Last posts on cézanne2024-03-29T12:43:04+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/cézanne/atom.xmlMarc Alpozzohttp://marcalpozzo.blogspirit.com/about.htmlNapoléon, poète de l’actiontag:marcalpozzo.blogspirit.com,2020-06-01:31388812020-06-01T06:00:00+02:002020-06-01T06:00:00+02:00 Paru le 5 mai 1921, jour du centième anniversaire de la mort de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong>Paru le 5 mai 1921, jour du centième anniversaire de la mort de l’Empereur, le Napoléon d’Elie Faure a connu de nombreuses rééditions, jusqu’à celle-ci chez Tempus, augmentée d’une belle préface de l’écrivain Michel Bernard. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne <span style="color: #800000;"><em>Boojum</em></span>, et elle est désormais en accès libre dans l'<span style="color: #800000;"><em>Ouvroir</em></span>. </strong></span></p><p><img src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/00/01/1516093377.jpg" id="media-1068597" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em><img id="media-1068598" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/02/02/253352422.jpg" alt="napoléon1.jpg" /></em>Élie Faure retrace en 14 chapitres admirables l’histoire du vainqueur d’Arcole, du « poète de l’action », du fils de 1789, du père de l’Europe, dont le libre portrait donne toute la dimension artistique et révolutionnaire à l’homme. Son style, dont on ignore combien la figure du politique, flamboyante, frappe notre imaginaire. Ce livre demeure un ouvrage phare sur la figure de l’empereur, ayant inspiré à Abel Gance un film extraordinaire, et dont l’éclat et la modernité, souligné par Michel Bernard, nous frappe encore au cœur :<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote class="wp-block-quote"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">« De Napoléon, Élie Faure avait eu la révélation, on pourrait dire la vision, quand il était aux armées. Nommé au moins vingt fois dans <em>La Sainte Face</em> et la correspondance afférente, il est le plus cité, loin devant Cézanne, Renoir et Nietzsche. […] Au moment où il voyait se lever à l’horizon de sa tâche le massif romantisme, l’historien de l’art butait sur Napoléon, une statue de bronze colossale au milieu d’une place immense et déserte. Il semblait que la Révolution avait passé sur la France comme le feu sur le chaume. »<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Ce qui marque avant tout à la lecture de cette biographie, c’est l’écriture, le style. La griffe, le trait par lequel l’écrivain dessine la figure de Napoléon, le comparant à Jésus, raconte qu’à l’inverse le chef Corse n’est pas « entré dans le mythe ». En 1920, Napoléon cachait encore de nombreuses zones d’ombre ignorées des historiens. Comédien, tragédien, menteur, il n’y a pas que la dimension révolutionnaire que l’on doit peindre lorsqu’on parle de Napoléon, il y a aussi la dimension artistique.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-1126304" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/02/00/114478322.jpeg" alt="napoléon,michel bernard,cézanne,renoir,nietzsche,jésus,élie faure,marcel jouhandeau,abel gance" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Aimable dédicace du préfacier</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote class="wp-block-quote"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">« Comme Napoléon lui-même dont l’art, par un hasard qui suffit à le calomnier aux yeux du Philistin, bien qu’il n’en soit pas responsable, prend l’homme pour un instrument. Il ment comme un poète, ou comme un amoureux, afin de ne pas se mentir. Ou comme un créateur de mythe, venu du profond de l’Orient et qui veut faire l’avenir conforme à son sentiment. Il s’éblouit de mirages. Et quand il ment à propos de faits sur lesquels il ne peut y avoir deux interprétations possibles, c’est qu’il croit faire ingénieusement passer dans le cœur des hommes, qui constituent les moyens de son entreprise géante, les illusions qu’il a sur elle et qui sont indispensables à sa réalisation. » <br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Ce que l'on peut ressentir par cette citation, je pourrais les multiplier, je n’y résiste qu’à grand coups de gourdin tant l’écriture est belle, envoutante, et somptueuse, faisant d‘Élie Faure une sorte de vampire d’âmes, lui qui ne s’intéresse pas à la nature au premier chef mais à l’homme, éveillant l’esprit du chef de guerre, du révolutionnaire, de cette singulière subjectivité qui se manifeste dans tout ce qu’il est, ses gestes, ses paroles, ses actions, nous révélant son âme, très honorable, fragile et forte à la fois, se présentant devant les hommes et devant l’esprit, emporté dans sa mission et avec ses moyens, Prométhée de l’histoire recherchant à donner aux siens les outils de la conquête de l’homme sur la nature, de l’homme sur l’histoire, de l’homme sur soi-même, de l’homme sur la liberté, cet éclaireur d’âmes, cet « héros parfait », dont nul ne peut croiser sa route sans, alerté, se laisser déterminé par son empreinte.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-1071370" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/00/02/1696765873.jpg" alt="napoléon,michel bernard,cézanne,renoir,nietzsche,jésus,élie faure,marcel jouhandeau,abel gance" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Napoleon d'Abel Gance (1927)<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Et même, s’il écrit, avec justesse et précaution à la fois :<br /><br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote class="wp-block-quote"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">« L’empreinte que laisse un homme n’est pas si facile à déterminer qu’on le suppose. On voit ses contours, au forme extérieure. Mais il est moins aisé d’explorer le sol autour d’elle, d’apprécier le tassement de l’humus sous son poids, la qualité des racines écrasées ou refoulées, l’obscure circulation des forces souterraines qui, grâce au bouleversement qu’elle apporte, se mêlent ou se séparent et jaillissent à l’air ailleurs qu’on ne le pensait. »<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Ce qui est le plus remarquable dans ce livre, au-delà des qualités de l’historien majeur qu’il était, c’est le style, qui nous laisse littéralement abasourdis aujourd’hui encore, l’écriture de cet homme de gauche anticolonialiste et antifasciste. Je demeure très sensible aux couleurs et à l’élégance de cette manière d’écrire, sans emphase, sans maniérisme mais avec force, ce qui confère au sujet que l’auteur traite un réalisme lyrique qui frappe avec flamboiement l’imaginaire. Cela me rappelle quelques lignes de Marcel Jouhandeau, dont je ne résiste — là encore ! — à citer quelques mots :<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote class="wp-block-quote"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">« Le style, c’est un peu comme de la musique, quand je mourrai, l’instrument brisé, il restera de moi dans les bibliothèques, quelques airs à la disposition de quelques mélomanes. »</span></p></blockquote><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-1071371" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/00/02/1546572642.jpg" alt="napoléon,michel bernard,cézanne,renoir,nietzsche,jésus,élie faure,marcel jouhandeau,abel gance" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Élie Faure</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Élie Faure, <em>Napoléon</em>, présenté par Michel Bernard, Tempus, Perrin, juin 2019.</span></strong></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlEcriture d'imagestag:textespretextes.blogspirit.com,2020-01-07:31455342020-01-07T20:00:00+01:002020-01-07T20:00:00+01:00 « Cézanne, prié un jour de décrire ce qu’il entendait par...
<p><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/504137600.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1081490" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/149456689.jpg" alt="peter handke,la leçon de la sainte-victoire,essai,littérature allemande,peinture,cézanne,écriture,paysage,aix-en-provence,culture" /></a>« Cézanne, prié un jour de décrire ce qu’il entendait par « motif », rapprocha « très lentement » les doigts écartés des deux mains, les plia et les croisa. Lorsque je lus cela, je me rappelai qu’à la vue du tableau, les pins et les blocs de rochers m’étaient apparus en caractères d’écriture entremêlés, aussi nets qu’indéfinissables. </span></em><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans une lettre de Cézanne je lus qu’il ne peignait nullement « d’après la nature » – et je le compris par la toile elle-même : les objets, pins et rochers s’étaient entrecroisés en une écriture d’images sur la simple surface, en cet instant historique – fin désormais de l’illusion d’espace, – mais c’était en leur lieu même (« au-dessus de Château noir ») tel qu’il rendait obligatoires couleurs et formes, ils s’étaient entrecroisés en une écriture d’images cohérente, unique dans l’histoire de l’humanité. »</span></em></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Peter Handke, </span><a title="Handke avec Cézanne" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/01/03/handke-avec-cezanne-3145531.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La leçon de la Sainte-Victoire</span></em></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Paul Cézanne, <a title="Description de l'oeuvre (Musée d'Orsay)" href="https://www.blogspirit.com/admin/posts/Paul%20Cézanne, Rochers près des grottes au-dessus du Château-Noir, vers 1904, Paris, Musée d’Orsay" target="_blank" rel="noopener"><em>Rochers près des grottes au-dessus du Château-Noir</em></a>, vers 1904, Paris, Musée d’Orsay</span></span></p>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html16 septembre 2013. Le Grand Atelier du Midi.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2013-09-16:29780942013-09-16T19:58:36+02:002013-09-16T19:58:36+02:00 Aller à Aix en Provence visiter l’exposition Le Grand Atelier du Midi. Se...
<em><strong><br />Aller à Aix en Provence visiter l’exposition Le Grand Atelier du Midi.<br />Se régaler à revoir des toiles de Cézanne, de Renoir, de Matisse, de Derain, de Modigliani, de Camoin, de Maurice Denis, de Gauguin, de Monet, de Picabia, de Marquet, de Manguin, de Braque, de Kisling, de Soutine, de Picasso, de Masson, de Bran Van Velde, de Nicolas de Staël, ….<br />Acheter quelques cartes postales à envoyer pour partager le plaisir de ce beau moment.<br /></strong><br /></em>
Pierre Vallethttp://lavoixdu14e.blogspirit.com/about.html« Cézanne et Paris » exposition au Musée du Luxembourg jusqu'au 26 février !tag:lavoixdu14e.blogspirit.com,2012-02-22:26707012012-02-22T17:23:00+01:002012-02-22T17:23:00+01:00 Ce sont les derniers jours de cette exposition fort intéressante....
<p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="color: #000000;">Ce sont les derniers jours de cette exposition fort intéressante. Habitants du 14ème, dépêchez-vous !</span></span></span></strong><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"> Ne ratez pas cette jolie promenade qui passe par le jardin du Luxembourg. C'est aussi un retour aux sources de notre histoire artistique puisque Cézanne a habité rue de l' Ouest avec sa compagne et son fils.</span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><strong><a href="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/00/01/2980067066.png" target="_blank"><img id="media-648273" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/00/01/1911640452.png" alt="cézanne,rue de l'ouest,musée du luxembourg" /></a>Cette exposition évoque les liens qui existent entre Cézanne et Paris et ses environs grâce à la présentation de 80 <span style="font-family: Arial,sans-serif;">œ</span>uvres réalisées dans la région parisienne : </strong>études d'après les grands maîtres, natures mortes, nus, portraits et des paysages (pricipalement des environs de Paris). Il n'y a pas de scènes de rue, il n'aime d'ailleurs pas la vie parisienne et préfère peindre chez lui ou dans la campagne d'Ile-de- France où il trouve le calme, la fraîcheur, une belle lumière.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000080; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><strong><span style="color: #000000;">C'est à Paris qu</span></strong></span></span><span style="color: #000080; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><strong><span style="color: #000000;">e Cézanne se confronte tout autant à la tradition qu’à la modernité et forge son style personnel, sa « modulation »</span></strong></span></span><span style="color: #000080;"><strong><span style="text-decoration: none;"><span lang="fr-FR"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="color: #000000;">, <span style="font-size: small;">l'impression de relief </span></span></span></span></span></span></strong></span><span style="color: #000080; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><strong><span style="color: #000000;">: </span></strong><span style="color: #000000;">Il faut dire que si Cézanne est né (1839), a vécu son enfance et est mort à Aix (1906), il est venu régulèrement à Paris de 1861à 1905. Il y a passé plus de la moitié du temps de sa vie d'artiste.<a href="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/02/00/938961539.jpg" target="_blank"><img id="media-648250" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/02/00/2772473261.2.jpg" alt="cézanne,rue de l'ouest,musée du luxembourg" /></a></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="color: #000000;">C'est à Paris et ses environs qu'il a étudié les oeuvres des grands maîtres dans les musées et qu' il rencontre ses contemporains dans les ateliers et chez des amis, en particulier Zola.<strong> </strong>Il</span></span><span style="color: #000080;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="color: #000000;"> fréquente les écrivains, les peintres, Pissarro, Guillaumin, Renoir, Monet... Mais peu à peu, il se démarque des Impressionnistes pour se forger son art. C'est très explicite dans la peinture <em>« La Seine à Bercy »</em> copie de <em>« Quai de Bercy à Paris »</em> de Guillaumin. En fait, il reconstruit la disposition, tranche les couleurs et y donne un relief qui va être la marque de son style. </span></span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000080;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="color: #000000;">C'est encore dans la région parisienne qu'il se fera des amis<strong> </strong>qui le soutiennent<strong> </strong>comme le Docteur Gachet à Auvers-sur-Oise. C'est à Paris qu'il va acquérir une renommée et </span></span></span><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="color: #000000;"> qu'il aura ses marchands : le père Tanguy puis, à partir de 1895, Ambroise Vollard. </span></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><strong>L'évolution de la démarche artistique de Cézanne est parfaitement éclairée par l'exposition:</strong></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><strong><a href="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/00/00/3768675269.png" target="_blank"><img id="media-648247" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/00/00/1097062143.png" alt="cézanne,rue de l'ouest,musée du luxembourg" /></a> </strong>Cézanne structure de plus en plus ses oeuvres par des lignes verticales, obliques ou des courbes , des plans qui se croisent. Il dispose ses couleurs en taches de forme géométique avec des intensités de tons qui vont constituer la forme des objets qu'il représente. Pour réaliser une ombre, un motif, il va « moduler sa couleur » en en rajoutant jusqu'au moment où il obtient un rapport de valeurs qui va donner le contour, le relief qui lui semble juste.</span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><strong>Il ne copie pas ce qu'il voit, il le reconstruit selon des perspectives diverses juxtaposées ce qui donne une impression étonnante de volume.</strong> L'observation d'un tableau de Cézanne a cela de passionnant que selon l'angle où on le regarde, la perception que nous avons du paysage n'est pas la même.</span></span></p><p style="text-align: justify;" lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;">C'est en cela qu'il est particulièrement novateur et qu'il entre en conflit même avec certains de ses amis<a href="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/02/02/800845468.png" target="_blank"><img id="media-648251" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lavoixdu14e.blogspirit.com/media/02/02/1289171406.png" alt="cézanne,rue de l'ouest,musée du luxembourg" /></a> qui- tel Zola- ne partagent pas son approche et lui reprochent son manque d'expressivité. Mais c'est un inventeur : <em>Là, Il préfigure les formes du cubisme ou les couleurs du fauvisme. Ici, il touche à l'abstraction des post-impressionnistes à Kandinsky, l’avant-garde le considérera comme un précurseur, « notre père à tous », selon la formule de Picasso.</em></span> </span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><strong>Dans cette exposition aux dimensions relativement réduites une vingtaine d'oeuvres majeures m'ont particulèrement séduite </strong>: plusieurs paysages d' Auvers-sur Oise, Bonnières, les bords de la Marne, le pont de Maincy, le jeune homme étendu près de l'eau, la route tournante... les coloris des oeuvres sont ici dans une palette de verts, bleus, ocres... Parfois une tache rouge ou jaune éclate : elle évoque les somptueuses couleurs de ses toiles réalisées en Provence et nous donne un léger sentiment de frustration...</span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;">Monique Garrigue- Viney</span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><em>Cliquez sur les images pour les voir en plus grand </em></span></span><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><em>(Les quatre oeuvres de Cézanne illustrant l'article sont : 1)Paul Alexis faisant la lecture à Emile Zola -2) La Seine à Bercy 3) La maison du pendu à Auvers -sur -Oise 4) Le pont de Maincy)</em><br /></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Arial,sans-serif; font-size: small;">Organisée en collaboration avec le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, l’exposition revient sur le rapport essentiel de Cézanne à Paris. Elle réunit environ 80 oeuvres majeures issues du monde entier. </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: Arial,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #000000;">Musée ouvert tous les jours de 10h – 20h (22h les vendredis et samedis). Fermeture des caisses 30 minutes avant l’heure de fermeture. Début de l’évacuation des salles 15 minutes avant l’heure de fermeture. Fermé le 25 décembre.</span></strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000080; font-size: small;"><strong><span style="font-family: Arial,sans-serif;">Musée du Luxembourg 19 rue de Vaugirard 75006 Paris- Tél. : 01 40 13 62 00 </span></strong></span></p><ul><li><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000080; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="color: #000000;">Plein Tarif : 12,00 euros </span></span></strong></span></span></p></li><li><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;">Tarif Réduit : 7,50 euros </span></span></p></li><li><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;">Billet Famille (2 adultes et 2 jeunes de 13 à 25 ans) : 31,50 euros </span></span></p></li><li><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;">Gratuité jusqu’à 12 ans inclus et pour les bénéficiaires des minima sociaux, les personnes handicapées (liste complète et justificatifs demandés en téléchargement ci-dessous) </span></span></p></li><li><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><strong>Site officiel : </strong><span style="color: #000080;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.museeduluxembourg.fr/"><strong><span style="font-family: Arial,sans-serif;">www.museeduluxembourg.fr</span></strong></a></span></span></span></span></p></li></ul>
CARONhttp://www.cequiest.com/about.htmlL'aventure des Stein au Grand Palaistag:www.cequiest.com,2011-10-12:24092642011-10-12T11:38:00+02:002011-10-12T11:38:00+02:00 “Matisse, Cézanne, Picasso… L'aventure des Stein” retrace la...
<p class="v2008" style="font-size: 12px; line-height: 20px; color: #333333; margin-top: 0px; text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;"><a href="http://www.rmn.fr/francais/les-musees-et-leurs-expositions/grand-palais-galeries-nationales-9/expositions/matisse-cezanne-picasso-l-aventure" target="_blank">“Matisse, Cézanne, Picasso… L'aventure des Stein” </a> retrace la fascinante saga de cette fratrie de collectionneurs. </span></p><p class="v2008" style="font-size: 12px; line-height: 20px; color: #333333; margin-top: 0px; text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">Visite guidée avec le metteur en scène Ludovic Lagarde, vidéo visible sur le site de <a href="http://www.telerama.fr/scenes/stein,73790.php" target="_blank">Télérama</a>, à voir en attendant de s'y rendre (trop de monde pour le moment)...</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;"><iframe width="400" height="225" src="http://player.vimeo.com/video/30179489?title=0&byline=0&portrait=0" frameborder="0" webkitallowfullscreen="" allowfullscreen=""></iframe></span></p><pre><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;"><a href="http://vimeo.com/30179489">L'aventure des Stein au Grand Palais</a> from <a href="http://vimeo.com/telerama">Télérama</a> on <a href="http://vimeo.com">Vimeo</a>.</span></pre><pre><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: small;">Jusqu'au 16 janvier 2012 au <a href="http://www.grandpalais.fr/fr/Accueil/p-93-Accueil.htm" target="_blank">Grand Palais</a>.</span></pre>
Marie GILLEThttp://bonheurdujour.blogspirit.com/about.html2 mars 2011. Cours Mirabeau.tag:bonheurdujour.blogspirit.com,2011-03-03:22557852011-03-03T06:18:31+01:002011-03-03T06:18:31+01:00 Se promener sur le Cours Mirabeau.Déjeuner aux Deux Garçons.Fureter chez...
<em><strong>Se promener sur le Cours Mirabeau.Déjeuner aux Deux Garçons.Fureter chez Goulard.Avoir un livre en cadeau.Penser à Cézanne, à Zola, à Charles Juliet.</strong></em>
vassorhttp://autourduperetanguy.blogspirit.com/about.htmlUn émigré roumain, Georges de Bellutag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2010-10-07:19904952010-10-07T18:21:00+02:002010-10-07T18:21:00+02:00 Par Bernard Vassor Georges Bellu est né le 20 février 1828 à...
<p>Par Bernard Vassor</p> <div style="text-align: center"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/02/1511368117.jpg" target="_blank"><img name="media-523867" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/02/1089247239.jpg" id="media-523867" alt="Docteur de BELLIO.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div> <p style="text-align: center;">Georges Bellu est né le 20 février 1828 à Bucarest (mort à Paris en 1894). Arrivé à Paris avec son frère Constantin, de façon presque clandestine entre 1851 et 1856, nous ignorons tout des premières années de leur présence à Paris. Cousin du prince Bibesco, George de Bellu francisa son nom, pour s'appeler Bellio. Médecin homéopathe, dilettante (comme Gachet). Amateur d'art, il fut l'un des tous premiers à acheter des toiles impressionnistes.</p> <p style="text-align: center;">Il joua un rôle important dans la carrière artistique de nombreux peintre, comme Monet, Pissaro, Renoir et bien d'autres comme en témoigna Gustave Geffroy, et cela sans aucun soucis de spéculation.</p> <p style="text-align: center;">Après le fameux Krak financier de <strong>"l'Union Générale</strong>" la crise financière s'abattit aussi sur certains marchands de tableaux. Durand-Ruel ne pût plus s'assurer l'exclusivité des Monet, Renoir etc..Un nouveau venu Georges Petit prit la relève, ainsi que Théo van Gogh qui aura Claude Monet sous contrat. Après la mort de Théo, les propriétaires de la galerie Boussod-Valadon demanderont au successeur de van Gogh (Michel Manzi), de se débarrasser de ces "<i>cochonneries</i>", en parlant des tableaux de Monet qui "encombraient" la mezzanine de la galerie du 19 boulevard Montmartre.</p> <p style="text-align: center;">Pendant la Commune de Paris, le docteur présenta Renoir à son cousin le prince Bibesco, afin de lui accorder un laisser-passer pour traverser les lignes versaillaises, afin prétend Auguste, d'aller peindre des paysages de campagne. Côté communard, c'est à Raoul Rigault le procureur de la Commune de Paris qu'il connaissait depuis les années 68, dans le salon de Nina de Villard qu'il obtint ce passeport...</p> <p style="text-align: center;">Les frères Bellio habitèrent rue de la Grange Batelière, puis rue des Martyrs. Un article du catalogue d'exposition indique :</p> <p style="text-align: center;">"<i>au numéro 8 de la rue Laffitte, la galerie Bernheim jouxte celle de Durand-Ruel (...) un peu plus loinau coin de la rue Laffitte et de la rue Lafayette, se trouve le marchand de couleurs et de tableaux Louis Latouche, un peu plus au nord, rue Clauzel, la boutique du père Tanguy, enfin, ruez Notre-Dame-de-Lorette Alphonse Portier, courtier et gérant de la quatrième exposition impressionniste</i>"</p> <p style="text-align: center;">Familier du café de la Nouvelle Athènes, il rencontra Manet, Degas, le formidable Marcelin Desboutin, injustement méconnu, Camille Pissarro, l'écrivain irlandais George Moore*, Villiers de l'Isle Adam, qui était le maître incontesté du café de la place Pigalle, Toulouse-Lautrec et bien d'autres encore.</p> <p style="text-align: center;">Il n'est pas impossible qu'il y ait rencontré Vincent van Gogh.</p> <p style="text-align: center;"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/02/1320035139.jpg"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Moore Manet.02.jpg" id="media-523943" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/02/1310726900.jpg" name="media-523943" /></a></p> <p style="text-align: center;">George Moore par Manet</p> <p style="text-align: center;">Habitué aussi du café Riche du boulevard des Italiens, un biographe de Renoir raconte que lorsque celui-ci était dans la gêne, il prenait un tableau sous son bras, et allait soit chez Tortoni, soit au café Riche pour rencontrer de Bellio, qui lui achetait sa toile, sans parfois presque la regarder.</p> <p style="text-align: center;">*George Augustus Moore, <i>Confessions d'un jeune anglais</i> (1889) Paris Savine éditeur, paru en 1888 en anglais sous le titre : <i>Confessions of a young man.</i></p>
vassorhttp://autourduperetanguy.blogspirit.com/about.htmlAuvers-sur-Oise et quelques peintrestag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2010-08-22:19702022010-08-22T16:51:00+02:002010-08-22T16:51:00+02:00 PAR BERNARD VASSOR « Auvers, c’est gravement beau »...
<div style="text-align: center;"> <p style="text-align: left;"><br /> PAR BERNARD VASSOR</p> <div style="text-align: center;"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/00/ddec5446c81e39e71905c353e7aae0e3.jpg"><img name="media-90513" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/00/ddec5446c81e39e71905c353e7aae0e3.jpg" alt="ddec5446c81e39e71905c353e7aae0e3.jpg" id="media-90513" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> <p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">« <i>Auvers, c’est gravement beau</i> »</span></p> <p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><strong>Vincent van Gogh</strong> (Lettre à Théo)</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">On aimerait que les vers suivant de <strong>François Villon</strong> ne soient pas apocryphes :</span></p> <p align="center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><em><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Je suis Françoys, ce dont me poyse,</span></em><i><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><br /> <em><span>Nommé Corbueil an mon surnom,</span></em><br /> <em><span>Natif d’Auvers emprès Ponthoise,</span></em><br /> <em><span>Et du commun nommé Villon.</span></em></span></i></span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">.</span></p> <p align="center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">En 1633 un banquier italien du nom de Lioni se fit construire un pavillon qui est à l’origine du château actuel.. A la veille de la révolution, il y avait 1550 habitants. Certains historiens mentionnent le séjour de <strong>Bernardin de Saint-Pierre à Auvers ???</strong></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">En 1814 et 1815, Auvers, comme Montmartre, subit l'occupation Russe et Prussienne. L'inauguration du chemin de fer eut lieu en 1846. Le nouveau cimetière recueillit les ossements de celui qui se trouvait près de l'église, et a été inauguré le 8 décembre 1859. la mairie en 1862.</span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">En 1860<strong>, Daubigny</strong> annonçait à un ami qu’il avait acheté à Auvers : « <i>un terrain de soixante perches, tout couvert de haricots et sur lequel je planterai quelques gigots si vous venez m’y voir, sur lequel on est en train de bâtir un atelier de 8 mètres sur 6. (…) Le père Corot a trouvé Auvers très beau, et m’a bien engagé à m’y fixer</i> ». C’est le peintre <strong>architecte Oudinot</strong> qui fut chargé de la construction.</span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Daubigny , qui avait vécu étant en nourrice <strong>chez la mère Bazot</strong> à Valmondois, connaissait déjà parfaitement la région. Il vint s’y reposer chez elle bien plus tard, dans <i>« le pays le plus varié de lignes que je connaisse des environs de Paris</i> » Lorsqu’il venait passer des vacances d’été, il habitait une petite maison en haut <strong>de la ruelle des Callepont</strong>, près de l’église<strong>*</strong> à côté du <strong>café de la Station</strong>, tenu par un nommé <strong>Partois</strong> où se réunissaient les Daubigny père et fils<strong>, Daumier, Oudinot Léonide Bourges et Penel</strong> un graveur. De temps en temps des amis venaient les visiter, il y avait : <strong>Harpignie</strong>, <strong>Jules Dupré</strong>, le très zolien <strong>Guillemet</strong> et <strong>Charles Jacque</strong> le graveur. C’est en 1873 que Daubigny s’établit définitivement à Auvers sous l’amicale pression de Pissarro, et de Guillaumin. C’est cette année là (semble-t-il) que Cézanne fit ses premières tentatives d’exécution d’estampes chez le docteur Gachet encouragé par <strong>Camille Pissarro, Eugène Murer et Guillaumin</strong>. Le <i>« pâtissier</i> » Murer s’était fait construire une maison baptisée <i>« <strong>le Castel</strong></i> ». Il reçu chez lui <strong>Vignon, Renoir et Guillaumin.</strong></span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Parmi les artistes du pays (dont on retrouve pour certains les noms sur les tombes du petit cimetière d’Auvers) nous retrouvons mademoiselle Léonide <strong>Bourges, Delpy, Martinez, le graveur cubain, et Felix Buhot.</strong></span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Parmi les artistes étrangers, nous pouvons nommer : le Hollandais <strong>Anton Hirshig,</strong> (celui qui vint à Paris prévenir Théo de la blessure de Vincent), et qui vivait à l'auberge Ravoux. <span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><strong>Walpoole Broocke</strong> l’Australien et une colonie d'artistes américains.</span></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Le jour des obsèques de Vincent, Camille Pissarro adressa une letrre à Théo le priant de l'excuser, des obligations le retenant chez lui.</span></span></p> <p align="center">Victor Vignon, l'ami de Théo et de Vincent adressa à Théo la missive suivante :</p> <p align="center"> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/02/00/1449588973.jpg" target="_blank"><img name="media-510655" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/02/00/951019225.jpg" id="media-510655" alt="Lettre manuscrite de Vitor Vignon àThéo, obsèques Vincent.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div> <div style="text-align: center">En voici la traduction</div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/00/1082311956.jpg"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Lettre Victor Vignon , obsèques Vincent.jpg" id="media-510656" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/00/1441487910.jpg" name="media-510656" /></a></div> </div> <div style="text-align: center"></div> <a href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/01/1445022144.jpg" target="_blank"><img name="media-510654" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/00/01/624840977.jpg" id="media-510654" alt="LEONIDE BOURGES pierre tombale.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a> <p> </p> .....................................<br /> <p> </p> <p align="center"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial"><a target="_blank" href="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/00/f2c6e35908654f179b84d78fae5179c0.jpg"><img name="media-90516" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/01/00/f2c6e35908654f179b84d78fae5179c0.jpg" alt="f2c6e35908654f179b84d78fae5179c0.jpg" id="media-90516" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></span></p> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Devant l'auberge Ravoux, notre ami le docteur <strong>Michael Pakenham</strong>**, parlant à une inconnue.</span></div> <div style="text-align: center;">.................................</div> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Dans le bas de la rue Boucher, une dame <strong>Lecomte</strong> avait aménagé une vieille grange en atelier qui fut ensuite occupé après la mort de celle-ci par Emile Boggio. Tous les deux reposent au cimetière d’Auvers. Norbert et Charles Goeneute y avaient loué la maison du graveur Martinez, ils y imprimèrent de nombreuses gravures..</span></div> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Ils sont ihumés au cimetière d'Auvers</span></div> <div style="text-align: center;"></div> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">Germain Bazin, Albert Châtelet</span></strong><span style="font-size: 8pt; font-family: Arial">, <i>Van gogh et les peintres d’Au</i>vers, éditions des Musées Nationaux 1954.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><strong>Michael PAKENHAM</strong>, fut le chercheur qui obtint l'amitié de Gachet fils, et grâce à son témoignage et à ses recherches nous en apprit beaucoup sur Van Gogh et le docteur Gachet.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> </p> <div style="text-align: center"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Auberge Ravoux GROUPE.jpg" id="media-510657" src="http://autourduperetanguy.blogspirit.com/media/02/00/1633997348.jpg" name="media-510657" /></div> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;">Article du 26/11/2007, mis à jour le 20 août 2010</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;">A suivre</p> </div> <p> </p>
vassorhttp://autourduperetanguy.blogspirit.com/about.htmlUn Portoricain à Paris Oller Y Cestero Franciscotag:autourduperetanguy.blogspirit.com,2006-08-26:9622802006-08-26T15:50:00+02:002006-08-26T15:50:00+02:00 Par Bernard Vassor Francisco Oller a vu le jour le 17 juin 1833 à...
<p><strong>Par Bernard Vassor </strong></p><p><strong>Francisco Oller</strong> a vu le jour le 17 juin 1833 à Portorico, il est mort en 1917.<br /> De nationalité espagnole, il fit des études à Madrid. Il vint à Paris une première fois en 1855 pour suivre les enseignements de Thomas Couture rue de Laval (comme Manet)<br /> Il fréquente l'Académie Suisse où il rencontre Guillemet, Guillaumin et Cézanne avec qui il restera très longtemps lié, parcourant la région parisienne et peignant avec lui à Auvers sur Oise en compagnie de Pissarro et du docteur Gachet. Il fréquente la boutique du père Tanguy rue Clauzel, se fourni sans payer, avec la caution de Cézanne des fournitures dans cette échoppe.</p>