Last posts on comprendre2024-03-29T08:10:42+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/comprendre/atom.xmlOlivier Beaunayhttp://oliveretcompagnie.blogspirit.com/about.htmlDircom, un métier qui se transforme (1) La passion de comprendre (l'architecture et le système)tag:oliveretcompagnie.blogspirit.com,2010-12-01:20347642010-12-01T11:52:00+01:002010-12-01T11:52:00+01:00 On l'a longtemps annoncé. Nous y sommes. Le métier se transforme,...
<p>On l'a longtemps annoncé. Nous y sommes. Le métier se transforme, profondément. Et c'est précisément parce qu'il se transforme qu'il faut partir des fondamentaux. J'en vois trois sur ce job à part qui, à mon sens, commence seulement à donner la mesure de ce qu'il peut faire (il était temps, on commençait presque à s'ennuyer) : la passion, la relation et la transformation.</p><p>Commençons par la passion.</p><p>On dira : ce que vous dites vaut pour bien d'autres métiers, où il s'agit bien plus de créer que d'annoner quelques leçons mal apprises. Et on aura raison. Sans passion, point d'excellence. Ou alors c'est que l'on confond encore l'intelligence et le talent et je souhaite bien du plaisir à ceux qui, au fond, ne sont pas encore sorti de la farce commode de la <em>méritocratie à la française</em>.</p><p>Dans le cas de la communication, la passion me semble, au sens fondamental du métier, prendre pourtant <em>un tour</em> particulier dans au moins trois directions : comprendre, convaincre et résoudre.</p><p style="text-align: center;">***</p><p>Comprendre. Que disent parfois là-dessus les grands cabinets de recrutement (avec une frustration qui me semble honnête) ? En substance : nous ne sommes pas payés pour être créatifs, mais pour fournir des gens qui rentrent dans des cases et qui, dès le premier jour, à la première heure, sont opérationnels. C'est évidemment une énorme blague. Que celui qui n'a jamais recruté leur jette pourtant la première paie. Par exemple, recruter un chef d'orchestre comme manager, après avoir écouté Pierre-Michel Durand, le chef de l'ensemble Prométhée, je trouve ça à la fois pas idiot et audacieux ; mais j'en laisse le soin à d'autres.</p><p>Vous vous souvenez du cinquième principe des <em>Septs habitudes</em> etc, de Covey ? <em>Try to understand, then to be understood</em> : "Cherchez d'abord à comprendre, ensuite à être compris". Or, à l'origine du métier de dircom, il y a <em>la passion de comprendre</em> (les journalistes disent souvent la même chose, mais leur sujet, c'est d'écrire, d'informer, de sensibiliser, non de transformer).</p><p>Comprendre ? Mais comprendre quoi, au juste? - Tout (c'est en quoi les dircoms sont de grands farceurs) : les métiers, les produits, la culture, la stratégie, les valeurs, l'histoire, les <em>process</em>, l'organisation... etc. Ce qui fait qu'au départ, le dircom est un type fatiguant. Une sorte de gamin de sept ans qui n'a pas encore compris qu'il y a des questions qui lassent parce que la réponse, somme toute, est <em>relativement</em> évidente (en quoi les dircoms sont parmi les plus grands farceurs de la planète <em>après</em> les dirigeants).</p><p>Il y a quelques années, on me confie une mission de relations extérieures dans le Nord de la France auprès d'une usine en piteux état - une partie d'un ensemble que le groupe a racheté quelques années auparavant, qui n'a pas vu passer d'investissement depuis une trentaine d'années de la part d'un type qui donne des leçons de bonne gestion industrielle à la première assemblée générale venue et que le groupe en question essaie de redresser tant bien que mal en bâtissant, autour d'un outil industriel modernisé et d'une équipe renouvelée, un projet industriel digne de ce nom.</p><p>Bien. Je fais quelques allers-et-retours entre l'usine et le siège. Sauf qu'au lieu d'aller faire le malin dans les salons du coin, je demande à un agent de maîtrise qui a près de vingt ans dans la boîte de me faire faire le tour de tous les points les plus critiques de l'usine, et il y en a un paquet. Au bout de deux ou trois semaines, je reviens au siège et j'explique au patron de la division, qui me suit, qu'il faut commencer par l'interne.</p><p>C'est à la fois une priorité objective, un élément d'engagement collectif et, compte tenu de la porosité évidente entre l'interne et l'externe au plan local (un ancien ministre, devenu le député-maire du coin, que j'ai été voir un peu plus tard, prenait évidemment ses informations dans l'usine), une source de crédibilité importante. Une parole véritable est ancrée dans le réel.</p><p>Fini la diplomatie : dans le Pacifique, il fallait être sur le pont ; là il faut mettre les mains dans le cambouis. A mon avis, c'est aussi pour ça que l'on m'y envoie avant de me refiler le job de dircom au siège. Une sorte de mise à l'épreuve parce que l'ambition ne fonctionne vraiment que si elle est au service d'une collectivité et ne peut embrayer sur aucun projet si elle est privée à la fois d'engagement et de légitimité.</p><p>Sur la technicité d'un métier ou les difficultés d'un site, un nouveau contexte culturel ou une nouvelle stratégie, un nouvel investissement, un incident majeur, la sortie d'un nouveau produit ou l'émergence de nouvelles tendances sociétales... etc, je ne dis pas qu'il s'agit de devenir expert en tout - ce serait aussi fantaisiste qu'inutile -, mais à tout le moins d'échafauder quelques repères, de bâtir une architecture autour du réel, des représentations, des positionnements, c'est-à-dire en gros, la trame de l'histoire et le système ou le réseau qui va permettre d'en suivre les développements.</p><p>Spinoza : "En ce qui concerne les affaires humaines, ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas s'émouvoir, mais comprendre." Le premier boulot d'un dircom, c'est d'ouvrir les yeux, <em>de se taire</em> et d'essayer de comprendre ce que c'est, ce qui se passe et où ça va.</p>
Françoisehttp://legranddeblocage.blogspirit.com/about.htmlIl y a des jours...tag:legranddeblocage.blogspirit.com,2010-07-30:19623462010-07-30T12:12:09+02:002010-07-30T12:12:09+02:00 Il y a des jours où l'on voudrait être magicien... d'un coup de...
<p>Il y a des jours où l'on voudrait être magicien... d'un coup de baguette magique tout arranger... réparer, dans sa vie et celle des autres. Mais voilà.... malgré ce que dit Jodorowsky "la vie un conte"... ce n'est pas tous les jours vrais... ou bien il y a les contes roses et les contes noirs !</p> <p>La vie est un parcours dangereux dont on ne nous a pas donné la carte... parce qu'elle n'existe pas ! Chacun de nous "construit" la sienne au fil du temps, des évènements... ça peut paraître con ce que je dis; mais voilà ce que je ressens à l'instant où j'écris, alors je partage !</p>
Françoisehttp://legranddeblocage.blogspirit.com/about.htmlune citation...tag:legranddeblocage.blogspirit.com,2010-05-08:19297462010-05-08T10:09:00+02:002010-05-08T10:09:00+02:00 « Le premier pas vers le changement est la prise de...
<p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <div style="text-align: center"><b><img src="http://legranddeblocage.blogspirit.com/media/00/00/1033536408.jpg" id="media-482221" alt="Canet 27 12 09.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-482221" /></b></div> <p style="text-align: center;"><b>« Le premier pas vers le changement est la prise de conscience. Le second est l’acceptation. »<br /> <br /> Nathaniel Branden<br /></b></p>
Françoisehttp://legranddeblocage.blogspirit.com/about.htmlPsychologie de garçon de baintag:legranddeblocage.blogspirit.com,2009-02-27:17171512009-02-27T13:40:45+01:002009-02-27T13:40:45+01:00Voilà de nombreuses années que je me pose la question... qu'est ce qu'un...
Voilà de nombreuses années que je me pose la question... qu'est ce qu'un garçon de bain ? que fait il ? son métier est il si spécial ou particulier pour que sa psychologie soit une référence ? Je vous explique : Pendant les dix années de vie commune avec celui qui était mon époux, il m'a collée cette étiquette. Comme il était rarement d'accord avec moi (en réalité une fois seulement) il mettait un point final et définitif à nos discussions ainsi : "vous avez une psychologie de garçon de bain". Me croirez vous si je vous dis que depuis notre divorce, il y a quand même 43 ans... il n'a pas loupé une occasion de me le rappeler par lettre ou tout autre moyen ! 53 ans au total, quand même. Pour être honnête je dois retrancher 13 années de cette somme.Ne croyez pas qu'il ait changé d'avis...comment le saurais je, puisque depuis la mort de notre fille, il ne m'adresse plus la parole, ni ne veut m'entendre... je n'ose pas écrire "écouter". Pourquoi ? c'est simple, voilà il croit que, d'une "certaine façon certaine" je suis responsable de cette mort.Qui accuse, s'excuse... c'est bien connu. Moi je n'accuse ni lui, ni personne.... C'est peut être cela avoir une psychologie de garçon de bain! Ou bien n'est ce pas plonger pour oublier sa tristesse??? noyer sa douleur ??? plonger où ? Aucune eau n'est assez profonde !Seule la vie est là, elle s'offre, me tend la main.... alors au diable "sa" psychologie, qu'il se la garde...Cette fameuse psychologie... si c'était la sienne ? mais cela ne m'éclaire pas... puisque je ne sais toujours pas ce que cela signifie !Help...........