Last posts on braconnier2024-03-28T16:41:56+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/braconnier/atom.xmlTaniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlUne phrase de plustag:textespretextes.blogspirit.com,2012-04-17:31100732012-04-17T20:20:00+02:002012-04-17T20:20:00+02:00 « Hommes et femmes souhaitent-ils autre chose qu’être écoutés,...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">« Hommes et femmes souhaitent-ils autre chose qu’être écoutés, compris et par-dessus tout aimés ? Si la femme d’aujourd’hui veille davantage à son propre épanouissement qu’autrefois, l’homme aurait tort d’y voir un signe de rejet. Chaque sexe gagnerait à comprendre que ce que l’autre cherche n’est pas radicalement différent. Encore faut-il, pour que cette vérité soit comprise, que chacun s’ouvre à l’autre. Les intentions ou les projets peuvent être parfaitement identiques de part et d’autre mais leur expression émotionnelle totalement opposée. Les différences portent moins sur le fond que sur la forme. Mais combien la forme est importante ! </span></span></em><em><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Alors, que faire ? Toujours donner une phrase d’explication de plus. Consacrer une minute supplémentaire à se faire comprendre permet parfois d’éviter plusieurs heures d’affrontement. »</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Alain Braconnier,</span></span><a title="Du sexe des émotions (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/04/11/du-sexe-des-emotions.html" target="_blank"><em><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"> Le Sexe des émotions</span></span></em></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/921520014.jpg" target="_blank"><img id="media-122080" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3192881487.jpg" alt="braconnier,le sexe des émotions,essai,littérature française,psychologie,émotions,hommes,femmes,dialogue,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;" lang="FR">LUDOVIC BAUËS 1864 - 1937 <br />Conversation dans les dunes</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlDu sexe des émotionstag:textespretextes.blogspirit.com,2012-04-16:31100722012-04-16T08:30:00+02:002012-04-16T08:30:00+02:00 « L’homme et la femme se prennent, se déprennent, s’entreprennent,...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« L’homme et la femme se prennent, se déprennent, s’entreprennent, se reprennent et de surprennent, mais se comprennent-ils ? »</em> C’est la question soulevée par <a title="Bibliographie sur le site de l’éditeur" href="http://www.odilejacob.fr/auteurs/alain-braconnier.php" target="_blank">Alain Braconnier</a> dans <em>Le Sexe des émotions</em> (1996-2000). Ce psychiatre et professeur d’université plaide pour une meilleure lecture de nos émotions réciproques afin de mieux nous comprendre. Plutôt qu’aux capacités intellectuelles des hommes et des femmes, il s’intéresse ici à leurs échanges affectifs.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1736063754.jpg" target="_blank"><img id="media-122074" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3563983788.jpg" alt="braconnier,le sexe des émotions,essai,littérature française,psychologie,émotions,hommes,femmes,culture" /></a><br /><br /><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;" lang="FR"><a href="http://www.chinatoday.com.cn/ctfrench/se/2010-10/26/content_306375.htm"><span style="color: #0000ff;">http://www.chinatoday.com.cn/ctfrench/se/2010-10/26/content_306375.htm</span></a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Trop d’inégalités persistent entre les femmes et les hommes, au travail ou à la maison. Leurs goûts diffèrent souvent dans les loisirs, par exemple pour le choix d’un programme télévisé. Mais que ressentent-ils en commun ? Selon Braconnier, les émotions positives sont mieux partagées entre homme et femme que les émotions négatives, en particulier l’angoisse. Trop de malentendus et de conflits viennent d’une méconnaissance de l’autre. <em>« Les hommes acceptent difficilement de montrer leurs faiblesses ».</em> Les femmes se sentent maltraitées quand elles ne peuvent partager ce qu’elles éprouvent avec eux. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Des <em>« histoires brèves »</em> illustrent ces constats, inspirées à l'auteur par sa pratique de thérapeute. Quand ils lui racontent une séparation ou un divorce, un homme et une femme le font différemment, explique-t-il. Au féminin, c’est souvent une tragédie, qui culmine dans une crise ; au masculin, elle survient comme un drame, dans un <em>« coup de tonnerre »</em> soudain. Quand une femme rompt, sa décision longuement mûrie est irrévocable ; un homme peut partir sur un coup de tête, et revenir après.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Femmes et hommes ne parleraient-ils pas la même langue ? Elles privilégient le rapport humain, à égalité entre interlocuteurs ; ils privilégient un statut, une position sociale. Par ailleurs, <em>« les hommes supportent mal les problèmes en attente, ils cherchent et proposent rapidement des solutions à tout. »</em> Les femmes affrontent les difficultés autrement, elles en parlent d’abord pour être comprises. Mais nous avons tous et toutes le pouvoir de <em>« modifier notre comportement sous l’influence de nos émotions »</em>, d’agir sur elles, de les exprimer davantage ou de réprimer leurs manifestations dévastatrices. (Comment ? Ce sera peut-être le sujet d'un autre livre.)</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Filles et garçons éprouvent les mêmes émotions primaires : joie, colère, peur, tristesse, dégoût, surprise. L’observation des bébés permet de savoir vers quel mois telle ou telle expression émotionnelle apparaît. A trois ans, l’enfant possède <em>« tout l’éventail des émotions humaines »</em>. Filles et garçons crient et pleurent autant les uns que les autres dans leur première année. Les garçons, d’humeur changeante, sont plus difficiles à consoler ; les filles se montrent plus communicatives et réceptives. On échappe rarement aux stéréotypes culturels : devant la photo d’un bébé de neuf mois qui pleure, si l’on pose la question de savoir pourquoi ce garçon pleure, ce sera de colère, cette fille… de chagrin.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Le contexte familial est essentiel. Les parents réagissent différemment avec un garçon ou une fille, leur parlent en d’autres termes : <em>« sois gentille » – « défends-toi ».</em> Leurs jeux ne sont pas pareils, ni même les histoires qu’on leur raconte. Les filles sont encouragées à la compréhension, les garçons à la compétition. Alain Braconnier les suit à chaque étape – enfance, adolescence, âge adulte – et observe la manière dont se constitue <em>« l’identité de genre ». </em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">S’il préconise l’école mixte pour apprendre à mieux se connaître et se comprendre, il constate pourtant qu’au bout d’un apprentissage scolaire commun, les projets des unes et des autres se conforment aux stéréotypes : les filles veulent généralement informer, communiquer, aider, soigner, s’occuper des autres ; les garçons fabriquer, réaliser, rechercher, inventer, étudier.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Les femmes se montrent généralement plus émotives et plus expressives, les hommes plus agressifs et impulsifs. En public, elles font preuve de plus de retenue qu’eux. Braconnier explique ces différences par des facteurs culturels, psychologiques et sociaux. Il interroge aussi la biologie : l’étude du cerveau montrerait une répartition différente entre les hémisphères droit et gauche selon le sexe lors de l’expression des émotions. L’anxiété, la dépression, touchent davantage les femmes ; les obsessions, les hommes. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">L’auteur remonte l’histoire des femmes et des hommes, retrace l’évolution du discours psychanalytique, reprend les tendances indiquées par les études statistiques. S’il décrit bien les différences de comportement, l’essai n’éclaire pas forcément la problématique des émotions, si difficiles à partager parfois. A lire donc avec recul et humour, comme Braconnier nous y invite, cette<em> « réalité toujours mouvante »</em> d’être homme ou d’être femme, et de l’être ensemble. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"><a title="Présentation de l’essai sur Medium4you" href="http://www.medium4you.be/Alain-Braconnier-Le-sexe-des.html" target="_blank"><em>Le Sexe des émotions</em></a> n’apprend pas grand-chose à qui vit en couple, mais permet de vérifier des impressions personnelles. Oui, les stratégies diffèrent souvent entre les femmes et les hommes. Oui, chacun, chacune, comme le rappelle l’auteur, a droit à la fragilité. Faire preuve d’empathie est essentiel, de bienveillance – des deux côtés. L’essai d’Alain Braconnier appelle à un nouvel art du dialogue entre les sexes qui rende la vie plus excitante et moins conflictuelle. Pour contrer les méfaits des préjugés, il revendique pour chaque être humain la liberté d’exprimer toutes ses émotions.</span></span></p>