Last posts on clios2024-03-29T00:11:29+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/clios/atom.xmlTaniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlLa vaguetag:textespretextes.blogspirit.com,2012-10-01:31101642012-10-01T08:30:00+02:002012-10-01T08:30:00+02:00 Lire & relire Bauchau / 1 Camille Claudel, La...
<p class="MsoNormal" style="text-align: left; padding-left: 300px;"><strong> <span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium; line-height: 115%; text-align: right;">Lire & relire Bauchau / 1 </span></strong></p><p class="MsoNormal"><a style="text-align: center;" href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/4231359911.jpg" target="_blank"><img id="media-132886" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/4277108126.jpg" alt="bauchau,oedipe sur la route,roman,littérature française,belgique,sculpture,antigone,oedipe,clios,vague,culture" /></a></p><p style="text-align: center;"><a title="Source de la photo" href="http://www.amis-arts.com/sulpture/camille_claudel/2/la_vague_claudel.htm" target="_blank"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small;">Camille Claudel, La Vague </span></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: Tahoma, sans-serif;">« Le lendemain, Clios travaille aux raccords entre les parties de la <a title="Hokusai sur papier (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/08/06/une-expo-sur-papier.html" target="_blank">vague</a> qui s’élèvent et celles qui déferlent. Œdipe sculpte le corps du troisième rameur. Antigone est frappée par la mesure, la légèreté de ses gestes. Rien de comparable à la violence, à la fureur des coups de celui qui a contraint la vague à plier. Elle voit que des cheveux gris commencent à parsemer sa belle chevelure fauve. Il tourne vers elle son visage aux yeux bandés et sur ses lèvres apparaît le sourire qui lui gagnait autrefois tous les cœurs. Elle dit : « Je vous retarde. » Il répond : « Tu as le temps. » Elle sent qu’il lui ouvre ainsi, malgré l’automne qui est là et l’hiver qui approche, un immense espace de temps. Qu’il lui signifie qu’elle ne doit surtout pas se hâter. Elle s’installe en face des contours qu’elle a tracés pour le pilote, elle est effrayée un instant par l’ampleur de ce qui reste à faire. Puisqu’il lui a donné le temps, elle contemple la pierre, elle se recueille en elle, elle y appuie son visage, la parcourt de ses mains. Une masse de calme est sous son front, elle s’en inspire et la fait très doucement descendre dans tout son corps. Elle commence. Au milieu du jour, le pied, la cheville et la jambe sont esquissés. </span><span style="font-family: Tahoma, sans-serif; font-size: medium; line-height: 18px;">»</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Tahoma','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><a title="« Bauchau, hors d’âge et hors les murs » par Monique Verdussen (LLB,22/09/2012)" href="http://www.lalibre.be/archives/divers/article/762237/bauchau-hors-d-age-et-hors-les-murs.html" target="_blank">Henry Bauchau</a>, <em>Œdipe sur la route</em> (Actes Sud, 1990)</span></span></p>
Casadeihttp://casadei.blogspirit.com/about.htmlL'Oedipe d'Henry Bauchautag:casadei.blogspirit.com,2009-10-26:18436262009-10-26T14:14:00+01:002009-10-26T14:14:00+01:00 Oedipe sur la route est le second volume du tryptique qu' Henry...
<p style="text-align: justify;"><em><strong><img src="http://casadei.blogspirit.com/media/00/01/1017756189.jpg" alt="oedipe.jpg" id="media-415032" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Oedipe sur la route</strong></em> est le second volume du tryptique qu'<strong>Henry</strong> <strong>Bauchau,</strong> écrivain belge, né en 1913<strong>,</strong> a consacré aux récits mythiques de la <strong>Grèce</strong> antique avec <strong><em>Antigone</em></strong> et <strong><em>Diotime et les lions</em></strong>.</p> <p style="text-align: justify;"><strong><em>Antigone</em></strong> m'avait enthousiasmé, il y a en effet dans ce récit d'une grande pureté d'écriture, unité d'action de temps et de lieu... cf. chronique du 21 août dernier. <strong><em>Oedipe sur la route</em></strong> est au contraire un long cheminement. On accompagne <strong>Oedipe</strong>, roi de <strong>Thèbes</strong> déchu, car meurtrier de son père, <strong>Laios</strong>, époux, dans l'ignorance de sa parenté, de sa mère, <strong>Jocaste</strong>, qui, l'apprenant, vient de mettre fin à ses jours. Aveuglé volontairement, ses enfants maudits, <strong>Oedipe</strong> part sur la route seul, en mendiant, suivi par <strong>Antigone,</strong> sa fille, qui refuse de l'abandonner. C'est une longue marche, marquée par la faim, la soif, le froid, la canicule, la maladie, l'hostilité, mais aussi la musique, la peinture, la sculpture, le chant, la danse, les rencontres, l'amour au sens le plus fort du terme, un chemin vers la clairvoyance, la connaissance de soi, la rédemption...</p> <p style="text-align: justify;">Un livre magnifique pour prendre soi-même la route. <strong><em>Ce n'est pas toi qui fait le chemin mais le chemin qui te fait</em>,</strong> une belle illustration de cet adage de ceux qui marchent.</p>