Last posts on danone2024-03-29T15:27:52+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/danone/atom.xmlphalexandrehttp://blogdewellin.blogspirit.com/about.htmlFootball : l’Ecole libre St Joseph de Wellin participe à la Danone Cup...tag:blogdewellin.blogspirit.com,2019-05-26:32348672019-05-26T06:15:00+02:002019-05-26T06:15:00+02:00 La 1ère participation à la Danone Cup ( cliquez ici ) à Onhaye de nos...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/1785941904.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-447847" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/2256443488.JPG" alt="foot école st joseph 1.JPG" width="397" height="283" /></a>La 1ère participation à la Danone Cup (<span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="https://www.danonenationscup.com/fr/?edition=2019" target="_blank" rel="noopener">cliquez ici</a>)</span> à Onhaye de nos garçons du degré supérieur s’est bien déroulée. Ils n'ont pas perdu un match et se sont classés 5èmes du tournoi. Bravo à eux, à leur coach et à leurs nombreux supporters! (Cliquez sur les photos pour les agrandir)</span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/4086376849.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-447848" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3252609712.JPG" alt="foot école st joseph 2.JPG" /></a></p>
pjourdanhttp://leconsobattant.blogspirit.com/about.html[CONSO LAB] [MARCHÉ] | #Danone entre au #capital de #Yooji, pionnier de la #babyfood #bio surgelée | @LSAtag:leconsobattant.blogspirit.com,2017-10-04:30970532017-10-04T10:00:00+02:002017-10-04T10:00:00+02:00 #Danone entre au #capital de #Yooji, pionnier de la #babyfood #bio...
<p><img src="http://leconsobattant.blogspirit.com/media/01/02/3999774852.png" id="media-973918" alt="" /></p><p align="center"><strong><u>#Danone entre au #capital de #Yooji, pionnier de la #babyfood #bio surgelée</u></strong></p><p><strong>DE VERONIQUE YVERNAULT | LSA | <a href="http://bit.ly/2g1lWd3">http://bit.ly/2g1lWd3</a></strong></p><p><strong>Après Michel & Augustin, c’est à un autre trublion de l’alimentation que s’intéresse Danone : le groupe, via sa structure Danone Manifesto Ventures, est entré au capital de Yooji, spécialiste aquitain de la nutrition infantile bio et surgelée.</strong></p><p><strong>La troisième fois est la bonne, dit-on. Cela semble le cas pour Yooji, qui, à l’occasion de sa troisième levée de fonds, voit entrer dans son capital un investisseur de poids : le groupe Danone, via sa structure d’investissement et d’incubation Danone Manifesto Ventures.</strong> "C’est une excellente nouvelle pour Yooji car l’entrée du groupe Danone dans notre capital va nous permettre d’accélérer le développement de notre entreprise, créée il y a quatre ans", commente Philippe Briffaut, cofondateur, directeur des ventes et du marketing de Yooji.</p><p><strong>Après Michel & Augustin, dont Danone Manifesto Ventures a pris 40% du capital mi-2016, Yooji est la deuxième entreprise française dans laquelle investit la structure new-yorkaise d’investissement du groupe Danone, qui a également investit dans Farmers Fridge et Accel Foods aux Etats Unis.</strong> Pour Yooji, l’arrivée de Danone est un atout non seulement pour accroître la diffusion de ses produits, aujourd’hui vendus dans quelques 600 points de vente en France, mais aussi pour développer de nouvelles synergies industrielles et stratégiques. "Danone n’est pas un investisseur financier comme les autres, c’est aussi l’un des principaux acteurs du marché de la nutrition infantile avec sa marque Blédina", rappelle Philippe Briffaut.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://leconsobattant.blogspirit.com/media/01/02/3982182474.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-973917" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leconsobattant.blogspirit.com/media/01/02/618078513.png" alt="Danone, capital, Yooji, babyfood, bio" /></a></p><p><strong>Pas question pour autant de voir Yooji perdre son indépendance.</strong> "Nos équipes restent basées à Agen et à Bordeaux, précise ainsi son cofondateur. Mais nous pourrons nous enrichir des expériences de Danone Manifesto Ventures et de Blédina dont les produits sont très complémentaires aux nôtres." Un coup d’accélérateur de moyens et de savoir-faire pour Yooji qui redouble de projets : après avoir récemment lancé un nouveau concept d’aliments salés en bâtonnets surgelés, Yooji entend désormais se développer dans les aliments sucrés et la lyophilisation. Au total, ce nouveau tour de table a permis à Yooji de lever quelque 4 millions d’euros. Lors de cette nouvelle levée de fonds, Danone Manifesto Ventures se joint aux actionnaires historiques de Yooji : Caravelle, groupe familial industriel diversifié et Capagro, 1er fond de capital investissement français dédié à l’innovation dans l’agriculture et l’agroalimentaire.</p>
Olivier Beaunayhttp://oliveretcompagnie.blogspirit.com/about.htmlDircom, un métier qui se transforme (11) Structurer (suite) : l'écosystème, de l'affrontement au partenariattag:oliveretcompagnie.blogspirit.com,2011-03-04:22548082011-03-04T21:45:00+01:002011-03-04T21:45:00+01:00 Sur le terrain externe, l'observation récente de la prospérité de quelques...
<p>Sur le terrain externe, l'observation récente de la prospérité de quelques uns des plus grands groupes mondiaux, de Wal-Mart à SAP en passant par Microsoft et Li Fung (1), montre que cette réussite est moins due à un avantage concurrentiel interne qu'à la capacité de tisser, autour de l'entreprise, un réseau de partenaires dûment sélectionnés qui partagent avec elle un intérêt raisonnable au développement du système sur le long terme. Du point de vue de l'entreprise, le potentiel de cette théorie est si vaste et si fécond qu'il faudra y revenir plus en détail par ailleurs (2).</p><p>Ce n'est pas moins vrai du point de vue de la communication - et je souscris pour ma part d'autant plus volontiers à cette approche que j'ai, à plusieurs reprises, comme directeur de la communication d'une société industrielle ou d'une fédération professionnelle internationale, toutes deux attaquées notamment sur des questions d'environnement, mis en pratique ces préceptes de façon à la fois intuitive et pragmatique. Je suis parti du principe que, face à un adversaire qui a un pouvoir non seulement de nuire mais encore de déstabiliser, on a le choix entre s'enfermer dans une lutte contreproductive, voire suicidaire, ou bien repenser le positionnement de l'entreprise en termes de partenariat raisonnable avec ses interlocuteurs clés.</p><p>La défiance augmentant avec l'éloignement, il faut alors s'attacher à réduire la distance pour accroître la confiance. J'ai ainsi été à la rencontre des principales organisations environnementales qui s'opposaient aux activités de l'entreprise dont je conduisais la communication et les relations extérieures pour mieux les familiariser avec notre métier, nos contraintes mais aussi nos objectifs de progrès. Que pouvait donc bien viser un tel projet : à faire taire les critiques ? Cela aurait été aussi stupide que désastreux. Libre à elles, si elles le souhaitaient, de continuer à se répandre en critiques sur l'entreprise. Une autre voie, plus constructive, s'ouvrait cependant à elles à travers l'instauration d'un dialogue organisé avec l'entreprise dans lequel, en échange d'une approche plus concrète, ces organisations gagnaient un pouvoir, peut-être pas de cogestion, mais en tout cas d'influence sur la politique environnementale mise en oeuvre. Au contact des réalités concrètes d'une industrie, chacun comprend aisément en effet, à l'exception sans doute des opposants irréductibles, que l'on n'évolue pas dans un monde parfait et peut en prendre acte positivement dès lors qu'il constate une intention honnête et une volonté réelle d'amélioration.</p><p>Il s'agissait en somme d'échanger un discours d'opposition un peu vain contre une démarche de progrès partagés profitant à l'ensemble des parties prenantes impliquées sur le sujet, et à l'entreprise elle-même non pas tant en termes d'esquive de la critique que d'amélioration de ses performances environnementales. C'est là un point clé : bien communiquer dans un monde imparfait, c'est toujours s'inscrire dans une perspective d'action et de progrès. Inversement, toute communication qui se déconnecte simultanément de son écosystème et de son lien à l'action est vouée à tourner à vide, sinon à produire des effets qui se révéleront tôt ou tard dévastateurs.</p><p>Ce ne fut alors qu'un travail embryonnaire, pour ne pas dire expérimental, qui a fait par la suite l'objet d'une approche plus systématique, et qui a d'ailleurs connu des développements significatifs dans l'industrie, minière ou pétrolière notamment, à travers la notion de tiers-partis, ces acteurs compétents et légitimes à qui on donne la possibilité de s'impliquer dans un problème auquel est confrontée l'entreprise.</p><p>Dans certains cas, cela ne marche pas : bâtir la confiance à travers une approche nouvelle quand le passé raconte une tout autre histoire, ou bien quand l'une des parties fait le choix de privilégier la posture sur le progrès, cela peut en effet mener à une impasse et, éventuellement pour un temps au moins, relancer la bataille. L'intérêt de raisonner en réseau, c'est précisément de pouvoir alors circonscrire une opposition de cette nature dans une approche plus large.</p><p>Bref, entre l'angélisme et le cynisme, il y a place pour une approche raisonnée basée sur un intérêt partagé et c'est toute la portée révolutionnaire de cette notion d'écosystème que d'apporter à cette démarche un cadre de nature à réconcilier l'entreprise et la société, l'intérêt particulier et l'intérêt général d'une façon qui leur soit mutuellement bénéfique. Les recherches menées récemment par Porter & Kramer (3) dans un certain nombre de grands groupes mondiaux tels que GE, Wal-Mart, Nestlé, IBM ou Unilever, mais aussi d'organisations gouvernementales et non gouvernementales sur le passage de la <em>corporate social responsability</em> (responsabililité sociale et environnementale) à la notion de <em>shared value</em> (valeur partagée) ont de ce point de vue une portée pratique considérable.</p><p>En substance, il ne s'agit plus dans cette approche de répondre à une pression sociale ou environnementale par des logiques d'affichage. Une collègue dircom me confiait là-dessus son opposition à la tendance des dernières années à combiner dans les grands groupes communication et développement durable et, en l'état actuel des choses, elle a raison. Il s'agit au contraire de construire de véritables partenariats visant à résoudre, d'une façon qui crée de la valeur pour toutes les parties prenantes, un certain nombre de problèmes, qu'il s'agisse d'alimentation, d'habitat, d'emploi, d'information ou d'énergie, en transformant des problèmes sociaux en opportunités de marché.</p><p>Danone, par exemple, a joué dans cette approche un rôle pionnier dans le domaine de l'alimentation en mettant au point des produits nutritifs bon marché permettant simultanément d'améliorer l'alimentation de vastes populations d'Afrique ou du subcontinent indien, tout en créant de nouveaux marchés. Le meilleur indicateur des développements à venir de cette démarche révolutionnaire pourrait bien être la transformation déjà amorcée d'ONG en micro-entreprises donnant lieu à l'émergence de nouvelles entreprises sociales (WaterHealth International, Revolution Foods, Waste Concern pour n'en citer que quelques unes) dont le statut apparaît aussi hybride que leur croissance est dynamique et leur capacité à résoudre concrètement les problèmes efficace.</p><p> </p><p>Pour le dircom, ce renversement de perspective qui résulte de cette nouvelle donne combinant confiance et écosystème a, pour simplifier, une double conséquence. En interne, il conduit à passer d'une logique d'information à une logique de coopération et, en externe, d'une logique d'image à une logique de partenariat. En bref, ces nouveaux territoires d'intervention créent des opportunités en même temps qu'ils posent un certain nombre de problèmes. Car ce n'est pas tout d'élaborer le projet, il faut aussi animer la démarche... avec des acteurs qui ont souvent toutes sortes de raisons de s'y opposer.</p><p>Bienvenue dans le monde merveilleux de l'écosystème.</p><p>_____</p><p>(1) Voir les travaux de Marci Iansiti à la Harvard Business School, en particulier : "<em>The Keystone Advantage: What the New Dynamics of Business Ecosystems Mean for Strategy, Innovation, and Sustainability</em>", HBS Press (2004).</p><p>(2) A suivre dans la rubrique "Harvard Report" en cours de structuration sur ce blog (titre provisoire : "Le modèle Harvard ou la réinvention de l'entreprise dans un monde en crise").</p><p>(3) Michael E. Porter & Mark R. Kramer : "<em>Creating Shared Value</em>", Harvard Business Review, Janvier-février 2011.</p>
Olivier Beaunayhttp://oliveretcompagnie.blogspirit.com/about.htmlManagement et créativité : avantage aux expatriés (il faut souffrir pour être bon)tag:oliveretcompagnie.blogspirit.com,2010-11-25:20286782010-11-25T16:30:00+01:002010-11-25T16:30:00+01:00 C'est bien connu : les voyages forment la jeunesse... mais ce n'est pas...
<p>C'est bien connu : les voyages forment la jeunesse... mais ce n'est pas tout, nous disent trois chercheurs en management (Maddux à l'INSEAD, Galinsky à Kellogg et Tadmor à l'Université de Tel Aviv) : ils font aussi de meilleurs managers, plus créatifs et plus entreprenants. Cet enseignement résulte d'une série de tests pratiqués auprès d'échantillons d'étudiants et de managers, y compris des professionnels en formation, associant des personnes ayant toujours évolué dans le même environnement culturel et des gens ayant au contraire vécu (et non seulement voyagé) à l'étranger.</p><p>Le test dit "de la bougie" par exemple qui oblige à voir et à utiliser autrement un des objets proposés pour fixer une bougie sur un mur de carton a montré un écart d'environ 20 % de bonnes réponses (60 contre 42) en faveur de ceux qui ont vécu à l'étranger. Un autre test appelé le "Remote Associates Task" met les participants en présence de listes de mots qu'il faut relier par un chaînon manquant. Par exemple, les mots "manières", "rond" et "tennis" doivent suggérer le concept de "table" qu'ils ont en commun. Là encore, un avantage net est obtenu par les étudiants ayant vécu à l'étranger.</p><p>Fait intéressant, cet écart se révèle plus prononcé encore lorsque les expatriés ont su s'extirper localement des communautés d'expatriés pour mieux aller à la rencontre des gens du pays et faire l'effort de s'adapter réellement à la culture du pays d'accueil. Un élément assez évident mais important à rappeler tant la tentation de reproduire son milieu ou de retrouver des membres de sa communauté d'origine se révèle souvent forte pour l'expatrié perdu au milieu d'un environnement parfois profondément nouveau, avec ce que cela implique de remise en cause. C'est spécialement le cas dans des expatriations "hors cadre", qui se font par exemple en dehors d'une mutation d'un siège vers une filiale au sein d'un même groupe (il faut d'ailleurs avoir connu les deux types de situations pour se faire une idée très concrète de ce qui les sépare radicalement).</p><p>Une étude complémentaire portant sur des managers d'origine israëlienne travaillant dans la Silicon Valley a également montré que les expatriés ayant séjourné suffisamment longtemps à l'étranger pour s'approcher d'une identité biculturelle étaient également mieux reconnus en termes de réputation professionnelle et étaient aussi promus plus rapidement que ceux s'inscrivant dans un contexte exclusivement monoculturel. Pourquoi ? Et bien, ces individus montrent une plus grande capacité à intégrer et à synthétiser des perspectives multiples. Cette aptitude particulière se traduit en général par un meilleur niveau de performance ainsi que par une plus grande capacité à proposer de nouveaux produits ou services.</p><p>Bref, plus l'on se confronte personnellement et concrètement à des cultures étrangères, plus l'on devient créatif, entreprenant, capable au fond de faire travailler efficacement les gens ensemble et de produire de "l'intelligence collective" selon l'expression qui revenait récemment avec force dans la bouche de participants aux "Danone Communities" qui réunissent des participants bénévoles mobilisés sur la cause du <em>social business</em>. Une autre façon en somme de valider ce que l'on sait déjà depuis longtemps : on ne se développe réellement qu'en sortant de sa zone de confort. Autrement dit : il faut souffrir pour être bon.</p>
Arianehttp://ariane.blogspirit.com/about.htmlStop aux alicaments !tag:ariane.blogspirit.com,2010-04-17:19209702010-04-17T20:52:00+02:002010-04-17T20:52:00+02:00 Depuis quelques années, le groupe Danone s'est clairement positionné sur le...
<p><img id="media-475671" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: right; border-width: 0px;" src="http://ariane.blogspirit.com/media/00/01/136425274.JPG" alt="P1010634.JPG" width="408" height="301" />Depuis quelques années, le groupe Danone s'est clairement positionné sur le domaine de l'alimentation santé. Il met en avant les bénéfices de certains de ses produits pour la santé. Dans ce cadre, Danone avait déposé des dossiers pour faire valider les bienfaits santé supposés de ses produits <strong>Activia</strong> et <strong>Actimel</strong> auprès de l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments). Or, le groupe vient d'annoncer qu'il retirait (provisoirement a priori) ces dossiers (source Reuters). Cela signifie-t-il que le groupe Danone n'est pas très sûr de lui concernant les preuves scientifiques des bienfaits de ces produits ?</p><p>Pour ma part, je ne goûte pas vraiment cette stratégie très orientée santé : je préfère qu'on mange <strong>des aliments</strong> et non des alicaments. J'aimerais qu'on arrête un peu de parler d'alicaments, de vanter le bien que feraient certains produits à notre santé. Car cela amène par exemple des personnes qui n'ont aucun problème de santé à manger de la margarine ou des yaourts "anti-cholestérol", en pensant se faire du bien. Ces produits sont bien sûr plus chers que les autres produits.</p><p>La santé (pour ce qu'on en maîtrise) est liée à une alimentation saine et variée, avec des aliments "normaux", pas besoin d'alicaments. Bien sûr, quand on a une maladie, on se soigne avec des médicaments adaptés. Mais, quand on est en bonne santé, qu'on pense d'abord plaisir de manger sans être obsédés par la santé. Le fait d'avoir de plus en plus une préoccupation santé pour choisir son alimentation introduit une pression supplémentaire, encore des "il faut...". IL FAUT manger bio, IL FAUT manger 5 fruits et légumes, IL FAUT manger ce qui est bon pour sa santé, IL FAUT faire attention, IL FAUT manger moins de viande, etc.</p><p>Arrêtons les <strong>"IL FAUT"</strong> et disons plutôt <strong>"J'AI ENVIE DE"</strong> !</p><p> </p>
Pierre Chanuthttp://pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com/about.htmlBlédina, c’est combien en Russie ?tag:pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com,2008-02-11:14833872008-02-11T08:45:00+01:002008-02-11T08:45:00+01:00Toutes les sociétés souhaitant s'implanter dans les pays de langue russe...
Toutes les sociétés souhaitant s'implanter dans les pays de langue russe doivent bien évidemment faire attention à la signification des noms de leurs marques (comme dans d’autres langues). Blédina, par exemple, s'est implantée sous ce nom en Russie. Or « blédina » est un terme très vulgaire en russe : Блядина (attention, il faut bien accentuer le "I" : "bléd<strong>i</strong>na") = pute. <img src="http://pierre-chanut-nomsdemarque.blogspirit.com/media/01/02/d8f35cb5c60a8ecb7dafede14e841808.gif" id="media-134499" title="" alt="d722d2020fbb6d93433a7d1c02d777f4.gif" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" />La décision des décideurs du groupe Danone (Blédina appartient en effet au groupe Danone) a certainement été murement réfléchie, car lancer un nom de marque ayant des connotations négatives est un obstacle important pour la conquête rapide de parts de marché, même si on peut espérer qu’avec le temps ces connotations négatives s’amenuisent.
JPChttp://necronomie.blogspirit.com/about.htmlMaître du lieu, Maître du jeu…tag:necronomie.blogspirit.com,2007-11-25:31544962007-11-25T18:00:00+01:002007-11-25T18:00:00+01:00L’Apocalypse des Marques dont les symptômes principaux seront l’infidélité et...
L’Apocalypse des Marques dont les symptômes principaux seront l’infidélité et le désamour des consommateurs pour les marques installées, s' approche à grands pas.<br />Le pouvoir d’achat est devenu désormais la préoccupation numéro 1 des français mais aussi des américains et de tout l’occident, contrecoup du ralentissement économique car nous sommes mondialement unis par la consommation.<br /><br />L'arrogance des marques, à travers les « lovemarks » et les stratégies marketing qui ont dominé le monde ces dernières années, et qui a consisté à entourer les consommateurs , à vouloir créer des connexions émotionnelles avec eux ( par des dialogues centrés sur eux) afin qu' ils s’approprient les Marques…<strong>arrive à sa fin.<br /></strong><br />La problématique du pouvoir d’achat vient d’en sonner le glas…<br /><br />Vous avez pu vous en rendre compte : votre banquier vous aime, votre parfum vous aime, EDF vous aime, votre mobile vous aime, tout le monde vous aime…et les produits laitiers sont vos amis pour la vie…<br /><br />Pas sûr qu’ils le restent…car plus que vous, c’est votre portefeuille qu’ils aiment et les périodes de crises sont propices pour s’en rendre compte…D’autant que votre portefeuille aime de moins en moins ces amours et ces amis…<br />Commentant l’augmentation du prix de ses produits le P-DG de Danone, Franck Riboud constate : "Il n'y a pas que le lait qui nous coûte plus cher. Depuis trois ou quatre ans, la publicité monte ses tarifs (...). Il n'est pas question pour nous de rogner sur nos marges …".<br />Lorsque l’on sait que Danone est « le meilleur élève de la classe » et soigne à merveille sa communication sur la santé, dont Zidane est devenu l’emblématique ambassadeur (il gagne encore plus d’argent que quand il jouait au foot… !),on peut effectivement se demander combien de temps dans une récession le consommateur va t-il être financièrement capable de supporter dans le coût des produits toutes ces dépenses de Marketing… ? ? ? ( Axiome de base : c’est toujours le consommateur qui paye…en final)<br />Le succès sans cesse grandissant du Hard discount en a été la première manifestation puisqu’a l’inverse de ce que titre TF1 sur son site « De plus en plus de français séduits par le Hard discount »<br />Le principe même du Hard discount repose sur la non-séduction et l’absence de connexions émotionnelles pour les marques, les fameuses MDD (marques de distributeurs qui n’ayant pas à supporter de frais de marketing ou de publicité, sont proposées à des meilleurs prix que les marques d’annonceurs.)<br /> Les Maîtres du lieux étant devenus à cette occasion les maîtres du jeu.<br /><br />Les faibles revenus ont choisis depuis longtemps, les classes moyennes les rejoignent…<br />C’est l’effet prix... car désormais on va acheter les prix plus que les produits…<br />Et peu importe l’amour que les Marques nous portent …si pour elles : <br />:<br /> <em>« L’amour , c’est juste une idée pour vendre des calendriers… »</em><br /> Patrick Eudeline<br /><br />Nous ne voulons plus être aimés…pas comme ça…un peu plus vrai nous suffirait….<br />Nécronomiquement votre<br />
Olivier Beaunayhttp://oliverbe.blogspirit.com/about.htmlProspective (4) Le (bon) temps de l'hyperdémocratietag:oliverbe.blogspirit.com,2007-02-24:11997002007-02-24T06:15:00+01:002007-02-24T06:15:00+01:00 Est-il illusoire de chercher à maîtriser le capitalisme et ses conséquences,...
<p>Est-il illusoire de chercher à maîtriser le capitalisme et ses conséquences, "à la fois enthousiasmantes et suicidaires" ? C'est ce que pourrait donner à penser la mystérieuse phrase avec laquelle Marx conclut la Critique du programme de Gotha ("Dixi et salvavi animam meam" : "je ne dis cela que pour sauver mon âme"). Mais, de même que Thomas More avait en 1516 imaginé l'élection des dirigeants d'Utopia, ou Jaurès une Europe libre, démocratique et pacifiée en juillet 1914, l'on pourrait aujourd'hui tenter d'imaginer une destinée différente pour l'humanité dont le moteur, après le marché et la guerre, serait le bien.<br /> <br /> Il y faudra sûrement la réalisation de quelques catastrophes annoncées, tant "l'homme n'a jamais rien bâti sur de bonnes nouvelles". Le bouleversement du climat, l'emprise de la violence, l'impossible bunkérisation des plus riches, la médiocrité du spectacle, la dictature des assurances, l'envahissement du temps par les marchandises, le manque d'eau, de pétrole, les crises financières de plus en plus rapprochées, les guerres de plus en plus folles, la misère morale des plus riches... Tous ces désastres - les meilleurs avocats du changement -, pourraient être à l'origine d'un choc démocratique.<br /> <br /> Un tel choc pourra être porté par une sorte d'avant-garde : les transhumains, soit une partie de la classe créative assurant la direction de l'Ordre marchand (entrepreneurs, inventeurs, artistes, financiers, dirigeants politiques), qui comprendra que l'espèce humaine ne survivra que rassemblée et pacifique. Ce groupe mettra en oeuvre les vertus du sédentaire (vigilance, hospitalité, sens du long terme) et du nomade (entêtement, mémoire, intuition). Ils réapprendront ensemble que transmettre est le propre de l'homme. Les femmes, qui monteront progressivement dans tous les compartiments de l'économie et de la société, seront plus naturellement transhumaines que les hommes tant "trouver son plaisir à faire plaisir est le propre de la maternité". Ils formeront une nouvelle classe créative, porteuse d'innovations sociales et artistiques, et non plus seulement marchandes.<br /> <br /> Les transhumains mettront en place une économie de l'altruisme, de la mise à disposition gratuite, du don réciproque, du service public, de l'intérêt général - une économie qu'Attali qualifie de "relationnelle" où le profit ne sera plus qu'une contrainte et non une finalité. Partis politiques, syndicats sont les premières entreprises relationnelles ; les ONG avec La Croix-Rouge, Greenpeace, le WWF, Médecins sans frontières, et bien d'autres encore créées dans le Sud, ont aujourd'hui pris la suite. Parmi des centaines de milliers d'actions de ce type, Attali cite le cas de celle qui a permis de scolariser 90% des enfants et des adultes de Villa El Salvador, un bidonville de Lima. Ces ONG, entreprises relationnelles par excellence, continueront de s'épanouir en particulier dans le domaine de la microfinance.<br /> <br /> La production de telles entreprises relationnelles est déjà évaluée aujourd'hui à environ 10% du PIB mondial, et sa part est en forte croissance. Son action est déjà à l'origine de concepts fondateurs (droit d'ingérence, droit à l'enfance...) et d'institutions nouvelles (Fonds pour le sida, Tribunal pénal international, Fonds mondial pour l'environnement). On commence ainsi à parler de communauté internationale (pour ne pas parler de gouvernement mondial) et de protection de la nature (pour ne pas parler de bien commun).<br /> <br /> Dans une telle société, l'urbanisme deviendra une science majeure, et l'infrastructure numérique aidera à faire de la ville un lieu de rencontres, d'échanges, de vie - un réseau constitutif d'une démocratie participative pouvant aller, dans certains quartiers, jusqu'au développement de pratiques d'autogestion. Régulé et mondialisé, le marché ne cherchera plus à pénétrer "le sanctuaire de la démocratie". Il trouvera même son intérêt à développer des outils au service de celle-ci, notamment dans le domaine des infrastructures urbaines, des produits contre la pollution, contre l'obésité ou pour les plus pauvres, comme tente par exemple de le faire Danone aujourd'hui en Afrique et en Asie du sud.<br /> <br /> Les Etats, dans ce contexte, devront se concentrer sur quelques fonctions de souveraineté : sécurité, liberté, accès de tous aux soins et au savoir notamment. Les frontières s'effaceront, chacun sera citoyen de plusieurs entités à la fois, les Etats se regrouperont en Unions sur le modèle d'une Union européenne élargie à la Turquie et à la Russie - qui constituera d'ailleurs l'avant-garde de l'hyperdémocratie. Les institutions de ce nouvel ordre mondial s'étofferont peu à peu autour de l'Assemblée générale de l'ONU pour former un véritable Parlement planétaire, mais aussi d'un Conseil de sécurité et d'un G8 remaniés et élargis à quelques unes des grandes puissances continentales.<br /> <br /> L'hyperdémocratie développera un bien commun fondé sur la protection des éléments qui rendent la vie possible et digne : climat, air, eau, liberté, démocratie, cultures, langues, savoirs... La façon dont la Namibie entretien aujourd'hui sa faune ou la France ses forêts donne une idée de ce que pourrait être une conception avancée du bien commun. C'est que ce bien commun produira à son tour une intelligence collective, une intelligence propre, qui pense autrement que chacun des membres du groupe, comme un ordinateur pense autrement de chaque microprocesseur ou un orchestre est autre chose que l'addition de ses musiciens. Elle sera le résultat de ponts, de liens entre les intelligences individuelles, comme cela a déjà été le cas dans l'histoire de l'humanité - et qui lui a permis de s'adapter - dans une logique qui se développe de plus en plus vite avec les nouvelles technologies.<br /> <br /> Environ 10 000 espèces disparaissent chaque année sur le 1,75 millions d'espèces déjà recensées et les 14 millions qui semblent exister et, si une action massive n'est pas mise en oeuvre, le nombre d'espèces animales pourrait, au cours de ce siècle, chuter de 90% comme cela est déjà arrivé à deux reprises dans l'histoire du globe (il y a 250 millions d'années, puis il y a 65 millions d'années, quand disparurent les dinosaures et qu'apparurent les mammifères). En son degré ultime d'évolution, on peut même ainsi imaginer que cette intelligence collective se développe comme une hyperintelligence du vivant, dont l'humanité n'est qu'une composante.<br /> <br /> L'histoire singulière de l'Homo sapiens sapiens, premier homme moderne né il y a - 160 000 ans en Afrique, trouverait là son terme, non pas dans l'anéantissement comme dans les deux premières vagues de l'avenir, mais dans le dépassement, qui a toujours été une ressource des avant-gardes. "Alors, comme après la chute de l'Empire romain, renaîtront - sur les ruines d'un passé prometteur gâché par une trop longue série d'erreurs - une formidable envie de vivre, de joyeux métissages et des transgressions jubilatoires".<br /> <br /> Cette hyperdémocratrie ne réalisera pas que des objectifs collectifs ; elle donnera aussi accès à des biens essentiels. Parmi ces biens essentiels, l'accès au savoir, au logement, à la nourriture, aux soins, au travail, à l'eau, à l'air, à la sécurité, à la liberté, à l'équité, à la dignité, aux réseaux, à l'enfance, au respect, au droit de quitter un lieu ou d'y rester, à la compassion, à la solitude, de vivre des passions simultanées, des sincérités parallèles, d'être entouré dans ces derniers jours.<br /> <br /> Mais le principal de ces biens sera constitué de l'accès au bon temps, un temps où chacun vivra non pas le spectacle de la vie des autres, mais la réalité de la sienne propre. " Prendre du bon temps signifiera alors vivre libre, longtemps et jeune, et non pas, comme dans l'Ordre marchand, se hâter de "profiter".<br /> <br /> Il y aura certes des tentatives de récupération du concept d'hyperdémocratie, à travers des mouvements religieux, des théologiens et autres gourous - voire certaines dictatures, qui tenteront d'instaurer un homme nouveau.<br /> <br /> "Je veux pourtant croire qu'un jour, conclut Attali, bien avant la fin du XXIe siècle et malgré tant d'obstacles, de précipices vertigineux et de caricatures, l'hyperempire aura pris assez d'ampleur pour faire percevoir l'unité du monde sans être parvenu à détruire l'identité humaine (...) Je suis encore convaincu que les transhumains seront alors assez nombreux et organisés pour contenir la première vague de l'avenir et pour détruire la seconde. Je veux également croire que les dictatures caricaturant l'hyperdémocratie dureront moins longtemps que celles qui ont caricaturé le socialisme".</p>