Last posts on bonnafé2024-03-29T03:30:17+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/bonnafé/atom.xmlDadumashttp://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/about.htmlToutes des p… même Maman !tag:ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com,2011-03-06:22568902011-03-06T08:24:00+01:002011-03-06T08:24:00+01:00 C’est une famille moderne. Dans la grande pièce à vivre...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> C’est une famille moderne. Dans la grande pièce à vivre (scénographie de Damien Caille-Péret),<span> </span>le père, Alban (Jacques Bonnafé), bien calé dans le long canapé, tapote sur son ordinateur portable posé sur la table basse. Un vélo d’appartement, sur le côté, laisse supposer que dans ce monde avachi, on fait quelquefois un peu d’exercice. On sonne, le fils va ouvrir. C’est la mère, Annie (Emmanuelle Devos). Elle leur a donné rendez-vous afin de leur expliquer pourquoi elle les quitte. Mari qu'elle n'aime plus assez, et enfants, Julie, pas encore dix-huit ans (Anaïs Demoustier), Adam (Alexandre Lecroc), presque vingt-cinq ans, n'ont plus besoin d'elle. Un autre homme est entré dans sa vie. Elle les a avertis par une lettre. Mais ce soir, on cause. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">En une heure, toute la famille va exposer les doutes et les incertitudes du cœur qui rongent les plus belles amours et sapent les fondements bien assurés d’un couple. En une heure, on va régler les comptes et le problème. Un problème ? « Y en a pas ! » Et Arnaud Meunier le metteur en scène dirige le quatuor sans faiblir.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Ah ! Les temps ont bien changé ! Autrefois, les femmes n’abandonnaient ni mari, ni enfants pour suivre leur passion, elles savaient se sacrifier et même lorsque l’amour avait disparu, elles restaient « au foyer ». Aujourd’hui, elles obéissent à leurs « envies », à leur « désir », et<span> </span>elles désertent ! Toutes des p… même Maman !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Si vous pensez que cette attitude, est « le stade terminal de l’égoïsme », c’est que vous n’avez pas su évoluer avec votre époque. François Bégaudeau parle au nom de la modernité et de l’égalité des sexes. Pas d’injustice… Les femmes ont le droit de jouir sans entrave. Le conjoint délaissé est malheureux ? Le fils désemparé ? Heureusement, la fille, sans complexe, trouve tout normal, et prépare une salade-repas pour ceux qui restent, uniquement préoccupée de son devoir de philo, « la conscience est-elle compatible avec le bonheur ? ». Et son frère le thésard n'a plus qu'à enterrer ses principes vertueux.<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">La conscience ? Tu parles ! Succéder à la mère, prendre sa place dans le cercle familial n’est-ce pas dans l’ordre des choses ? Le bonheur ? Peut-être s’apercevra-ton simplement de son départ au bruit de la porte que la mère referme derrière elle...<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Mais non… Tout se fait sans bruit, sans larmes (ou presque), sans éclat. On sait contenir ses émotions. Et on passe à table…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">Car il faut manger pour vivre.C'est ça </span><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">« </span><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">la question essentielle </span><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;">».</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">Le Problème</span></em><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;"> de François Bégaudeau</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">Théâtre du Rond-Point</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">Jusqu’au 3 avril, 21 h</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">01 44 95 98 21</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Arial;">ensuite au Théâtre Marigny jusqu'au 15 mai.<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"><br /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Arial;"> </span></p>