque la "conscience" de ses actes l'a laissé dans l'impossibilité de pouvoir comprendre comment il avait pu faire cela.»</i> Ensuite il n'a peut-être pas pu le tenir par obligation légale de silence. Et puis, Cantat ne nous doit rien.<br /> <br /> J’ai fait en octobre 2010 un billet sur le retour à la scène de Bertrand Cantat. Bien que sceptique sur sa prestation je m’étonnais déjà de la violence des propos à son encontre. <a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2010/10/03/bertrand-cantat-la-redemption-et-les-feministes.html"><span style="text-decoration: underline;">J’y écrivais</span></a>: «Ce féminisme a fait du tort à Marie Trintignant en lui volant sa mort à son profit. Il fait du tort à Bertrand Cantat en lui refusant un pardon sans lequel il continuera à subir la double peine.»<br /> <br /> <br /> Cantat est sacrifié sur l’autel de notre propre douleur, ou haine. Et certains responsables, comme nombre de politiques, sont lâches et couchés devant la doxa féministe et son lobby, qui ont fait beaucoup pour salir Cantat plus que besoin - comme si son crime n’était pas suffisant.<br /> <br /> J’espère que le droit et la raison prendront le dessus et que Bertrand Cantat, homme juridiquement libre, portant à vie ce drame, ne sera pas l’objet d’un sacrifice perpétuel, par lequel nous le tuerons encore et encore, socialement.<br /> <br /> N’est-ce pas assez d’une morte? En veut-on deux?</p><p style="text-align: justify;">Bertrand Cantat doit pouvoir jouer à Genève, en Belgique, en France, en Espagne. Il doit pouvoir reprendre son métier. Nous n’avons pas à nous ériger en juges et à refaire de manière permanente son procès. Il a été jugé, il a payé, il est libre.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlCivilisation perduetag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-04-18:33015942011-04-18T18:22:00+02:002011-04-18T18:22:00+02:00 Ce pic aurait été atteint en 2009. Dans un premier temps les pays les...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1996065286.2.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/733122595.jpg" id="media-83206" alt="pétrole1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-83206" /></a>Ce pic aurait été atteint en 2009. Dans un premier temps les pays les plus demandeurs tenteront probablement d’obtenir ce dont ils ont besoin en le payant plus cher. Les prix du chauffage et de la benzine vont forcément augmenter. Dans un deuxième temps la pression sur les ressources sera telle que l’on pourrait voir se déclencher des guerres. Lesquelles guerres n’auront pas que le pétrole pour cause, mais aussi l’accès à l’eau potable et aux terres cultivables.<br /> <br /> Divers scénarii catastrophes sont proposés, prévoyant la fin de notre civilisation par des guerres épuisantes qui ruineront l’économie et la stabilité mondiale, ainsi que par la privation de ressources énergétiques indispensables.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> <b>Une civilisation avancée</b></p> <p style="text-align: justify;">La civilisation occidentale s’appuie sur quelques piliers fondamentaux:<br /> <br /> 1. Des ressources énergétiques abondantes favorisant la productivité, donc l’emploi, la richesse et une plus grande sécurité: sécurité alimentaire, sanitaire et des personnes.</p> <p style="text-align: justify;">2. Un très haut niveau de technologie et une industrie développée, donnant accès à des logements, des biens, des moyens de communication et de déplacement - donc de rencontres et d’échanges - comme jamais auparavant.</p> <p style="text-align: justify;">3. Un haut niveau de liberté: liberté de parole, de création, liberté politique, économique. Le temps où un dirigeant possédait tout: l’argent, les terres, la parole, le droit, est loin derrière nous. Nous jouissons d’une liberté individuelle exceptionnelle, associée normalement à un haut degré de responsabilité individuelle. Et si la démocratie est imparfaite elle est à ce jour le système offrant le plus de liberté.</p> <p style="text-align: justify;">4. Des Etats où le droit prime de plus en plus sur la force - même si là encore il y a du chemin à faire.</p> <p style="text-align: justify;">5. Un niveau culturel, tant dans l’art que la connaissance de l’humain, très avancé.</p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2192568386.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/1571908984.jpg" id="media-83207" alt="solaire.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-83207" /></a></p> <p style="text-align: justify;">6. Un niveau scientifique exceptionnel, associé à une technologie permettant d’approcher matériellement l’origine de l’univers et du vivant.</p> <p style="text-align: justify;">7. Un niveau de soins et des moyens de soigner accessible à une majorité et d’une efficacité dans l’urgence et la réparation meilleure que tout ce que l’on a vu dans le passé.</p> <p style="text-align: justify;">8. L’ancrage progressif depuis quelques siècles d’un concept inouï dans l’histoire humaine: l’égalité. Associé à ce concept la liberté de choix et de décision sur sa propre vie ont augmenté.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> La liste des imperfections de notre civilisation contiendrait autant de points faibles: la pauvreté, la violence, des inégalités, des injustices. Ces imperfections font partie de ce qui doit continuer à être amélioré dans notre civilisation.<br /> <br /> Encore faut-il avoir les moyens de la faire progresser. Si l’un des piliers majeurs, soit les ressources énergétiques, vient à manquer, tous les autres sont fragilisés. L’augmentation du prix du pétrole augmentera le prix de l’essence. 2 francs ou deux euros le litre deviendra la norme, avant d’arriver un jour à 3 ou 4 euros le litre. Les déplacements devront être repensés ou diminués. Le prix à payer pour être au chaud en hiver deviendra exorbitant. Des priorités devront être établies dans la production. Des décision autoritaires seront prises par des gouvernements de moins en moins enclins à la liberté.<br /> <br /> Dans le même temps il se peut qu’on abandonne la filière nucléaire. Sous sa forme actuelle au moins puisque là aussi les ressources vont se tarir.<br /> <br /> Les Etats s’appauvriront, les moyens pour se protéger et faire régner la loi diminueront, la société se désorganisera progressivement, le chômage augmentera.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/4112791452.gif" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1275661093.2.gif" id="media-83208" alt="scanner-medical---histoire-d-une-invention-3366.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-83208" /></a>Une volonté politique</b></p> <p style="text-align: justify;">On pourrait se mettre au balcon et distiller une vision très dépressive de notre monde. Il y a de nombreuses raisons pour douter des bienfaits de la civilisation que nous connaissons. Mais étant d’un naturel optimiste j’ai quelques difficultés à adhérer au scénario sombre lu dans différents médias. Je refuse de voir notre civilisation comme perdue. D’ailleurs prévoir le pire ne sert à rien. La question est: voulons-nous la fin de notre civilisation? Voulons-nous le pire? Le scénario catastrophe est-il une fatalité ou voulons-nous prendre notre vie en main?<br /> <br /> Dans le deuxième cas il faudrait se mettre au travail. Il y a besoin d’une vision et d’une volonté politique que l’on n’a pas vues en Europe depuis la création des bases de l’Union Européenne. Les peurs sur l’avenir ne peuvent en aucun cas devenir une vision d’avenir. Que depuis 40 ans au moins les gouvernants n’aient pas anticipé et soutenu une industrialisation différente est regrettable. Avoir tout laissé dans les mains de l’industrie privée ne suffit visiblement pas. L’industrie rentabilise au maximum ce qu’elle sait faire avant d’innover. Du moins dans le domaine de l’énergie. Depuis longtemps il aurait fallu soutenir politiquement les recherches sur l’énergie solaire, sur les moteurs à hydrogène, entre autres, afin de les rendre peu coûteux, peu polluants à la fabrication, et d’une efficacité totalement concurrentielle avec les autres sources. Dans un r<a target="_blank" href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2011/03/31/le-petrole-d-algues-bientot-sur-le-marche.html"><span style="text-decoration: underline;">écent article je citais le pétrole d’algue</span></a>, en passe d’être utilisable industriellement.<br /> <br /> On y vient, avec beaucoup de retard.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1757690697.2.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3239586153.2.jpg" id="media-83209" alt="Hubble-eagle-nebula-wide-field-04086y.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-83209" /></a><br /> On a besoin de politiciens courageux, audacieux, décidés à préserver notre civilisation et à relancer une machine industrielle innovante et durable. Les politiciens qui ne gèrent que les 6 mois à venir avec un bandeau sur les yeux, ou ceux qui freinent des quatre roues sur le développement, ne nous servent à rien. Il faut une vision pour les 30 ans ou 50 ans à venir. Puis il faut une réelle impulsion donnée à la société, avec des soutiens directs, des incitations, bref tout un arsenal de mesures de nature à relancer la machine.<br /> <br /> On ne peut, au nom du libéralisme, laisser le privé décider de tout et croire que le marché se suffit à lui-même. Le politique doit reprendre sa place et se poser en partenaire de l’économie privée.<br /> <br /> Il faut aussi prendre en compte toutes les ressources. Mais avec l’impératif d’une dangerosité faible. Il n’est pas certain que nous puissions du jour au lendemain réaliser une société sans pollution. Les questions aujourd’hui ne sont pas simplement de polluer moins. Une question essentielle est: voulons-nous préserver notre civilisation et l’améliorer? Et si oui, quels moyens sommes-nous prêts à nous donner pour éviter une fin dramatique?<br /> <br /></p><p style="text-align: justify;">Le pic pétrolier est désormais derrière nous. L’annonce en a été faite par plusieurs dirigeants, dont le premier ministre français au début avril. Cela signifie qu’après une phase en plateau de quelques années, la quantité de pétrole disponible sur le marché diminuera inexorablement alors que la croissance mondiale est actuellement de 4,5% par année.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLes femmes tunisiennes et la démocratietag:leshommeslibres.blogspirit.com,2011-03-08:32977132011-03-08T11:55:27+01:002011-03-08T11:55:27+01:00 La révolution sociale tunisienne La démocratie libyenne se met en...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2780244509.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2581869429.jpg" id="media-79571" alt="femmes1-tunisie_manif.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-79571" /></a>La révolution sociale tunisienne</b><br /> <br /> La démocratie libyenne se met en place en direct, sous nos yeux. Mais on ne sait pas quelle forme elle prendra. 40 ans de dictature sur fond d’organisation tribale n’accouchent pas du jour au lendemain d’un nouveau système.<br /> <br /> La situation en Tunisie est différente. Ils n’ont certes pas vraiment connu le multipartisme. Mais la vie civile s’est organisée autour de valeurs inspirées des démocraties et de la liberté individuelle. Que cette liberté ait été réduite et que l’Etat policier ait toujours existé, malheureusement oui. Mais certains des principes démocratiques sont restés et ont peu à peu imprégné la société tunisienne.<br /> <br /> La situation sociale des femmes tunisiennes en est un exemple fort. Il faut mettre à l’actif de l’ancien président Bourguiba de leur avoir avoir ouvert les portes d’une égalité de droit très avancée.<br /> <br /> La révolution sociale qui s’est opérée a touché en premier le <a target="_blank" href="http://www.nachoua.com/Tunisie/femme.htm">statut personnel</a> et familial:<br /> <br /> <i>«Le Code du Statut Personnel (promulgué le 13 août 1956) a aboli la polygamie, institué le divorce judiciaire, fixé l'âge minimum au mariage à 17 ans pour la fille, sous réserve de son consentement et attribué à la mère, en cas de décès du père, le droit de tutelle sur ses enfants mineurs.»</i><br /> <br /> On peut imaginer la vague de fond dans la transformation des rapports sociaux entre les sexes. Le système qui prévalait jusqu’alors était de type répartition et séparation des rôles et fonctions - ce que l’on nomme chez nous le patriarcat. Aux hommes l’obligation de nourrir leur famille, la représentation politique, la défense du territoire. Aux femmes l’éducation des enfants, la santé de la famille, l’organisation des solidarités sociales. A cela s’ajoutaient des privilèges réservés aux hommes: répudier l’épouse, avoir plusieurs épouses, prendre les enfants avec soi systématiquement en cas de divorce. Ce qui est l’inverse des pays occidentaux où c’est à 95% la femme qui prend les enfants avec elle.<br /> <br /> <br /> <b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/298397358.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1847491896.jpg" id="media-79572" alt="Tunisie-Gafsa-1-2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-79572" /></a>Des femmes investies dans la vie</b><br /> <br /> Les femmes ont globalement adhéré à ces transformations et ont pénétré massivement dans les champs d’action qui étaient ceux des hommes sous le régime de la répartition des rôles. Actuellement il y a plus de femmes au parlement tunisien qu’il n’y en a en France. 22% en 2004 et 30% actuellement, selon le Service d’information des Nations-Unies, alors qu’elles ne sont qu’environ 12% à siéger à Paris.<br /> <br /> Les femmes tunisiennes se sont fortement investies dans la vie professionnelle, grâce aux lois sur l’égalité d’accès à tous les secteurs professionnels. Dans la vie privée les femmes comme les hommes peuvent contracter un prêt individuel pour l’achat du logement commun. Dans la famille obligation est faite aux conjoints de «se traiter mutuellement avec bienveillance et de s'entraider dans la gestion du foyer et des affaires des enfants».<br /> <br /> Les femmes tunisiennes ont aujourd’hui 55 ans d’expérience des droits démocratiques. Elles ne vont certainement pas les abandonner dans l’avenir. Ce qui signifie qu’elles seront encore présentes dans la suite de la transformation du pays, de même qu’elles ont été dans la rue avec les hommes pendant les journées qui ont abouti au départ de Ben Ali.<br /> <br /> La nouvelle Constitution qui va être formulée par l’Assemblée Constituante ne saurait effacer ces droits. On peut penser que dans la Tunisie de demain, comme dans celle d’aujourd’hui, les femmes soutiendront et défendront la démocratie aux côtés de nombreux hommes.<br /> <br /> Grâce aux hommes épris de liberté, et aux femmes qui ont pris goût à cette liberté, la démocratie telle que nous la connaissons devrait continuer à grandir dans ce pays. L’étape suivante en vue d’asseoir encore plus cette démocratie sera le développement économique, probablement mixte: mi-public mi-privé, ainsi que l’éducation et la formation. Gageons que les femmes y contribueront activement.<br /> <br /> Les femmes tunisiennes sont des partenaires indispensables de la démocratie.<br /> <br /> <br /> En vidéo: Haifa Wehbe<br /> <br /> <br /> <object height="390" width="480" data="http://www.youtube.com/v/UE8M2vtAkJ0?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/UE8M2vtAkJ0?fs=1&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: justify;">Alors que la Libye est ensanglantée par un homme sans autre loi que la sienne, beaucoup ici continuent à se demander ce qu’il adviendra des changements de régimes et de systèmes dans les pays arabes. En Libye justement, les villes libérées s’organisent pour assurer la transition. Un Conseil National Libyen a été constitué, relayé par de nombreux Conseils régionaux.</p>
Mahor CHICHEhttp://mahorchiche.blogspirit.com/about.htmlGarde à vue : la Cour européenne des droits de l'homme condamne Paristag:mahorchiche.blogspirit.com,2010-10-14:20002752010-10-14T19:50:00+02:002010-10-14T19:50:00+02:00 La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a condamné , jeudi 14...
<p style="text-align: justify;">La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a <a href="http://cmiskp.echr.coe.int/tkp197/view.asp?action=html&documentId=875630&portal=hbkm&source=externalbydocnumber&table=F69A27FD8FB86142BF01C1166DEA398649" target="_blank">condamné</a>, jeudi 14 octobre, la France dans une affaire de garde à vue, comme l'affirmait <a href="http://www.france-info.com/france-justice-police-2010-10-14-la-france-condamnee-par-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme-dans-491279-9-11.html" target="_blank">France Info</a>. Les juges européens ont estimé que les personnes gardées à vue doivent pouvoir bénéficier d'un avocat dès le début de la procédure et durant tous les interrogatoires et insisté pour que soit respecté le droit d'un mis en cause de garder le silence. <em>"Le droit français ne répond pas aux exigences du procès équitable"</em>, écrivent-ils.</p> <div class="fenetreBoxesContainer" style="text-align: justify;"><a href="http://pubs.lemonde.fr/5c/LEMONDE-SOCIETE/interactivite/imprimer/1206877204/Frame1/OasDefault/default/empty.gif/35323432653264643439393837613030" target="_blank"><img src="http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-SOCIETE/interactivite/imprimer/1206877204/Frame1/OasDefault/default/empty.gif/35323432653264643439393837613030" style="border: 0pt none;" border="0" width="2" height="2" /></a></div> <p style="text-align: justify;">La CEDH était saisie du cas d'un homme dont le droit au silence en garde à vue n'avait pas été respecté. En 1999, le requérant, Claude Brusco, avait prêté serment de dire <em>"toute la vérité, rien que la vérité"</em> en tant que témoin devant des policiers, alors qu'il se trouvait en fait déjà en situation de garde à vue comme suspect dans une affaire d'agression. Une loi de 2004 a depuis supprimé l'obligation de prêter serment pour les personnes placées en garde à vue dans le cadre d'une commission rogatoire.</p> <p style="text-align: justify;">Les juges de Strasbourg constatent néanmoins que le requérant n'a <em>"pas été informé au début de son interrogatoire du droit de se taire, de ne pas répondre aux questions posées ou encore de ne répondre qu'aux questions qu'il souhaitait"</em>, et qu'il <em>"n'a pu être assisté d'un avocat que vingt heures après le début de la garde à vue"</em>. <em>"Il y a eu, en l'espèce, atteinte au droit de ne pas contribuer à sa propre incrimination et de garder le silence"</em>, affirment unanimement les sept juges européens, qui accordent 5 000 euros au requérant en réparation de son dommage moral.</p> <p style="text-align: justify;"><strong>DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION ATTENDUE POUR LE 19 OCTOBRE</strong></p> <p style="text-align: justify;">C'est la première fois que la France est directement condamnée par la CEDH au sujet de la garde à vue. En revanche, elle avait été indirectement mise en cause par deux arrêts qui réaffirmaient la nécessité de la présence d'un avocat lors de toute privation de liberté : l'arrêt <a href="http://cmiskp.echr.coe.int/tkp197/viewhbkm.asp?sessionId=26549108&skin=hudoc-en&action=html&table=F69A27FD8FB86142BF01C1166DEA398649&key=71777&highlight" target="_blank">Salduz contre Turquie</a>, du 27 novembre 2008, dans lequel la Cour indique que <em>"le prévenu peut bénéficier de l'assistance d'un avocat dès les premiers stades des interrogatoires de police"</em> ; et l'arrêt <a href="http://cmiskp.echr.coe.int/tkp197/view.asp?action=html&documentId=855941&portal=hbkm&source=externalbydocnumber&tabl" target="_blank">Dayanan contre Turquie</a>, du 13 décembre 2009, qui estime que <em>"l'équité d'une procédure pénale requiert d'une manière générale que le suspect jouisse de la possibilité de se faire assister par un avocat dès le moment de son placement en garde à vue ou en détention provisoire."</em></p> <p style="text-align: justify;">La décision de la CEDH intervient quelques jours après que <a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/07/le-parquet-general-juge-la-garde-a-vue-non-conforme-au-droit-europeen_1421793_3224.html">le parquet général de la Cour de cassation a recommandé</a> de déclarer les dispositions régissant la présence de l'avocat en garde à vue non conformes aux règles européennes, y compris pour les régimes dérogatoires (stupéfiants, terrorisme, criminalité organisée). La Cour de cassation rendra sa décision le 19 octobre. La chambre criminelle de la haute juridiction était saisie de trois pourvois dans trois procédures distinctes, soulevant la question de la conformité de la garde à vue française à la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH).</p> <p style="text-align: justify;">Le 30 juillet, le Conseil constitutionnel avait déjà censuré le régime français de garde à vue au regard des droits et libertés garantis au citoyen. Les "Sages" ont donné au gouvernement jusqu'au 1<sup>er</sup> juillet 2011 pour mettre en œuvre une nouvelle loi, plus respectueuse des droits de la défense. En revanche, le Conseil constitutionnel n'a pas remis en cause les régimes dérogatoires de la garde à vue (concernant notamment les faits de terrorisme ou liés à la criminalité organisée). Dans la foulée de cette décision, la chancellerie a rédigé un <a href="http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/09/08/la-vraie-fausse-reforme-de-la-garde-a-vue_1408554_823448.html">nouveau projet de loi</a> qui autorise l'avocat à assister aux auditions des suspects durant toute la garde à vue, avec des dérogations que critiquent les professionnels du barreau. Plus de 790 000 mesures de gardes à vue ont été décidées en 2009, dont plus de 170 000 pour les seuls délits routiers.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p>Le Monde, 14/10/2010</p>
Bonnes Nouvelleshttp://chayr.blogspirit.com/about.htmlDroit de se défendretag:chayr.blogspirit.com,2010-06-30:14720282010-06-30T09:05:00+02:002010-06-30T09:05:00+02:00 Question sur yahoo Q/R Quelle est l'interprétation humaniste de ces...
<p><img src="http://chayr.blogspirit.com/media/00/00/483b5503310884dc9cff70a0fa7acc88.jpg" alt="6a4667ce5ec9966fda33d0a4c7e738d7.jpg" id="media-124722" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><strong>Question</strong> sur yahoo Q/R<br /> Quelle est l'interprétation humaniste de ces versets de la sourate 2 ?<br /> Photo : Charles de Gaulle, chef de la Résistance Française.<br /> <br /> <strong>Réponse</strong> :<br /> Peut-être vais-je vous étonner, mais ces versets sont l'expression la plus claire du droit de se défendre. Honnêtement, si l'on vous attaquait pour vous tuer, tendriez vous la joue gauche ?<br /> <br /> §S.2/190<br /> <em>wa qa°tilou° fi sabîli-l <strong>lahi</strong>-l lazîna youqatilouna-koum</em><br /> Et combattez dans la voie du <strong>Dieu</strong> ceux qui vous combattent,<br /> <em>wa la° ta'tadoû°</em><br /> et ne transgressez pas.<br /> <em>i°nna-l <strong>laha</strong> la° youhibbou-l mou'tadîna</em><br /> En vérité le <strong>Dieu</strong> n'aime pas les transgresseurs.<br /> <br /> # Ne parle -t-on pas ici des personnes qui attaquent les croyants ? Si on vous attaque, que faites vous ?<br /> <br /> 191<br /> <em>wa (a)°qtouloû-Houm hayçou çaqiftoumoû-Houm</em><br /> Et tuez les partout où vous les rencontriez<br /> <em>wa a°Rrijoû-Houm min hayçou a°Rrajoû-koum</em><br /> et expulsez/sortez-les de partout d'où ils vous ont expulsés/sortis.<br /> <em>wa-l fitnatou a°-chaddou mina-l qatli</em><br /> Et l'association [est] plus grave que le meurtre.<br /> <em>wa la° touqati°loû-Houm 'inda-l masjidi-l hara°mi</em><br /> Et ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée<br /> <em>hattâ youqa°tiloû-koum fî-hi</em><br /> avant qu'ils ne vous y aient combattus.<br /> fa-i°n qa°taloû-koum fa-(a)°qtouloû-Houm<br /> Aussi, s'ils vous y combattent, alors tuez-les :<br /> <em>kaza°lika jaza°ou-l ka°firîna</em><br /> Telle [est] la rétribution des mécroyants.<br /> <br /> # Quand on est en guerre, doit-on attendre gentiment que l'ennemi vienne vous tuer à domicile ? Ne doit on pas prendre les devants et tuer préventivement ?<br /> <br /> 192<br /> <em>fa-i°n (a)ntaHaw°</em><br /> Alors, s’ils cessent,<br /> <em>fa-i°nna-l <strong>laha</strong> Rafoûroun rahîmoun</em><br /> Aussi en vérité le <strong>Dieu</strong> [est] Pardonneur, [et] Miséricordieux<br /> <br /> # Si l'ennemi se rend, que faites vous ? Le fusillez-vous, ou acceptez vous sa rédition dans le calme et la paix ?<br /> Ce verset ne serait-il pas une préfiguration de la Convention de Genève avant l'heure ?<br /> <br /> 193<br /> <em>wa qatilou-Houm hattâ la° takoûna fitnatoun</em><br /> Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association<br /> <em>wa yakoûna-d dînou li-l <strong>lahi</strong></em><br /> et [que] soit la religion au <strong>Dieu</strong> [seul].<br /> <em>fa-i°n (a)°ntaHaw</em><br /> Aussi s'ils cessent,<br /> <em>fa-la° 'oudwa°na i°lla° 'alâ-z Za°limîna</em><br /> alors plus d'hostilité excepté contre les injustes.<br /> <br /> # Tant que l'état de Paix, n'est pas prononcé officiellement, doit-on relacher sa vigilence et son action ?<br /> Par contre quand la Paix est signée, et s'il reste encore des francs tireurs (injustes), il les faut traquer car ils compromettent les efforts de paix des deux partis.<br /> (ex. Incidents, lors de la descente des Champs Elysées par le Général de Gaulle en 45).<br /> <br /> Merci de votre lecture et de vos efforts de compréhension.</p>
Mahor CHICHEhttp://mahorchiche.blogspirit.com/about.htmlFacebook ou la liberté d’expression du salarié, face à l’obligation de loyautétag:mahorchiche.blogspirit.com,2010-05-27:19383962010-05-27T16:02:36+02:002010-05-27T16:02:36+02:00 « Attention à ce que vous postez sur Facebook, cela pourrait se...
<p style="text-align: right;"><i><br /> « Attention à ce que vous postez sur Facebook,<br /> cela pourrait se retourner contre vous tôt ou tard ".</i><br /> Barack Obama, Président des Etats Unis</p> <p style="text-align: justify;"><br /> Lors d’un discours, le Président Barack Obama a mis en garde le peuple américain sur les effets négatifs possibles des nouvelles technologies du net et plus particulièrement des blogs, réseaux sociaux comme Facebook et autres Twitter.<br /> <br /> Récemment, dans de nombreux Etats la question de la censure de Facebook mais aussi de son interdiction sur les postes de travail s’est posée. Aujourd’hui, la vie d’un citoyen se décompose en trois sphères : la sphère strictement privée, la sphère publique, et la sphère professionnelle ; or parfois la frontière entre ses sphères est délicate.<br /> <br /> En France, le débat vient de rebondir sur la question des messages postés sur le réseau Facebook alors que leur contenu était critique vis à vis de la direction de la société qui employait les émetteurs du message.<br /> <br /> L’employeur a tendance à vouloir limiter le temps passé par ses salariés durant les pauses-cafés ainsi que les tentations de se connecter sur Internet durant les heures de travail. Plusieurs sociétés ont mis en place des filtres interdisant la connexion à des Sites tels que Facebook ou l’accès à certaines messageries comme Msn sur les postes de travail des salariés. L’Employeur veille ainsi au travail effectif de ses salariés.<br /> <br /> La motivation de l’employeur apparaît légitime : obtenir le meilleur rendement de son salarié et veiller à ce qu’il respecte son obligation de loyauté.<br /> <br /> Or, il apparaît que le temps passé sur le net au travail peut perturber la relation de travail. Le salarié doit exécuter ses fonctions sans être distrait. Le net a remplacé les appels téléphoniques personnels d’antan fait sur le compte de la société.<br /> Si l’Employeur veille ainsi au travail effectif de ses salariés, il semble bien démuni face au salarié-citoyen qui s’exprime sur Facebook sur sa vie professionnelle.<br /> <br /> Cette libre expression du salarié-citoyen relève t’elle de la sphère exclusivement privée ? Y-a-t-il confusion avec la sphère professionnelle ? L’employeur peut-il utiliser son pouvoir disciplinaire à l’encontre des salariés ? Cette liberté de parole a t’elle crée un trouble objectif caractérisé pour l’entreprise ?<br /> <br /> Ces questions montrent le fragile équilibre qui existe entre le domaine de la vie privée du salarié-citoyen et l’intérêt légitime de l’entreprise.<br /> <span style="text-decoration: underline;"><br /> 1. Vie privée, vie professionnelle, vie publique : une frontière de plus en plus floue</span><br /> <br /> En principe, un fait relevant de la vie privée ne peut caractériser une faute du salarié (Cass. soc., 17 avr. 1991, n° 90-42.636 : Juris-Data n° 1991-001156 ; Bull. civ. 1991, V, n° 201). <br /> <br /> Le respect de la vie privée est un droit fondamental qui assure la dignité, l'intégrité et la liberté de l'être humain. La personne du salarié – et les droits et libertés qui y sont attachés – ne disparaît pas à raison du lien de subordination né de la relation de travail.<br /> <br /> Cette protection de la vie privée est prévue à l'article 9 du Code civil et englobe la protection de la correspondance privée. Correspondance papier ou électronique.<br /> <br /> L'employeur ne peut, sans méconnaître le respect dû à la vie privée du salarié, se fonder sur le contenu d'une correspondance privée pour sanctionner son destinataire (Cass. ch. mixte, 18 mai 2007, n° 05-40.803, P+B+R+I, A. c/ SA Haironville : Juris-Data n° 2007-038898).<br /> <br /> Les écrits diffusés sur un réseau communautaire virtuel relèvent assurément de la même protection. D’autant qu’en principe, l'accès aux informations personnelles des participants est en principe restreint aux membres de la communauté.<br /> <br /> La difficulté pour le juge est de parvenir à délimiter la sphère à laquelle relève les propos tenus. La logique juridique ressemble alors à celle permettant en matière de droit de la presse de distinguer l’injure privée de l’injure publique.<br /> En vertu de l'article L. 2281-1 du Code du travail, les salariés bénéficient comme tous les citoyens d'un droit de s'exprimer « sur le contenu, les conditions d'exercice et l'organisation de leur travail ».<br /> <br /> La Cour de cassation a ainsi décidé que « le fait pour un salarié de porter à la connaissance de l'inspecteur du travail des faits concernant l'entreprise et lui paraissant anormaux, qu'ils soient ou non susceptibles de qualification pénale, ne constitue pas en soi une faute » (Cass. soc., 14 mars 2000, n° 97-43.268 : JurisData n° 2000-000983 ; Bull. civ. 2000, V, n° 104 ; RJS 2000, n° 388).<br /> <br /> Les écrits diffusés sur un réseau communautaire virtuel relèvent assurément de la même protection.<br /> <br /> Toutefois, le salarié reste tenu envers l'employeur d'une obligation née du contrat de travail qui est permanente et par conséquent se poursuit même en dehors du travail : c'est l'obligation de loyauté des parties dans l’exécution du contrat de travail.<br /> <br /> La jurisprudence a posé deux exceptions.<br /> <br /> Cette protection s'arrête lorsque les propos d'un salarié causent un trouble objectif caractérisé au sein de l'entreprise (Cass. soc., 20 nov. 1991 : Juris-Data n° 1991-003219 ; Bull. civ. 1991, V, n° 512) et lorsque la correspondance n'est plus privée, car elle est diffusée.<br /> L'employeur peut se servir de la correspondance privée d'un salarié pour le licencier, si le contenu du message a été révélé par l'un des destinataires qui s'en est plaint à l'employeur et qu'il y a trouble manifeste pour l'entreprise.<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">2.L’obligation de loyauté du salarié</span><br /> <br /> Deux ex-salariés du groupe Alten ont saisi le Conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour contester leurs licenciements motivés par la publication depuis leur domicile sur Facebook de propos critiques sur leur hiérarchie par le biais de leur ordinateurs personnels.<br /> <br /> Sur leur page Facebook, les salariés écrivaient sur leur hiérarchie, la Direction des Ressources Humaines et ironisent sur le fait d’appartenir à un "club des néfastes" ; deux autres salariées impliquées dans le litige s'en étaient amusées en répondant : "bienvenue au club".<br /> <br /> La direction d’Alten a alors invoqué les motifs d’« Incitation à la rébellion » et de « dénigrement de l'entreprise » pour justifier les licenciements intervenus. Notons que le licenciement est la sanction disciplinaire la plus grave.<br /> <br /> Me Grégory Saint-Michel, défend l'idée qu'il s'agissait là d'une conversation privée, du même type que celle qui pourrait être tenue autour d'un dîner, un soir, entre amis. Et qu'en aucun cas, elle ne devait sortir de ce cadre privé.<br /> <br /> Le Conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt n’a pas réussi à trouver une position commune, l’affaire a été renvoyée en départage.<br /> En départage, et éventuellement en appel, les licenciements devraient être qualifiés de sans cause réelle et sérieuse en l’absence de trouble objectif caractérisé au sein de l’entreprise et du procédé sans doute déloyal de l’employeur pour avoir eu connaissance de ses propos. <br /> <br /> La loyauté de l’information transmise à l’employeur demeure incertaine (sans doute émanant d’un autre salarié). Il semble également que le terme « néfaste » ait pu être utilisé en premier lieu par la direction du groupe. Les faits restent à apprécier et qualifier ; mais d’ores et déjà il apparaît clair que les propos tenus sur Facebook (quelque soit leur retentissement) relèvent exclusivement de la vie privée.<br /> <br /> Cette affaire illustre à quel point l’apparition des nouveaux réseaux pose à l’employeur de nouvelles questions quant à son mode de management et l’espace de liberté et d’autonomie conféré au salarié.<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">3. Du juste usage des nouvelles technologies:</span><br /> <br /> Etre connecté à Facebook ou à un site d’actualité peut permettre de se détendre ; il remplace par certains égards la pause-café, ou les bavardages de couloirs. Temps de pause nécessaire au bien être du salarié et au final à une amélioration de ses performances.<br /> <br /> Les entreprises américaines et japonaises, et en particulier les start-up ont compris cette nécessité du développement personnel au travail pour obtenir le meilleur de ses salariés (salle de sport, coaching, crèches d’entreprises…).<br /> Le temps de décompression, la pause, n’est pas du temps superflu pour l’employeur s’il permet une meilleure ambiance de travail. Le développement des maladies liées au travail montre qu’à long terme une ambiance sereine permet une meilleure croissance et réduit les risques psycho-sociaux.<br /> <br /> Certaines entreprises ont fait le choix de purement et simplement bloquer tout accès à Internet Facebook, Msn et autres privilégiant un Intranet. Evidemment, le tout est une question de dosage : le cadre qui passe 4 heures par semaine sur le net et celui qui en passe 40 ne sont pas dans le même type de comportement (amusement/addiction).<br /> <br /> A l’évidence, tout ne relève pas du judiciaire, et le salarié qui s’exprime sur sa société doit veiller à ne pas violer son obligation de loyauté.<br /> <br /> Le respect de sa hiérarchie et de la bonne organisation de l’entreprise relève avant tout de la responsabilité individuelle du salarié, ce que l’on pense et raconte entre amis ou collègues sur ses managers ne doit pas toujours faire l’objet d’un post.</p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlConstituante: une arène partisane de plus?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-05-27:32971412010-05-27T14:05:52+02:002010-05-27T14:05:52+02:00 Dans la hiérarchie politique, la Constitution est le cadre fondamental....
<p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2984735419.jpg" id="media-57006" alt="ConstituanteLogo1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Dans la hiérarchie politique, la Constitution est le cadre fondamental. Elle pose les principes et définit par exemple le type de démocratie et les grandes orientations du canton. Viennent ensuite les lois qui définissent dans le précisément ce que la Constitution a posé comme principes et comment ces principes doivent être organisateurs de la vie de la cité. En troisième ligne viennent les règlements d’application des lois. Et en quatrième ligne les jurisprudences juridiques s’il y en a.<br /> <br /> La Constitution étant la charte fondamentale, elle ne peut être un catalogue exhaustif. Elle pose le principe. L’égalité entre les individus EST le principe. Qu’il soit entre hommes et femmes est une obligation puisque les deux sont des individus. De même la non discrimination est un principe en démocratie. Si l’on veut désigner exhaustivement lesquelles, c’est le rôle de la loi.<br /> <br /> Tous les partis peuvent occuper le pouvoir, et donc la Constitution ne doit pas être partisane. Elle doit rester comme un ancrage des principes, laissant au législateur la possibilité de formuler ces principes en lois adaptées à l’évolution de la société.<br /> <br /> L’avantage est de ne pas avoir à modifier la Constitution à chaque fois que l’on pense devoir rajouter un paragraphe. La loi et les députés qui votent les lois sont là pour cela. Je regrette que certains constituants veuillent faire de la Constitution un catalogue exhaustif. Il serait si contraignant qu’il n’y aura plus de marge d’adaptation ou d’interprétation par une jurisprudence qui suivrait l’évolution des moeurs et des idées.<br /> <br /> La campagne pour l’élection à la Constituante était déjà une campagne politique. On en voit ici une conséquence.<br /> <br /> Je ne peux que soutenir l’amendement Dimier, qui donne à la Constitution la place qu’elle doit avoir et qui n’en fait pas un instrument de lutte politique. Dans la formulation de l’article sur l’égalité, la gauche comme la droite peuvent s’y retrouver et l’invoquer pour défendre les fondamentaux de la société. Et je ne vois pas ce que le fait de préciser la notion d'égalité hommes-femmes rajoute au principe, qui la contient de fait. A part faire dans la démagogie de l'époque, il n'y a aucun intérêt à alourdir le texte fondamental du canton.</p> <p style="text-align: justify;"><b>Ce que j'attends des constituants n'est pas de mettre dans la Constitution le programme de leur parti, mais d'y mettre ce qui permettra à chaque parti de défendre et promouvoir son programme.</b></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">PS: A Tripoli, Max l’otage suisse attend le 12 juin, date supposée de sa libération.</p><p style="text-align: justify;">Le clash sur la question des droits fondamentaux, rapporté largement sur les blogs, est symptomatique du fait que la Constituante est une arène politique de plus, comme le Grand Conseil, sans en avoir les pouvoirs.</p>
clemenceauhttp://front-europeen-et-republicain.blogspirit.com/about.htmlRETRAITES A 60 ANS UN DROIT PAS UNE OBLIGATIONtag:front-europeen-et-republicain.blogspirit.com,2010-05-22:19358312010-05-22T16:45:00+02:002010-05-22T16:45:00+02:00 Depuis que le débat sur la retraite a commencé , l'Etat et ses...
<p><strong>Depuis que le débat sur la retraite a commencé , l'Etat et ses representants veut nous faire croire que prendre la retraite à 60 ans est une obligation.</strong></p> <p><strong>En tout cas à les écouter, dès que vous auriez 60 ans, vous ne pourriez plus continuer à travailler.</strong></p> <p><strong>Vous seriez obligé de prendre votre retraite !</strong></p> <p>Un droit n'est pas une obligation, il y a en France plusieurs droits que vous n'êtes pas obligés de respecter !</p> <p>Le premier d'entre eux étant le droite de vote !</p> <p>Lors des dernières élections, combien de citoyens en age voter, n'ont pas pris ce droit.</p> <p>Certes il coute beaucoup moins cher !</p> <p>Mais n'oublions pas que la constitution dans son préambule affirme que "chacun a le droit de travailler et le droit d'obtenir un emploi"</p> <p><strong>Si l'Etat reflechissait avec les responsables des dirigeants d'entreprises et le MEDEF à comment respecter ce principe affirmé dans notre préambule, comment encourager la création de travail</strong> (par des primes) <strong>et comment décourager la suppression d'emploi</strong> (plutot que de critiquer constamment les 35 h, le remplacement des caissières par des caisses automatiques ou le non remplacement des guichetières dans les banques creuse le déficit ) <strong>cela irait sans doute beaucoup mieux.</strong></p> <p>D'ailleurs nous pourrions également reflechir a comment appliquer ce principe lorsqu'il y a délocalisation....</p> <p><strong>Mais encore une fois un droit n'est pas une obligation...et pour certains prendre la retraite à 60 ans n'est qu'un acquis social</strong></p>
eurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.htmlDevoir citoyentag:eurocitoyen.blogspirit.com,2010-03-12:19074242010-03-12T19:26:00+01:002010-03-12T19:26:00+01:00 Dimanche, on vote. Ces élections régionales ne sont pas une...
<p> </p> <p>Dimanche, on vote.</p> <p>Ces élections régionales ne sont pas une "petite" élection.</p> <p>70% des investissements publics sont réalisés dans les régions.</p> <p>Le Conseil régional s'occupe des lycées, des TER, du développement économique des entreprises, du soutien aux associations, des relations avec ses voisins...</p> <p>Quelque soit votre choix, votez bien.</p>
Mahor CHICHEhttp://mahorchiche.blogspirit.com/about.htmlLes SMS reconnus comme une preuve recevable dans les affaires de divorcetag:mahorchiche.blogspirit.com,2009-07-30:18028322009-07-30T14:52:57+02:002009-07-30T14:52:57+02:00 Les candidats au divorce doivent se méfier des SMS passionnés échangés avec...
<p style="text-align: justify;">Les candidats au divorce doivent se méfier des SMS passionnés échangés avec leur amant ou maîtresse. Et surtout éviter de laisser traîner leur téléphone portable à la maison.<br /> <br /> La Cour de cassation vient de reconnaître à ces mini-messages qui ont envahi la vie quotidienne le statut de "preuve" dans une procédure de divorce. A l'appui de sa demande de divorce et pour établir l'adultère qu'elle reprochait à son mari, une femme avait produit des SMS reçus sur le portable professionnel de celui-ci. La cour d'appel l'avait déboutée en estimant que les mini-messages relevaient "de la confidentialité et du secret des correspondances" et que "la lecture de ces courriers à l'insu de leur destinataire constitue une atteinte grave à l'intimité de la personne". Elle avait, en conséquence, prononcé le divorce aux torts exclusifs de l'épouse.<br /> <br /> Ni violence ni fraude<br /> <br /> Dans un arrêt rendu le 19 juin, qui fait l'objet d'un commentaire détaillé dans le dernier numéro de la revue Actualité juridique (juillet-août 2009), la Cour de cassation casse cette décision en appliquant aux SMS le statut prévu pour les lettres.</p> <p style="text-align: justify;"><b>En matière de divorce, et par dérogation au droit commun de l'inviolabilité des correspondances, il est en effet admis que les lettres échangées entre époux ou entre un époux et un tiers puissent être produites sans le consentement des intéressés, à la condition expresse qu'elles aient été obtenues "sans violence ni fraude".</b></p> <p style="text-align: justify;">Dans le cas d'espèce, l'épouse trompée assurait être tombée sur les fameux SMS dénués de toute ambiguïté échangés entre son mari et sa maîtresse en mettant la main sur un téléphone portable professionnel "perdu" par ledit mari.<br /> <br /> La Cour de cassation retient cette argumentation et constate donc que c'est à tort que les juges d'appel ont évoqué l'atteinte au secret de la correspondance et à l'intimité de la personne puisqu'ils n'avaient pas pu constater que ceux-ci avaient été obtenus "par violence ou par fraude".</p> <p style="text-align: justify;">Sous les mêmes réserves, la Cour de cassation avait déjà considéré, dans un arrêt rendu en mai 1999, que la production d'un journal intime pouvait être admis comme preuve d'adultère. La loi du 13mars 2000 avait par ailleurs reconnu le statut de preuve littérale à l'écrit sous forme électronique (courriel), à la condition que "puisse être dûment identifiée la personne dont il émane". Cent soixante petits caractères peuvent avoir de grandes conséquences.<br /> <br /> Pascale Robert-Diard</p>
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlChantez, mais pour du fric !tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2009-05-02:17494602009-05-02T00:10:00+02:002009-05-02T00:10:00+02:00 De l'argent ! Du pèze ! Des biffetons ! Vous devez toucher du fric ! Le...
<p>De l'argent ! Du pèze ! Des biffetons ! Vous devez toucher du fric ! Le plus de fric possible ! Comme à la télé ! Sinon, hop, plus de concerts ! Voilà le langage tenu par les autorités aux Petits chanteurs à la Croix de bois, qui ont été interdits de concert, l'autre jour, parce qu'ils osent considérer leur activité musicale comme un loisir, une formation, une école de vie, peut-être même, qui sait, un plaisir ! Les 86 gamins et leurs parents sont des rebelles d'un autre temps : ils refusent d'entrer dans la logique mercantile imposée à toute la société par la télé. C'est vrai que pour celle-ci, l'affaire est grave : si des enfants se mettent à chanter pour autre chose que le pognon, où va-t-on ?</p>
clemenceauhttp://front-europeen-et-republicain.blogspirit.com/about.htmlSARKOZY ALLEGE LES PEINES POUR LES BANDES tag:front-europeen-et-republicain.blogspirit.com,2009-03-20:17283042009-03-20T12:39:01+01:002009-03-20T12:39:01+01:00 Comment voulez vous que Nicolas Sarkozy gère bien la France ?Ancien avocat,...
<strong>Comment voulez vous que Nicolas Sarkozy gère bien la France ?Ancien avocat, il ne connait même pas les lois en vigueurIl souhaite tellement faire de l’esbrouffe et du bling bling et se mettre en avant qu’il en oublie que le code actuel peut être plus sévère que les lois qu’il souhaite faire voter.</strong>Ainsi lorsque M Sarkozy se rend a Gagny annonce la création d'une peine de 3 ans d'emprisonnement pour participation «en connaissance de cause à un groupement, même formé de façon temporaire, poursuivant le but de commettre des atteintes volontaires contre les personnes ou contre certains biens».<strong>Les personnes qui participent à des bandes organisées applaudissent des deux mains et n’attendent qu’une chose. Que cette loi soit votée au plus vite</strong> et surtout qu’elle est un effet rétroactif <strong>car le code pénal actuel connaît un délit baptisé dans son titre V de la participation à une association de malfaiteurs, qui est ainsi défini à l'article 450-1</strong><em>Constitue une association de malfaiteurs tout groupement formé ou entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d'un ou plusieurs crimes ou d'un ou plusieurs délits punis d'au moins cinq ans d'emprisonnement. Lorsque les infractions préparées sont des crimes ou des délits punis de dix ans d'emprisonnement, la participation à une association de malfaiteurs est punie de dix ans d'emprisonnement et de 150000 euros d'amende. Lorsque les infractions préparées sont des délits punis d'au moins cinq ans d'emprisonnement, la participation à une association de malfaiteurs est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende. </em>Source legifrance <strong>Pour précision l’ordonnance qui a modifié la loi date du 19 septembre 200 et la loi est entrée en vigueur le 1 janvier 2002Donc sous la gaucheTout est prévu, et les condamnations peuvent aller jusqu’à 10 ans !</strong>M Sarkozy lui propose 3 ans !<strong>Tout ça parce que qu’il ne reconnaitra jamais que la gauche a en son temps voté les bonnes lois mais aussi parce que les dirigeants socialistes ne rappelleront jamais qu’ils ont fait voté cette loi !La sécurité au PS est un sujet aussi épineux que le social à l’UMPSi M Sarkozy, ancien avocat, connait aussi bien le droit, qu’il connait la finance, ça ne m’étonne pas qu’il est mis la France dans un état calamiteux </strong>
Pierre Machadohttp://toutestdit.blogspirit.com/about.htmlSaison 1 / Episode 5 : Hôtel Zéro Etoiletag:toutestdit.blogspirit.com,2008-11-23:16696562008-11-23T21:47:00+01:002008-11-23T21:47:00+01:00 Il peut sembler bien lointain le problème du confort à l’intérieur d’une...
<div style="text-align: center"><a href="http://toutestdit.blogspirit.com/media/01/02/182029730.jpg" target="_blank"><img src="http://toutestdit.blogspirit.com/media/01/02/440165200.jpg" id="media-282622" title="" alt="prison3.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div>Il peut sembler bien lointain le problème du confort à l’intérieur d’une prison quand l’on est assis sur son canapé et que l’on ne vit cette situation qu’à travers les images des médias.Pourquoi donner une quelconque importance aux mauvaises conditions dans lesquelles vivent des loubards et autres criminels ? Après tout, les détenus ont tous une bonne raison d’être derrière les barreaux, et le comble serait qu’ils soient emprisonnés dans des cellules luxueuses, ce qui donnerait un aspect somme toute ironique à la répression. Bien que cette remarque soit logique, il n’en reste pas moins que le débat des conditions de vie à l’intérieur des prisons de l’hexagone, a priori insolite, mène à un sujet bien plus primordial : le respect de la dignité humaine. Nous allons rappeler ici la définition de la Dignité Humaine que donne Le Petit Larousse, à la fois simple et explicite : Respect que mérite quelqu'un ou quelque chose. S’il y a bien un lieu ou le concept de dignité humaine est mis à mal, c’est à l’intérieur d’une cellule.Pourtant, passant sur les personnes se trouvant emprisonnées, on peut difficilement concevoir que celles-ci soit dépourvues de « Respect », restant des êtres humains, quelque soit leurs actions antérieures. Il va donc falloir analyser la Dignité Humaine en ce qu’elle est bien plus qu’une simple expression, un des fondements d’une société se voulant démocratique au possible, tout en jonglant avec le côté nécessairement répressif que sous-entend une détention. <strong>Prison, lieu de répression.</strong> Le milieu carcéral est avant tout destiné à séparer les éléments perturbateurs du reste de la société.Les détenus y purgent une peine afin de répondre de leurs fautes commises par le passé, ce qui insinue qu’ils sont punis pour leurs agissements, cette punition ayant un caractère à la fois temporel (durée de la peine), matériel (actes possibles limités pour ne garder que le strict nécessaire à la vie du détenu) et psychologique (environnement hostile). Si les éléments temporel et matériel de la punition sont un minimum en vue de la réhabilitation du prisonnier, l’incidence psychologique d’une détention est un facteur bien plus contesté.Certains observateurs n’hésitent pas à pointer du doigt le système carcéral en lui-même, un système qui aurait plus d’effets néfastes sur une personne que n’importe quelle autre solution, allant même jusqu’à affirmer que les prisonniers sont plus dangereux après leur sortie de prison qu’au moment de leur entrée. De ce fait, les critiques ont souvent fusées sur les mauvaises conditions dans lesquelles vivent les détenus, ce qui pourrait toucher leur force psychologique de manière démesurée, achever ce qu’ils leur reste de morale et être réellement mis sur les rails menant à une réintégration réussie dans la société. <div style="text-align: left"><a href="http://toutestdit.blogspirit.com/media/02/01/1387607139.jpg" target="_blank"><img src="http://toutestdit.blogspirit.com/media/02/01/1627140144.jpg" id="media-282623" title="" alt="prison1.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div>Cellules délabrées, surpopulation, mauvaises conditions d’hygiène, ambiance étouffante, humiliations, autant de thèmes présents sur la liste non exhaustive des défectuosités relevées dans le milieu carcéral. Au-delà de cette vision bien négative de la prison, pouvons-nous légitimer de telles situations ?Les plus radicaux y trouveront facilement leur compte : criminels, violeurs, récidivistes, dealers, pourquoi leur accorder un semblant d’humanité alors qu’ils ont commis des actions par nature intolérables ?Après tout, si l’on faisait des concessions aux détenus, ne serait-ce pas le monde à l’envers ?Ils ont commis une faute, il faut les punir. La cellule est trop petite ? Leur intimité est violée ? Les gardiens de prisons sont trop sévères ?Dans ce cas ils n’avaient qu’à ne pas faire des actes répréhensibles, tout simplement ! Même armé d’objectivité, il semble difficile de défendre un violeur d’enfants quand il conteste les conditions sanitaires à l’intérieur d’une prison, c’est vrai. L’étude ainsi faite, nous en revenons donc au tout premier constat : pourquoi s’intéresser aux conditions de détention de personnes que l’on hait dès que leur visage fait la Une de l’actualité ? <strong>Dignité Humaine, concept touché d’Universalité.</strong> Malgré l’aspect choquant que peut avoir ce raisonnement, il faut avant tout rappeler que les détenus sont des êtres humains, dont l’immense majorité se destine à recouvrer la liberté au terme de la durée de détention. Dans son travail de réinsertion des détenus dans la société, le système carcéral se doit donc de répondre à un minimum de leurs besoins. Dès lors, force est de constater que ce travail semble délaissé quand l’on s’intéresse un tant soit peu à l’environnement dans lequel évoluent les prisonniers. Surtout, la Dignité est liée, nous l’avons vu plus haut, au Respect.Les plus réfractaires auront là aussi matière à critiquer : Pourquoi respecter des criminels ? Vous l’avez compris, quelque soit l’angle depuis lequel nous essayions d’attaquer ce problème, l’éternel obstacle est toujours présent en ce sentiment de vouloir défendre les indéfendables. A cela il est néanmoins possible de répondre : nous devons dépasser le stade de « criminel à punir » pour accéder à celui de « humain à améliorer ». Dans « Le Dilemme Fou », nous avons croisé l’idée paradoxale selon laquelle les personnes faisant preuve de discernement était d’emblée punies, alors que des personnes qui ne comprendront peut-être jamais la portée de leur faute vont se voir offrir une deuxième (troisième ?) chance. L’utilité de respecter les prisonniers se doit d’être soulignée, tout simplement pour deux raisons : D’abord, cela fut évoqué précédemment, détériorer leurs conditions déjà bien réduites ne peut qu’avoir des effets négatifs sur eux et plus les conditions de détention seront mauvaises, plus le détenu penchera du côté pervers de la détention, retrouvant sa liberté avec une conscience bien plus « endommagée » que le jour précédant son entrée dans le milieu carcéral.Ensuite, car nous sommes dans un Etat de Droit, dans LE pays des Droits de l’Homme (bien que cela sonne plus comme un refrain démagogique et patriotique), et que faire si nous traitions encore plus mal des détenus que ne le permet la morale ?Quel paradoxe de traiter les détenus d’une manière pire qu’eux-mêmes ont traités leur(s) victime(s) ?Evidemment, cette interrogation volontairement exagérée n’a d’autres buts que de mettre l’accent sur le fond du problème : un système carcéral qui serait plus violent qu’un criminel… Se poser en défenseur de Droits Universels plutôt qu’en défenseur de prisonnier est donc un élément d’une grande importance afin de mieux cerner l’utilité d’améliorer les conditions de vie à l’intérieur d’une prison, bien que nous ne souhaitons pas non plus donner un confort privilégié à des personnes ayant violées la loi. Malheureusement, réflexion faite sur la nécessité de se diriger vers un système carcéral amélioré, soyons un instant dans un esprit politique : une telle envie, si envisageable soit-elle, à un coût. Bien plus que le problème de savoir s’il faut aller dans le sens des détenus, le réel obstacle réside dans le fait de rendre possible ce désir. Réel intérêt politique ? Piège financier ? Qui voudrait s’occuper d’un tel problème dans le contexte actuel ? Si, déjà, la question de vouloir est difficile à aborder, la question de pouvoir est bien plus préoccupante. Nul doute que le débat, déjà récurrent, deviendra, d’ici quelques années, une véritable épine qu’il sera difficile de retirer du pied de cette bonne Marianne.<em>Sources :</em>Article <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-prisons-francaises-epinglees-par-le-conseil-de-l-europe_707047.html" target="_blank">http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-prisons-francaises-epinglees-par-le-conseil-de-l-europe_707047.html</a>
Pierre Machadohttp://toutestdit.blogspirit.com/about.htmlSaison 1 / Episode 4 : Quand l'Euthanasie devient Droittag:toutestdit.blogspirit.com,2008-11-20:16677572008-11-20T14:19:00+01:002008-11-20T14:19:00+01:00 Chantal Sébire.Aujourd’hui encore, ce nom a une signification...
<div style="text-align: center"><a href="http://toutestdit.blogspirit.com/media/01/02/104749517.jpg" target="_blank"><img src="http://toutestdit.blogspirit.com/media/01/02/986638888.jpg" id="media-280957" title="" alt="1_223.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div>Chantal Sébire.Aujourd’hui encore, ce nom a une signification particulière pour qui se rappelle cette triste histoire.Atteinte d’une rare tumeur au visage, cette femme fut défigurée et la souffrance la poussa à demander au Président de la République le Droit de mourir.Les médias s’emparèrent de cette affaire et n’hésitèrent pas à en faire le sujet principal des journaux télévisés, allant même jusqu’à diffuser des images de la malheureuse à 20h, très choquantes et qui auraient pu remettre en cause la réelle sincérité des médias quant à leur volonté de mettre en avant la maladie de Madame Sébire.Son calvaire se termina finalement le 19 mars 2008. Elle décéda dans des circonstances mystérieuses, après que l’opinion publique ait eu le temps de prendre partie sur la question du droit de mourir dans la dignité.La semaine dernière, un palier a été franchi, de l’autre côté des Alpes.La Cour de Cassation italienne a rendue une décision qui fait déjà polémique, une jurisprudence qui risque de faire couler beaucoup d’encre.En effet, elle vient de donner raison à un père qui voulait faire arrêter l’alimentation artificielle de sa fille, dans le coma depuis 1992 après un accident de voiture.Le débat sur l’euthanasie fait partie de ceux qui reviennent régulièrement sur le devant de la scène.Vincent Humbert en 2003, qui avait lancé la fameuse formule « Je demande le Droit de mourir », Christine Malèvre en 2005, infirmière qui sera condamnée pour pratique de l’euthanasie, et donc Chantal Sébire en 2008, sont les cas les plus récents et les plus médiatiques.Qu’est-ce que l’euthanasie ?Selon Le Petit Larousse, l'euthanasie est une pratique visant à provoquer la mort d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physiques intolérables, particulièrement par un médecin ou sous son contrôle.La Cour de Cassation italienne s’est attiré les foudres de l’Eglise en rendant cette décision, mais nous n’évoquerons pas aujourd’hui la relation Euthanasie/Religion, plutôt la relation Euthanasie/Ethique.Le Droit a donc donné son aval au père pour qu’il mette un terme à la vie de sa propre fille.Afin de nous pencher de manière efficace sur l’Euthanasie, nous allons partir de la phrase de la définition de l’euthanasie et la scinder en deux, afin de confronter chaque partie au sens de l’éthique.Evidemment, les débats sur l’euthanasie sont éternels, nous nous efforcerons simplement de nous approcher de ce qui pourrait être un semblant de Vérité.<strong>« Une pratique visant à provoquer la mort d'un individu […] par un médecin ou sous son contrôle »</strong>Nous ne pourrons pas facilement nous séparer de la substance même de l’euthanasie : la Mort.Principal argument des anti-euthanasies, point sur lequel les pro-euthanasies se doivent de bien savoir répliquer, l’euthanasie c’est avant tout donner la mort à un être humain.De quel droit pourrait-on donner la mort à une personne ?La peine de mort est abolie depuis 1981 en France. Bien que certains remettent en cause cet acquis, les faits divers de notre temps, de plus en plus horribles ne nous le cachons pas, inondant les médias et les poussant à vouloir mener à la potence chaque personne vue à l’écran.Pouvons-nous légitimer le fait de « laisser mourir » des êtres humains alors que l’une des caractéristiques de notre République est dorénavant de dénoncer la peine de mort.Bien sûr, et là est la réponse, nous ne traitons pas de la même « Mort ».L’euthanasie traite des personnes qui sont dans un état de maladie incurable, comme nous le verrons plus tard, alors que la peine de mort s’intéresse aux personnes ayant commis des crimes.Néanmoins, au-delà de cette différenciation, le résultat est le même, alors comment peut-on considérer comme acceptable le fait de donner la mort à une personne ? Décider de la mort de quelqu’un est-il un Droit que l’on peut légitimer ?A première vue, non, jamais nous ne pourrons justifier de la mort d’une personne n’ayant jamais commis d’actes graves dans sa vie.Enlever la vie à une personne est un Droit que l’Homme ne peut détenir, quelque soit sa position (médecin, Président, proche), sinon chaque crime trouverait des motivations telles que les criminels seraient tous en liberté.Pourtant, et c’est là la particularité, enlever la vie dans le cadre de l’euthanasie est perçu d’une façon plus qu’originale par la personne agissant ainsi : elle le fait pour rendre service à la personne agonisante.C’est ainsi que nous constatons que, par la pire des actions, une personne cherche justement le contraire, effectuer la meilleure chose pour la personne souffrante.Tout l’ambigüité de la notion est ici : il semble alors que l’on puisse légitimer le pire des actes car c’est tout simplement dans l’intérêt de la personne, une personne qui, elle-même, a accepté de s’éteindre pour mettre fin à son calvaire.Peut-on excuser les personnes faisant acte d’euthanasie ? Ce ne sont pas de vraies criminelles, malgré le fait qu’elles enlèvent une vie.Ici, il convient donc de faire un rappel à la notion d’intention que nous avons croisé dans l’article « Le Dilemme Fou », afin de différencier clairement criminel et personne « aidant à mourir » :La personne aidant à mourir ne veut pas tuer pour tuer, non, elle veut soulager les souffrances extrêmes auxquelles une personne est soumise.Bien que cela soit difficile à concevoir, la Mort est la seule solution envisageable et elle outrepasse son raisonnement afin d’aider à mourir.Plus que de simples actrices de la Mort de la personne, les personnes pratiquant l’euthanasie se « sacrifient » pourrait-on dire : elles connaissent les enjeux d’un tel acte, mais elles le font tout de même, dans l’intérêt de la personne.Le criminel, lui, n’agit évidemment pas dans l’intérêt de sa victime. Quelque soit sa motivation, ce n’est surtout pas par compassion qu’il va donner la Mort à la personne.De ce fait, autant le résultat est le même (le décès d’une personne), autant les raisons sont différentes, et on ne peut donc pas mettre sur un pied d’égalité criminel et personne pratiquant l’euthanasie, alors que c’est le rapprochement le plus souvent effectué par les anti-euthanasie, leur principal argument contre cette pratique.<div style="text-align: left"><a href="http://toutestdit.blogspirit.com/media/02/02/880341799.jpg" target="_blank"><img src="http://toutestdit.blogspirit.com/media/02/02/457100771.jpg" id="media-281314" title="" alt="pèreeluana.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div><em>Le père d'Eluana</em><strong>« la mort d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physiques intolérables »</strong>Nous pouvons donc continuer maintenant sur les raisons d’un tel acte.La compassion, la pitié, autant de sentiments qui poussent à commettre l’irréparable.En effet, les personnes potentiellement victimes d’euthanasie sont des personnes dont la situation est extrême, que ce soit sur un plan physique ou psychologique.Malheureusement, la considération d’une « maladie incurable » est bien subjective et dépend de la personne voulant aider l’autre à mourir : à partir de quel moment peut-on dire qu’une maladie est « incurable » ?Evidemment, la science fait son entrée ici car c’est la médecine qui permet de faire des analyses poussées permettant de déterminer les chances d’amélioration de l’état de la personne.Mais il n’est pas fait état d’une liste de « maladies incurables » et il faut donc procéder au cas par cas.Les situations de coma profond sont les cas les plus rencontrés, avec ceux des personnes atteintes d’un fort handicap.Le désespoir compréhensif des familles des victimes accentue cela : la situation est mentalement horrible à vivre, pour les proches comme pour la personne concernée quand elle est consciente.Alors, un contexte si extrême légitime-t-il l’impensable ?La plus grande contradiction inimaginable prend donc forme sous nos yeux : accepter l’idée de pouvoir mourir pour ne plus souffrir.L’éthique est donc mise à mal ici, car si elle se base sur le bon sens en premier lieu, comment pourrait-elle alors accepter de laisser souffrir des êtres humains ?Mais l’éthique qui accepterait que l’on « tue » des gens, ne serait-ce pas un comble d’autant plus choquant ?<em>Source :</em>Article <a href=" http://www.lexpress.fr/actualite/societe/euthanasie-en-italie-l-eglise-catholique-denonce-un-assassinat_701594.html" target="_blank">http://www.lexpress.fr/actualite/societe/euthanasie-en-italie-l-eglise-catholique-denonce-un-assassinat_701594.html</a>