Last posts on colombie2024-03-28T13:15:57+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/colombie/atom.xmlTaniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlBien écriretag:textespretextes.blogspirit.com,2023-06-24:33444802023-06-24T08:00:00+02:002023-06-24T08:00:00+02:00 « Mon intention première, quand j’écris ces chroniques, est...
<p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3021470754.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1359330" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3410537011.jpg" alt="garcia marquez,le scandale du siècle,ecrits journalistiques,littérature espagnole,colombie,presse,1966-1984,révolution,écriture,littérature,souvenirs,culture" /></a>« Mon intention première, quand j’écris ces chroniques, est qu’elles apportent chaque semaine quelque chose à mes simples lecteurs d’élection, sans craindre que les doctes titulaires d’un doctorat puissent y voir des évidences puériles. Mon autre intention – d’exécution plus difficile – est qu’elles soient toujours bien écrites, et cela, je puis le faire sans l’aide de l’autre, parce que j’ai toujours cru que bien écrire est l’unique bonheur qui se suffit à lui-même. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a title="Gabo chroniqueur (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2023/06/18/gabo-chroniqueur-3344443.html" target="_blank" rel="noopener">Gabriel Garcia Marquez</a>, <br /></span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">« On demande un écrivain »</span></em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">, 6 octobre 1982, El País, Madrid <br /></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">in </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em><a title="Billets T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/le+scandale+du+si%C3%A8cle" target="_blank" rel="noopener">Le Scandale du siècle</a></em></span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlPourquoi devrions-nous payer pour sauver l’Amazonie colombienne ?tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2022-08-09:33010902022-08-09T23:14:00+02:002022-08-09T23:14:00+02:00 Poêle En Colombie comme dans d’autres pays d’Amérique du Sud la...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/3298638381.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-275166" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1651721967.jpg" alt="amazonie,colombie,déforestation,trafic," /></a>Poêle</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">En Colombie comme dans d’autres pays d’Amérique du Sud la disparition de poches de forêt est la conséquence de pratiques humaines locales.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les causes de la déforestation ont été mises en évidence tant par des données gouvernementales que par des ONG. <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.arawak-colombie.com/reforestation-amazonie-colombienne/">Par exemple</a></span></span>:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Aujourd’hui, la région amazonienne recouvre un tiers du territoire colombien. Chaque jour, on estime que 111 hectares de forêt en Colombie sont détruits et la majorité se trouve en Amazonie. (…) Feux de forêts, élevage intensif, culture de soja, de palme, de coca, exploitation du bois… toutes ces activités enlèvent peu à peu des parties de forêt à l’Amazonie.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Les responsables sont les Colombiens: petits et grands paysans qui veulent étendre la surface des terres arables, petits et grands éleveurs cherchant de nouvelles pâtures, narco-trafiquants cultivateurs de coca, bandes armées issues de la dissolution des FARC après à’accord de paix de 2016, et toutes les personnes qui consomment le bois pour cuire et se chauffer.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Avec parfois de bons résultats:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">«<span style="color: #333399;"> Avec l’emploi d’un poêle éco-efficient plutôt qu’un modèle traditionnel, on constate une réduction de 60% de la quantité de bois chauffée. Ce poêle a également un impact positif sur les risques de maladie respiratoire puisqu’il réduit l’émission de fumée. </span>»</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/663143847.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-275167" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2223446741.jpg" alt="amazonie,colombie,déforestation,trafic," /></a>Soldats</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Mais ce n’est pas simple et certains acteurs sont l’objets de violences physiques (dans un <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.20minutes.fr/planete/3137363-20210930-deforestation-amazonie-colombienne-connait-crise-precedent-selon-rapport">rapport</a></span></span> de 2021):</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">L’intensification de l’accaparement des ressources et des activités économiques illégales, comme les cultures illicites et le trafic de drogue, l’exploitation minière, l’élevage de bétail et l’agriculture, ont non seulement alimenté la dégradation de l’environnement et la déforestation dans la région, mais aussi une augmentation de la violence. </span>»</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ici aussi on pointe du doigt l’accord de 2016:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Un réseau complexe et mouvant de groupes armés illégaux, d’acteurs privés et de fonctionnaires corrompus ont profité du vide laissé par le désarmement d’une grande partie des FARC pour étendre leur pouvoir et leurs activités économiques illégales, dont la plupart ont un impact négatif sur la nature.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">À ce jour aucune politique gouvernementale n’a pu mettre fin aux causes de la déforestation. En 2019 l’ancien président avait tenté de mettre au pas les populations concernées avec 23’000 soldats et trois douzaines de procureurs, pour un résultat qualifié pudiquement de modeste.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2602602345.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-275168" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1942024032.jpg" alt="amazonie,colombie,déforestation,trafic," /></a>Déboisement</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il manque en Colombie une éducation non politique à la protection de la forêt. Il manque aussi des moyens pour imposer la loi. Les régions convoitées sont souvent sans propriétaires et chacun se sert comme il l’entend.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Dans un récent article le journal La Croix <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.la-croix.com/Colombie-echec-lutte-contre-deforestation-defi-nouveau-president-2022-08-03-1301227501">donne la parole</a></span></span> institutionnel:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Rodrigo Botero pour sa part pointe « l'incapacité totale de ce gouvernement de délivrer des titres de propriété dans les zones forestières". Selon lui, il n’y a pas de gouvernance locale pour stopper" l’accaparement des terres, "ils laissent faire.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Il parlait du gouvernement précédent mais le problème est récurrent. Il faudrait une administration politique et judiciaire efficace dans ces territoires, et une immense force de police dotée de gros moyens. Il faudrait créer des emplois hors de la drogue et hors des activités illégales.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Problème:</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, la Colombie s’est engagée à atteindre zéro hectare déboisé d’ici 2030, avec des paliers progressifs de 1.550 km2 en 2022 et 1.000 km2 en 2025.</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #333399;">Le gouvernement norvégien, qui avec l’Allemagne et le Royaume-Uni financent à coups de millions d’euros la préservation des forêts en Colombie, a exprimé ses craintes que ces objectifs ne soient pas remplis.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #333399;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3605891382.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-275169" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2134842068.jpg" alt="amazonie,colombie,déforestation,trafic," /></a>Trafic</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="color: #333399;">"Le pays pourrait perdre jusqu’à 260 millions de dollars d’ici 2025 si nous ne parvenons pas à ralentir" la déforestation, a averti dans les colonnes du quotidien El Tiempo le conseiller en matière de climat et de forêts à l’ambassade de Norvège en Colombie, Ole Bergum.</span> »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On commence à comprendre l’appel aux fonds lancé par le nouveau président de gauche. Faute d’une politique économique solide et prospère le pays vit entre autres sur les subventions européennes.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Pour mémoire la déforestation en Colombie est le fait principalement de <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://fr1.warbletoncouncil.org/deforestacion-en-colombia-13321">causes humaines connues</a></span></span>:</span></p><p class="p1" style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Expansion des frontières agricoles et exploitation du bétail.</span></em></p><p class="p1" style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Exploitation minière - légale et illégale - et construction de routes d’accès.</span></em></p><p class="p1" style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Augmentation du trafic de drogue et des cultures illicites.</span></em></p><p class="p1" style="padding-left: 40px; text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le lien entre trafic de drogue, exploitations minières illégales et déforestation est exploré <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #800000; text-decoration: underline;"><a style="color: #800000; text-decoration: underline;" href="https://www.francia.org.ve/la-convergence-entre-trafic-de-drogue-et-exploitation-miniere-illegale-qui-devore-les-forets-du-pays/">dans cet article</a></span></span>. Selon un responsable colombien (extrait):</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« <span style="color: #333399;">Là où il y a influence du trafic de drogue, là où se trouvent les cultures, ce sont les mêmes zones où malheureusement il y a la possibilité d’obtenir de l’or du sous-sol. Ce sont les mêmes endroits où les groupes armés criminels se battent pour le contrôle territorial en cherchant à tirer profit de ces deux activités illégales. Mais l’or leur offre la possibilité que, bien que son extraction soit illégale, une fois commercialisée, elle est pleinement légalisée, contrairement à ce qui se passe avec les produits dérivés du trafic de drogue comme la cocaïne, les opiacés et la marijuana.</span> »</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1829262132.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-275170" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3695177452.jpg" alt="amazonie,colombie,déforestation,trafic," /></a>Morale</strong></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La déforestation est commise par des Colombiens, pour différentes raisons. L’État n’arrive pas à régler le problème à cause de ses propres carences.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">On voit que la situation du pays est précaire. Au point de se demander si une politique, n’importe laquelle, peut aboutir à quelque chose. Et, à supposer que nous accédions aux demandes du nouveau président, si confier cette tâche à une classe politique impuissante est vraiment utile. <br /></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Autre problème: la Colombie est endettée. Le nouveau président propose de transformer cette dette en actions pour l’environnement qu’entreprendrait le gouvernement. Chaque action réduirait la dette d’autant.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une manière originale de faire payer les autres, les créanciers. Évidemment c’est notre intérêt à tous que la forêt amazonienne soit en bonne santé. À nous de décider si nous voulons payer les yeux bandés.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cela dit tout peut être négocié. Si donc nous occidentaux mettions de l’argent dans un fond mondial pour l’Amazonie (en plus de tout ce que nous mettons déjà ailleurs et ce que nous coûte notre propre transition énergétique), qu’aurions-nous de concret en échange?<span class="Apple-converted-space"> De l’air un peu plus pur? Cela ne suffit pas. Tout le monde l’aura.<br /></span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Une satisfaction morale ou une conviction de faire le bien de la planète ne suffiraient pas plus. Si nous aidions la Colombie, ce ne serait pas par bienveillance ou culpabilité, mais par intérêt. L’intérêt des deux parties: j’y vois une forme de l’égalité entre les nations. À mon avis c’est préférable au rôle de paternalisme post-colonial un peu gêné que certains voudraient assigner à l’Occident. <br /></span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Parce qu’elle est amputée chaque année de surfaces importantes. La forêt maintient l’humidité, la biodiversité, et produit de l’oxygène. On ne peut penser le monde sans forêts.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlCe soir sur RMC Storytag:bar-zing.blogspirit.com,2021-01-08:32072732021-01-08T16:22:00+01:002021-01-08T16:22:00+01:00 Confidences de Juan-Pablo Escobar
<h3 style="text-align: center;"> </h3><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt; color: #000000;"><strong>Confidences </strong></span></h3><h3 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt; color: #000000;"><strong>de Juan-Pablo Escobar</strong></span></h3><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/01/2762690076.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1106698" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/01/3080583040.jpg" alt="RMC-confidences-Escobar.jpg" width="384" height="405" /></a></p>
Edouardhttp://blogres.blogspirit.com/about.htmlDanse avec la mort (Pierre Béguin)tag:blogres.blogspirit.com,2017-11-30:33247002017-11-30T10:35:00+01:002017-11-30T10:35:00+01:00 par Jean-Michel Olivier Après deux romans « genevois », aux...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">par Jean-Michel Olivier</span></em></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://blogres.blogspirit.com/media/00/00/712867286.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229736" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogres.blogspirit.com/media/01/01/2315585450.jpeg" alt="Unknown-1.jpeg" /></a>Après deux romans « genevois », aux thèmes universels, <em>Vous ne connaitrez ni le jour ni l'heure</em> (voir <a href="http://blogres.blogspirit.com/archive/2013/01/11/pierre-beguin-vous-ne-connaitrez-ni-le-jour-ni-l-heure.html">ici</a>) et <em>Condamné au bénéfice du doute</em> (Prix Edouard-Rod 2016, voir <a href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/archive/2016/09/19/pierre-beguin-prix-edouard-rod-2016-278920.html">ici</a>), tous les deux parus chez Bernard Campiche éditeur, Pierre Béguin renoue avec la Colombie, qu'il connaît comme une seconde patrie. Avec son dernier livre, <em>Et le mort se mit à parler</em>*, on replonge dans la magie du carnaval. Le sujet n'est pas totalement inconnu, puisqu'il a déjà servi de toile de fond à un autre roman de Béguin, publié en 2000 aux éditions de l'Aire, <em>Joselito Carnaval</em>. Mais l'auteur, visiblement, avait envie d'y revenir…</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Avec les romans précédents, le fil n'est pas rompu : il s'agit bien, ici aussi, d'une histoire exemplaire, sur fond de mort et d'injustice. Dans une ville colombienne de la côte caraïbe, un indigent échappe par miracle à la mort. <a href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/02/01/3904253579.gif" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229733" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/02/01/2832798444.gif" alt="1290181_f.jpg.gif" /></a>C'est le premier jour du carnaval. Il se traîne jusqu'au poste de police pour raconter son histoire. La machine judiciaire, lentement, se met en marche. Ce qui semble être, à première vue, un fait divers pourrait bien se révéler un grand scandale. Au fil des pages, on suit tous les protagonistes du drame (policiers, procureur, juge d'instruction, camarades d'infortune, etc.) qui, inéluctablement, va vers sa fin tragique, car le pauvre homme, ressuscité comme Lazare, est condamné à mort dès le début… </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Aucun doute, ici, sur son innocence, ni sur l'issue fatale qui l'attend : l'individu, surtout s'il est un pauvre <em>cartonero</em> (une sorte de chiffonnier qui ramasse les déchets, mégots, canettes de bière abandonnés dans les rues), est broyé par la société, contre laquelle il ne peut rien. Même sa fuite est impossible : il se trouvera toujours d'autres indigents pour accepter le contrat qu'on mettra sur sa tête. Toutes les strates de la société sont touchées par l'insidieuse gangrène. « Les journalistes sont comme les bouchers, ils ne font que débiter à l'étal de petits morceaux de viande appréciés des mouches. Quant à la mémoire citoyenne, elle s'efface toujours à l'excitation du prochain match de football. (…) Plus rien n'a vraiment le temps de s'inscrire dans les consciences à notre époque, par même le scandale. »</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La force de ce livre à l'issue implacable, c'est qu'il se déroule entièrement sur fond de carnaval, de déguisements, d'ivresse et de folie. Les personnages sont entraînés dans une danse macabre où l'excès est la règle, et le mensonge, la vérité. Ce monde <em>sens dessus dessous</em>, qui dure l'espace de quelques jours, est bien, pour Santander Montalvos, le juge chargé d'instruire l'affaire, l'allégorie d'un monde sans garde-fou moral, « où le mercantilisme systématisé, en colonisant l'espace social jusque dans ses ultimes strates, a poussé l'idéologie du profit au plus haut degré du cynisme. Un monde d'anthropophages ! »</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><a href="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/00/01/3968263002.3.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-229735" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jmolivier.blog.tdg.ch/media/00/01/4264838968.3.jpeg" alt="Unknown-2.jpeg" /></a>Pour coller au plus près de la folie du carnaval, Béguin déploie une écriture baroque riche en images surprenantes, en adjectifs, en couleurs vives et en odeurs diverses (pas toujours agréables !). On pense aux romans de Gabriel Gàrcia Marquez dans lesquels la langue elle-même est une fête où le rire et les larmes sont parfois soulignés à gros traits. Le carnaval permet tous les excès et donne à l'auteur l'occasion de « se lâcher » en jouant avec les masques.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et le Béguin colombien, qui entraîne le lecteur dans une danse de rire et de mort, vaut bien le Béguin genevois, assistant, impuissant, à la mort de ses parents ou reconstituant, en détails, une affaire judiciaire dont personne n'a encore trouvé le dernier mot !</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">* Pierre Béguin, <em>Et le mort se mit à parler,</em> roman, Bernard Campiche éditeur, 2017.</span></strong></span></p>
François MARChttp://francois-marc.blogspirit.com/about.htmlAccueil de SRI SRI RAVI SHANKAR au Sénattag:francois-marc.blogspirit.com,2016-10-20:30817742016-10-20T15:53:00+02:002016-10-20T15:53:00+02:00 Avec Sri Sri Ravi Shankar au Sénat, le 19 octobre 2016 En tant que...
<p style="text-align: center;"><strong><img id="media-939287" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/00/01/3426913459.JPG" alt="Sri Sri Ravi Shankar, Maître spirituel indien, non-violence, cohésion sociale, médiations, Colombie, FARC, paix" /></strong><span style="font-size: 8pt;"><em>Avec Sri Sri Ravi Shankar au Sénat, le 19 octobre 2016</em></span></p><p>En tant que Président du groupe interparlementaire d’amitié France-Inde du Sénat, j'ai organisé hier matin une rencontre avec <strong>SRI SRI RAVI SHANKAR, Grand Maître spirituel indien</strong>, sur le thème du rôle du dialogue interconfessionnel et interculturel pour une meilleure cohésion sociale.<br /> <br /> <strong>Élevé dans la tradition du Mahatma GANDHI,</strong> créateur de la Fondation de l’Art de Vivre et de l’Association internationale pour les Valeurs humaines, SRI SRI RAVI SHANKAR est un fervent défenseur de la<strong> non-violence</strong>, dans sa dimension à la fois individuelle et collective. <br /> <br /> Selon le maître spirituel, "il faut changer le fait qu’aujourd’hui, l’agressivité est une passion chez certains jeunes, qui vivent avec la frustration, la colère et le chômage. <strong>Il faut à nouveau attacher sa fierté à la non-violence, leur apprendre à changer de perspective, à être plus calmes et créatifs dans la société, à faire l’apprentissage de la sagesse</strong>".<br /> <br /> En réponse aux nombreuses questions des sénateurs sur ses actions en France et dans le monde, SRI SRI RAVI SHANKAR a illustré les <strong>résultats très constructifs des médiations qu'il a conduites avec ses équipes dans des zones de tension ou de conflit, comme par exemple en Colombie avec les FARC, au Pakistan, au Tibet, au Sri Lanka ou encore au Cachemire.</strong> <br /> <br /><strong> Relayant le sentiment des parlementaires présents, j'ai salué ces échanges enrichissants ainsi que le message porteur d’avenir et de paix qui a été véhiculé.</strong></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlCette voixtag:textespretextes.blogspirit.com,2014-07-12:31105322014-07-12T08:30:00+02:002014-07-12T08:30:00+02:00 « La seule chose que je vous demande c’est d’accepter une...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1991613841.jpg" target="_blank"><img id="media-158619" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3084033342.jpg" alt="GGM L'amour (poche).jpg" /></a>« La seule chose que je vous demande c’est d’accepter une lettre », lui dit-il.<br /> Ce n’était pas la voix que Fermina Daza attendait : elle était nette et révélait une maîtrise qui n’avait rien à voir avec la langueur des manières. Sans lever les yeux de l’ouvrage, elle répondit : « Je ne peux l’accepter sans la permission de mon père. » Florentino Ariza trembla d’émotion en entendant la chaleur de cette voix dont le timbre étouffé resterait gravé dans sa mémoire jusqu’à la fin de sa vie. Mais il tint bon et répliqua sans plus attendre : « Obtenez-la. » Puis il adoucit son ordre d’une supplique : « C’est une question de vie ou de mort. » Fermina Daza ne le regarda pas, elle n’interrompit pas sa broderie, mais sa décision entrebâilla une porte, par où pouvait passer le monde entier.<br /> « Revenez tous les après-midi, lui dit-elle, et attendez que je change de chaise. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 18.399999618530273px;">Gabriel García Márquez,</span> <a title="L'amour aux Caraïbes (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/07/07/amour-aux-caraibes-1132406.html" target="_blank"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;">L’amour aux temps du choléra</em></a></span></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: medium;"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; line-height: 115%;">* * *</em></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Dès lundi, une pause en photos :<br /></span><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">elles vous inspireront peut-être ? </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Un souvenir, une histoire, un mot - <br />libre à vous si l'envie vous en vient, <br />de commenter l'une ou l'autre.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Bel été<br />&<br />à bientôt.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Tania.</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlAbeilles noirestag:textespretextes.blogspirit.com,2011-11-12:31099822011-11-12T08:30:00+01:002011-11-12T08:30:00+01:00 (Pendant une marche forcée, terrassée par une hépatite, Ingrid Betancourt...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">(Pendant une marche forcée, terrassée par une hépatite, Ingrid Betancourt n’arrive plus à avancer avec les autres. On la transporte à dos d’homme, on la laisse à terre de temps à autre.)</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/4286934551.jpg" target="_blank"><img id="media-106476" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3194641396.jpg" alt="Ingrid B. Renaud.jpg" /></a><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> <br /></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;" lang="FR">La <a title="Paroles de "Dans la jungle"" href="http://paroles.lemondeavance.com/paroles_Dans-La-Jungle-Renaud-549.htm" target="_blank">chanson</a> de Renaud<br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xso5n_clip-dans-la-jungle_music"><span style="color: #0000ff;">http://www.dailymotion.com/video/xso5n_clip-dans-la-jungle_music</span></a></span></p><p style="text-align: left;"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">« J’étais couchée par terre. Des abeilles noires, attirées par la sueur, prirent d’assaut mes vêtements et me couvrirent tout entière. Je crus mourir de peur. Terrassée de fatigue et d’épouvante, je perdis connaissance. Dans mon inconscience ou dans mon sommeil, j’entendais le bourdonnement de ces milliers d’insectes que je transformai en l’image d’un poids lourd avançant à toute allure pour m’écraser. Je me réveillai en sursaut, et ouvris les yeux sur la nuée d’insectes. Je me levai en hurlant, ce qui les excita davantage. Elles étaient partout : emmêlées dans mes cheveux, à l’intérieur de mes sous-vêtements, accrochées aux chaussettes au fond de mes bottes, cherchant à rentrer par mes narines et mes yeux. J’étais comme folle, essayant de leur échapper, donnant des coups dans le vide, battant des pieds et des mains de toutes mes forces, sans réussir à les faire fuir. J’en tuai un grand nombre, en assommai beaucoup. Le sol en était jonché, et elles ne m’avaient pas piquée. Epuisée, je finis par me résigner à cohabiter avec elles, et m’effondrai à nouveau, abattue par la fièvre et par la chaleur.</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Par la suite, la compagnie des abeilles noires devint habituelle. Mon odeur les attirait à des kilomètres à la ronde et, quand Brian me laissait quelque part, elles finissaient toujours par me retrouver. Elles transformaient l’horrible odeur qui m’imprégnait en parfum. En emportant le sel, elles laissaient le miel sur mes vêtements. C’était comme une halte dans une station de nettoyage. J’avais aussi l’espoir que leur présence massive inhiberait d’autres bestioles moins conviviales, et que leur compagnie me permettrait de m’assoupir en attendant que l’on vienne me rechercher. » </span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Ingrid Betancourt,</span></span><a title="Ingrid B. raconte (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/11/09/ingrid-b-raconte.html" target="_blank"><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"> Même le silence a une fin</span></span></em></a></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlIngrid B. racontetag:textespretextes.blogspirit.com,2011-11-10:31099812011-11-10T08:30:00+01:002011-11-10T08:30:00+01:00 Même le silence a une fin (2010) : le beau titre qu’ Ingrid...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Même le silence a une fin</em> (2010) : le beau titre qu’<a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Dngrid_Betancourt" target="_blank">Ingrid Betancourt</a> a donné au récit de ses six ans et demi de captivité dans la jungle colombienne, séquestrée par les <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_arm%C3%A9es_r%C3%A9volutionnaires_de_Colombie" target="_blank">FARC</a>, elle l’a emprunté à <a title="« No hay silencio que no termine » (Pablo Neruda, "Para todos")" href="http://pablo-neruda2-france.blogspot.com/2010/10/para-todos.html" target="_blank">Pablo Neruda</a>. 700 pages qui permettent d’appréhender concrètement la vie, la survie de la célèbre otage délivrée par l’armée colombienne le 2 juillet 2008, mais aussi de ses compagnons de captivité. Et de mieux connaître celle dont le visage est devenu une icône médiatique – son salut et son malheur à la fois.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-106470" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1222531881.jpg" alt="Ingrid B. Libre.jpg" /><br /><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><a title="Source de la photo" href="http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/06/30/paris-a-propose-aux-farc-son-aide-contre-la-liberation-de-betancourt_1543241_3222.html" target="_blank">Le Monde.fr</a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Enchaînée mais libre : la formule semble excessive. Pourtant, la force de caractère d’Ingrid Betancourt force le respect. Elle puise dans tout ce qu’elle a reçu de son éducation, de sa famille franco-colombienne, pour se reconstruire sans cesse malgré la saleté, la violence, la fatigue, les pièges, la maladie. <em>Même le silence a une fin</em> est un récit et un autoportrait où elle tâche d’éviter l’autocomplaisance, consciente de ses défauts, de ses erreurs, mais aussi de sa volonté d’apprendre de la situation dans laquelle elle se trouve. Soucieuse de garder sa dignité, même si elle connaît le prix à payer pour ceux qui ne se soumettent pas au bon vouloir des <em>« commandants ».</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Le livre s’ouvre sur une tentative d’évasion. Ingrid B. ne cesse d’essayer d’échapper à ses gardiens, avec la complicité de l’un ou l’autre de ses compagnons prisonniers des FARC. Observer les gardes, leurs habitudes, préparer un petit bagage de survie, planifier sa fuite, cela occupe les heures, les journées, les nuits. Au moment propice, la peur sera si forte que seules les consignes mémorisées lui permettront d’agir à bon escient. Malgré les échecs, les brimades, quand elle en a la force, l’occasion, elle recommence. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Se laver, faire ses besoins, tout oblige à demander l’autorisation. Les gardes ne se privent pas d’humilier leurs prisonniers, violent leur intimité. Il lui faut demander humblement au commandant qu’on lui retire sa chaîne. <em>« Tout était contrôlé et surveillé. Personne ne pouvait avoir une initiative quelconque, donner un cadeau à quelqu’un ou le recevoir sans demander la permission. On pouvait vous refuser le droit de vous lever ou de vous asseoir, de manger ou de boire, de dormir ou d’aller aux </em>chontos (trous dans le sol faisant office de toilettes collectives). <em>»</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Vivre avec la menace de mort. Les FARC avaient dit qu’ils la tueraient si, un an jour pour jour après sa capture, on n’avait pas libéré les guérilleros détenus dans les prisons colombiennes. A chaque survol d’hélicoptères militaires, il faut vite quitter le campement, s’enfoncer dans la jungle, marcher coûte que coûte. Sans compter les tarentules, les serpents, les caïmans, les frelons et autres insectes mordeurs et piqueurs. A chaque déplacement, elle s’efforce de prendre des repères pour une fuite éventuelle.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Survivre, c’est se méfier. Les gardes trop gentils sont ceux dont les coups bas font le plus souffrir. Un arrivage soudain de fruits, de fromage, de shampooing,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>signifie la plupart du temps une mise en scène : les guerilleros améliorent l’ordinaire pour fabriquer <em>« une preuve de survie ».</em> Même entre captifs, la promiscuité exposant <em>« au regard incessant d’autrui »</em>, la confiance est dangereuse, toute confidence peut être utilisée, la jalousie rend méchant. <em>« Chaque jour apportait sa dose de douleur, d’aigreur, de dessèchement. Je nous voyais partir à la dérive. Il fallait être très fort pour ne pas se soulager des constantes humiliations des gardes en humiliant à son tour celle qui partageait votre sort. »</em> Au début, Ingrid n’hésite pas à exprimer sa révolte devant des comportements indignes. Puis elle apprend la prudence : se taire, ne pas réagir aux insultes.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Pour tenir, toute activité est bonne : la broderie, si l’on obtient du tissu et du fil ; le tissage de ceintures avec des fils de nylon, que lui enseigne un garçon d’une grande dextérité – un répit grâce à <em>« la possibilité d’être active, de créer, d’inventer ».</em> Et, bien sûr la lecture : de la Bible, quand elle en dispose, ou d’un dictionnaire encyclopédique, une des requêtes constantes d’Ingrid B., même si le poids d’un livre dans le sac à dos est toujours en surplus.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">C’est par un journal vieux de plus d’un mois qu’Ingrid B. apprend la mort de son père, un coup terrible. Les dates anniversaires sont difficiles à affronter, surtout les jours de naissance de ses enfants, Mélanie et Lorenzo, qui grandissent sans elle. Les prisonniers captent tant bien que mal, à la radio, les messages de leur famille. Elle y entend sa mère, quasi chaque jour. Les voix familières émeuvent parfois à tel point les otages qu’ils demandent à un autre de répéter les mots qu’ils n’ont pas retenus, happés par les intonations, la présence.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Dans <a title="« Ingrid Betancourt: l'enfer, c'est les autres » par Agès Gruda (La presse, 21/9/2010)" href="http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201009/20/01-4317505-ingrid-betancourt-lenfer-cest-les-autres.php" target="_blank">l’enfer</a> de la jungle, dans un univers rétréci à l’extrême, une véritable amitié est une ressource incroyable. <a title=""Je dois ma vie à Ingrid" (Nouvel Observateur, 29/2/2008)" href="http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20080229.OBS2913/je-dois-ma-vie-a-ingrid-confie-l-ex-otage-luis-eladio-perez.html" target="_blank">Luis Eladio Pérez</a>, un ancien collègue au sénat, devient pour elle un frère, <em>« Lucho »</em>, <em>« mon Lucho ».</em> Se parler, avoir des attentions l’un pour l’autre, se remonter le moral, échafauder un plan d’évasion ensemble – ils deviennent inséparables. Ils s’exposent ainsi à une nouvelle forme de torture : on leur interdit de se parler, on les sépare. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Une telle confiance mutuelle permet de mieux supporter les tensions entre prisonniers – certains lui reprochent son attitude trop personnelle, ses insoumissions, ses appuis haut placés en France. Mais lorsque elle va mal, n’arrive plus à marcher, tombe en dépression, il y a toujours quelqu’un pour faire un geste, porter son sac, lui remonter le moral, être solidaire. Jour après jour, mois après mois, Ingrid Betancourt s’exerce à<em> « ne rien demander, ne rien désirer ».</em> Une chaîne au cou, attachée à un arbre ou à un pieu, humiliée, malade, elle couve en elle la plus précieuse des libertés, que jamais personne ne pourra lui ôter : <em>« celle de décider qui je voulais être. » </em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Si cette femme a résisté physiquement à ses abominables conditions de détention et a gardé l’espoir, c’est grâce à sa force mentale, à son intelligence, au soutien de ses proches et à la prière. L’expérience lui tient lieu d’apprentissage : <em>« Des années auparavant, j’aurais tenu tête, j’aurais cherché à démonter ses arguments. Je me sentais comme un vieux chien. Je n’aboyais plus, ni assise, ni debout. J’observais. »</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Exclusif - Ingrid Betancourt: «Pourquoi j'ai écrit ce livre» (BibliObs, 16/9/2010)" href="http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20100916.BIB5634/exclusif-ingrid-betancourt-pourquoi-j-039-ai-ecrit-ce-livre.html" target="_blank">Ingrid Betancourt</a> a pris dix-huit mois pour écrire ce livre : <em>« Pendant toutes ces années, j'ai éprouvé les plus grandes difficultés à supporter ce que je vivais. La seule façon d'y arriver était de donner un sens à tout cela. Je pensais qu'il fallait que je m'en sorte pour pouvoir témoigner. Je voudrais que mes réflexions servent à tous ceux qui vivent des moments difficiles, à ceux qui se posent des questions sur eux-mêmes. »</em> (<a title="« Les 26 saisons en enfer d'Ingrid Betancourt » par Jérôme Garcin (BibliObs, 16/9/2010)" href="http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20100916.BIB5645/les-26-saisons-en-enfer-d-039-ingrid-betancourt.html" target="_blank">Document BibliObs</a>) </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Dès son arrivée en France, cette femme a été l’objet d’une <a title="« Pourquoi tant de haine contre Ingrid Betancourt ? » par Nathalie Lacube (Courrier international, 22/9/2010)" href="http://www.courrierinternational.com/article/2010/09/22/pourquoi-tant-de-haine-contre-ingrid-betancourt" target="_blank">polémique </a>sur tous les plans : sa vie privée, son engagement politique, sa foi, son caractère. On a reproché à son récit des indiscrétions, des règlements de compte, un manque de remise en question. Qui en jugera ? Cela n’ôte rien à la valeur de son témoignage, exceptionnel, celui d’une femme debout qui ose parler en son nom et a trouvé les mots pour dire l’humain et l’inhumain.</span></span></p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlTrois déchaînement naturel: USA, Egypte, Colombie. Et une famine: Madagascar.tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-12-14:32975442010-12-14T09:16:00+01:002010-12-14T09:16:00+01:00 Etats-Unis: neige et blizzard Le nord et nord-est des Etats-Unis sont...
<p style="text-align: justify;"><b>Etats-Unis: neige et blizzard</b><br /> <br /> Le nord et nord-est des Etats-Unis sont blancs. Blancs de chez blanc. Ça me rappelle que gamin je croyais que la commune de vers-chez-les-Blancs au nord-est de Lausanne devait être particulièrement enneigée et qu’ils devaient en faire de la luge là-bas. Il faut dire que quand l’air froid descend du pôle rien ne l’arrêt, aucune montagne, et rien ne le réchauffe. Et c’est la deuxième tempête de la saison, après les 60 cm de neige du 1er décembre.<br /> <br /> Donc plus de 50 cm de neige dans le Wisconsin et là où le minet sauta - hum, excusez-moi: le Minnesota... Et cela devrait s’étendre à tout la région des grands lacs jusque’à peut-être Chicago, le Michigan et d’autres Etats connexes. Bref, avec toute cette neige, une température à moins 20° pouvant descendre à moins 33, et un blizzard entre 80 et 100 km/h, ils vont vraiment être dans un état proche de l’Ohio... Les images ci-commenter viennent du Québec, pas loin des USA.<br /> <br /> <object height="385" width="480" data="http://www.youtube.com/v/QuiWRQNjv1A?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/QuiWRQNjv1A?fs=1&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p style="text-align: justify;"><br /> <b>Egypte et Proche-Orient: froid et tempêtes de sable</b><br /> <br /> Pluies diluviennes et tempêtes de sable, accompagnées de vent à 100 km/h et de vagues de 10m de haut sur les littoraux, balaient l’est de la Méditerranée. Les stations de ski du Liban vont pouvoir ouvrir.<br /> <br /> Le bilan est plus dramatique à Alexandrie en Egypte, où une usine textile de 6 étage s’est effondrée, tuant trois personnes et faisant une dizaine de disparus. Les accidents de ce genre ne seraient pas rares à cause de l’absence de normes de construction. Un nuage de sable recouvre également le Caire, avec une visibilité réduite à 300m.<br /> <br /> Marchand de sable: un métier d’avenir là-bas. Surtout pour les grossistes.<br /> <br /> <object height="270" width="480" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xg3f52?width=480&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&background=%23171D1B&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xg3f52?width=480&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&background=%23171D1B&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xg3f52_forte-tempete-sur-une-partie-du-proche-orient_news">Forte tempête sur une partie du Proche-Orient</a></b><br /> <i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/BFMTV">BFMTV</a>. - <a target="_self" href="http://www.dailymotion.com/ch-fr/channel/news">L'info video en direct.</a></i><br /></p> <p style="text-align: justify;"><br /> <b>Colombie: la terre brûle</b><br /> <br /> <b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/3602616042.png" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3062981525.png" id="media-73033" alt="FeuBol1.png" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-73033" /></a></b>Phénomène géologique étrange en Colombie: le sous-sol brûle dans la région du village de Nueva Felicidad, au centre du pays. Selon les géologues, la sécheresse expliquerait en partie cela. La terre se vide de son eau, le terrain s’affaisse et du méthane peut se libérer.<br /> <br /> Les autorités locales tentent de circonscrire le phénomène en jetant de l’eau dessus. En attendant la terre s’effondre sous l’effet de cette combustion et le village pourrait être évacué.<br /> <br /> Bon, si vous avez trop froid ici, vous savez où aller.<br /></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><b>Madagascar</b><br /> <br /> <b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3879615207.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/416041275.jpg" id="media-73034" alt="madagascar-une-responsable-d-un-projet-de-developpement.jpg" style="border-width: 0pt; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-73034" /></a></b>A Madagascar, 700’000 personnes sont menacés de malnutrition et de famine. Le sud de l’île, ancien grenier alimentaire du pays, est touché par une sécheresse terrible. 80% des récoltes sont détruites. La population ne survit que grâce à l’aide alimentaire distribuée.<br /> <br /> <i>«<a target="_blank" href="http://www.sciencesetavenir.fr/depeche/nature-environnement/20101210.AFP6662/secheresse-720-000-malgaches-menacees-de-penurie-alimentaire-dans-le-sud.html"><span style="text-decoration: underline;">Pour la seconde année</span></a> consécutive, la pluviométrie est tout à fait insuffisante. Les données disponibles depuis les années 1930 montrent qu?après deux années de manque de pluie, il y a eu des famines généralisées dans le sud", s?est inquiétée la responsable de l?agence onusienne.<br /> "Il n?y a plus de semences pour la prochaine campagne agricole, les gens ont tout consommé", constate Eliane Rasoamananjara, responsable de projet pour le Conseil diocésain de développement (CDD), une association qui distribue des vivres dans le district de Betioky, dans le sud-ouest de l?île.<br /> <br /> Dans certains districts, les aliments de disette comme le tamarin et la mangue verte se raréfient et les habitants se tournent vers des aliments nocifs pour la santé comme le cactus rouge.</i> <i><br /> <br /> Des produits de première nécessité sont acheminés dans les localités accessibles, mais les prix flambent sur les marchés.</i> <i><br /> <br /> "Les habitants doivent vendre leur bétail pour pouvoir acheter du riz, mais le bétail ne vaut plus rien", rapporte Lundi Peyrol, responsable de l?association 2H (Hiaraka Hampandroso, "Développons ensemble") basée à Ampanihy, à 300 km de Toliara (ex-Tuléar).</i> <i><br /> <br /> Le PAM et ses partenaires apportent une aide d?urgence à 80.000 personnes et espèrent prochainement atteindre 200.000 bénéficiaires grâce aux dons exceptionnels de bailleurs de fonds.»</i></p> <p style="text-align: justify;"><br /> <i>(Image 4, Le <a target="_blank" href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/12/10/720-000-personnes-menacees-de-famine-a-madagascar_1451947_3244.html"><span style="text-decoration: underline;">Monde</span></a>)</i></p> <p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">En attendant la neige possiblement prévue pour la fin de semaine, en voici un aperçu aux Etats-Unis. Le nord est prêt pour Noël! Ailleurs il fait chaudf. Mais on risque d'y mourir de faim.</p>
Le créateur du bloghttp://etrangenature.blogspirit.com/about.htmlUn météore s'est écrasé en Colombietag:etrangenature.blogspirit.com,2010-09-14:19813732010-09-14T19:24:00+02:002010-09-14T19:24:00+02:00 Les autorités colombiennes ont confirmé que c'est bien un météore qui...
<p>Les autorités colombiennes ont confirmé que c'est bien un <strong>météore</strong> qui s'est écrasé le 5 septembre dernier dans la province rurale de Santander, creusant un cratère d'une <strong>centaine de mètre</strong>s de large.</p> <p>Plusieurs témoins ont déclaré aux autorités et à la presse avoir vu une boule de feu dans le ciel et les forces de police avaient reçu de nombreux appels pour des fenêtres brisées par le <strong>souffle de l'explosion</strong>. Les hélicoptères des forces aériennes colombiennes avaient été envoyés sur les lieux afin de localiser la source de l'explosion.</p> <p>Pour les visiteurs d'<i>Etrange Nature</i> hispanophones (il y en a!), voici la <strong>vidéo</strong> de la télévision colombienne.</p> <p style="text-align: center;"><object height="300" width="390" data="http://www.youtube.com/v/pi-2lT42dK8?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/pi-2lT42dK8?fs=1&hl=fr_FR" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Bredinhttp://bar-zing.blogspirit.com/about.htmlIngrid Betancourttag:bar-zing.blogspirit.com,2010-07-11:19555152010-07-11T14:21:00+02:002010-07-11T14:21:00+02:00 GONFLÉE ! Elle exige de ses libérateurs une rançon...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "Arial", sans-serif;"><span style="font-size: x-large;"><b>GONFLÉE !</b></span></span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "Arial", sans-serif;"><span style="font-size: x-large;"><b>Elle exige de ses libérateurs une rançon</b></span></span></span></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/02/780922808.jpg"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Ingrid-Betancaurt.jpg" id="media-501310" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/02/504920241.jpg" name="media-501310" /></a></div> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p>
hommelibrehttp://leshommeslibres.blogspirit.com/about.htmlLibération d’Ingrid Betancourt: que de spéculations!tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2008-07-07:32960082008-07-07T09:21:00+02:002008-07-07T09:21:00+02:00Cela permet au moins de remplir des pages et d’occuper du temps d’audience....
Cela permet au moins de remplir des pages et d’occuper du temps d’audience. Curieuse, l’impression que sa liberté ne suffit pas.<br /><br />Mais bon, je peux comprendre que l’on se pose des questions. Toutefois à ce niveau d’enjeux, et dans ce genre d’affaire, saura-t-on un jour la vérité complète? N’est-il pas opportun qu’il reste une part de mystère afin de ne pas dévoiler les méthodes utilisées et de ne pas porter préjudice à de futures libérations?<br /><br />D’ailleurs, en quoi l’un ou l’autre scénario serait-il plus crédible ou moins honorable qu’un autre?<br /><br />Et si tous avaient contribué à cette libération?<br /><blockquote><br />- le paiement d’une rançon: plausible, puisque le gouvernement colombien a toujours dit vouloir “payer” les repentis qui lui apporteraient leur aide;<br /><br />- la négociation: elle a dû jouer son rôle, ne serait-ce que pour commencer à décrisper une situation bloquée et faire évoluer le statut des FARC qui passaient ainsi de celui de terroristes à celui d’interlocuteurs;<br /><br />- l’infiltration: méthode très plausible et évidente en temps de guerre - civile ou autre;<br /></blockquote><br /><br />De plus, la pression internationale, y compris celle mise par Nicolas Sarkozy, a pu jouer comme une caisse de résonance utile, n’en déplaise à Ségolène Royal dont la “bravitude” ne va pas jusqu’à un engagement personnel auprès des acteurs concernés.<br /><br />Enfin, la mise en scène, si mise en scène il y a eu, a peut-être réellement servi à la libération des otages, ou a donné un coup de pouce au président colombien. Et alors? Où est le problème?<br /><br />Au fond, c’est peut-être l’ensemble des scénarii qui a permis cet aboutissement.<br /><br />Et bien tant mieux!<br />La mode est aux spéculations sur les différents scénarii de la libération d’Ingrid Betancourt. C’est à se demander à qui cela est utile. Aux initiateurs des différentes versions? A ceux qui les relaient? A ceux qui les commentent?<br />
Europehorizonhttp://europehorizon.blogspirit.com/about.htmlIngrid Betancourt: ”Ici, nous vivons comme des morts”tag:europehorizon.blogspirit.com,2007-12-01:14337232007-12-01T12:25:00+01:002007-12-01T12:25:00+01:00PARIS - L'otage franco-colombienne des FARC Ingrid Betancourt confie sa...
PARIS - L'otage franco-colombienne des FARC Ingrid Betancourt confie sa détresse dans une longue lettre de douze pages adressée à sa mère. "Je vais mal psychiquement", écrit-elle dans ce courrier transmis samedi à l'Associated Press par son comité de soutien.Le gouvernement colombien a rendu publiques vendredi des cassettes vidéo, photos et des lettres qui pourraient constituer la première preuve directe de vie depuis 2003 d'Ingrid Betancourt et des otages américains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC)."Je ne me suis pas réalimentée, j'ai l'appétit bloqué, les cheveux me tombent en grandes quantités", raconte l'otage dans une lettre à sa famille. "Je n'ai envie de rien. Je crois que c'est la seule chose de bien, je n'ai envie de rien car ici, dans cette jungle, l'unique réponse à tout est 'non'. Il vaut mieux donc, n'avoir envie de rien pour demeurer au moins libre de désirs".Elle explique à sa mère Yolanda Pulecio que "chaque chose est un miracle", comme l'entendre "chaque matin" à la radio. Référence à une station qui diffuse des déclarations des proches d'otages. Elle lui demande de dire à ses enfants de lui envoyer trois messages hebdomadaires. "Je n'ai besoin de rien de plus mais j'ai besoin d'être en contact avec eux. C'est l'unique information vitale, transcendante, indispensable, le reste ne m'importe plus", poursuit-elle.Revenant sur ses conditions de détention, elle dit que "la vie ici n'est pas la vie", mais "un gaspillage lugubre de temps". "Je vis ou survis dans un hamac tendu entre deux piquets, recouvert d'une moustiquaire et avec une tente au dessus, qui fait office de toit et me permet de penser que j'ai une maison".Elle explique qu'elle est "la seule femme du groupe", laissant supposer qu'elle a été séparée de sa directrice de campagne Clara Rojas, avec laquelle elle avait été enlevée le 23 février 2002.Ingrid Betancourt adresse également un message émouvant à sa fille Mélanie, la qualifiant de "meilleure version de ce qu'(elle) aurait voulu être". A son fils Lorenzo, elle confie que "tout ce qui vient de lui est du baume pour (son) coeur".A son beau-fils Sébastien, issu du premier mariage de son ex-mari Fabrice Delloye, elle assure qu'elle n'a "pas deux, mais trois enfants d'âme". "Je t'ai toujours aimé comme le fils que tu es et que Dieu m'a donné. Le reste ne sont que des formalités"."Durant plusieurs années, j'ai pensé que tant que j'étais vivante, tant que je continuerai à respirer, je dois continuer à héberger l'espoir", souligne l'ancienne candidate à l'élection présidentielle en Colombie. "Je n'ai plus les mêmes forces, cela m'est très difficile de continuer à croire (...) Ici, nous vivons comme des morts". AP
ElGrecohttp://rachedelgreco.blogspirit.com/about.htmlÁ LA POURSUITE D’ESCOBAR (4)tag:rachedelgreco.blogspirit.com,2007-01-07:11484032007-01-07T18:30:00+01:002007-01-07T18:30:00+01:00 ÉDITH avec 5 Kg de blanche Le voyage d’Edith en Colombie...
<p align="center"><span style="font-size: 36pt; color: blue; font-family: 'Times New Roman'">ÉDITH<span> </span></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-family: 'Times New Roman'">avec 5 Kg de blanche</span></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Le voyage d’Edith en Colombie est à sa quatrième et dernière escale !</span></b></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Dans un silence de plomb qui fait vibrer le silence, l’homme aux fines moustaches brunes s’approche de la jeune et élégante jeune dame au bronzage ravageur.</span></b></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Sans vergogne, il s’adresse à Edith en français en la regardant droit dans les yeux, profitant du fait que son compagnon Daniel est allé bavarder avec un groupe arrivant à l’instant à Bogota.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'"><span>-<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span> <i><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Vous êtes la “ Frenchuta”, la petite Française, journaliste?</span></i></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'"><span>-<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span> <i><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Vous trouverez 5.000 US $ dans cette grosse enveloppe jaune. Prenez simplement en bagage à main ce tout petit sac de 5 kg et à Paris mon sosie et collègue vous attendra et vous remettra alors un complément de 25.000 US $ contre le petit sac ...</span></i></p> <p align="justify"><i><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Ni vue, ni connue !</span></i></p> <p align="justify"><i><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Votre bagage est enregistré et ici, je sais que vos amis de la presse et du gouvernement vous feront un pré embarquement.</span></i></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Tant d’audace et de culot à<span> </span> Bogota ne surprennent guère<span> </span> Edith. En trente secondes, elle décide de lui faire un large sourire, de chercher Daniel du regard, lui faire un discret signe de la main et de répondre à l’homme en blanc, toujours avec le sourire :</span></p> <p align="justify"><i><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">- Pas cette fois Señor, car je ne suis pas seule, je reviens dans dix jours.</span></i></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Daniel et ses amis arrivent. L’homme en blanc a déjà disparu dans la foule. Pablo Escobar est-il réellement en prison ? Sa recherche de Pablo Escobar n’aura jamais de fin…</span></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Deux ans plus tard, matinale, Edith branche comme chaque matin à 7h30 son téléviseur sur une chaîne française pour suivre les infos du matin</span></b><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">La nouvelle est sordide et les images macabres.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Sur le toit d’une maison, il vient d’être criblé d’une rafale de mitraillette et il aura eu le courage de se défendre avec un pistolet dans chaque main continuant à tirer comme il l’a toujours fait.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Le roi du cartel de Medellin, Pablo Escobar vient d’être enfin arrêté en Novembre 1993 par la police colombienne alors que sa famille est refoulée le jour même de l’aéroport de Francfort en Allemagne.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'"><strong>Le roi de Medellin est mort le jour où le cartel de Cali s’éveille.</strong></span></p> <p align="right"><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">R.T.</span></p> <p align="right"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Times New Roman'">Extrait d’ouvrage: “<i><span style="color: red"><strong>Edith: la femme aux semelles de vent</strong></span></i>”.</span></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"> </p>
ElGrecohttp://rachedelgreco.blogspirit.com/about.htmlEDITH EN COLOMBIEtag:rachedelgreco.blogspirit.com,2006-12-24:11354252006-12-24T20:35:00+01:002006-12-24T20:35:00+01:00 ÉDITH Á LA POURSUITE D’ESCOBAR Lausanne. (1994). Le...
<p align="center"><span style="font-size: 36pt; color: blue; font-family: 'Times New Roman'"><strong>ÉDITH</strong><span><strong> </strong></span></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 17pt; color: red; font-family: 'Times New Roman'"><strong>Á LA POURSUITE D’ESCOBAR</strong></span></p> <p align="justify"><b><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Lausanne. (1994). Le réveil à quartz à cristaux liquides lumineux indique bien en chiffres rouges 4h15 du matin à Pully, en Suisse. Qui peut bien être ce farfelu ou inquisiteur qui téléphone en pleine nuit?</font></span></b> <b><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">A la cinquième sonnerie, Edith se décide à décrocher son téléphone nacré.</font></span></b></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">- <em>Buenos dias Edith, c’est Daniel Samper de Bogota.</em></font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">_ <em>Daniel, tu es fou, tu me réveilles en pleine nuit, qu’y a-t-il ?</em></font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">- <em>Excuse-moi, je n’ai pas fait attention au décalage horaire, mais il y a un événement<span> </span> très important qui pourrait t’intéresser.</em></font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3"><em>Mon journal, “El Tiempo” t’envoie un billet d’avion “Prepaid” que tu trouveras dans quelques heures à l’aéroport de Genève.</em></font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3"><span> </span>- <em>Mais enfin, de quoi s’agit-il ?</em></font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">- <em>Te souviens-tu de notre ami feu Lara BONILLA assassiné par Pablo Escobar? Une page d’histoire vient d’être tournée en Colombie.</em></font></span></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3"><em>Arrive ! Tu sauras la suite à Bogota.</em></font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Sous sa douche tiède puis froide, Edith se prélasse en se frictionnant avec son gel douche à odeur de pin. Devant son miroir, elle maquille légèrement ses beaux yeux verts en amande encore boursouflés puis, sous un habile mouvement de séchoir électrique, elle brosse ses fins cheveux châtains.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Edith essaie de revivre l’année 1973, où elle découvrit Bogota pour la première fois en compagnie d’un jeune confrère, Daniel Samper, bras droit de Santos junior, directeur d”El Tiempo”, le grand journal colombien.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Les blanches Alpes se font déjà minuscules. Bien calée dans son fauteuil de classe Affaires, Edith survole Genève en direction de Paris pour rattraper à 10H30, la correspondance de Bogota.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Quelle folie, la voilà à nouveau repartie en cavale. Elle repense à Bogota, cette capitale colombienne haut perchée, à 2630 m d’altitude, où les rues ou “calles” sont découpées au couteau avec des angles on ne peut plus droit.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3"><strong>Dans cette ville de 3,5 millions d’habitants, toutes les rues parallèles à la montagne (Est) sont appelées “Carreras”, et portent des numéros ascendants. Perpendiculairement à ces rues , viennent d’autres rues ou “calles” numérotées de la même façon.</strong></font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Ces rues portent comme à New York des numéros et non pas des noms et facilitent ainsi la reconnaissance des lieux.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Le Museo del Oro et sa verte émeraude de 324 carats, le rouge Hilton de quarante étages et surtout l’immeuble de la compagnie aérienne nationale Avianca défilent clairement dans sa mémoire.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Edith est encore sous le charme du Señor Barvo qui l’a reçue dans son cossu salon de l’immeuble “Seguras” où siège la compagnie Avianca. Accompagnée de Fernando Lopez, fils de l’ancien Président de Colombie, elle découvrit chez le patriarche d’Avianca, un battant sans pareil. Trois autres visites en Colombie firent d’Edith une spécialiste de ce pays en ébullition constante.</font></span></p> <p align="justify"><b><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3"><font color="#FF0000">A <span> T</span>RAVERS BOGOTA</font></font></span></b></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">La rouge Toyota file à toute allure vers le domicile du feu ministre de la justice Lara Bonilla, ami d’Edith et de son confrère Daniel Samper.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">A peine entrée chez ses anciens amis que la voilà écoutant attentivement et enregistrant l’incroyable histoire de l’Al Capone de Colombie, le patron du Cartel de Medellin, Pablo Escobar, alias Don Pablo. Avalant tinto (café noir) sur tinto, Edith enregistre cette histoire qui ne pouvait arriver qu’en Amérique Latine et plus précisément en Colombie.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3"><strong>En 1984, quand le maître de cette maison fut assassiné, Edith était de passage à Bogota et avait affectueusement soutenu la famille puis avait déclenché une virulente campagne de presse à travers la France et la Suisse pour dévoiler la véritable identité du roi de la coke</strong> :</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Pablo Escobar. Par gratitude, la famille Bonilla invite aujourd’hui Edith à savourer ensemble une première revanche contre le commanditaire du meurtre. Son arrestation.</font></span> <span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Sous le choc de cette longue histoire d’arrestation, qui n’en est pas une, Edith décide de rencontrer l’octogénaire prêtre Rafael Garcia Herreros.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">L’homme qui a réussi la reddition de Pablo Escobar l’aidera peut-être à pénétrer l’insolite “prison-finca”, de ce dernier, à Envigado près de Medellin.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Continuant sa course folle, Edith ne verra de la prison qu’une tour perchée illuminée “al giorno” sur un flanc de colline et gardée comme un véritable bunker.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">C’est ce vieux prêtre de 82 ans qui en veut aujourd’hui au gouvernement colombien de ne pas lui verser la rançon d’arrestation, prétextant que cette reddition équivaut à une arrestation.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Les 50.000 $ pourtant promis auraient aidé le prêtre à secourir toute une cité de pauvres, de démunis et d’oubliés, sous son crescendo télévisé “la minute de Dieu”.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3"><strong>Selon la revue américaine “Forbes”, Pablo Escobar pèse quatre milliards de dollars et fait partie des personnes les plus riches du monde.</strong></font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><font size="3">Ce célèbre narcotrafiquant psychopathe et sanguinaire de 42 ans revêt pour les Colombiens, le costume d’un Zorro ou d’un Robin des Bois secourant des milliers de chômeurs affamés.</font></span></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"> </p> <p align="justify"><span style="font-family: 'Times New Roman'"><b><span style="font-size: 14pt; color: #a50021; font-family: 'Times New Roman'">Edith finira-t-elle par retrouver raison et laisser tomber sa course folle?</span></b></span></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 14pt; color: #a50021; font-family: 'Times New Roman'">Edith va-t-elle continuer la recherche du sanguinaire Pablo Escobar?</span></b></p> <p align="justify"><b><i><span style="font-size: 14pt; color: #a50021; font-family: 'Times New Roman'">Et si elle tombait amoureuse de Pablo…?</span></i></b></p> <p align="right"><b><i><span style="font-size: 10pt; color: #a50021; font-family: 'Times New Roman'">(A suivre)</span></i></b></p>