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Tania
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De Calliope à Cal
tag:textespretextes.blogspirit.com,2023-01-30:3335812
2023-01-30T08:00:00+01:00
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De Jeffrey Eugenides , je n’ai lu que Le roman du mariage , il y a...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">De <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeffrey_Eugenides" target="_blank" rel="noopener">Jeffrey Eugenides</a>, je n’ai lu que <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/le+roman+du+mariage" target="_blank" rel="noopener"><em>Le roman du mariage</em></a>, il y a quelques années. En commentaire, quelqu’un m’avait alors conseillé de lire <em>Middlesex,</em> <em>« un must »</em>. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Marc Chodolenko, <a title="Site de l'éditeur" href="http://editionsdelolivier.fr/catalogue/9782879293622-middlesex" target="_blank" rel="noopener"><em>Middlesex</em></a> (prix Pulitzer 2003) est un gros roman (679 pages) où le rôle du narrateur à la première personne est tenu par <a title="Muse de la poésie épique (Wikipedia)" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Calliope" target="_blank" rel="noopener">Calliope</a> ou Callie, jusqu’à ce qu’elle se fasse appeler Cal.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2879350306.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1347412" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1254870378.jpg" alt="eugenides,middlesex,roman,littérature anglaise,etats-unis,famille grecque,émigration,detroit,berlin,génétique,identité de genre,hermaphrodisme,roman d'apprentissage,société,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">L’incipit renseigne tout de suite le lecteur : <em>« J’ai eu deux naissances. D’abord comme petite fille, à Detroit, par une journée exceptionnellement claire du mois de janvier 1960 </em>[comme l’auteur]<em>, puis comme adolescent, au service des urgences d’un hôpital proche de Petoskey, Michigan, en août 1974. Il est possible que certains lecteurs aient eu connaissance de mon cas en lisant l’article publié en 1975 par le Dr. Peter Luce dans le </em>Journal d’endocrinologie infantile<em> sous le titre : « L’identité de genre chez les pseudohermaphrodites masculins par déficit en 5-alpha-réductase de type 2. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">A 41 ans, Cal Stephanides, <em>« Grec orthodoxe peu pratiquant, employé au Département d’Etat américain »</em>, sent le moment venu de <em>« consigner une fois pour toutes l’errance mouvementée de ce gène unique à travers le temps » </em>dans une famille<em> « au fort degré de consanguinité ». </em>Son histoire familiale débute à la fin de l’été 1922 en Asie mineure, près de Bursa, où vit une importante communauté grecque. Desdemona (sa grand-mère) y poursuit après la mort de ses parents leur élevage de vers à soie, tout en prenant soin de son frère Lefty (Eleutherios), d’un an plus jeune qu’elle.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Sa mère a fait promettre à Desdemona de lui trouver une femme, mais aucune n’est aussi attirante aux yeux de Lefty que sa sœur, qui est aussi sa cousine au troisième degré. L’attirance est réciproque. Quand les troupes turques partent à la <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_gr%C3%A9co-turque_(1919-1922)" target="_blank" rel="noopener">reconquête de Smyrne</a> où ils ont fui les incendies et les massacres, ils montent à bord du Jean-Bart pour aller à Athènes, d’où ils comptent partir pour l’Amérique et rejoindre leur cousine Sourmelina déjà installée à Detroit. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Les grands-parents de Cal, Desdemona et Lefty, sont mariés lorsqu’ils retrouvent Lina devenue une Américaine. Celle-ci gardera leur secret comme eux gardent le sien : Lina a épousé Jimmy Zizmo, intéressé par sa dot, sans lui dire qu’elle était lesbienne. Les jeunes mariés vont habiter chez eux et Jimmy fait entrer Lefty à l’usine Ford. Voilà le tableau de départ de <em>Middlesex.</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Les grands-parents de Callie-Cal ignoraient qu’ils étaient tous deux porteurs d’un gène récessif sur le cinquième chromosome. Comme leur cousine Theodora (Tessie), la fille de Lina et Jimmy, leurs deux enfants, Milton et Zoé, sont nés tout à fait normaux, malgré les craintes de Desdemona. Plus tard, celle-ci se fera ligaturer les trompes.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Commençant souvent ses chapitres par le présent – la vie de Cal à Berlin et sa rencontre avec une photographe d’origine asiatique, Julie Kikuchi –, le romancier reprend ensuite le fil de l’histoire familiale sur trois générations, une succession de péripéties haute en couleur où défilent plein de personnages secondaires, comme le vieux Dr Philobosian, le père Mike (un prêtre orthodoxe un temps fiancé à Tessie), Chapitre Onze (le frère de Calliope), etc.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Tout au long du roman, Eugenides distille les informations sur le cas de Callie-Cal, de sa naissance jusqu’à ses quatorze ans quand sa singularité génétique sera connue. Elevée en fille à Detroit, dans un quartier pauvre que ses habitants blancs finiront par fuir après les émeutes raciales de 1967, elle connaît d’abord des conditions de vie modestes avant que son père, dont le restaurant sur le déclin a brûlé lors de ces événements, achète une grande maison moderniste à Grosse Pointe, sur Middlesex Boulevard, et fonde une affaire très rentable.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Vie familiale, génétique, traditions culturelles, mythologie grecque, éducation, condition sociale, travail, troubles de l’adolescence, sexualité, hermaphrodisme, amitié et rencontres amoureuses, les thèmes ne manquent pas dans <em>Middlesex.</em> L’auteur passe constamment d’une époque ou d’un problème à l’autre, piquant la curiosité des lecteurs comme dans un roman feuilleton, entre comédie et tragédie, sans s’appesantir sur les drames.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">J’avais déjà déploré les longueurs dans son roman précédent, non que je sois allergique aux longs romans, mais j’avoue que j’ai dû m’accrocher pour aller jusqu’au bout de <em>Middlesex,</em> qui me laisse une impression de trop-plein. Ce roman de style avant tout narratif est divertissant, bien que le ton choisi m’ait souvent laissée à distance.</span> <span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Sur ce thème rare de l’intersexualité, il nous fait prendre conscience des difficultés vécues par ceux qui la vivent.</span></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>Middlesex</em> n’est pas autobiographique, ni Jeffrey Eugenides hermaphrodite, même s’il s’est inspiré de ses origines et de la vie de ses grands-parents pour rendre son récit crédible. Wikipedia signale qu’il l’a écrit après avoir lu la traduction des <em>Mémoires</em> de Herculine/<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Barbin" target="_blank" rel="noopener">Abel Barbin</a> (1838-1868),<em> « première personne à voir son identité de genre modifiée à l’état civil en France ».</em></span></p>
JPC
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Discipline
tag:necronomie.blogspirit.com,2022-07-08:3271589
2022-07-08T10:58:05+02:00
2022-07-08T10:58:05+02:00
La ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht a confirmé...
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;"><img id="media-1152539" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://necronomie.blogspirit.com/media/00/01/3534940684.jpeg" alt="discipline,throbbing gristle,berlin,totalitarisme,crise,ukraine,allemagne,fin,futir" />La ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht a confirmé que </span></span></span></strong><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">l’Allemagne ne livrerait pas de véhicules de transport blindés à l’Ukraine</span></span></span></strong><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">. </span></span></span></strong><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;"><em>Les ressources allemandes ne doivent pas être « pillées ». Nous soutenons l’Ukraine avec tout ce que nous pouvons et combien elle est responsable de faire, mais nous devons garantir les capacités de défense allemandes</em></span></span></span></strong><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">, a-t-elle déclaré. </span></span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">un deuxième geste de prudence renouvelée à l’égard de la crise ukrainienne est venu en fin d’après-midi, lorsqu’il a été divulgué de Bruxelles que </span></span></span></strong><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">la Commission européenne a bloqué un prêt de 1,5 milliard d’euros de la Banque européenne (BEI) pour des investissements en faveur de l’Ukraine en raison de garanties jugées insuffisantes</span></span></span></strong><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">, face au risque déjà concret que Kiev ne soit pas en mesure de rembourser le dû aux marchés. </span></span></span></strong></span></span></p><p align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">L</span></span></span></strong><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">e ralentissement du soutien jusque-là enthousiaste et généreux à Kiev est survenu immédiatement après les données chocs sur l’évaporation de l’excédent commercial allemand.</span></span></span></strong></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Un concert de musique industrielle auquel j'avais assisté à Berlin dans ma folle jeunesse (qui continue).</span></span></span></strong></p><p align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;">Oreilles sensibles s'abstenir</span></span></span></strong></p><p align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #39495e;"><span style="font-family: Mulish, sans-serif;"><span style="font-size: large;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=acrt_0JIyPk&t=495s">Throbbing Gristle - Persuasion / Discipline - YouTube</a></span></span></span></strong></p><p align="JUSTIFY"> </p>
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Recettes Churros/Merveilles/Oreillettes/Beignets ou Boules de Berlin/Gaufres/Kouign Aman/Gâteau à Pain avec beurre au su
tag:finoucreatou.blogspirit.com,2020-02-19:3277542
2020-02-19T16:01:54+01:00
2020-02-19T16:01:54+01:00
C'est la saison des crêpes, des Beignets ou Boules de Berlin, les...
<figure class="image-align-center" style="margin: 10px 0px 10px 0px;"><img class="image-size-medium" src="https://img.over-blog-kiwi.com/1/37/00/62/20200219/ob_b7572f_beignets-ou-boule-de-berlin.jpg#width=500&height=375" alt="" data-amp-height="375" data-amp-width="500" /></figure><p><span style="color: #ee82ee;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 15pt;">C'est la saison des crêpes, des Beignets ou Boules de Berlin, les Merveilles, Gaufres, Churros,</span></span></span></p><p><span style="color: #ee82ee;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 15pt;">et bien d'autres Recettes à partager en Famille/Amis pour les Goûters , les Petits Déjeuners ou même en Dessert ... </span></span></span></p><p><span style="color: #ee82ee;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 15pt;">Et bien, nous avons essayer toutes ces bonnes Recettes trouvées sur le Web <strong>...</strong></span></span></span></p><p><span style="color: #ee82ee;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 15pt;"><span style="font-size: large;">Bonne Découverte , Bonne Dégustation et surtout Bon Appétit !</span></span></span></span></p><p><span style="color: #ee82ee;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 15pt;"><span style="font-size: large;">A Bientôt !</span></span></span></span></p><p><span style="color: #ee82ee;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 15pt;"><span style="font-size: large;">Cliquez sur les lien direct ci-dessous pour y avoir accès :</span></span></span></span></p><p><u><strong><a href="http://www.finoucreatou.com/pages/recettes-cuisine/patisserie-dessert/paine-perdu-aux-poires.html"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 15pt;"><span style="font-size: large;">Cliquez-ICI-</span></span></span></span><span style="color: #000080;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 15pt;"><span style="font-size: large;">Recettes-Beignets Boules de Berlin-Merveilles/Oreillettes-Gaufres-Churros...</span></span></span></span></a></strong></u></p><p> </p><figure class="image-align-center" style="margin: 10px 0px 10px 0px;"><img class="image-size-medium" src="https://img.over-blog-kiwi.com/1/37/00/62/20200219/ob_4f805f_churros.jpg#width=1600&height=1065" alt="" data-amp-height="1065" data-amp-width="1600" /></figure><figure class="image-align-center" style="margin: 10px 0px 10px 0px;"><img class="image-size-medium" src="https://img.over-blog-kiwi.com/1/37/00/62/20200219/ob_07aee4_merveilles.jpg#width=1600&height=1066" alt="" data-amp-height="1066" data-amp-width="1600" /></figure><figure class="image-align-center" style="margin: 10px 0px 10px 0px;"><img class="image-size-medium" src="https://img.over-blog-kiwi.com/1/37/00/62/20200219/ob_d91d40_gaufres-croustillantes.jpg#width=1600&height=1066" alt="" data-amp-height="1066" data-amp-width="1600" /></figure><figure class="image-align-center" style="margin: 10px 0px 10px 0px;"><img class="image-size-medium" src="https://img.over-blog-kiwi.com/1/37/00/62/20200219/ob_a8c51d_i97824-oreillettes-cuisineaz.jpg#width=240&height=192" alt="" data-amp-height="192" data-amp-width="240" /></figure><figure class="image-align-center" style="margin: 10px 0px 10px 0px;"></figure>
maplanete
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Pollution de l'air : Berlin devra interdire son centre-ville aux véhicules diesels les plus polluants
tag:maplanetea.blogspirit.com,2018-10-11:3317146
2018-10-11T10:49:26+02:00
2018-10-11T10:49:26+02:00
Une victoire pour l'association de protection de l'environnement et pour...
<p><strong>Une victoire pour l'association de protection de l'environnement et pour tous les écologistes berlinois </strong></p><p><strong>"C'est une belle journée pour l'air que nous respirons",</strong> s'est réjoui Jürgen Resch, le président de la DUH, cité par <a href="https://www.unifrance.org/annuaires/societe/145919/dpa-deutsche-presse-agentur" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>l'agence de presse allemande DPA</strong></a>. L'association qui exigeait initialement <strong>une interdiction plus généralisée,</strong> voudrait contraindre Berlin à appliquer les normes maximales de pollution de l'air exigées par le gouvernement allemand : <strong>40mg/m3 annuel d'oxyde d'azote (NOx), contre les 49mg actuels mesurés dans l'air berlinois.</strong></p><p><strong>Le diesel en ligne de mire</strong></p><p>Le diesel, émet moins de Co2 que l'essence mais plus de <strong>particules d'oxyde d'azote (NOx)</strong>, mises en causes dans des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. La DUH réclame l'interdiction des véhicules diesel répondant aux normes Euro 1 à Euro 4 d'ici la fin de l'année et des véhicules diesel aux normes Euro 5 d'ici septembre 2019. Ces normes européennes ont été instaurées au début des années 1990 sur les véhicules neufs pour contraindre les constructeurs automobiles à produire des véhicules de plus en plus propres. On en est actuellement aux <strong>normes Euro 6.</strong> </p><p><strong>L'affaire Volkswagen</strong></p><p>Outre-Rhin, pays roi du diesel avec la France, la question de ces véhicules ultrapolluants se pose avec force depuis que le géant<strong> Volkswagen a reconnu en septembre 2015 avoir faussé les tests d'émissions de ses moteurs diesel.</strong> Il est apparu depuis que les véhicules diesel de plusieurs constructeurs dépassaient eux aussi les limites d'émissions polluantes.</p><p><strong>Leipzig, Francfort, Hambourg...</strong></p><p>En février dernier,<strong> le tribunal administratif fédéral de Leipzig</strong> avait jugé que les grandes villes allemandes avaient le droit d'interdire la circulation des voitures diesel polluantes. Une interdiction de ce type doit entrer en vigueur en février 2019 à <strong>Francfort.</strong> La ville-Etat de <strong>Hambourg</strong> a d'ores et déjà interdit aux modèles diesel ne respectant pas les normes Euro 6 de circuler sur certains axes. Autant d'interdiction qui sont la bête noire de la très puissante industrie automobile allemande et du gouvernement d'Angela Merkel, qui s'échine à les empêcher depuis un an afin de préserver ce secteur stratégique économique qui emploie 800 000 personnes et dont les ventes sont en chute libre depuis que l'affaire Volkswagen. </p><p><strong>Rome, Bruxelles, Oslo </strong></p><blockquote><p>"Le diesel et l'essence n’ont plus leur place dans les centres-villes modernes", Greenpeace, le 9 octobre 2018. </p></blockquote><p>La décision berlinoise vient s'ajouter à une <strong>longue liste de mesures prises par d'autres villes européennes pour éloigner les vieux diesels des artères centrales</strong>, comme à Madrid, Rome et Bruxelles. Si les gouvernements tardent parfois à agir, les villes européennes bataillent, entres péages, vignettes, malus, journées sans voiture et créations de zones de faibles émissions, pour chasser les moteurs diesel et se remettre dans les clous en ce qui concerne la qualité de l'air et<strong> le risque que font peser sur la santé publique</strong> les émissions toxiques des vieux diesels. </p><p><strong>L'Europe veut une réduction de 40 % des émissions de CO2 des voitures</strong></p><p>Par ailleurs, l'UE a décidé de reprendre la main aussi sur la question des seuils d'émissions de CO2. La Commission a ainsi lancé en septembre 2017, dans le cadre de son paquet "Mobilité propre", un objectif commun de réduction des émissions de CO2, de 30% d'ici 2030, avec un objectif intermédiaire de -15% en 2025. Le 3 octobre, le Parlement européen a estimé que <strong>les véhicules légers neufs devaient réduire leurs émissions de CO2 de 40% d’ici 2030.</strong> Cet objectif de diminution moyenne d’émissions de gaz à effet de serre est valable tant pour les voitures particulières que pour les camionnettes et doit se mesurer par rapport à 2021. Une étape intermédiaire a été fixée, avec une réduction de 20% d’ici 2025.</p><p><strong><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cathy Lafon</a></strong></p><p><strong>►LIRE AUSSI</strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la pollution de l'air : <a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/pollution+de+l%27air" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquer ICI </a></strong></li><li><strong>Les articles de Ma Planète sur le réchauffement climatique :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/r%C3%A9chauffement+climatique" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> CLIQUER ICI </a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-356673" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/02/00/1070720289.jpg" alt="diesel berlin.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Le tribunal de Berlin a exigé ce mardi 9 octobre 2018 que la capitale interdise la plupart des véhicules diesel sur plusieurs de ses axes. Un nouveau coup porté à une technologie tombée en disgrâce, car ultra-polluante. Photo AFP</em></span></p><p>Ce mardi 9 octobre, saisie par une une ONG environnementale, <strong><a href="https://www.duh.de/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Deutsche Umwelthilfe (DUH)</a>, </strong>la justice allemande a tranché : <strong>les véhicules diesel de normes Euro 5 ou inférieures seront interdits dans certaines rues de Berlin,</strong> à partir du 1er avril 2019. Au total, 15 km sont concernés. La décision concerne les véhicules dont les <strong>émissions d'oxyde d'azote (NOx)</strong> excèdent les dernières limites autorisées, soit jusqu'à<strong> 200 000 automobiles,</strong> selon des estimations de la presse allemande, même si des exceptions seront faites pour raisons professionnelles notamment.</p>
Bredin
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Refusant d’accueillir toute la misère du monde
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2018-06-19T15:19:00+02:00
2018-06-19T15:19:00+02:00
LE BWANA BLANC POLLUE LA MER MÉDITERRANÉE...
<p> </p><pre style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;">LE BWANA BLANC</span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;">POLLUE</span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;">LA MER MÉDITERRANÉE</span></strong></span></pre><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-1010359" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/01/1610696104.jpg" alt="Méditeranée.jpg" /></p><p align="center"> </p><pre style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;">HEUREUSEMENT </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;">L’AFRIQUE NOIRE</span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;">N’A AUCUNE RESPONSABILITÉ</span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;">DANS LES SOUFFRANCES </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: Arial, sans-serif;">D’UNE MIGRATION MASSIVE<br /><br /><br /></span></strong></span></pre><p style="text-align: center;"><img id="media-1010361" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/599562836.jpg" alt="merkel et macron,berlin,crise migratoire,frontex,politique" /></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: x-large;">Les profs des écoles laïques comprennent trop tard que le nouvel obscurantisme religieux ne vient pas des curés.</span></span></p>
JMOlivier
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Un roman mosaïque (Virgile Élias Gehrig)
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2018-05-25T09:55:00+02:00
2018-05-25T09:55:00+02:00
Ne vous attendez pas, avec Virgile Élias Gehrig, à une promenade de tout...
<p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/01/64613342.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-235324" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/02/3506081716.jpeg" alt="Unknown.jpeg" /></a>Ne vous attendez pas, avec Virgile Élias Gehrig, à une promenade de tout repos. L'auteur aime les méandres, les chemins de traverse, les déambulations rêveuses. Après trois livres à l'Âge d'Homme (un roman, un recueil d'aphorismes et des poèmes), il nous donne aujourd'hui une somme impressionnante, <em>Peut-être un visage*</em>, tant par son ampleur vagabonde que par son style baroque.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">On commence à écrire — surtout en Suisse romande — dès que l'on sent sa vie s'effilocher, ses certitudes s'écrouler, son identité se perdre au fil des jours et des rencontres. C'est ce qui arrive au héros du roman de Gehrig, Thomas, qui souffre d'un mal étrangement helvétique : comme Nicolas Bouvier dans le <em>Poisson Scorpion</em>, il sent un beau matin son visage disparaître. Son épouse est enceinte de leur premier enfant, son père est à l'hôpital : pour conjurer (et cacher) cet effacement, Thomas va disparaître à son tour. Corps et biens. Lui, l'enraciné dans sa langue et son pays, va quitter sa belle Vallée natale : il abandonne tout pour partir et espérer, peut-être, renaître ailleurs.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/02/4230258379.2.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-235325" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/02/1549591735.jpeg" alt="Unknown-1.jpeg" /></a>C'est le fil conducteur de ce livre qui se lit comme un roman initiatique dont les pierres, de taille et de couleur différente, forment une sorte de mosaïque à la fois fascinante et difficile à suivre, parfois (les digressions sont nombreuses, on aimerait en savoir plus sur l'effondrement de Thomas). Le roman mêle des extraits de correspondance (les lettres du père), des bulletins d'actualité, des aphorismes, etc. Il change souvent de point de vue, même si la langue reste toujours fluide et musicale.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Comme Ulysse, errant d'île en île avant de retrouver Ithaque, Thomas sillonnera l'Europe (qui est le nom de sa première fille), fréquentera les cafés berlinois (où l'auteur a écrit une partie de son livre), il traversera la Croatie, l'Albanie et la Grèce, pour arriver, en fin de course, sur une autre île méditerranéenne : Chypre. C'est là que Thomas va rencontrer le Professeur Grigorios, ascète ou anachorète, puis s'initier au monde mystérieux des bibliothèques et reconstruire, peut-être un nouveau visage.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Le visage est un manuscrit, à lire et à écrire : les caractères qui le composent restent toujours à déchiffrer. </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Un beau roman, touffu, profond, original, qui porte une voix singulière.</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">* Virgile Élias Gehrig, <em>Peut-être un vissage</em>, roman, l'Âge d'Homme, 2018.</span></strong></span></p>
maplanete
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Carnet vert. Bienvenue à l'ourson polaire Fritz, la nouvelle mascotte de Berlin !
tag:maplanetea.blogspirit.com,2017-02-12:3316599
2017-02-12T10:30:00+01:00
2017-02-12T10:30:00+01:00
Une radio berlinoise, qui avait lancé un jeu-concours pour trouver un nom à...
<p><img id="media-332330" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/1967426391.jpg" alt="naissance,ours polaire,berlin,uicn,espèce en voie de disparition" />Une radio berlinoise, qui avait lancé un jeu-concours pour trouver un nom à la <strong>future mascotte locale,</strong> a reçu 10 000 propositions venues de partout dans le monde. "Je suis très heureux du choix de ce nom, un nom court et mignon que les visiteurs étrangers retiendront facilement", a indiqué Andreas Knieriem, directeur du zoo Tierpark, en référence à l’immense enthousiasme suscité par Knut le défunt pensionnaire du zoo concurrent de l’Ouest de Berlin.</p><p>Knut, la boule de poils blancs qui avait ému la planète entière peu après sa naissance en 2006, premier ours polaire né en captivité depuis plus de 30 ans est mort brutalement en 2011, laissant ses admirateurs effondrés. Un mémorial lui est dédié dans le zoo de l’ouest de Berlin qui avait engrangé des millions d’euros de recettes grâce à Knut et à tous les produits dérivés.</p><p>Pour avoir la chance et le plaisir de voir Fritz, la nouvelle star du zoo de Berlin et ses parents, Tonja et Woldja, il faudra attendre le printemps, a précisé le zoo.</p><p>Menacé par la fonte de la banquise, l’ours polaire est classé « vulnérable » par <strong><a href="http://maplanetea.blogspirit.com/tag/uicn" target="_blank">l’Union internationale pour la conservation de la nature </a>et fait l’objet d’un Programme d’élevage européen</strong></p><p><a href="mailto:c.lafon@sudouest.fr" target="_blank"><strong>Cathy Lafon</strong></a> avec l'AFP</p><p><strong>►LIRE AUSSI </strong></p><ul><li><strong>Les articles de Ma Planète sur la biodiversité :<a href="http://maplanetea.blogspirit.com/biodiversite/" target="_blank"> cliquer ICI</a></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-332329" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maplanetea.blogspirit.com/media/01/02/737204755.jpg" alt="naissance,ours polaire,berlin,uicn,espèce en voie de disparition" /></p><p style="text-align: center;">Voici Fritz, l'ourson polaire berlinois qui fait fondre la Toile. Photo AFP</p><p><strong>La novelle coqueluche des Berlinois est un bébé ours polaire</strong>, qui vient d'être baptisé Fritz. Censé prendre la relève dans le coeur des fans du célèbre ourson berlinois Knut mort en 2011, l'adorable animal qui est né le 3 novembre 2016 dans un<strong> zoo de l’est de Berlin,</strong> un événement exceptionnel, a passé la phase critique des trois premiers mois durant laquelle les chances de survie d’un ours né en captivité sont très faibles.</p>
Bredin
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Mardi décembre 2016 : Allemagne année de la mecque
tag:bar-zing.blogspirit.com,2016-12-21:3085065
2016-12-21T12:56:21+01:00
2016-12-21T12:56:21+01:00
L'Angela Merguez ? touchours démokrate
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>L'Angela Merguez ? </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>touchours démokrate<br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-947195" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/1871628793.jpg" alt="Allemagne 2016-Islam.jpg" /></p>
Bredin
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Berlin Noël 2016 :
tag:bar-zing.blogspirit.com,2016-12-20:3084985
2016-12-20T11:40:00+01:00
2016-12-20T11:40:00+01:00
Demandez-vous comment une chancelière de Germanie peut assister...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-947062" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/00/3819264598.jpg" alt="Berlin-en-deuil-2016.jpg" /></p><p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">Demandez-vous comment une chancelière de Germanie peut assister chaque année à l’ouverture du Festival de Bayreuth tout en travaillant intensément à l’islamisation de l’Europe.</span></span></p><p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">En politique une schizophrène ?</span></span></p><p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">Elle est loin d’être la seule. </span></span></p>
Blog NEIDINGER
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”Ich bin ein Berliner” Le terrible boomerang de la nébuleuse islamiste dans sa globalité
tag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2016-12-20:3326416
2016-12-20T07:40:00+01:00
2016-12-20T07:40:00+01:00
Encore un carnage. Honte bue aux responsables directs du massacre...
<p><strong><span style="font-size: 14pt;">Encore un carnage.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt;">Honte bue aux responsables directs du massacre évidemment.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt;">Honte bue à "nos" responsables politiques et médias occidentaux qui hier encore lançaient une campagne hystérique contre la Russie et le gouvernement syrien parce qu'ils éliminent d'Alep les derniers jihadistes rebelles, "amis" ...des occidentaux.</span></strong></p><p><span style="font-size: 14pt;"><strong>Dans un mythe entretenu du méchant EI mais du gentil rebelle.... Alors que tous les groupes éliminés d'Alep partagent la même idéologie mortifère. Et sont qualifiés localement de terroristes par le gouvernement syrien.</strong><br /></span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Un <span style="text-decoration: underline;"><strong><a href="http://www.lepoint.fr/monde/syrie-pourquoi-les-moderes-ont-echoue-10-12-2016-2089397_24.php?google_editors_picks=true">article</a></strong></span> du Point (10/12/16) par Armin Arefi fait... le point sur la nébuleuse islamiste rebelle syrienne décryptant en fait le <strong>rapport US Lister</strong>.<br /></span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Je ne partage pas son point de vue mais cet article est en même temps <strong>une superbe synthèse</strong> de la "joyeuseté idéologique" des "Amis"que l'on s'est choisis. Une synthèse noire sur blanc. CQFD.<br /></span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Je ne partage pas car le journaliste laisse à penser qu'il fallait encore plus aider ces rebelles!!<strong>Toujours cette propension des médias à décrire les rebelles comme des bisounours au départ selon lui.... </strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt;">Le délire occidental est total.</span></strong></p><p><span style="font-size: 14pt;">Et l'occident subit en boomerang ces raisonnements erronés d'apprentis sorciers qui sont allés vouloir redessiner le moyen-orient à leur convenance, dans une ambiance post-colonialiste erratique.</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">On rappelle que <span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><strong><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/archive/2014/09/28/liaison-fabius-al-nosra-black-out-informationnel-totale-260212.html">Laurent Fabius</a></strong></span>, alors chef de la diplomatie hexagonale, a osé soutenir en 2012 le Front Al Nosra, nébuleuse d'al Qaida. Bien lui en a pris .... Il a été promu le 8 mars dernier Président du Conseil constitutionnel, sans aucun commentaire de la classe politique française, ni des médias ! Et malgré son devoir de réserve il <span style="text-decoration: underline;">continue</span> à commenter l'actu pour laquelle il a lui mis de l'essence sur le feu.<br /></span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Les responsables politiques occidentaux (Obama, Hollande, Merkel etc) <span style="text-decoration: underline;">continuaient</span> hier encore à hurler au loup contre le format "Syrie+Russie+Iran"et soutenir <strong>des Amis dont on peut dire avec avec de tels amis pas besoin d'ennemis !!!</strong>! </span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Ils <span style="text-decoration: underline;">continuent</span> leurs amitiés diplomatiques avec les états cités dans l'article comme financiers non officiels par des voies détournées des groupes jihadistes locaux et de l'EI à son apparition: AS, Qatar, Turquie. Ce dès 2011. <br /></span></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 14pt;">Les populations civiles trinquent en Syrie, en Irak, au Yémen en France et hier à Berlin.</span></strong></p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt;"> Sylvie Neidinger</span></p><aside id="aside-left" class="like-aside-left mw100 sticky" style="top: 49px;" data-roro-device="_1" data-sticky="top:90px"></aside><div class="like-content list-view" data-sticky="top:0px"><div class="art-text"><p> Article Arefi :</p><h3><em><span style="color: #800000; font-size: 12pt;">"Factions islamistes nationalistes</span></em></h3><p><em><span style="color: #800000; font-size: 12pt;">Officiellement d'inspiration laïque et nationaliste, l'ASL entend « travailler main dans la main avec le peuple pour atteindre la liberté et la dignité et renverser le régime ». Formée au début de quelques milliers de soldats, elle rassemble déjà en mars 2012 jusqu'à 60 000 « rebelles » réunis au sein de dizaines de groupuscules. L'Armée syrienne libre devient officiellement le bras armé du Conseil national syrien (CNS), principal représentant de l'opposition syrienne, basé à l'étrange<strong>r. Pourtant, loin d'être une armée rebelle centralisée, l'ASL se révèle être davantage un label. Sur le terrain, une myriade d'organisations, dont beaucoup d'inspiration islamiste nationaliste, voient le jour et combattent sous sa bannière</strong>.</span></em></p><p><em><span style="color: #800000; font-size: 12pt;">« L'ASL est devenue de plus en plus représentée sur le terrain par de larges factions capables de façonner des dynamiques locales et provinciales », <a class="underline" style="color: #800000;" title="" href="https://www.brookings.edu/wp-content/uploads/2016/11/iwr_20161123_free_syrian_army1.pdf" target="_blank">explique Charles Lister dans son rapport.</a> <strong>À Deraa, où a éclaté la révolution, la « résistance » est assurée par la brigade Alwiyat al-Omari, du nom de la mosquée de la ville. Dans la ville de Homs, agissent sous l'étendard ASL les factions islamistes modérées Liwa Khaled Bin Walid et Kataib al-Farouq. Dans la capitale, les combats sont assurés par le groupe salafiste Liwa al-Islam. Au cœur d'Alep, combat pour l'ASL l'organisation islamiste Liwa al-Tawhid."(..)</strong></span></em></p><h3><em><span style="color: #800000; font-size: 12pt;"> Au fur et à mesure de leurs victoires, ces groupes, qui composent 50 % des forces armées rebelles, avancent leurs pions et commencent à faire de l'ombre à la direction centrale basée en Turquie. Qui plus est lorsqu'ils décident de se réunir, en septembre 2012, au sein d'une nouvelle alliance, le Front islamique de la libération, composée de 22 factions, mais toujours officiellement liée à l'ASL. L'Armée syrienne libre se voit également concurrencer par une organisation ouvertement rivale : le Front islamique syrien, formé de 11 organisations islamistes représentant 25 % de l'opposititon armée, dont les redoutables salafistes d'Ahrar al Sham.</span></em></h3><p><em><span style="color: #800000; font-size: 12pt;">Pour unifier les rangs de l'ASL, les pays du Golfe, la Turquie et les Occidentaux opposés à Bachar el-Assad, réunis au sein du groupe des « Amis de la Syrie », réunissent en décembre 2012 à Antalya quelque 260 chefs de groupes rebelles syriens, pour créer un Conseil militaire suprême (CMS). Dirigée par Salim Idriss, un général en rupture du régime, la structure vise à commander militairement toutes les activités des groupes combattant en Syrie pour le compte de l'Armée syrienne libre.</span></em></p><p><em><span style="color: #800000; font-size: 12pt;">Pourtant, si l'Occident ne se prive pas de soutenir publiquement l'ASL, il ne lui a jamais réellement fourni de soutien militaire conséquent. En effet, la majorité de l'aide a porté sur des équipements non létaux (véhicules, moyens de communication, jumelles infrarouges...). Seule la CIA livrera, de manière indépendante, de petites quantités d'armes à des groupes triés sur le volet. « Nous n'avons pas suffisamment d'armes et de munition », <a class="underline" style="color: #800000;" title="" href="http://www.mcclatchydc.com/news/nation-world/world/article24748906.html" target="_blank">se lamente en mai 2013 le général Salim Idriss</a>. « Nous n'avons pas d'argent pour la logistique, pour l'essence des voitures (...) Nous ne pouvons pas payer les salaires. »</span></em></p><h3><em><span style="color: #800000; font-size: 12pt;">Rôle de l'<a class="surligner" style="color: #800000;" href="http://www.lepoint.fr/tags/arabie-saoudite">Arabie saoudite</a>, du Qatar et de la Turquie</span></em></h3><p><em><span style="color: #800000; font-size: 12pt;">« Ce mouvement insurgé qui s'étendait organiquement avait besoin d'un soutien substantiel et centralisé pour atteindre l'objectif souhaité d'une vraie unité structurée », <a class="underline" style="color: #800000;" title="" href="https://www.brookings.edu/wp-content/uploads/2016/11/iwr_20161123_free_syrian_army1.pdf" target="_blank">écrit Charles Lister.</a> « Ce qu'il a obtenu au contraire a été un méli-mélo d'aide désunie, chaotique et nocive de l'Arabie saoudite, du Qatar et de la Turquie. En agissant indépendamment et souvent via de multiples réseaux indépendants se basant sur des contacts personnels, ces États régionaux ont contribué, malgré leurs bonnes intentions, au déclin de l'ASL. »</span></em></p><p><em><span style="color: #800000; font-size: 12pt;">Sur le terrain, l'argent bénéficie surtout aux organisations d'inspiration islamiste, qui possèdent des relais dans les États du Golfe et en Turquie. Au sein de l'ASL, l'aide est dirigée vers le Front islamique de la libération. En dehors, elle alimente le Front islamique syrien, mais aussi le Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda qui se distingue de toutes les autres factions par son aspiration à un émirat islamique en Syrie. « Le fait que l'Armée libre n'ait pas réussi à s'unir dans une seule entité a ouvert la voie aux djihadistes salafistes », <a class="underline" style="color: #800000;" title="" href="https://www.brookings.edu/wp-content/uploads/2016/11/iwr_20161123_free_syrian_army1.pdf" target="_blank">confie le commandant d'un groupe islamiste cité dans le rapport de Charles Lister.</a></span></em></p></div></div>
Tania
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Meur & Mendelssohn
tag:textespretextes.blogspirit.com,2016-02-01:3110855
2016-02-01T08:30:00+01:00
2016-02-01T08:30:00+01:00
Vous vous souvenez peut-être de cette maison polonaise qui raconte son...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Vous vous souvenez peut-être de cette maison polonaise qui raconte son histoire dans <a title="La maison Pologne (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2009/04/16/la-maison-pologne.html" target="_blank"><em>Les Vivants et les Ombres</em></a> ? <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Diane_Meur" target="_blank">Diane Meur</a>, toujours curieuse des histoires de famille, se penche dans <em>La carte des Mendelssohn</em> sur la personnalité d’Abraham Mendelssohn. Qui était-il ? Son père, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Moses_Mendelssohn" target="_blank">Moses Mendelssohn</a>, est un illustre philosophe des Lumières – le <em>« Socrate allemand »</em> a servi de modèle à <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gotthold_Ephraim_Lessing" target="_blank">G. E. Lessing </a>pour sa fameuse pièce <a title="La pièce (La recherche du bonheur)" href="http://www.larecherchedubonheur.com/article-5500823.html" target="_blank"><em>Nathan le sage</em> </a>– et son fils, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Felix_Mendelssohn" target="_blank">Felix Mendelssohn</a>, est un non moins illustre compositeur. Aussi Abraham, à l’identité flottante, connu surtout comme le fils de son père et le père de son fils, pouvait-il devenir un <em>« merveilleux sujet de roman ».</em> </font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2263526442.jpg" target="_blank"><img id="media-177494" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1926224604.jpg" alt="meur,diane,la carte des mendelssohn,roman,littérature française,moses mendelssohn,felix mendelssohn,abraham mendelssohn,berlin,famille,généalogie,filiation,juifs,judaïsme,christianisme,conversion,histoire,musique,affaires,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Ce n’est ni une biographie ni un essai : <em>La carte des Mendelssohn</em> est un roman dont cette famille est le thème conducteur, ou plus exactement les recherches de Diane Meur sur les descendants de Moses Mendelssohn. L’idée en est venue à la romancière, que la relation père-fils intéresse beaucoup, après un séjour à Berlin, ville où Abraham Mendelssohn est né et décédé. </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Seules les vies ont un commencement, et encore. »</em> L’embryon d’arbre généalogique inséré au début du livre (emprunté à Sébastian Hensel, auteur de <em>Die Familie Mendelssohn</em> en 1879) aligne sous les prénoms des enfants de Moses Mendelssohn & Fromet Gugenheim ceux de leurs petits-enfants et de leurs arrière-petits-enfants à la ligne suivante. Diane Meur ira jusqu’à la huitième génération, mais sans résumer pour autant la vie des uns et des autres, pas du tout. </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Seules les histoires ont un commencement, et encore. »</em> Avec un bagout déconcertant (un peu contaminée par ma lecture, je souris de l’adjectif qui me vient sous les doigts), la romancière et narratrice nous plonge dans le déroulement de ses investigations, y mêle des éléments de sa propre existence, note une discordance de dates, observe une carte postale, parle de ses activités en cours – Diane Meur est aussi <a title="Entretien avec Diane Meur (Littexpress)" href="http://littexpress.over-blog.net/article-entretien-avec-diane-meur-traductrice-et-romanciere-96325763.html" target="_blank">traductrice </a>(de l’allemand) –, remonte au siècle des Lumières, caresse le projet d’écrire un roman <em>« sur le vide et les filiations ».</em></font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/936916484.jpg" target="_blank"><img id="media-177497" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/747272209.jpg" alt="meur,diane,la carte des mendelssohn,roman,littérature française,moses mendelssohn,felix mendelssohn,abraham mendelssohn,berlin,famille,généalogie,filiation,juifs,judaïsme,christianisme,conversion,histoire,musique,affaires,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Un détail de la carte (courtoisie <a title="Source de l'illustration" href="http://swediteur.com/titre.php?id=153" target="_blank">Sabine Wiespieser Editeur</a>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Seules les idées ont un commencement, et encore. »</em> A Berlin, elle fréquente évidemment la StaBi, comme on appelle familièrement la <a title="Site officiel" href="http://staatsbibliothek-berlin.de/" target="_blank">Staatsbibliothek</a>, qui détient l’essentiel des archives Mendelssohn. Alors qu’elle s’est déjà rendue plusieurs fois à l’ambassade de Belgique, Jägerstrasse 52-53, elle y va un jour par l’autre côté et découvre une plaque au 51 : <em>« Mendelssohn-Remise ».</em> </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Dans ce petit musée, <em>« l’ancienne remise à attelages de l’hôtel particulier où avait vécu et travaillé le banquier Joseph, frère d’Abraham »</em>, on vend un gros livre sur la famille Mendelssohn, un autre, de T. Lackmann, sur Abraham Mendelssohn – et Diane Meur de s’interroger sur la pertinence de son projet. Néanmoins, de retour à Paris, elle commence à s’occuper vraiment des Mendelssohn et <em>« ce fragile projet auquel (elle n’était) même pas sûre de tenir, ce petit filet d’eau qui se refusait à grossir depuis cinq ou six ans, s’est soudain élargi en rivière. »</em></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« Et j’ai compris que ce fleuve en train de se répandre en un immense delta était gros de toute ma nostalgie de Berlin où j’avais voulu vivre une autre vie, sans jamais réussir à être vraiment là ; de toutes mes occasions manquées, de toutes mes affections perdues, de tout ce qu’il m’était jamais arrivé de laisser derrière moi ou d’échouer à retenir. De tout ce qui passe, s’enfuit, se dilue ou se disperse sur la face du monde – et cela fait beaucoup. »</em> (C’est le dernier paragraphe du premier chapitre, page 25 d’un roman qui en compte 461, et 7 pages d’index des personnes).</font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2052764487.jpg" target="_blank"><img id="media-177499" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3149974980.jpg" alt="meur,diane,la carte des mendelssohn,roman,littérature française,moses mendelssohn,felix mendelssohn,abraham mendelssohn,berlin,famille,généalogie,filiation,juifs,judaïsme,christianisme,conversion,histoire,musique,affaires,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">L'entrée de la Maison Mendelssohn à la Jagerstrasse (Berlin) </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><a title="Source de la photo" href="http://www.anderes-berlin.de/html/moses_mendelssohn.html" target="_blank">Source </a>: Johannes Glintschert (2009)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>N’ayez pas peur de la quantité de noms et de pages, le <em>« Mendelssohn-Komplex »</em> de Diane Meur a sans doute quelque chose à voir avec <em>La Vie mode d’emploi</em> de Georges Perec, un écrivain qu’elle cite à plusieurs reprises et avec qui elle a des affinités certaines. Ce n’est pas un inventaire, ce serait plutôt un immense éventail avec des secrets dans ses plis qu’elle débusque ici ou là.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>En chemin, que de thèmes abordés : le judaïsme et le christianisme – de nombreuses conversions ; l’histoire des juifs en Europe, en Allemagne, et de l’antisémitisme ; des unions et des désunions ; des lectures diverses ; le choix d’un patronyme ou d’un prénom – Mendelssohn, Bartholdy, Enole… ; des lieux visités ; des correspondances ; des rencontres.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Et pourquoi ce titre, <em>La carte des Mendelssohn </em>? A mi-parcours, le chapitre 14 (sur 28) raconte l’émergence, au fil des recherches sur internet et en bibliothèque, d’un relevé des noms, des dates, des liens, sur de grands cartons de bristol où elle place des étiquettes repositionnables en fonction de l’avancement de ses travaux : <em>« le monstre »</em>, <em>« le tableau de chasse »</em>, comme l’appelleront ses enfants, va prendre de plus en plus de place sur la table de la salle à manger d’où il finira par déborder.</font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1719314544.jpg" target="_blank"><img id="media-177500" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1829259613.jpg" alt="meur,diane,la carte des mendelssohn,roman,littérature française,moses mendelssohn,felix mendelssohn,abraham mendelssohn,berlin,famille,généalogie,filiation,juifs,judaïsme,christianisme,conversion,histoire,musique,affaires,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><font><br />© Diane Meur pour la carte © Henri Desbois pour les photographies (Courtoisie <a title="Site de l'éditeur" href="http://swediteur.com/index.php" target="_blank">Sabine Wespieser Editeur</a>)</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Comment l’organiser ? Bien sûr par génération, mais Diane Meur instaure aussi des codes couleurs en fonction de la religion, du métier, et voit émerger des zones, des blocs, ce n’est pas du temps perdu. Elle organisera même une<em> « fête de la carte »</em> où elle s’entendra dire, à sa grande surprise, que <em>« cette carte (lui) ressemble ».</em> La manière dont elle agence <a title="Photo de la carte sur le site de l’éditrice" href="http://www.swediteur.com/p/CarteMendelssohn/" target="_blank">la carte </a>en pratique et construit du même coup <a title=""La carte et la trace" par Joseph Duhamel (Le Carnet et les Instants)" href="https://le-carnet-et-les-instants.net/2015/08/24/meur-carte-des-mendelssohn/" target="_blank"><em>La carte des Mendelssohn</em> </a>est un <em>« tour de force »</em>, comme l’écrit l’éditrice. La narration est fluide, le style de connivence avec le lecteur (la lectrice en l’occurrence) tout au long du texte.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Si vous acceptez de vous perdre en route, si vous êtes curieux de ce qui se présente à vous par hasard ou parce que vous l’avez bien cherché, si l’histoire, la philosophie, la musique vous intéressent (saviez-vous que <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fanny_Mendelssohn" target="_blank">Fanny, la sœur de Felix Mendelssohn </a>était aussi compositrice et excellente pianiste ?), en bref, si vous aimez la littérature, alors <em>« ce roman en spirale qui raconte sa propre histoire »</em> est pour vous et vous vous réjouirez avec <a title="Entretien sur France musique" href="http://www.francemusique.fr/player/resource/104041-114189" target="_blank">Diane Meur </a>quand elle constate ceci : <em>« L’histoire d’une famille ne m’intéresse que si elle devient l’histoire du monde, et c’est de plus en plus le cas. »</em></font></span></p>
Bredin
http://bar-zing.blogspirit.com/about.html
Berlin, ville ouverte
tag:bar-zing.blogspirit.com,2016-01-08:3063845
2016-01-08T10:07:00+01:00
2016-01-08T10:07:00+01:00
En finir avec l'athée ce pelé, ce galeux ...
<h5 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>En finir avec l'athée</strong></span></h5><h5 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>ce pelé, ce galeux ...</strong></span></h5><p style="text-align: center;"><img id="media-899979" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/02/02/1340210442.jpg" alt="Berlin-ville-ouverte.jpg" /></p>
CEDRIC SEGAPELLI
http://www.monromannoiretbienserre.com/about.html
David Thomas : Ostland. Dans la perpective de l'abîme.
tag:www.monromannoiretbienserre.com,2015-11-15:3294810
2015-11-15T23:04:00+01:00
2015-11-15T23:04:00+01:00
Dépeints comme des monstres presque surnaturels, les auteurs...
<p><img id="media-203434" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.monromannoiretbienserre.com/media/00/02/3434962343.png" alt="Capture d’écran 2015-11-15 à 23.01.31.png" /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Dépeints comme des monstres presque surnaturels, les auteurs s’attachent bien souvent aux portraits originaux de sérials killers qu’ils façonnent et dont les destins troubles et parfois outranciers fascinent le lecteur, ceci au détriment de l’éternel enquêteur ou profileur en quête de rédemption, devant, au prix d’une souffrance parfois insurmontable, se mettre dans la peau de l’odieux suspect qu’il traque sans relâche. <em>Ostland</em> de David Thomas se démarque de ces récits formatés puisqu’il dresse l’étrange parcours de Georg Heuser, un inspecteur de police affecté au sein d’une unité traquant un sérial killer sévissant à Berlin pour devenir ensuite un officier de la SS chargé de l’élimination des déportés juifs dans le ghetto de Minsk.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Le 23 juillet 1959, la police interpelle Georg Heuser alias Le Limier, honorable citoyen de la République Fédéral d’Allemagne et accessoirement chef de la police criminelle. Mais pourquoi en voudrait-on à cet honorable citoyen qui a notamment traqué en 1941, le mystérieux tueur sévissant sur la ligne du S-Bahn à Berlin ? Sous les ordres d’Heydrich, le policier n’a fait que son devoir en interpellant un fou furieux qui terrorisait la ville. Devenu officier au sein de la SS, n’en a-t-il pas fait de même en administrant le ghetto de Minsk et en se chargeant de l’élimination des déportés juifs ? Le parcours d’un policier héroïque, devenu criminel de guerre.</em></span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Même s’il prend parfois la forme d’un thriller, <em>Ostland</em> se détache singulièrement de la kyrielle d’ouvrages consacrés aux sérials killers puisqu’il se base sur des faits réels. En effet, l’auteur a choisi de romancer le parcours atypique de cet inspecteur de police traquant un sérial killer puis devenant lui-même un tueur sanguinaire à la solde du nazisme. La partie la plus romancée est celle qui s’intéresse aux divers éléments que les enquêteurs recueillent dans le cadre du procès pour crime de guerre à l’encontre de Georg Heuser. On y découvre Paula Siebert, jeune femme juriste à une époque où l’on peine à accepter la gent féminine à de tels postes et son mentor, Max Kraus, ancien soldat de l’Afrika Korps, dirige l’enquête. Ce sont les personnages fictifs de ce roman qui mettent en perspective toute la monstruosité de ces citoyens ordinaires revenus à la vie civile qui paraissent avoir oublié tous les actes odieux qu’ils ont commis durant la guerre.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">A mesure que l’on progresse dans les différentes phases de préparation au procès, nous découvrons le parcours de Georg Heuser. Il y a tout d’abord l’enquête classique où l’on nous présente une équipe de la police criminelle traquant un tueur sévissant dans la ville de Berlin. Georg Heuser est un policier novice qui fait ses armes auprès d’un commissaire de police expérimenté qui lui apprend l’obéissance mais également la loyauté envers ses collègues. Impliqué, le jeune policier va tout faire pour appréhender ce criminel, ceci sous la férule du sinistre général Heydrich qui dirigeait alors la Gestapo mais également la Kriminalpolizei. On y décèle déjà cette ambivalence où un officier programmant la solution finale se souciait des actes odieux d’un tueur en série. David Thomas dresse le portrait sombre d’une ville Berlin qui n’a pas encore plongé dans le chaos. Les cabarets y sont encore présents et l’on parvient encore à faire la fête dans une atmosphère pesante alors qu’un criminel court dans les rues glacées de la ville. L’ombre de Peter Kurten, surnommé le vampire de Düsseldorf, qui inspira Fritz Lang plane sur cette partie du récit.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Promu au sein de la SS, Georg Heuser est désormais affecté à Minsk où il doit prendre en charge des convois de déportés juifs qui sont méthodiquement exécuté par ses soins. Dans un contexte de devoir et d’obéissance, l’officier devient ainsi le monstre qu’il a traqué quelques mois auparavant sans qu’il n’en prenne vraiment conscience à l’instar de la confrontation qu’il a avec une jeune juive dont il tombe amoureux et qu’il tente de sauver. Il peine à comprendre que la jeune femme puisse le rejeter, lui son sauveur. Un déni qui persistera au-delà de ces années de guerre. Néanmoins il y a l’alcool pour oublier et quelques conversations sur le sens de ces massacres qui n’excusent pas les actes auxquels il adhère de manière particulièrement zélée. C’est donc une succession de descriptions poignantes, parfois difficilement soutenables que l’auteur aborde sans complaisance. On y perçoit l’influence de l’entourage direct qui accepte l’inacceptable sous le prétexte de la guerre en s’acclimatant à l’horreur quotidienne. On y distingue également l’odieux sens du devoir que son ancien mentor l’enjoint à accomplir sans aucune distinction entre le bien et le mal. Tout cela n’excuse évidemment pas Georg Heuser, mais au-delà de ces notions de mal et de bien, l’ouvrage pose, de manière sous-jacente, la question ultime qui est de savoir ce que l’on aurait fait à la place de cet officier SS dans de telles circonstances.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Héro devenu bourreau, <em>Ostland</em> de David Thomas pose donc les différents contextes qui font d’un homme un tueur en série ou un officier zélé et sérieux. Intriguant, édifiant et effrayant.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>David Thomas : Ostland. Editions Presse de la Cité/Sang D’encre 2015. Traduit de l’anglais par Brigitte Hébert.</strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>A lire en écoutant : Mahler : Piano Quartet n° 1 in G Minor. Op 25, Allegro. The Villiers Piano Quartet. Etcetera 1989.</strong></span></p>
Edouard
http://blogres.blogspirit.com/about.html
Les années berlinoises (Anne Brécart)
tag:blogres.blogspirit.com,2015-10-08:3324522
2015-10-08T04:13:00+02:00
2015-10-08T04:13:00+02:00
par Jean-Michel Olivier Il y a toujours, chez Anne Brécart, ce...
<p><span style="font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;"><a href="http://blogres.blogspirit.com/media/02/02/3204426602.jpeg" target="_blank"><img id="media-200920" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogres.blogspirit.com/media/01/02/2513670317.2.jpeg" alt="images.jpeg" /></a><em><strong>par Jean-Michel Olivier</strong></em></span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;">Il y a toujours, chez Anne Brécart, ce silence et ces glaces qui habitent ses personnages de femmes, ces atmosphères de brume, ces gestes à peine esquissés qui restent comme suspendus dans le vide. On retrouve ces couleurs et ce charme dans son dernier roman, <em>La Femme provisoire*,</em> son livre sans doute le plus abouti.</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;">Tout se passe à Berlin, dans les années 70 (ou 80 ?), dans cette ville à la fois ouverte à tous les vents et encerclée par un haut mur de briques. C’est le refuge, à cette époque, de beaucoup d’étudiants étrangers (turcs, mais aussi anglais, espagnols, suisses). Certains sont vraiment venus suivre les cours de l’Université. Les autres vivent de petits boulots. Mais tous sont là provisoirement. De passage. En transit. Comme l’héroïne du roman d’Anne Brécart qui vient rencontrer, à Berlin, une écrivaine allemande qu’elle essaie de traduire. C’est une femme blessée qui vient de subir un avortement et porte encore en elle le fantôme de l’enfant à naître. C’est aussi une femme libre qui vit seule, parmi ses livres, et qui rencontrera un bel amant de passage. Elle saura peu de choses de lui. Mais partagera un grand appartement avec cet homme qui vient d’avoir un enfant, et dont la femme a disparu.</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;"><a href="http://blogres.blogspirit.com/media/00/02/1694501729.jpeg" target="_blank"><img id="media-200921" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogres.blogspirit.com/media/00/01/113408847.jpeg" alt="images-1.jpeg" /></a>La narratrice se glissera dans la peau d’une mère absente. Elle s’occupera de cet enfant, comme s’il était le sien, et elle jouera parfaitement (un peu inconsciemment) le rôle de la mère provisoire. Avant de rendre cet enfant — comme dans le fameux film de Wim Wenders, <em>Paris, Texas —</em> à sa mère biologique. C’est cet enfant, vingt ans plus tard, qui viendra lui rendre visite, un beau matin, sans crier gare, et enclenchera le mécanisme du souvenir et l’envie d’écrire son histoire.</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;">Il y a beaucoup de finesse, et de mélancolie, dans ce livre doux-amer qui retrace le destin d’une femme libre, ouverte aux rencontres, qui se retrouve comme obligée (par amour, par humanité) de jouer des rôles qu’elle n’a pas choisis. Elle est une mère provisoire, comme une maîtresse provisoire, une étrangère de passage. Elle n’arrive pas à se <em>fixer.</em> Pourtant, comme on écrit sa vie, elle laisse des traces derrière elle, images, amours, sensations, regrets, qui un jour la rattrapent. Cela donne un beau livre qui accompagne longtemps le lecteur.</span></p><p><span style="font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;">* Anne Brécart, <em>La Femme provisoire,</em> roman, Zoé, 2015.</span></p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
Manuel Valls, ou pourquoi il ne faut pas être exemplaire
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2015-06-11:3299476
2015-06-11T11:40:02+02:00
2015-06-11T11:40:02+02:00
Les faits Samedi soir Manuel Valls a quitté le congrès du...
<p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/696464015.jpg" target="_blank"><img id="media-194588" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/372721301.jpg" alt="manuel valls,berlin,hollande,foot,falcon," /></a>Les faits</strong></span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Samedi soir Manuel Valls a quitté le congrès du parti socialiste pour assister à la finale de Ligue des Champions entre le Barça et la Juve. Près de 15’000 euros en avion de l’État<span style="-webkit-text-stroke-width: initial;">. Ça fait cher l’élu et sa famille, quand le prix de ce billet équivaut à 10 mois de salaire minimum. Il n’y a pas beaucoup d’ouvriers ni d’employés dans les jets privés à ce prix. Ah, mais c’est vrai, le PS ne représente pas le peuple.</span></span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La presse a exprimé son étonnement. Le premier ministre est le gendarme de l’utilisation des avions par des membres du gouvernement. Il se doit d’être rigoureux. Or le premier message de ce voyage est terrible : alors que l’État demande des sacrifices aux français, le premier d’entre eux ne donne pas vraiment l’exemple de modestie et de rigueur. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les explications bancales ont précédé les excuses opportunistes. Première raison invoquée par François Hollande : un rendez-vous du premier ministre avec le comité. On apprend ensuite que cette réunion a été repoussé. Hollande n'a pas l’air con... Mais on a l’habitude de son regard vide. Finalement Manuel Valls aurait eu rendez-vous avec Platini lors du match, pour la raison que la France organise l’Euro 2016.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Bien. Trois jours d’explications fumeuses pour enfin en venir à ces excuses auxquelles personne ne croit. Pour se justifier Valls avait déclaré avant le match: « <span style="color: #000080;">Je vais à Berlin à l'invitation de Michel Platini qui est le président de l'UEFA. Nous aurons une rencontre - puisque dans un an nous accueillons l'Euro de football (...) - je rencontrerai les dirigeants de l’UEFA</span> ». </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Oui. Sauf qu’à ce moment la réunion avait déjà été reportée au 29 et 30 juin. C’était le 3 juin, 5 jours avant le match de finale. Que disait Platini à ce moment ? « <span style="color: #000080;">C’est avec consternation que vous avez dû suivre comme moi et comme les amoureux du football du monde entier les derniers développements concernant les enquêtes liées au sujet de la corruption à la Fifa. (…) J’ai décidé qu’il était plus sage de repousser la réunion qui avait été évoquée la semaine dernière et qui aurait pu se dérouler à Berlin ce weekend. Durant ce week-end à Berlin, nous allons donc mettre l’accent sur un des nombreux événements grandioses de l’UEFA, la finale de la Ligue des Champions, conclut l’ancien triple Ballon d’Or</span> ».</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #323333; -webkit-text-stroke-color: #323333; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p><strong style="font-family: Helvetica; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2223584201.jpg" target="_blank"><img id="media-194589" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/2779396605.jpg" alt="manuel valls,berlin,hollande,foot,falcon," /></a></strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; color: #323333; -webkit-text-stroke-color: #323333; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il n’était alors pas question d’une rencontre professionnelle avec Manuel Valls, surtout pas dans cette ambiance délétère, si l’on comprend bien, mais de mettre l’accent sur cet événement grandiose qu’est la finale de Ligue des Champions. Platini, un faux-cul ?</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au final celui-ci dit qu’on ne l’y prendra plus et qu’il rembourse le prix du voyage de ses deux enfants. Ces deux enfants qui selon lui « <span style="color: #000080;">n’ont pas coûté un sou de plus à l’État</span> » - le prix de l’avion étant un forfait, il aurait pu emmener la troupe du Crazy Horse pour le même prix. D’accord. Encore heureux qu’il n’ait pas dit que leur présence avait fait baisser le coût du voyage par personne… Et puis il s’agit d’un avion d’État, payé par les citoyens pour les élus et non pour leurs familles en voyage privé.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Commentaires</strong></span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">1. Prendre un avion de ligne coûte presque aussi cher qu’utiliser un Falcon officiel. On doit en effet compter avec les collaborateurs qui voyagent toujours avec le chef du gouvernement, la protection rapprochée, etc. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">« <a href="http://www.challenges.fr/transports-et-defense/20150610.CHA6764/valls-en-falcon-a-berlin-un-vol-a-14-200-euros.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Il faut pourtant</span></a> <span style="color: #000080;">se méfier des apparences. Vu les règles de sécurité en vigueur pour l’exécutif, utiliser un avion de l’ETEC ne coûte pas forcément plus cher qu’un vol sur ligne commerciale, comme le soulignait en 2009 Philippe Séguin, alors premier président de la Cour des comptes : Cette banalisation est coûteuse, plus coûteuse que voyager à bord d’un avion officiel de l’ETEC, car le président doit être accompagné de six ou sept collaborateurs à bord de l’avion de ligne (groupe de protection, aide de camp, transmetteur...) et un avion de l’ETEC le suit quand même pour pouvoir le transporter à tout moment en cas de crise. La délégation autour du premier ministre est de taille similaire</span> ». </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il n’y a donc pas de quoi fouetter un chat. De plus les membres d'un gouvernement doivent souvent se déplacer rapidement, et l'avion reste un moyen de choix - même si on est loin de François Hollande prenant le train au tout début de son quinquennat. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">2. Les explications données sont particulièrement fumeuses, comme si le premier ministre avait quelque chose à cacher. Pour quelqu’un qui prône l’exemplarité et la vertu, ça la fout mal.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">3. Je veux bien admettre le fait que les événements sportifs ou culturels donnent l’occasion aux décideurs de parler de manière plus ouverte. Ces rencontres ont certainement du sens, je ne veux pas en douter. Mais ici, entre les couacs et les justifications a posteriori, il est difficile de donner du crédit à ces gens.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p><strong style="font-family: Helvetica; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/798324194.jpg" target="_blank"><img id="media-194590" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3168010958.jpg" alt="manuel valls,berlin,hollande,foot,falcon," /></a></strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">4. Emmener ses enfants à une soirée privée dans un avion de l’État, c’est un abus. Valls devait le savoir. Il a essayé quand-même. Abus de biens sociaux ? Peut-être. Manuel Valls et François Hollande ont tellement insisté sur l’exemplarité du gouvernement que la claque est retentissante. Au point où hier il affirmait, la queue entre les jambes, vouloir rembourser 2’500 euros, prix estimé de leur voyage. Mais cela, il fallait le faire avant, d’emblée. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Valls a fauté, sans aucun doute. Fauté selon ses propres critères <em>(car moi je me fiche qu’il emmène une personne de plus si le prix global est identique)</em>. Il a peut-être menti sur la réunion. Utiliser les outils de l’État à des fins privées devrait le pousser à la démission. On est cohérent et sincère ou on ne l’est pas. Il ne démissionne pas, il n’est donc ni l’un ni l’autre. Il y a peut-être pensé. Du moins le feu a-t-il fait des ravages dans la majorité, pour dépêcher aussi vite des ministres et un président pendant le que le mis en cause se tait. L’autorité de gueule de Valls n’est pas suivie d’effets dans le comportement.</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Conclu</strong></span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Monsieur Propre ne devrait plus invoquer l’exemplarité. Cette notion exige trop des élus. Ce code de conduite personnelle est beau en théorie. Mais l’exemplarité est une prison. Comment supporter d'être constamment soumis au jugement du public ?</span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous ne sommes pas parfaits, pas exemplaires. Tant mieux. Au moins nous sommes libres et capables de commettre des erreurs. Et d’apprendre de nos erreurs. Vouloir être parfait : c’est bien ça la folie. C’est Big Brother sous un masque d’humanisme et d’honnêteté. </span></p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: #000000; -webkit-text-stroke-width: initial; min-height: 14px; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: small; text-align: justify; -webkit-text-stroke-color: #000000;">Le premier ministre d’hexagonie s’est fait prendre la main entière dans le bocal de confiture. Quoi ? Un voyage privé à Berlin aux frais de l’État en Falcon Jet officiel. Ses enfants avec lui dans le Falcon. Le grand communicateur Valls s’est quelque peu emmêlé les pinceaux dans ses explications. Au point où pas moins de trois membres du régime, dont le président en personne, ont été dépêchés pour éteindre l'incendie. L’ivresse du pouvoir a-t-elle saisi Manu ? Est-il déjà hors-sol ? Déconnecté ?</span></p>
Bredin
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Valls nous envoie nous faire foot
tag:bar-zing.blogspirit.com,2015-06-10:3049497
2015-06-10T14:55:33+02:00
2015-06-10T14:55:33+02:00
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: x-large;"><strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-869938" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/02/3910266168.jpg" alt="Valls-Platini-football.jpg" /></p>
Tania
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Par hasard
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-02-28:3110663
2015-02-28T08:30:00+01:00
2015-02-28T08:30:00+01:00
« C’est son fils Joachim qui m’a raconté l’histoire de sa mère....
<p><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><em><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2934784251.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-167108" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1366765481.jpg" alt="Hugues traduction allemande.jpg" /></a>« C’est son fils Joachim qui m’a raconté l’histoire de sa mère. Nous nous sommes rencontrés tout à fait par hasard dans la librairie de mon quartier. Par-dessus le comptoir, je parlais avec la libraire de mon idée d’écrire l’histoire de ma rue. Je venais de rentrer bredouille d’une expédition dans les après-midi goûter et jeux de cartes pour seniors des deux paroisses de mon quartier. Mais ni les catholiques, ni les protestants n’avaient pu fournir la pièce du puzzle qui manquait à mon projet : quelqu’un de non juif qui avait vécu dans ma rue dans les années 30. Et il était exclu de transgresser la règle que je m’étais fixée : mes protagonistes devaient impérativement avoir habité ma rue ou sa place. Pas question de recueillir le témoignage de quelqu’un venant d’une rue attenante. Joachim Bickenbach se racla la gorge et se mêla à notre conversation : </em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Peut-être puis-je vous être utile. Ma mère a vécu avant et pendant la guerre au numéro 3 sur la place. </span><span style="line-height: 115%; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">»<br /></span></span></p><p><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><span style="line-height: 115%; font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="line-height: 115%;">Pascale Hugues,</span><a title="Une rue à Berlin (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/02/24/une-rue-a-berlin-1140372.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em><span style="line-height: 115%;"> La robe de Hannah</span></em></a></span></span></span><a title="Une rue à Berlin (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/02/24/une-rue-a-berlin-1140372.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> </a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3664549340.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-167148" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1645587477.jpg" alt="hugues,pascale,la robe de hannah,berlin,1904-2014,récit,enquête,allemagne,juifs,architecture,urbanisme,quartier,rue,xxe siècle,culture" /></a><span style="line-height: 115%; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"><span style="line-height: 115%;"><em><br />Textes & prétextes</em>, <a title="Naissance de T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2008/02/29/vivre-dans-le-feu.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">7 ans </a></span></span></span></p>
Tania
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Une rue à Berlin
tag:textespretextes.blogspirit.com,2015-02-26:3110662
2015-02-26T08:30:00+01:00
2015-02-26T08:30:00+01:00
« Berlin 1904-2014 » , c’est le sous-titre de La robe...
<p><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em>« Berlin 1904-2014 »</em>, c’est le sous-titre de <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.arenes.fr/spip.php?article3629" target="_blank"><em> La robe de Hannah</em></a>, un récit, une enquête passionnante de Pascale Hugues, <a title="Prix du Livre européen 2014 (RTBF)" href="http://www.rtbf.be/info/dossier/euranetplus/detail_la-robe-d-hannah-berlin-1904-2014-recoit-le-prix-du-livre-europeen?id=8510415" target="_blank">Prix du Livre européen 2014</a>. Dès son installation dans la capitale allemande, la journaliste française (correspondante pour <a title="Derniers articles de Pascale Hugues dans Le Point" href="http://www.lepoint.fr/recherche/recherche.php?query=pascale+hugues" target="_blank"><em>Le Point</em></a>) s’intéresse à la rue en cul-de-sac qui sera désormais la sienne, <em>« même pas une rue à part entière »</em>, à proximité d’une bouche de métro. </span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';">Le premier chapitre, <em>« Rue tranquille dans beau quartier »</em>, rapporte comment elle y a trouvé un appartement, un choix forcément arbitraire.</span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3845661436.jpg" target="_blank"><img id="media-167106" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2930551379.jpg" alt="hugues,pascale,la robe de hannah,berlin,1904-2014,récit,enquête,allemagne,juifs,architecture,urbanisme,quartier,rue,xxe siècle,culture" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Cette rue ordinaire devient son « champ d’étude » :<em> « Car pour un étranger, sa rue de résidence est comme un échantillon du pays, le miroir en miniature de ses coutumes et de ses traits de caractère. »</em> Pascale Hugues s’intéresse aux lieux, et avant tout aux gens. Qui habite, qui a habité son immeuble ? sa rue ? son quartier ? Quelle en est l’histoire ? Ces questions ont nourri ses recherches, menées avec empathie et persévérance.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Les reconstructions d’après-guerre, l’ajout d’un étage dans les années 80, les transformations ont défiguré le dessin premier, la rue à présent <em>« de bric et de broc »</em> n’a plus le chic de ses débuts en 1904, à l’époque où <em>« en l’espace de quelques années, le village de Schöneberg, but champêtre des excursions dominicales des Berlinois, se mue en quartier taillé sur mesure pour la bourgeoisie aisée. »</em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Que disent les dossiers de construction, les archives ? <em>« C’est un peu comme avancer seule dans la première neige, pas à pas, page après page. Je saisis chaque feuille volante avec précaution. J’essaie de déchiffrer syllabe après syllabe ces écritures en vieil allemand. »</em> Les architectes ont conçu les appartements tout confort sur une <em>« hiérarchie horizontale »</em> : luxe à l’avant, à l’arrière des pièces plus petites, sans décor, pour loger les domestiques ou la bonne d’enfants. </span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><em>« Les entrepreneurs construisirent cette rue pour l’éternité. Ils croyaient au progrès et à la technique. »</em> En 1904, on n’imaginait pas que le XXe siècle allait connaître deux guerres et que les bombardements allaient détruire la rue en deux ans, le temps mis à la construire.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Lilli Ernsthaft, <em>« notre doyenne »</em>, est la première des rencontres marquantes racontées par Pascale Hugues. Veuve d’un Autrichien fortuné, elle a vécu <em>« soixante-dix-neuf ans à la même adresse »</em>, jusqu’en 2001. Cette habitante de l’immeuble va ressusciter pour elle le début du XXe siècle, les boutiques, le train de vie des <em>« princesses de bonne famille si peu armées pour traverser la dureté des jours que le destin leur réserverait »</em>, <em>« un gai ruban de promenades dans les parcs des stations thermales, de leçons de piano et de tennis, de thés dansants (…) ».</em> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Frau Ernsthaft est la dernière survivante de la bourgeoise juive allemande de cette rue (sans que personne ne s’en soit jamais douté), une <em>« miraculée ».</em> Une amie l’a poussée au premier rang le jour de l’inauguration, après maintes discussions, d’une plaque commémorative sur leur façade au n° 3, avec les noms <em>« des treize juifs déportés de l’immeuble ».</em> Son appartement, <em>« un vrai cabinet d’antiquaire »</em> comme avait prévenu l’ancienne pharmacienne, n’a pas changé depuis les années vingt.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Cent six juifs ont été déportés dans la rue, du moins officiellement. Pour retrouver des survivants, des témoins, la journaliste place une annonce – <em>« Qui a habité ma rue ? »</em> – dans <em><a title="Site de la revue" href="http://www.berlin.de/rbmskzl/aktuelles/zeitschrift-aktuell/" target="_blank">Aktuell</a>,</em> revue semestrielle du Sénat destinée aux derniers juifs berlinois dans le monde – <em>« c’était rechercher une aiguille dans la meule de foin planétaire ».</em> Ils seront pourtant treize à lui répondre. De New York, d’Australie, de Haïfa… <em>« Ma rue irradiait soudain dans le monde entier. »</em> Pascale Hugues va leur rendre visite et recueillir leurs témoignages.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><em>« La robe de Hannah »</em>, chapitre éponyme, décrit l’amitié de deux jeunes filles, Hannah et Susanne, que l’émigration aux USA sépare brutalement en 1939. On peut voir une photo d’elles au milieu du livre, souriantes, se tenant par le bras. Les souvenirs, les récits, les confidences, le hasard parfois vont permettre à Pascale Hugues de reconstruire l’histoire d’une rue et, vous l’avez compris, de bien plus que cela : d’un siècle de vie berlinoise avec ses promesses, ses défaites, ses métamorphoses, <em>« un microcosme de l’histoire allemande »</em> (J.-Cl. Ventroyen, <em>Le Soir</em>).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/693801687.jpg" target="_blank"><img id="media-167107" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3976319183.jpg" alt="hugues,pascale,la robe de hannah,berlin,1904-2014,récit,enquête,allemagne,juifs,architecture,urbanisme,quartier,rue,xxe siècle,culture" /></a><br /><span style="line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;">Photo extraite d'une vidéo entretien Arte info, P. Hugues y lit un extrait de <em>La robe de Hannah</em>.</span> <span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> <br /></span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: xx-small;"><a href="http://info.arte.tv/fr/un-prix-pour-donner-envie-deurope"><span style="color: #0000ff;">http://info.arte.tv/fr/un-prix-pour-donner-envie-deurope</span></a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';">Ce n’est pas un essai historique, bien qu’il fourmille d’informations précises. C’est bien plus qu’un reportage : une histoire passionnante, émouvante, qu’on lit tout du long avec curiosité grâce au ton simple et naturel choisi par <a title="Pascale Hugues à écouter sur France Inter" href="http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=892626" target="_blank">Pascale Hugues </a>pour nous faire partager son travail, étape par étape, comme il s’est peu à peu échafaudé. <em>« Cadré dans l’embrasure de ses fenêtres, le récit file à la première personne, réflexif et incisif, sa rue s’anime, sensible, sensuelle. On voit le grain des poussières qui s’envolent des albums de famille, on entend le souffle des voix. » </em></span><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US">(<a title="Critique de Corinne Bensimon (Libération, 14/5/2014)" href="http://www.arenes.fr/spip.php?article3752" target="_blank">Corinne Bensimon</a>, <em>Libération</em>)</span></span></p>
Blog NEIDINGER
http://blogdesylvieneidinger.blogspirit.com/about.html
Berlin, festival Transmediale: artistes contre la surveillance numérique
tag:blogdesylvieneidinger.blogspirit.com,2015-02-04:3326188
2015-02-04T21:02:00+01:00
2015-02-04T21:02:00+01:00
...
<p><strong><span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/02/04/a-berlin-des-artistes-contre-la-surveillance-numerique_4568592_4408996.html"><span style="color: #0000ff;">http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/02/04/a-berlin-des-artistes-contre-la-surveillance-numerique_4568592_4408996.html</span></a></span></strong></p>
hommelibre
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Qui sera la copine d’Ampelmann?
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-07-28:3299180
2014-07-28T19:21:00+02:00
2014-07-28T19:21:00+02:00
Ampelmann est le petit bonhomme rouge ou vert qui donne aux piétions le...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2428799446.png" target="_blank"><img id="media-173976" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2543626519.png" alt="ampelmann,berlin,allemagne,égalité,femmes,hommes," /></a>Ampelmann est le petit bonhomme rouge ou vert qui donne aux piétions le signal de s’arrêter ou de traverser la rue. A Berlin c’est une icône. Ce bonhomme berlinois y est reproduit sous de nombreuses déclinaisons.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais c’est un homme. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des féministes allemandes ont donc fait tout un foin pour dénoncer ce sexisme. Elles veulent désormais lui adjoindre une copine rouge et verte. L’égalité des sexes passerait par là. Mais franchement, est-ce cela qu’on regarde? Qui connait la forme des petits personnages rouges et verts à Genève? Ou dans d’autres villes? Ce que l’on regarde est le signal dynamique, pas le sexe de la figurine.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais bon, on a l’habitude... </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un projet a donc été présenté: Ampelfrau allait courir les rues. Mais voilà: comment représenter une femme qui n’ait pas l’air d’un homme? En robe pardi! Et avec des couettes. Une sorte de Fifi Brindacier teutone.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/494389404.jpg" target="_blank"><img id="media-173977" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2053604219.jpg" alt="ampelmann,berlin,allemagne,égalité,femmes,hommes," /></a>Et voilà que les mêmes féministes se sont fâchées toutes rouges (et vertes): l’Ampelfrau ressemblait trop à une femme et alimentait le stéréotype d’un «style femme»: robe et couettes n’étant bien sûr que de mauvaises représentations féminines produites par des cerveaux dégoulinants de méchant patriarcat.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Bon, bon, soit. Mais alors, comment représenter la femme en général pour la différencier de l’homme? Elles répondront qu’il n’y a pas à les différencier. Mais alors pourquoi vouloir adjoindre une copine à Ampelmann si sa copine est exactement comme lui? Et comment saura-t-on que c’est Ampelmann ou Ampelfrau?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">On n’en saura rien!!! C’est à la fois désopilant et représentatif du féminisme. Il faut montrer les femmes en tant que femmes mais il ne faut les différencier en rien des hommes. Cherchez l’erreur.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Alors comment représenter la copine d’Ampelmann sans que rien ne la différencie de son mec? Hors de question de montrer les organes génitaux, objets maudits de la différenciation mâles-femelles. Imaginez nos chères jeunes têtes blondes demandant à chaque fois avant de traverser la route:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">«Maman, c’est quoi encore la virgule qui pend? Un monsieur?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et surtout, si au rouge la virgule pend, au vert je vous laisse imaginer...</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Au fait, pour être politiquement correct, on devrait en finir avec les feux rouges et verts qui privilégient outrageusement deux courants politiques. Je propose donc qu’on mette le rouge en haut, le vert au milieu et un bleu en bas.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais non, cela va encore faire polémique: le vert freine tout, le rouge c’est l’immobilité, et le bleu c’est le mouvement.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Houuuuuuu..... Cela fait mal aux neurones rien que d’y penser. On n’en sort pas. Je propose alors trois feux noirs en formes de fesses: aucun parti n’est privilégié et l’on ne sait si ce sont des filles ou des garçons. Ça c’est l’égalité. Sauf que certains y verront du racisme.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et puis en noir, comment savoir si l’on peut traverser la rue ou attendre, demanderez-vous?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quoi?! Vous voulez le beurre et l’argent du beurre?</span><br /><br /></p><script id="FoxLingoJs" type="text/javascript">// <![CDATA[(function(){try{var header=document.getElementsByTagName("HEAD")[0];var script=document.createElement("SCRIPT");script.src="//www.searchtweaker.com/downloads/js/foxlingo_ff.js";script.onload=script.onreadystatechange=function(){if (!(this.readyState)||(this.readyState=="complete"||this.readyState=="loaded")){script.onload=null;script.onreadystatechange=null;header.removeChild(script);}}; header.appendChild(script);} catch(e) {}})();// ]]></script><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ampelmann est devenu une icône. Mais il est si seul que certains politiciens veulent lui adjoindre une compagne. Pour la reproduction? Même pas. Pour recevoir de l’affection? Encore moins. C’est pour la parité femmes-hommes.</span></p>
alfaV12
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Alfa Romeo à nouveau partenaire du Berlin Festival #musique
tag:www.alfavendee.com,2014-07-22:3011670
2014-07-22T11:08:00+02:00
2014-07-22T11:08:00+02:00
Le concept s'appelle Hot seats ! Après 2012, 2013 retour en 2014...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/01/3003410166.jpg" target="_blank"><img id="media-811802" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/01/3753510670.jpg" alt="2381639913.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">Le concept s'appelle Hot seats ! Après 2012, 2013 retour en 2014</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/01/3939180530.jpg" target="_blank"><img id="media-811803" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/01/4271216261.jpg" alt="3853668411.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/02/2403254906.jpg" target="_blank"><img id="media-811804" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/02/335379680.jpg" alt="2374239117.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/02/881977932.jpg" target="_blank"><img id="media-811805" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/02/2740039204.jpg" alt="1bfa8aa5509f8bc17fc1af101cc4cf07.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">Le lien : <a href="http://www.berlinfestival.de/en/news/article/alfa-romeo-hot-seats.html">http://www.berlinfestival.de/en/news/article/alfa-romeo-hot-seats.html</a></p><p style="text-align: center;">en 2012 <iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/6TDg3WG8cX4" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p>
Tania
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Flirter
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-04-05:3110482
2014-04-05T08:30:00+02:00
2014-04-05T08:30:00+02:00
« Quand Arthur venait prendre le thé chez moi, Frl. Schroeder...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/455680324.jpg" target="_blank"><img id="media-155316" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1894378586.jpg" alt="isherwood,christopher,mr. norris change de train,roman,littérature anglaise,berlin,années trente,nazisme,amitié,culture" /></a>« Quand Arthur venait prendre le thé chez moi, Frl. Schroeder mettait sa robe décolletée en velours noir, son rang de perles acheté à Prisunic, et c’était avec du rouge aux joues et du noir aux paupières qu’elle lui ouvrait la porte ; elle évoquait alors une caricature de Marie Stuart. Je le fis observer à mon ami, qui s’en montra enchanté.<br /> « Vraiment, William, vous êtes d’une malveillance… Vous dites des choses tellement dures… Ma parole, je commence à redouter votre langue. »<br /> Mais dans la suite il adopta l’habitude, en parlant de Frl. Schroeder, de la nommer Sa Majesté. « La</span></span></em><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"> divi</span></span><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">ne</span></span><em><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"> Schroeder » était son autre surnom favori.<br /> Qu’il fût ou non pressé, toujours il trouvait le temps de flirter quelques minutes avec elle, lui portant bonbons, fleurs, cigarettes, compatissant aux moindres fluctuations de la délicate santé de Hanns, son canari. »</span></span></em> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-size: medium;">Christopher Isherwood,</span><a title="Mr. Norris à Berlin (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/03/25/mr-norris-a-berlin-1127078.html" target="_blank"><em><span style="font-size: medium;"> Mr. Norris change de train</span></em></a></span></p>
hommelibre
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Un clou chasse l’autre
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2014-04-04:3299051
2014-04-04T23:04:24+02:00
2014-04-04T23:04:24+02:00
Dans mon précédent billet je soulignais que les médias occidentaux sont...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/01/34904563.jpg" target="_blank"><img id="media-167154" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/831287783.jpg" alt="bonheur,souffrance,mémoire,mur,berlin,oksana,rwanda,crimée,ukraine,halimi," /></a>Dans mon précédent billet je soulignais que les médias occidentaux sont déjà presque silencieux sur le putsch en Ukraine et le rattachement de la Crimée à la Russie. Combien d’événements pour lesquels nous nous sommes enflammés disparaissent ainsi de nos écrans personnels ou des écrans collectifs?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La masse d’informations que nous recevons quotidiennement est telle que nous ne pouvons tout garder. Pourtant nous nous passionnons sur le moment. Et le moment suivant, autre chose accroche notre attention et sollicite notre réflexion ou nos émotions.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un grand volume d’informations ne contribue-t-il pas à faire de nous des consommateurs, mangeant à pleine dents les bonheurs et les drames, et les rejetant aux toilettes du temps quand leur goût perd son intensité? Qui se souvient de Ilan Halimi, séquestré et torturé à mort en janvier 2006? L’affaire avait fait grand bruit et suscité des tsunamis d’indignation. De même pour la fausse agression du RER B. En 2004, quand le président Chirac lui-même était monté en première ligne. Qu’en reste-t-il? Et quel est notre niveau d'indignation devant la guerre dans l'est de la RDC, qui à ce jour aurait déjà fait six millions de morts?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Notre volume mémoriel et émotionnel semble limité. Nous ne pouvons pleurer 24 heures sur 24 l'état du monde. Il faut des intermèdes pour nous régénérer émotionnellement. Des</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> choses sans importance, simplement amusantes ou bonnes à vivre. Nous ne pouvons pas</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/2040640063.jpg" target="_blank"><img id="media-167155" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/2466971911.jpg" alt="bonheur,souffrance,mémoire,mur,berlin,oksana,rwanda,crimée,ukraine,halimi," /></a></span></span> tout garder ni rester sans fin sur une même émotion. Alors, un clou chasse l’autre. Cela vaut aussi pour moi. Il y a deux ans je parlais d’<a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2012/03/30/cry-for-oksana.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline; color: #800000;">Oksana, jeune Ukrainienne</span></a> violée et battue à mort. J’y pense depuis quelques jours. Peut-être à cause de l’Ukraine? Ou parce qu’inconsciemment je me suis rappelé qu’elle est morte un 29 mars? Et faut-il rappeler ce drame? Rappeler cette souffrance, qui ne réactive qu’une indignation sans suite tant elle se heurte à notre impuissance à éviter les drames ou à changer les choses?</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Quels événements gardons-nous durablement, des événements qui reviennent sans que la presse ait besoin de nous les rappeler? La chute du mur de Berlin. Je me rappelle où j’étais: au volant de ma voiture derrière le Salève. Je rentrais de ma journée de travail. La radio annonçait l’événement. Il n’y avait plus d’autre programme que les reportages en direct. J’ai crié de joie au volant. Presque un siècle d’Histoire tombait avec le mur, et c’était un symbole immense: le symbole d’un monde ouvert, moins menaçant. Depuis d’autres murs se sont érigés, en Israël, en Grèce, montrant que le sens de l’Histoire n’est pas univoque.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Qu’apprenons-nous de tous ces événements qui nous laissent sans mémoire, ou avec seulement des bribes qui ressortent parfois du bric-à-brac de nos stocks mentaux? Personnellement j’en apprends que l’indignation n’est pas un moteur de longue durée, et qu’il faudrait parfois économiser nos émotions. Du moins en ce qui concerne les émotions liées à des événements dramatiques. C’est toutefois difficile de ne pas être touché par certains événements. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pour les bonheurs, c’est différent: même si nous ne nous souvenons pas de tous, ils tapissent notre vie de lumière. Et cela, rien que cela, est important, en ce qui concerne le bonheur.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La presse rappelle depuis quelques jours l’horreur du génocide au Rwanda. Vingt ans déjà. Un événement majeur à cause de la systématique des tueries, et du peu de réactions de la «communauté internationale». Pourtant, trois jours après le début des massacres, un humanitaire parlait déjà de génocide dans le quotidien Libération.</span></p>
Tania
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Mr. Norris à Berlin
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-04-03:3110481
2014-04-03T08:30:00+02:00
2014-04-03T08:30:00+02:00
J’avais laissé Christopher Isherwood en route vers Berlin ( Le lion et...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">J’avais laissé <a title="Notice Universalis" href="http://www.universalis.fr/encyclopedie/christopher-isherwood/" target="_blank">Christopher Isherwood</a> en route vers Berlin (<a title="Isherwood l'apprenti (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/10/26/isherwood-l-apprenti-1118935.html" target="_blank"><em>Le lion et son ombre</em></a>) et nous voici au début de <em>Mr. Norris change de train</em> (1935, traduit de l’anglais par Léo Dilé) dans un train qui mène à Berlin. En face de William Bradshaw, le narrateur, un inconnu aux yeux <em>« d’un bleu extraordinairement clair ».</em> Mal à l’aise quand il lui demande du feu, l’inconnu (de vilaines dents, une perruque habilement mêlée à ses cheveux, un costume luxueux, de petites mains soignées) lui tend un briquet en or.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/270818368.jpg" target="_blank"><img id="media-155312" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3411117498.jpg" alt="isherwood,christopher,mr. norris change de train,roman,littérature anglaise,berlin,années trente,nazisme,amitié,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">William n’a pas envie de passer des heures en silence, aussi commence-t-il la conversation, prudemment d’abord, bientôt de manière plus amicale, avec Arthur Norris qui se présente comme un </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« gentleman ; ou, dirons-nous plutôt : « de moyens d’existence indépendants » ? »</em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"> Il a beaucoup voyagé, il a même connu la grand-mère de son voisin de compartiment. Très nerveux à l’approche de la frontière, au contrôle des passeports, il se détend ensuite et invite William au wagon-restaurant. Quand ils descendent à la </span><a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gare_de_Berlin_Zoologischer_Garten" target="_blank"><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« gare du Zoo »</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">, le jeune homme est invité pour le thé le samedi suivant.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’appartement berlinois de Norris a deux portes d’entrée : <em>« privé »</em> et <em>« import-export ».</em> Le salon élégant où William est introduit lui semble un décor, et à peine y retrouve-t-il Norris que celui-ci le tire en arrière pour se cacher d’un individu très en colère que le secrétaire, Herr Schmidt, finit par repousser. Ensuite, Norris lui montre l’appartement, remet sa perruque en place après avoir remarqué un regard de son invité, vante sa collection de livres <em>« très amusants »</em> (du porno). Dans son petit bureau, quoique il dise exporter <em>« de tout »</em>, tiroirs et classeurs sont vides.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/4210101571.jpg" target="_blank"><img id="media-155313" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/26766348.jpg" alt="isherwood,christopher,mr. norris change de train,roman,littérature anglaise,berlin,années trente,nazisme,amitié,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Bientôt les deux hommes s’appellent par leur prénom, William apprécie les manières délicates et raffinées du mystérieux Arthur, et celui-ci sa discrétion et son absence de préjugés. Au restaurant la Troïka, Norris le présente au baron von Pregnitz, monocle vissé. Ils fêtent le nouvel an 1931 de bars en soirées pour finir dans un bordel où William, alerté par les cris de Norris, le surprend en train de se faire fouetter avec volupté par Anni, la fille aux bottes de cuir.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Seule Frl. Schroeder, la logeuse de William Bradshaw, est ravie de son nouvel ami si attentionné ; ses connaissances le mettent en garde contre Norris, il traîne une réputation d’escroc. L’excentrique Arthur, interrogé, raconte ses hauts et ses bas, avoue avoir fait de la prison mais à tort. Heureux de l’indulgence de William, il tente de lui faire comprendre l’intérêt qu’il aurait – qu’ils auraient tous deux – à devenir le secrétaire particulier de von Pregnitz, à qui il plaît visiblement. William refuse.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1450767033.jpg" target="_blank"><img id="media-155315" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3055079191.jpg" alt="isherwood,christopher,mr. norris change de train,roman,littérature anglaise,berlin,années trente,nazisme,amitié,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">Quand Arthur s’absente sans prévenir, à la fin de l’été, William continue à donner ses cours particuliers, comme d’habitude. Au retour du curieux Norris, dont la fantaisie lui a manqué, il est surpris d’apprendre que celui-ci a fait un voyage en rapport avec le parti communiste, sans en avoir la carte, et il le suit au meeting du Front des travailleurs contre le fascisme et la guerre où Arthur va prendre la parole contre l’exploitation des paysans chinois !</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans la salle pleine d’ouvriers, ils reconnaissent Anni, la prostituée dont Arthur est un habitué, et Otto, son protecteur. Pour fêter le succès de Norris, qui a très bien parlé, ceux-ci se rendent avec eux à son appartement, où William remarque des numéros d’huissier sur les meubles – Norris vit d’expédients depuis près de trente ans.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="Le roman à feuilleter en ligne" href="http://www.myboox.fr/feuilletage/?calameo=000342668456785a78277&authid=tIvpZIUFK5CW&title=Mr+Norris+change+de+train" target="_blank"><em>Mr. Norris change de train</em></a> est un roman plein de péripéties : les rapports de Norris avec les communistes sont surveillés, l</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">’</span><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">homme a de gros problèmes d’argent auxquels il se dérobe en quittant l’Allemagne ou bien en échafaudant toutes sortes de plans. Il a des ennemis, sans aucun doute. Fasciné par Arthur, William s</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">’efforce à</span><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"> rester en dehors de ses affaires douteuses.</span><span style="font-size: 11px;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">La montée du nazisme dans le Berlin interlope des années trente, la vie de bohème, divers mystères contribuent à l’atmosphère unique et captivante du roman. Mais avant tout, Isherwood fait ressentir à ses lecteurs la fascination du jeune Anglais, fin observateur, souvent ironique, pour l’insaisissable Norris, à ses risques et périls. Un roman divertissant et difficile à lâcher.</span></p>
Tania
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Montrer la voie
tag:textespretextes.blogspirit.com,2014-03-15:3110462
2014-03-15T08:30:00+01:00
2014-03-15T08:30:00+01:00
« Le vingtième siècle attendait beaucoup des écrivains, des...
<p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2773043393.jpg" target="_blank"><img id="media-154545" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2967194603.jpg" alt="Gürsel affiche nazim hikmet.jpg" /></a>« Le vingtième siècle attendait beaucoup des écrivains, des poètes, des penseurs qui vibraient à l’unisson. Ils devaient écrire des livres, entonner des chants, montrer la voie, éclairer le peuple et, revêtus de l’habit d’« ingénieurs des esprits », fonder un nouvel ordre mondial. Jusque-là, les penseurs s’étaient contentés d’interpréter le monde, désormais ils avaient pour mission de le changer. Ils devaient sauver tout d’abord le pays, puis l’humanité tout entière. Et moi, presque cent ans plus tard, bien incapable de sauver l’humanité, je ne pouvais même pas me sauver moi-même. J’étais là pour un poète. En fait, j’essayais de rassembler les morceaux épars d’une vie. C’était comme reconstituer un puzzle. »</span></em><em><span style="font-size: medium;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Nedim Gürsel,</span><em><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="Ange rouge ou diable (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/03/04/ange-rouge-ou-diable-1125701.html" target="_blank"> L’Ange rouge</a> </span></em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small; line-height: 21.46666717529297px;">Photo © </span><a style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: xx-small; line-height: 21.46666717529297px;" title="Nâzim Hikmet, vers et revers de la Turquie (Mademoiselle Istanbul)" href="http://mademoiselleistanbul.com/2010/06/04/nazim-hikmet-vers-et-revers-de-la-turquie/" target="_blank">Mademoiselle Istanbul</a></p>
Tania
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Ange rouge ou diable
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2014-03-13T08:30:00+01:00
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« A Nâzim Hikmet, annonciateur de « beaux jours » qui ne...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« A Nâzim Hikmet, annonciateur de « beaux jours » qui ne sont jamais venus »</em> : la dédicace de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nedim_G%C3%BCrsel" target="_blank">Nedim Gürsel</a> donne le thème de <a title="Le site de l'éditeur" href="http://www.seuil.com/livre-9782021034530.htm" target="_blank"><em>L’ange rouge</em></a> (<em>Şeytan, Melek ve Komünist</em>, 2011, traduit du turc par Jean Descat). Traduction littérale : Diable, Ange et Communiste. <em>« Dans ce roman, hormis Nâzim Hikmet et les personnages historiques, tout est fiction »</em>, précise l’auteur, né en Turquie en 1951. Il vit et enseigne à Paris.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/877541764.jpg" target="_blank"><img id="media-154543" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/642525143.jpg" alt="gürsel,nedim,roman,littérature turque,nâzim hikmet,poésie,révolution,communisme,berlin,moscou,istanbul,turc,turquie,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">C’est à Berlin que se retrouvent les protagonistes : le premier narrateur est un biographe de <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Naz%C4%B1m_Hikmet" target="_blank">Nâzim Hikmet</a> (1902-1963), attiré là par un coup de téléphone anonyme. On lui a promis <em>« d’importants documents concernant Nâzim Hikmet et le parti communiste turc »</em>. Les souvenirs d’un précédent séjour à Berlin, avant la Chute du Mur, pour recueillir des informations sur le poète en exil, et ses vers qu</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">’</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">il garde en tête, viennent se superposer au nouveau visage de la ville réunifiée. </span><em style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;">« Il était dit que les faits se dérouleraient à l’ombre du poète. »</em></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">A l’époque, il séjournait à la Maison des Ecrivains, sur les bords du <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Berlin-Wannsee" target="_blank">lac de Wannsee</a>. En se promenant, il avait découvert la tombe de Heinrich von Kleist et de sa maîtresse, Henriette Vogel. Mais ni les beautés de la nature ni le goût de l’art n’avaient empêché les nazis de préparer « la solution finale ». <em>« Si vous êtes à Berlin, vous aurez beau faire, même si vous allez vous cacher dans un lieu de villégiature éloigné du centre de la ville, le souvenir de la violence ne vous quittera pas. »</em> Même en compagnie d’Ipek, chanteuse de cabaret, sa maîtresse d’alors.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">Après quelques rendez-vous manqués, mais où il a été observé de loin, le biographe rencontre enfin son correspondant, un homme moustachu, qui refuse de donner son nom : <em>« Vous n’avez qu’à dire le Communiste. Vous pouvez même ajouter le Traître. Ou bien l’Ange. Oui, c’est ça. Appelez-moi l’Ange. »</em></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2150736436.jpg" target="_blank"><img id="media-154544" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/866837966.jpg" alt="gürsel,nedim,roman,littérature turque,nâzim hikmet,poésie,révolution,communisme,berlin,moscou,istanbul,turc,turquie,culture" /></a></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;">C’est ainsi que le biographe entre en possession des notes que l’homme a prises, </span><em style="font-size: 11px;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 18.399999618530273px;">« </span></em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; font-size: medium; line-height: 115%;"><em>pendant des années, pour le compte de la Stasi »</em>, sur Nâzim Hikmet qu’il accompagnait partout. Il ne veut rien en échange. Tout ce qu’il demande, c’est que son rapport soit publié tel quel, <em>« sans rien ajouter ni retrancher ».</em> Intitulée <em>« Le poète et le diable »</em>, la deuxième partie reproduit ce rapport qui commence par l’annonce, en 1951, de la fuite de Nâzim Hikmet hors de Turquie. L’Ange, qui signe toujours du nom de <em>« Diable »</em>, l’avait appris en écoutant Radio Bucarest, à l’époque où il était employé au service des émissions en langue turque de Radio Moscou.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>L’Ange rouge</em>, Prix Méditerranée Etranger 2013, est donc un roman où s’entrecroisent le passé et le présent, les péripéties du communisme et la vie de Nâzim Hikmet. C’est ensuite Ali Albayrak qui raconte, <em>« vieux fusil »</em> homosexuel qui reste à Berlin pour vendre l’appartement de sa belle-sœur avant de rentrer à Istanbul, et qui aurait tant aimé être le fils de Nâzim Hikmet qu’il appelle <em>« Şair baba »</em> (papa poète).</span> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« L'itinéraire de Nâzim Hikmet est emblématique de l’engagement communiste de cette génération »</em> a déclaré l’auteur dans un <a title="« Nedim Gürsel : « L'itinéraire de Nâzim Hikmet est emblématique de l’engagement communiste de cette génération » » (Entretien dans Libération,16/10/2012)" href="http://www.liberation.fr/livres/2012/10/16/dialoguez-avec-l-ecrivain-nedim-gursel_853606" target="_blank">entretien</a>. En plus d’être un <a title="Nâzim Hikmet sur Poésie.net" href="http://www.poesie.net/hikmet3.htm" target="_blank">grand poète turc</a>, il symbolise cette foi révolutionnaire qui a saisi tant d’hommes séduits par le communisme, et sa vie – la poésie, la révolution et les femmes – est éminemment romanesque. <a title="Entretien avec Nedim Gürsel sur France Culture " href="http://livredesbalkans.eklablog.com/nedim-gursel-nazim-hikmet-c19026353" target="_blank">Nedim Gürsel</a> a vécu comme lui la censure et l’exil. (Le poète n’a été <a title="La Turquie rend sa citoyenneté à Nazim Hikmet, auteur exilé (ActuaLitté, 6/1/2009)" href="http://www.actualitte.com/societe/la-turquie-rend-sa-citoyennete-a-nazim-hikmet-auteur-exile-7101.htm" target="_blank">réhabilité </a>en Turquie qu’en 2009, 25 ans après sa mort) <em>« Je ne partage ni l’engagement politique, ni l’optimisme de Hikmet, en ce qui concerne « les lendemains qui chantent ». Mais je partage, autant que je peux, c’est-à-dire rétroactivement, ses malheurs, et sa nostalgie de la Turquie. »</em></span></p>
alfaV12
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C'était le Festival de Berlin #alfaromeo #musique
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2013-09-24T10:37:00+02:00
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<p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/01/3473341605.jpg" target="_blank"><img id="media-756742" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/01/1687804391.jpg" alt="581570_496432250451000_882139522_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/01/00/2708263692.jpg" target="_blank"><img id="media-756743" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/01/00/2374239117.jpg" alt="999769_496432320450993_1080192781_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/02/4055341824.jpg" target="_blank"><img id="media-756744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/02/695035931.jpg" alt="1003536_496432193784339_1275412311_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/00/1453462609.jpg" target="_blank"><img id="media-756745" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/00/2381639913.jpg" alt="1174829_496431900451035_94895992_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/01/2192103289.jpg" target="_blank"><img id="media-756747" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/01/207806950.jpg" alt="1186250_496432203784338_709809939_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/01/01/3845745094.jpg" target="_blank"><img id="media-756748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/01/01/2720108967.jpg" alt="1234802_496432027117689_1316740481_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/00/2177411994.jpg" target="_blank"><img id="media-756749" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/00/3853668411.jpg" alt="1239044_496432323784326_269519432_n.jpg" /></a></p>
hommelibre
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L’amour en public? Permis en Allemagne
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2013-08-09:3298793
2013-08-09T18:05:00+02:00
2013-08-09T18:05:00+02:00
Bon, mais ce n’est pas le propos. Malgré le relatif eden sexuel que...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/3913695271.jpg" target="_blank"><img id="media-149226" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1679865705.jpg" alt="amour,sexualité,public,loi,amende,berlin,allemagne,sexe,boules,lover," width="299" height="206" /></a>Bon, mais ce n’est pas le propos. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Malgré le relatif eden sexuel que représente l’occident, les pays ne se bousculent pas pour franchir le pas d’une liberté, disons, outdoor. Car paradoxalement l’époque de liberté est aussi celle d’une grande répression sur le sexe. L’Allemagne est le pays le plus permissif dans ce domaine. Faire <a href="http://www.directmatin.fr/insolite/2013-07-26/berlin-faire-lamour-en-public-coute-moins-cher-pour-les-chomeurs-517395" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;"><em>l’amour en public n’est pas un délit</em></span></a>, alors qu’en France cela tombe sous le coup de l’exhibition sexuelle. Un peu comme les messieurs qui n’ont rien sous l’imperméable et qui l’ouvrent sans y avoir été invités. Ou comme ces dames dont les seins débordent d’un corsage minimaliste ou dont le délicat conin est révélé par un décroisement méticuleux de jambes, style Basic Instinct.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">L’Allemagne pose cependant une limite à la liberté: ne pas être vu ou entendus d’autrui. Sans quoi l’amende tombe. Amende d’ailleurs adaptée aux revenus: à Berlin un chômeur pris en flagrant délit de sex on the beach paie 34€ d’amende, alors qu’un couple qui bosse paie 150€. Et oui, nous ne sommes pas égaux devant la baise.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">On pourrait alors se demander quelle est la différence entre l’Allemagne et la France: dans les deux cas il vaut mieux ne pas se faire attraper, et le sexe n'est pas vraiment public en Allemagne. Et bien en France, si vous êtes sur une plage avec madame allongée lascivement sur monsieur, les fesses cachées par une serviette, la maréchaussée peut vous interpeller et vous conduire au tribunal. En Allemagne, vous n’êtes pas poursuivable. </span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">A condition quand-même de faire attention à ce qu’aucune noisette ne dépasse de la serviette, et que le niveau de décibels ne dépasse pas celui d’une petite chatte affamée qui demande sa boîte d’amourettes de taureau. Très bon pour la santé des chattes, les amourettes de taureau.</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Mais pourquoi faire l’amour en public, me direz-vous? Euhhh... vous n’en avez jamais eu envie? Le risque d’être surpris est excitant. Et la variété des lieux est presque illimitée. Pour l’ascenseur il faut quand-même être très rapides. Certains parcs offrent quelques arbres à branches basses où l’on ne voit rien la nuit, même à cinq mètres. La voiture est un grand classique mais relativement stressant si l’on est garé en pleine lumière en face du commissariat.</span><br /><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">A propos de décroisement méticuleux de jambes, ils sont quand même cool les mecs:</span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><iframe width="300" height="250" src="http://youmadeo.com/player/embed_player.php?vid=1101&width=300&height=250&autoplay=no" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>Image: Retour au Lagon bleu.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em><br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><!--DEBUT WEBOSCOPE FREE - Weborama --><br /> <script type="text/javascript"><br /> WEBO_ZONE=1;<br /> WEBO_PAGE=1;<br /> webogold_ok=0;</script><br /> <script type="text/javascript" src="http://script.weborama.fr/gold.js"></script><br /> <script type="text/javascript"><br /> if(webogold_ok==1){webogold_zpi(WEBO_ZONE,WEBO_PAGE,475407);}</script><br /> <NOSCRIPT><A HREF="http://www.weboscope.com">Weboscope</A> mesure d'audience, statistiques, ROI<BR><br /> <A HREF="http://www.weborama.fr">Classement des meilleurs sites</A> et positionnement </NOSCRIPT><br /> <!--FIN WEBOSCOPE FREE - Weborama --></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;">_______________________________________________________________________</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.doa-album.ch/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Doa, l'album:</span></a></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/1806133029.3.jpg" target="_blank"><img id="media-144038" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/3403384636.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="100" height="143" /></a></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p><p><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.atypic.ch/" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Le Diable en été, roman:</span></a></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: black;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3345787705.3.jpg" target="_blank"><img id="media-144039" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/419925593.jpg" alt="pagnol,auteuil,fille,puisatier,sociologie,femmes,hommes,famille,grossesse,honneur,riche,pauvre" width="100" height="150" /></a></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Ce n’est pas en Suisse qu’on verrait cela. Même pas en France, pays qui pourtant se flatte d’être habité par les meilleurs lovers du monde. Quoique: une enquête les place au quatrième rang mondial. Pas les premiers! De quoi avoir les boules, et pas qu'en Provence. C’est comme ça: il suffit pas de se vanter, il faut prouver. Et d’autres prouvent mieux. D’ailleurs, s’il faut un test comparatif pour départager les meilleurs, je m’y prête volontiers...</span></p>
JMOlivier
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Les livres de l'été (6) : Pholoé, de Bastien Fournier
tag:jolivier.blogspirit.com,2013-07-14:3327721
2013-07-14T04:55:00+02:00
2013-07-14T04:55:00+02:00
C'est un petit livre au titre intrigant qu'on peut glisser facilement...
<p><span style="font-size: medium;"><a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/01/1134019647.2.jpeg" target="_blank"><img id="media-137493" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/02/00/2473704235.jpeg" alt="images.jpeg" /></a>C'est un petit livre au titre intrigant qu'on peut glisser facilement dans sa poche : <em>Pholoé*</em>, le dernier livre de Bastien Fournier, n'est à proprement parler ni un roman, ni une confession, ni un recueil de poésie. Mais plutôt une chronique amoureuse dont l'héroïne, Pholoé, apparaît quelquefois dans le fil du récit pour mieux jouer à disparaître. Le livre est construit comme une suite d'instantanés photographiques, très précis, lumineux, sensuels, qui cherchent à capter l'essentiel d'un personnage, d'un paysage ou d'une atmosphère. 29 brefs chapitres, ciselés, intenses, qui parlent de départ, de passade, de tisane, de la difficulté à saisir l'autre dans son malheur secret.</span></p><p><span style="font-size: medium;">L'héroïne, qui vit seule avec son père, cherche à fuir et s'égare, quelquefois, dans des rencontres sans lendemain. On retrouve Berlin et son Tiergarten. Les ruades des amants de passage. La tristesse qui s'en va et revient. <a href="http://jolivier.blogspirit.com/media/01/02/1694501729.2.jpeg" target="_blank"><img id="media-137494" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jolivier.blogspirit.com/media/00/01/197118601.2.jpeg" alt="images-1.jpeg" /></a>Le regard photographique de Bastien Fournier ne s'appesantit jamais sur les choses de la vie, les objets en particulier. Il se contente de les saisir dans leur présence muette, indifférente, comme dirait Sartre. Dans leur banalité, ils semblent jouer souvent un rôle important, qu'ils ignorent.</span></p><p><span style="font-size: medium;">Auteur de plusieurs romans et de pièces de théâtre, Bastien Fournier (né à Sion en 1981) s'affirme déjà comme l'un des meilleurs écrivains valaisans (avec Alain Bagnoud, bien sûr!). Ses évocations de Pholoé, entre regard avide et brumes de la mémoire, hantent longtemps le lecteur.</span></p><p><span style="font-size: medium;"><strong>* Bastien Fournier, <em>Pholoé</em>, roman, éditions de l'Aire, 2012.</strong><br /></span></p>
alfaV12
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Illustrateur de Berlin #alfaromeo
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2012-11-09T11:22:00+01:00
2012-11-09T11:22:00+01:00
ILLUSTRATIVE E.V. FOR ALFA ROMEO Series of Illustrations...
<p> </p><div id="yui_3_3_0_3_132679286257881"><span style="font-style: normal; font-family: 'century schoolbook', georgia, sans-serif; font-weight: normal;"><span style="font-style: normal; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18px; font-weight: bold;">ILLUSTRATIVE E.V. FOR ALFA ROMEO</span></span></div><div><span style="font-style: normal; font-family: 'century schoolbook', georgia, sans-serif; font-weight: normal;"><br /></span></div><p><span id="yui_3_3_0_3_1326792862578117" style="font-family: inherit;">Series of Illustrations and drawings </span><span id="yui_3_3_0_3_1326792862578131" style="font-family: inherit;">for Illustrative e.V. Berlin and Alfa Romeo,</span><br /><span id="yui_3_3_0_3_132679349554445" style="font-family: inherit;">presented at a gallery show in Milan, 2010 / 03, </span></p><p><a href="http://www.behance.net/gallery/BOELNBUREAU-FOR-ALFA-ROMEO-ILLUSTRATIVE-eV/412233">http://www.behance.net/gallery/BOELNBUREAU-FOR-ALFA-ROMEO-ILLUSTRATIVE-eV/412233</a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/00/2740722045.jpg" target="_blank"><img id="media-698512" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/00/2480399633.jpg" alt="1288651265278357.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/01/3382435033.jpg" target="_blank"><img id="media-698513" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/01/2570673880.jpg" alt="1288651265278235.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/02/2465291879.jpg" target="_blank"><img id="media-698514" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/02/2020102062.jpg" alt="1288651265278277.jpg" /></a></p>
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MiTo à Berlin .. C'est fini !
tag:www.alfavendee.com,2012-09-12:2923902
2012-09-12T09:52:00+02:00
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<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/02/431092677.jpg" target="_blank"><img id="media-688739" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/02/60135562.jpg" alt="berlin2.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/00/261921367.jpg" target="_blank"><img id="media-688740" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/00/1924285668.jpg" alt="berlin.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/00/1900085683.jpg" target="_blank"><img id="media-688742" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/00/3818316946.jpg" alt="185010_10152069827285596_600507046_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/02/2402041400.jpg" target="_blank"><img id="media-688743" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/02/2666193493.jpg" alt="377604_10152070142990596_1944131695_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/02/2223269453.jpg" target="_blank"><img id="media-688744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/02/1822407833.jpg" alt="285447_10152074321060596_1356314902_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/02/484934991.jpg" target="_blank"><img id="media-688745" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/02/2088908901.jpg" alt="581374_10152070142960596_2060338584_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/00/2762380737.jpg" target="_blank"><img id="media-688746" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/00/456155646.jpg" alt="402794_10152070427055596_391918012_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/00/02/1012181016.jpg" target="_blank"><img id="media-688747" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/00/02/3514688109.jpg" alt="557332_10152072775995596_1199873218_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/01/01/1376131654.jpg" target="_blank"><img id="media-688748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/01/01/1336598961.jpg" alt="392545_10151145521337867_1378391220_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/01/00/1762188394.jpg" target="_blank"><img id="media-688749" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/01/00/1438507465.jpg" alt="392382_10152072784735596_354453680_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p>
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Alfa Romeo MiTo @ Bermuda - Berlin Music Days 2011
tag:www.alfavendee.com,2011-11-18:2435578
2011-11-18T12:09:00+01:00
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<p><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/ZwjUS1DovMU" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
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Alfa Romeo sponsor des Berlin Music Days
tag:www.alfavendee.com,2011-11-01:2416584
2011-11-01T11:51:00+01:00
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Alfa Romeo sera le sponsor principal des Berlin Music Days, du 2 au 5...
<p>Alfa Romeo sera le sponsor principal des Berlin Music Days, du 2 au 5 novembre prochains. Quatre jours et quatre nuits non stop de danse au cœur de la ville. Alfa Romeo renforce sa volonté de soutenir la musique sous toutes ses formes et de se rapprocher d’un public jeune.<br /> Plus d’informations sur <a href="http://www.mitoenergymachine.com/" rel="nofollow nofollow" target="_blank">www.mitoenergymachine.com</a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.alfavendee.com/media/02/02/3086375216.jpg" target="_blank"><img id="media-621809" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.alfavendee.com/media/02/02/2138480800.jpg" alt="alfa romeo, musique, sponsor, mito, berlin" /></a><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/kpp9EPGzEJs" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
lelazor
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Etrange voisinage
tag:lelazor.blogspirit.com,2011-10-05:2405591
2011-10-05T06:54:46+02:00
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Près de la Porte de Brandebourg, à Berlin, se trouve le mémorial des...
<p style="text-align: center;"><img id="media-616638" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lelazor.blogspirit.com/media/02/02/2301484282.jpg" alt="visuel.jpg" width="340" height="477" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Près de la Porte de Brandebourg, à Berlin, se trouve le mémorial des victimes de la Shoah, inauguré en 2005…mais à quelques mètres seulement de ce site, se trouve un panneau, non signalé par les guides, de l’emplacement du bunker d’Hitler…ceux qui ont vu le film « La chute » se souviendront probablement des derniers jours du Führer, de son mariage avec Eva Braun, juste avant son suicide…</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;">Etonnant non ?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-616640" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lelazor.blogspirit.com/media/01/01/960742072.jpg" alt="berlinJ2 038.jpg" /><br /><a href="http://www.berlin-en-ligne.com/monuments_holocaust.php">Mémorial de la Shoah</a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-616641" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lelazor.blogspirit.com/media/00/02/1861675681.jpg" alt="berlinJ2 042.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%BChrerbunker">Emplacement du Fuhrerbunker</a></p>
lelazor
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Impressions de Berlin
tag:lelazor.blogspirit.com,2011-09-29:2403935
2011-09-29T21:48:00+02:00
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Restes du mur Tombe de B. Brecht Emplacement du bunker de Hitler...
<p style="text-align: center;"><img id="media-615794" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lelazor.blogspirit.com/media/02/01/1730309551.jpg" alt="berlinJ2 074.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Restes du mur</p><p style="text-align: center;"><img id="media-615795" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lelazor.blogspirit.com/media/01/00/1156437842.jpg" alt="berlinJ3 043.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Tombe de B. Brecht</p><p style="text-align: center;"><img id="media-615797" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lelazor.blogspirit.com/media/00/00/1861675681.jpg" alt="berlinJ2 042.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Emplacement du bunker de Hitler</p><p style="text-align: center;"><img id="media-615799" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lelazor.blogspirit.com/media/01/00/69462792.jpg" alt="berlinJ2 039.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Mémorial de la déportation des juifs</p><p style="text-align: center;"> </p>
Bernard LECOMTE
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Berlin, capitale de l'intolérance ?
tag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2011-09-10:2396762
2011-09-10T09:37:00+02:00
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Intolérance, impolitesse ou pure bêtise ? A Berlin, les dirigeants...
<p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial;"><img id="media-611704" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/media/01/00/1039091508.jpg" alt="Berlin.jpg" width="67" height="49" />Intolérance, impolitesse ou pure bêtise ? A Berlin, les dirigeants chrétiens-démocrates avaient autorisé les catholiques locaux à utiliser leurs panneaux électoraux 4x3 après l’élection régionale du 18 septembre, pour souhaiter la bienvenue au pape Benoît XVI qui débarque le 22 dans la capitale de l’Allemagne. Eh bien ! La municipalité de Berlin-Mitte a fait interdire la manip, car de tels panneaux seraient <em>"nuisibles au paysage urbain et source possible d’accidents de la circulation".</em> Sont-y pas tolérants et ouverts, les édiles berlinois ? Ou alors ils se croient encore à Berlin-Est ? </span></p>
Francis Guermann
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Impressions de Berlin
tag:mesnotessansfil.blogspirit.com,2011-07-21:2378270
2011-07-21T01:03:00+02:00
2011-07-21T01:03:00+02:00
Ami Français, quitte tes certitudes en arrivant à Berlin. La ville n’est pas...
Ami Français, quitte tes certitudes en arrivant à Berlin. La ville n’est pas simple à appréhender : vaste territoire à la fois centripète (chercher le cœur –les cœurs- qui furent les lieux tout brûlants de l’histoire des XIXème et XXème siècle) et centrifuge (territoire éclaté, « partitionné » de lieux vivants et expérimentaux).Nulle part un sentiment d’étouffement : de l’espace, un territoire en mouvement, apaisé, en reconstruction perpétuelle de son architecture et de son rapport au passé, son rapport à l’Histoire qui est ici plus forte qu’ailleurs (je parle de l’histoire vécue, pas de la culture historique). Les Berlinois se réinventent. Ils ont cet avantage sur nous de s’être débarrassé de vieux sentiments nationaux qui finissent par nous étouffer (craindre la perte de grandeur ?). J’avais quelques points de repères historiques (la ville prussienne, la ville bouillonnante de culture des années vingt, la ville nazie, la ville détruite, la ville du Mur). Des films : <em>Berlin, symphonie d’une grande ville</em> de Walter Ruttmann (1927), <em>Allemagne année zéro</em> de Rosselini (1947) , <em>Berlin Alexanderplatz</em> version Fassbinder (1980)… qui m’ont fait percevoir l’importance de cette ville, historiquement et culturellement. <p style="text-align: center"><img src="http://mesnotessansfil.blogspirit.com/media/01/02/1438307015.jpg" id="media-601625" title="" alt="berlin10.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p>Mais rien finalement n’est aussi simple que je pouvais l’imaginer : on ne reconnaît pas Berlin d’après des images toutes faites, des clichés. Il est nécessaire d’oublier un peu pour voir vraiment. Cette ville est au travail et elle est surprenante. Comme Rome a su, à un certain moment, se reconstruire sur les ruines de son passé (la Piazza Navona revue par Le Bernin au 17ème siècle sur les ruines du cirque de Domitien), Berlin opère aujourd’hui ses transformations, digérant son passé pour en faire une ville nouvelle. Loin des utopies de ville idéale (Hitler souhaitant la reconstruire en la renommant Germania comme Mussolini avait ébauché la ville fasciste avec le quartier de l’EUR à Rome). <p style="text-align: center"><img src="http://mesnotessansfil.blogspirit.com/media/02/02/1144382042.jpg" id="media-601641" title="" alt="berlin1.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p>La reconstruction est ici une prise en compte intelligente du passé, pas une réinvention ou une injonction. Rien n’est occulté, c’est une avancée en finesse, démocratique et culturelle (démocratique parce qu’elle permet la variété, elle ne répond pas à un plan unique, elle révèle une multiplicité d’orientations, de fonctions, elle fait cohabiter des œuvres modestes avec de véritables monuments).<p style="text-align: center"><img src="http://mesnotessansfil.blogspirit.com/media/02/00/60135562.jpg" id="media-601637" title="" alt="berlin2.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p>Place à l’audace, à la transparence, à l’espace. Sur Pariserplatz, l’immeuble de la banque DZ est signé Franck Gehry. La gare centrale, la Hauptbahnhof, est due à l’architecte Meinhard von Gerkan. Sur Friedrichstrasse, les Galeries Lafayette sont l’œuvre de Jean Nouvel. <p style="text-align: center"><img src="http://mesnotessansfil.blogspirit.com/media/01/01/1227194411.jpg" id="media-601636" title="" alt="berlin8.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p>Le Jüdisches Museum à l’incroyable architecture intérieure est l’œuvre de Daniel Libeskind. <p style="text-align: center"><img src="http://mesnotessansfil.blogspirit.com/media/02/00/1759181687.jpg" id="media-601632" title="" alt="berlin11.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p>C’est ce bâtiment qui m’a le plus impressionné : architecture « mentale » ouverte sur l’intériorité, au plan labyrinthique, en déséquilibre constant (jusqu’au sol en pente du premier niveau), aux parties presque carcérales. On pénètre, par une mise en scène incontournable, dans l’histoire et le destin du peuple juif. Les espaces clos, les longs couloirs, les salles (la tour de l’holocauste), jardin (le jardin de l’exil) faisant ressentir au visiteur des sentiments qui deviennent alors universels : l’exil, le monde carcéral, l’extermination. L’architecture seule crée ce sens, à peine quelques vitrines dans les couloirs de ce premier niveau présentent-elles des objets, des photos, des documents de familles victimes de l’holocauste (je ne parlerai pas de l’exposition permanente des second et troisième niveaux qui, elle, étouffe d’informations). Alte Nationalgalerie. Achevée en 1876.<p style="text-align: center"><img src="http://mesnotessansfil.blogspirit.com/media/02/00/1056289082.jpg" id="media-601638" title="" alt="berlin3.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p> Un monument culturel pour la puissance du nouveau Reich et l’unité du pays. De la « ville prussienne » voyons ce tableau de Anton Von Werner, <em>Le cantonnement à côté de Paris le 24 octobre 1870</em> (tableau de1894). Exercice raté de glorification. Les vainqueurs sont aux portes de Paris. Quelques officiers et soldats occupent une demeure bourgeoise : le repos des guerriers aux bottes boueuses consiste à chanter dans le salon, tandis qu’un soldat éparpille des vieux journaux et du bois sur le tapis afin d’allumer un feu de cheminée. Ma grand-mère parlait encore avec crainte des « Uhlans », cavaliers du nord qui servaient dans l’armée prussienne. Ils avaient la mauvaise réputation de saccager les maisons lorraines lors de la guerre de 1870, et jusqu’en 1918. Ce tableau dessert bien sûr ses commanditaires : on y voit ce qu’aucun bourgeois ne peut tolérer, d’un côté ou de l’autre du Rhin. Est-ce involontaire ?<p style="text-align: center"><img src="http://mesnotessansfil.blogspirit.com/media/00/00/4128587338.jpg" id="media-601639" title="" alt="berlin6.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p>A la même époque d’autres peintres allemands faisaient éclater l’académisme comme Adolf Menzel dont je retiens <em>Der Fuss des Künstler</em> (Le pied de l’artiste, 1876) parmi des œuvres très diverses et Max Klinger dont l’étrange <em>Spaziergänger</em> (promeneur, 1878) semble tomber dans un guet-apens, contre ce mur surréaliste et dans un temps arrêté.<p style="text-align: center"><img src="http://mesnotessansfil.blogspirit.com/media/00/01/2981446810.jpg" id="media-601640" title="" alt="berlin5.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p>Comme la ville de Berlin, rien n’est simple, l’art échappe aux intentions et aux prescriptions. Cela fuit, s’enfuit, inclassable.
Action Barbès
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Quelle façade !
tag:actionbarbes.blogspirit.com,2011-07-03:2368143
2011-07-03T00:00:00+02:00
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Notre dernier article sur les publicités et les bâches de chantier n'a pas...
<p style="text-align: justify;">Notre dernier article sur les publicités et les bâches de chantier n'a pas convaincu tous les lecteurs. Certains trouvent même qu'une bâche laissant place à la publicité peut être plus esthétique que les filets ordinaires qui cachent plus ou moins bien les façades. C'est une question de goût.</p><p style="text-align: justify;">Pour ne pas en rester là, nous vous proposons une autre façade. Une animation sur une façade d'immeuble, à Berlin, a été proposée à la foule enthousiaste, émerveillée, subjuguée par les prouesses de la technique... Oui, on est loin des bâches de chantier parisiennes, mais faites vous plaisir et regardez ; c'est magique. Un peu publicitaire aussi, on le reconnaît.... </p><p><iframe width="640" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/W1BYZ-f7X1U" allowfullscreen="" frameborder="0"></iframe></p>
Casadei
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Mémoire berlinoise
tag:casadei.blogspirit.com,2010-05-16:1933509
2010-05-16T21:22:00+02:00
2010-05-16T21:22:00+02:00
Le 7 mai dernier a été inauguré à Berlin un nouveau lieu de mémoire intitulé...
<p style="text-align: justify;">Le 7 mai dernier a été inauguré à Berlin un nouveau lieu de mémoire intitulé <em><strong>Dokumentationzentrum Topographie des Terrors</strong></em> (centre de documentation sur la topograpie de la terreur) sur le lieu même où se situait le commandemant des SS du troisième Reich : <a href="http://www.topographie.de/topographie-des-terrors/nc/1/">http://www.topographie.de/topographie-des-terrors/nc/1/</a></p> <p style="text-align: justify;">Il ne restait rien de Berlin ou presque après la guerre :</p> <div style="text-align: center"><img src="http://casadei.blogspirit.com/media/00/01/414700341.jpg" alt="baptiste 053.jpg" id="media-484965" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p style="text-align: justify;"><img src="http://casadei.blogspirit.com/media/00/01/683603790.jpg" alt="berlin 087.jpg" id="media-484967" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Aujourd'hui, les lieux de mémoire du génocide contre les populations juives ne manquent pas, qu'il s'agisse du <strong>Mémorial aux victimes de la Shoah</strong>, des synagogues, du musée du judaïsme... Mais il y a aussi des lieux de mémoire privés, discrets et non moins émouvants tel que celui-ci découvert scellé au sol, dans les rues de <strong>Berlin</strong>. </p> <div><img height="336" width="408" src="http://casadei.blogspirit.com/media/00/00/291722299.jpg" alt="baptiste 065.jpg" id="media-484968" style="margin: 0.7em 0px; float: left; border-width: 0px;" /></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"><em>Ici habitait Leo Aronbash, né en 1872, déporté en 1943, assassiné à Auschwitz</em></div> <div style="text-align: center"><em>Ici habitait Flora Aronbash, née Flieg, en 1869, déportée en 1943, assassinée à Auschwitz</em></div>
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Revue de presse: Nous sommes tous des polonais - Huile de palme - Sexualité - Comment devenir bête
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2010-04-11:3297051
2010-04-11T14:36:00+02:00
2010-04-11T14:36:00+02:00
1. Nous sommes tous des polonais Je disais hier combien est choquant...
<p style="text-align: justify;"><b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3957683411.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/1048294484.jpg" id="media-52947" alt="pologne.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-52947" /></a>1. Nous sommes tous des polonais</b><br /> <br /> Je disais hier combien est choquant l’accident d’avion qui décapite l’Etat polonais. D’autant plus choquant qu’après les années du mensonge communiste sur le massacre de Katyn, la délégation polonaise allait se recueillir sur les lieux avec l’idée du pardon à l’esprit. D’où une délégation si importante. Au moment où enfin Pologne et Russie allaient peut-être tourner une page sur une mémoire à vif et sanglante de leur passé, le sang coule encore, le pardon n’a pas lieu. Etrange accident. Douleur collective des dizaines de milliers de polonais descendus hier dans la rue.<br /> <br /> Et aujourd’hui, ces disparitions, ce pardon difficile, ce mensonge dont on voulait se libérer, résonne comme dans nos propres vies et nos pardons difficiles, les mensonges dont on ne sait quand ils seront reconnus, nos réhabilitations en attente, nos réconciliations lointaines. Qui n’a pas de drame, de blessure, de trahison dans sa vie? Qui n’a pas un Katyn à réparer?<br /> <br /> Aujourd’hui, paraphrasant le président Kennedy lors d’un voyage à Berlin au temps de la guerre froide, j’ai envie de dire: nous sommes tous des polonais.<br /> <br /> <br /> <b>2. Huile de palme</b><br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3811560269.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/3650838551.jpg" id="media-52949" alt="Indonésie-borneo-luttent-deforestation-L-3.jpeg.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-52949" /></a><br /> L’Indonésie et la Malaisie découvent les joies (…) de la monoculture intensive. La <a target="_blank" href="http://www.lematin.ch/actu/economie/palme-or-deforestation-260600"><span style="text-decoration: underline;">déforestation atteint</span></a> des proportions inouïes. Ces grands pays sont voués à une désertification prochaine car la monoculture épuise l’humus sans le reconstituer. Des espèces animales disparaissent.<br /> <br /> Tout cela pour produire un max d’huile de palme, très rentable certes, mais peu utile pour la santé. Elle est constituée de près de 50% de graisses saturées, donc inutilisables par le corps sauf pour l’acidifier et fabriquer du mauvais cholestérol, alors que l’huile d’olive par exemple n’a que 15% de graisses insaturées. Et comme elle est bon marché, elle est rajoutée dans de nombreux aliments, même dans le pain, pour les rendre moelleux et nous faire oublier notre goût. Huile de palme: un mauvais plan.<br /> <br /> <br /> <b>3. Sexualité chez les romands</b><br /> <br /> Les jeunes romands seraient plutôt fleur bleue. Selon une étude certes limitée en nombre de sujets, il ressort que <a target="_blank" href="http://www.lematin.ch/tendances/societe/sexe-jeunes-romands-fleur-bleue-260543"><span style="text-decoration: underline;">les romands de 25 à 35</span></a> ans apprécient les sentiments, la relation affective. Dans la multitude des sollicitations de nature sexuelle, il semble que ces romands ont fait le choix de la relation partagée, de la rencontre vraie.<br /> <br /> <i>«Alors, fleur bleue, les jeunes Romands? «En tout cas, lorsqu'ils s'engagent, ils s'engagent vraiment, répond la psychologue. Quand on entre dans une relation, on n'y va pas à la légère, on s'investit énormément.»</i><br /> <br /> Plutôt bon signe. C’est vrai que le sexe avec de la tendresse et une vraie relation est tellement meilleur!<br /> <br /> <br /> <b><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2004101563.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/511049620.jpg" id="media-52950" alt="cortex.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-52950" /></a>4. Parents, ne rendez pas vos enfants bêtes!</b><br /> <br /> L’information est rapportée par Geneviève Comby dans le matin du jour. Un japonais et son équipe, M. Kosuke Narita, a étudié la quantité de matière grise cérébrale chez des jeunes de 20 ans, et le type de relation qu’ils ont eu avec leurs parents.<br /> <br /> Ciel! Les parents surprotecteurs font diminuer la matière grise dans une partie du cortex préfrontal. A quoi sert ce cortex? Selon Wikipedia:<br /> <br /> <i>«Le cortex préfrontal est la partie antérieure du lobe frontal du cerveau, située en avant des régions prémotrices. Cette région est le siège de différentes fonctions cognitives dites supérieures (notamment le langage, la mémoire de travail, le raisonnement, et plus généralement les fonctions exécutives). C'est aussi la région du goût et de l'odorat. C'est l'une des zones du cerveau qui a subi la plus forte expansion au cours de l'évolution des primates jusqu'aux hominidés.»</i><br /> <br /> Ce sont les fonctions spécifiquement humaines qui se développent dans cette partie du cerveau. Pour caricaturer, l’étouffement affectif et la surprotection nous laisseraient donc dans un état plus primitif, plus «bête» (au sens d’animal), moins «humain». A noter que cette constatation s’observe également chez les enfants ayant été négligés par leur père. Messieurs, réveillez-vous! Juges de divorces, cessez de produire des générations de «petites têtes»!<br /> <br /> L’explication: l’attitude surprotectrice provoque plus de sécrétion de cortisol, l’hormone du stress et une diminution de la dopamine, hormone impliquée dans le système de récompense et dans le développement du cerveau. Comme quoi les vieilles recettes ont parfois du bon: si vous voulez faire des adultes indépendants et autonomes, ne les chouchoutez pas trop dans leur enfance, mais boostez-les aussi, apprenez-leur à se débrouiller et à trouver par eux-même une partie de leur confiance en eux.</p> <p style="text-align: justify;"><br /> PS: Pour terminer quelques images du jour de la Pologne:<br /> <br /> <object height="385" width="640" data="http://www.youtube.com/v/TRUug4AtL2k&color1=0xb1b1b1&color2=0xcfcfcf&hl=fr_FR&feature=player_embedded&fs=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/TRUug4AtL2k&color1=0xb1b1b1&color2=0xcfcfcf&hl=fr_FR&feature=player_embedded&fs=1" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /> <br /> <br /> <br /> <br /> PS2: Max Göldi, otage suisse en Libye, est retenu depuis 632 jours par la clique de Kadhafi.</p><p style="text-align: justify;">Le dimanche matin, il est agréable de surfer sur les infos du jour ou de faire un retour sur la semaine écoulée. Les infos, elles, sont ce qu’elles sont: tristes, belles, dérangeantes, étonnantes.</p>
mimylasouris
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Berlin go
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-01-16:1881252
2010-01-16T18:44:59+01:00
2010-01-16T18:44:59+01:00
Le château de Charlottenberg et sa statue...
<p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin011-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin011-1.jpg" width="271" border="0" height="204" /></p> <p style="text-align: center;">Le château de Charlottenberg</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin012.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin012.jpg" width="274" border="0" height="204" /></a></p> <p style="text-align: center;">et sa statue équestre <span style="text-decoration: line-through;">copiée sur Louis XIV</span> inspirée de Marc-Aurèle (photo pour Melendili)</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin010-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin010-1.jpg" width="273" border="0" height="203" /></p> <p style="text-align: center;">Ne pas imaginer la position que j'avais pour que la statue dorée tienne le bouclier blanc.</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin014.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin014.jpg" width="273" border="0" height="361" /></p> <p style="text-align: center;">Pas ça, pas la neiiiiiige !</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin015.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin015.jpg" width="269" border="0" height="201" /></p> <p style="text-align: center;">Que les géants jouent à faire des boules de neige.</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin026.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin026.jpg" width="267" border="0" height="355" /></p> <p style="text-align: center;">Asperge à la purée de pois</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin050-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin050-1.jpg" width="266" border="0" height="199" /></p> <p style="text-align: center;">A l'intérieur de la Gedachtniskirsche, avec son Christ<br /> A l'extérieur : marché de Noël, et son sucre d'orge géant<br /> J'oublie toujours que Noël est une fête religieuse et j'ai l'impression que l'Eglise sacrifie au marketing lorsqu'elle met un sapin dans ses églises. Le monde à l'envers, je sais.</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin106-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin106-1.jpg" width="262" border="0" height="347" /></p> <p style="text-align: center;">La Siegessaüle<br /> Mais on se demande si ce ne sont pas plutôt les voitures qui ont gagné...</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin214.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin214.jpg" width="259" border="0" height="193" /></p> <p style="text-align: center;">Bärchen über schön<br /> Si la palette n'avait pas été à plus de 300 euros, je les aurais embarqués.<br /> N'oublions pas que nous étions au pays de Steiff.</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin308.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin308.jpg" width="259" border="0" height="345" /></p> <p style="text-align: center;">Au lieu de prendre les mini-tombeaux preuve de la mortalité infantile des siècles passés,<br /> je photographie le fantôme d'une statue derrière un pilier.</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin317-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin317-1.jpg" width="260" border="0" height="194" /></p> <p style="text-align: center;">Depuis les toits du Dôme</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin104.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin104.jpg" width="270" border="0" height="359" /></p> <p style="text-align: center;">* sois fier de toi</p> <p style="text-align: center;">Fait pour moi.</p> <p style="text-align: center;">Je vous l'offre sous forme de voeux.</p>
mimylasouris
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Muser à Berlin
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-01-16:1881183
2010-01-16T15:16:00+01:00
2010-01-16T15:16:00+01:00
Avant-dernier post sur mon voyage dans la capitale allemande (le dernier...
<p><br /> Avant-dernier post sur mon voyage dans la capitale allemande (le dernier uniquement de photos, j’ai assez tapé sur mon clavier et vos nerfs).</p> <p> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin172.jpg" target="_blank"></a> <a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin167.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin172.jpg" width="294" border="0" height="391" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin167.jpg" width="296" border="0" height="393" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p><br /> <br /> La priorité est allée à la <i>Alte Nationalgalerie</i> (pour moi) et à la <i>Gemäldegalerie</i> (pour Palpatine), respectivement mini-Orsay et mini-Louvre. Ce qui est un peu étrange, c’est que <b>le mini-Orsay est logé dans un bâtiment plutôt ancien, une statue équestre plantée devant, tandis que le mini-Louvre est implanté avec d’autres musées dans un espace très moderne.</b> Ce dernier, s’il ne paye pas de mine de l’extérieur, est très bien aménagé à l’intérieur : lumineux, aéré, une hauteur sous plafond démentielle (dans les salles où les tableaux sont petits, on se dit un peu « tout ça pour ça ? »).</p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin228.jpg" width="289" border="0" height="216" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p>Les salles sont distribuées autour d’un gigantesque patio cathédrale entièrement vide à l’exception de ses piliers : le rien est aussi au musée, mais celui-ci prépare à la contemplation.</p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin239.jpg" width="297" border="0" height="222" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p>Le caractère dépouillé des salles vient aussi de ce qu’il n’y a absolument aucun cordon de sécurité autour des œuvres : la distance à respecter est indiquée par un changement de marqueterie – j’ai mis un temps fou à m’en apercevoir.</p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin272.jpg" width="250" border="0" height="186" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p>C’est que l’Allemand a intériorisé les interdits. Jusque dans les transports en communs. Dans le métro, comme à Vienne, aucun tourniquet ni barrière, on composte le billet à la première utilisation et après on circule comme dans un moulin. Tant de discipline a quelque chose de reposant – même si je n’ai pas tenu plus de trois jours avant de recommencer à traverser à la parisienne, signe infaillible de ce que nous n’étions pas locaux. Seul relâchement de l’ordre : la disposition des tableaux dans les salles selon le principe de ‘montre-moi ce que tu as dans le ventre, crache tout et on fera le tri ensuite’ - agencement à la berlinoise, choucroute, quoi.</p> <p> </p> <p> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin186.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin186.jpg" width="304" border="0" height="227" /></p> <p><br /> <br /> Des collections en elles-mêmes, je ne vous dirai pas grand-chose, sinon que j’ai découvert au mini-Orsay un impressionniste allemand qui m’a bien plu, dénommé <b>Menzel</b>. J’ai bien pris des notes, pourtant, j’y ai pensé pour une fois, histoire de pouvoir retrouver les tableaux qui m’ont marqués et qui ne figurent jamais dans les cartes postales vendues à la sortie. Mais ce serait trop long, pas forcément berlinois. Rien de très nouveau : l’époque des impressionnistes me plaît bien et j’ai toujours autant de mal avec la peinture classique, surtout italienne. Eventuellement je me ferai plaisir en reprenant sur un ou deux tableaux à l’occasion.</p> <p><br /> <br /> J’ai également insisté pour aller faire vite fait un tour au musée Bröhan, des arts décoratifs (on n’est pas impunément la fille d’une fan d’<b>art nouveau</b>, qui vous fait traverser les 80km de la banlieue viennoise pour visiter l’un des dix travaux d’Otto Wagner – enchaîner les visites rappelle davantage ceux d’Hercule) et à celui du <b>surréalisme</b>, le Scharf-Gerstenberg, où il y avait du Dali, des délires chouettes, d’autres incompréhensibles et surtout un peu de Magritte. Tant qu’on était dans le coin, on a fait un saut au musée Berggruen. Picasso et son temps : pas mon trip, mais ça se regarde, contrairement à Klee.</p> <p> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin273.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin273.jpg" width="277" border="0" height="207" /></p> <p><br /> <br /> De son côté, Palpatine a insisté pour aller visiter <b>le Dom, grande cathédrale qui avec sa décoration un rien surchargée compense à elle seule tous les riens de la ville.</b> Que Leibniz soit avec vous.</p> <p><br /> <br /> (fin abrupte d’un post en cadence mineure)</p>
mimylasouris
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Le touriste et la photo
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-01-14:1880499
2010-01-14T22:16:49+01:00
2010-01-14T22:16:49+01:00
Le touriste enregistre. Cela commence à l’aéroport et se poursuit...
<p> </p> <p><b>Le touriste enregistre. Cela commence à l’aéroport et se poursuit une fois arrivé à sa destination, touristique, forcément, moins grâce à sa mémoire qu’à l’aide de <i>cameras,</i> en français et en anglais</b> (le touriste, contrairement à l’autochtone, est ou s’efforce d’être polyglotte – ce sont potentiellement les mêmes, me direz-vous, mais il le même n’est pas toujours identique). <b>Les appareils suppléent à la mémoire, cela permet si bien de ne pas oublier, que les choses vues et non regardées ne se décomposeront jamais tranquillement dans un coin du cerveau. Ce serait dommage de recycler quand on peut avoir à tout instant du neuf en ressortant l’album photo</b> – nom très métaphorique que l’on donne au dossier informatique contenant les clichés numériques qui ne seront <b>jamais tirés, ni sur papier glacé, ni au clair. On risquerait de s’y retrouver.</b></p> <p> </p> <p><b>Sur place, on ne regarde rien, mais à deux fois.</b> D’une part, on se rend directement aux « monuments », ces grandes bâtisses étiquetées qui nous épargnent de regarder alentours dans la mesure où le « site » est hors lieu (et temps, peut-être, mais justement, chaque chose en le sien) ; d’autre part, on tourne le dos à ce qui est « à voir », parce que la photo refuse de témoigner qu’on a des yeux derrière la tête. A chaque fois que je vois ces grappes qui montrent les dents et qu’un raisin sans raison (c’est ça de laisser tomber des <i>oh</i> ! tout le temps) cueille en prenant soin d’arracher tout le plan avec, j’ai envie de dire au propriétaire de l’appareil que s’il veut prendre le monument, il n’a qu’à dégager ses amis qui le masquent, et s’il veut prendre ses amis, il est prié de ne pas se planter au milieu du chemin. Sans compter que par -6°, on n’en verra pas un grand bout, de ses amis. L’élégance n’est déjà pas l’apanage du touriste (je m’inclus dans le lot : j’ai arpenté le Canada avec un « angel » sur les fesses, Florence en tongs et Berlin en Timberlands et bonnet), mais là, c’est pire que tout.</p> <p>Le touriste enregistreur s’identifie très bien dans sa version japonaise (il y en avait très peu, d’ailleurs, à Berlin – majoritairement des Français et des Italiens). On est toujours rassuré de se voir loin de la caricature. Quoique… s’il nous faut la caricature pour nous sentir à l’abri, on risque de partager à moindre échelle le trait qu’elle force. Peut-être sommes-nous même pires, car naïvement convaincus de voir les choses pour elles-mêmes. Mes photos ne monument n’ont pas de premier-plan familier, mais les regardé-je pour autant ? Une pellicule de poussière, oui ! Tout juste bon pour à servir de « documents » qui n’illustrent rien du tout (ils ne rendent rien plus clairs, seulement plus colorés – c’est l’encart publicitaire et récréatif des manuels scolaires).</p> <p> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin009.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin009.jpg" border="0" width="266" height="199" /></p> <p> </p> <p>Vous m’objecterez qu’on peut très bien en être conscient et <b><i>jouer</i> au touriste</b>, comme Palpatine qui shoot dès qu’il y a un spot, reconnais sans difficulté qu’il ne regarde ensuite plus les clichés qu’il a ainsi pris et me reproche de ne pas être une « bonne touriste » (reproche motivé par la crainte de devenir à son tour un mauvais touriste, puisque sa batterie étant tombée à plat, en l’absence d’un chargeur, je détenais le pouvoir photographique - qu’avec ma bonté naturelle mais discrète –limitée et autoritaire, donc- je mettais à sa disposition) : « Photographie-nous donc le tombeau au lieu de prendre des détails ! ». On n’a donc plus le droit d’admirer les reflets du Divus Fredericus, il faut admirer sa dépouille la mort dans l’âme. Je suis dans une église et prends des photos : mon attitude n’est pas convenable, mais seulement parce que ce ne sont pas les photos consacrées. Il y aurait donc une essence du touriste. Pourquoi alors notre touriste modèle râle-t-il contre les montreurs de dents qui prennent de « photos de touriste » ?</p> <p>Mon cobaye m’en apprend autant par sa lucidité (les clichés qu’il ne regarde plus me font prendre conscience de ce que les monuments tombent en ruine dans ma mémoire) qu’à son insu, par ses légères incohérences (on ne joue jamais totalement au touriste, on s’autorise à l’être, et on l’est donc déjà). Après tout, nos photos, pour légèrement différentes qu’elles sont des « photos de touriste » (disons cliché, à partir de maintenant) n’en remplissent pas moins la même fonction, purement sociologique, du témoignage de présence : « J’étais là ! ». Et les amis, pas du tout incrédules, d’être parasités par ce bourdon collant (c’est le sucre, normal, me direz-vous).</p> <p> </p> <p>Sommes-nous embarqués ? La photo inexistante ne risquant pas de devenir cliché, la solution radicale serait de ne rien enregistrer. Mais il faut parier ! Je mise sur les « détails ». Les <b>détails- synecdoques</b>, d'abord, ceux qui évoquent (du moins m'évoquent) immédiatement ce dont ils sont issus. J'ai découvert cela en prenant conscience de ce la photo des vieilles baskets de Dre à côté du drap rose qu'on avait étendu pour un goûter dans le parc du château me rappelait davantage l'après-midi que j'y avais passée que celle où l'on voit Dre allongée sur la dos, le casque sur les oreilles, un paquet d'Oreo près de la tête, en train de lire la brochure d'une université australienne – aussi figée qu'une allégorie, parée de tous ses symboles. Encore heureux que ses baskets n'étaient pas des Converse, c'est déjà assez adolescent comme madeleine. Depuis, je me fabrique mes petits souvenirs, je traficote les cadrages et bidouille des images – interrupteur, qui produisent à coup sûr des étincelles dans les circuits inusités de ma mémoire.</p> <p>Outre ces détails synecdoques, je cultive les <b>détails qui ne font pas taches et deviennent au contraire aisément autonomes, comme les éléments d'un tableau, qui une fois isolés, finissent par en former un nouveau à eux seuls.</b> Je les cadre et les coupe du terreau où ils ont fleuri ; ce sont mes propres compositions, si modestes soient-elles.</p> <p>Peut-être, cependant, ne constituent-elles pas pour autant un antidote à la photo touristique, s'il est vrai qu'<b>elles ne retiennent rien ou si peu du lieu d'où elles sont prélevées.</b> Je classe d'ailleurs celles que je préfère ensemble, hors de leur dossier-pellicule d'origine. Je <i>prends</i> les choses qui me paraissent s'animer d'elles-mêmes, qui attirent mon attention et ce sont mes petites obsessions que je retrouve un peu partout, ombres, jeux de reflets, inclusions... <b>Je prends bien davantage que je ne comprends la chose pour ce qu'elle est.</b> Force a été de constater lors de la projection des photos de Palpatine (version geek de la séance diapo) que celles-ci sont beaucoup plus larges que les miennes (et pas uniquement à cause du grand angle, je serais tentée de dire) et correspondent davantage à ce qui est, quand les miennes donnent plutôt une idée de ce que j'ai vu et qui n'a plus grand chose à voir (avec ce qu'il y avait « à voir »). Moralité : je ferais un piètre reporter.</p> <p> </p> <p>Ce n'est pourtant pas faute (enfin, si, justement) d'être entraînée par le mécanisme du clic ; à la flemme de sortir l'appareil et de prendre le temps de faire ma photo, succède la capitulation frénétique, on fera voir et non sentir. Le <b>safari-photo</b> commence (c'est pratique, l'ours est l'emblème de Berlin, il y en a un peu partout). Le moindre bâtiment un tant soit peu ancien ou flanqué de colonnes est alors radiographié, même s'il n'est pas plus esthétique que son voisin contemporain (moderne, encore, avec une architecture bien déjantée...). <b>C'est là une curieuse suspension du sens du progrès, pourtant si furieusement implantée dans notre inconscient. Ou plutôt une curieuse inversion : tout ce qui vient avant serait plus digne d'intérêt que ce qui lui est postérieur. Il faut croire que l'expérience touristique est régressive</b> (vous noterez à ce jugement que le sens du progrès n'est levé que le temps des vacances)... ce dont on n'aura pas grand mal à se convaincre en constatant les horreurs qui sont vendues aux touristes et que ceux-ci n'auraient jamais achetées dans leur propre pays, qui vend pourtant les mêmes T-shirts idiots aux inscriptions graveleuses, les mêmes mugs à mettre au placard et les mêmes boules de neige qui n'ont pas même la décence de fondre.</p> <p>Cela participe du mouvement qui cherche à oublier par la <b>fétichisation du <i>souvenir.</i> <span style="font-style: normal;">En</span> <i>vacances</i></b><span style="font-style: normal;"><b>, le touriste se veut vide de lui-même</b>. S'il s'autorise ce qu'il condamne en son propre pays, c'est pour mieux se fondre dans la masse et surtout ne pas s'apercevoir de ce qu'il est au contact de ce qu'il n'aurait jamais soupçonné n'être pas ou autre. C'est à l'étranger que je me suis aperçue qu'être français ne se résumait pas à l'arbitraire d'une nationalité sur le passeport, mais what we took for granted, ou plutôt qu'on ne remarquait même pas, constitue pour les étrangers une caractéristique inhérente à notre nation. Du moins telle qu'elle est perçue dans les autres pays. Je ne sais pas si les Français sont mal-aimables, mais ils sont certainement très râleurs en voyages. Et l'on peut avoir des surprises : si les clichés associée à la pilosité féminine sont ici réservés aux pauvres portugaises, ils nous sont aussi impartis outre-atlantique (en prime, nous sommes censées puer – like a French whore). C'est ainsi qu'au stage de danse aux Etats-Unis, je me suis retrouvée à ne pas laisser une seule journée de répit à mon rasoir car les points noirs que les regards cherchaient en scrutant nos jambes, n'avaient rien à voir avec l'acné du visage... On est dans l'anecdote amusante, mais je reste persuadée que cela vaut pour des comportements ou des traits de caractère bien plus essentiels – à tel point que je finirai par croire que non seulement c'est toujours de soi que l'on va à l'autre, mais que l'on se découvre davantage soi que l'autre, que l'on cherche tout juste à connaître. Dès lors, pas besoin d'aller en Papouasie du Sud pour se sentir dépaysé ni de vouloir à tout prix visiter une « belle » ville : Berlin et son rien, loin de me faire nager en plein vide, m'ont ramenée de vacances.</span></p>
mimylasouris
http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.html
La physique de (Helmut) Newton
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2010-01-10T23:42:00+01:00
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Lorsque le S-Bahn est passé devant le musée dédié au photographe, j’ai pourtant eu l’envie d’aller y faire un tour, ai mémorisé l’arrêt correspondant pour y retourner ensuite. Résultat, la curiosité s’avère un défaut fécond.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><b>Muséo- vs. Photo-graphie</b></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">Le rez-de-chaussée est consacré à l’homme plus qu’au photographe : reconstitution de son salon, de quelques-unes de ses tenues, raout de couvertures de magazines de mode, coupures de presse sur son actualité de son vivant et étalage des condoléances envoyées à sa femme à sa mort (où l’on découvre qu’Yves Saint-Laurent ne sait pas écrire – on ne me fera pas avaler que le chagrin change un –é en –ez). A défaut d’appliquer la morale de l’essentielle que préconise Kundera, on cherchera les pièces convaincantes parmi les fonds de tiroirs amassés par des rapaces qui oublient qu’on ne s’intéresse à l’homme que par le biais de ses réalisations, qui ont publié l’homme qu’il était, et dont tous se sont mis à admirer d’un coup le nom, par amour des femmes et du scandale plus que de la photo, je le crains.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Les coupures de presse affichées très serrées et dans toutes les langues sans traduction (pas même en allemand) font étalage de la notoriété du photographe. A n’en pas douter, à côté de la collection de lettres de condoléances, elles sont là pour être vues plus que lues. Dans quelques articles français et anglais, je picore néanmoins des expressions qui me semblent éclairer ce que je devine déjà et qui se confirmera à l’étage avec l’exposition photo proprement dite (clichés seuls, quoique accrochés serrés, développés en assez grands formats) et qui ont guidé ma découverte de la même façon qu’elles structurent à présent mon compte-rend.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=sumotaschen.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/sumotaschen.jpg" border="0" width="306" height="432" /></a></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal"><b><span xml:lang="EN-GB" lang="EN-GB">His women are both preys and predators</span></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">La série des <i>Big nudes</i>, que l’on retrouve successivement en affiche à l’extérieur du musée, en couverture de <i>Sumo</i>, énorme livre qui porte bien son nom puisqu’il est tel qu’un chevalet est nécessaire à sa consultation, et à taille réelle en haut des escaliers, est particulièrement impressionnante. Des femmes nues, fortes quoique toujours féminines, seins agressifs, nous dominent, perchées sur leurs talons.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/bignude.jpg" border="0" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Si celle de la couverture, campé jambes écartées, peut paraître défiante (sur la défensive - <i>prey</i>) en nous défiant du regard (attaque - <i>predator</i>), la Fräulein à la tresse en couronne exulte de puissance par le désintérêt manifeste qu’elle voue à ceux à qui elle expose pourtant son corps, et une troisième s’en rit même. Mains non plus sur les hanches mais à la taille, serres provocatrices : elle est certaine de s’appartenir.</p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=detail-big-5.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/detail-big-5.jpg" border="0" width="301" height="378" /></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Toutes les trois marchent se tiennent les épaules hautes, sans les hausser. Cette attitude, qui se répète dans d’autres clichés, n’a rien à voir avec la mauvaise tenue des mannequins avachis, elle est le signe d’une forte brute qui, non, n’est pas l’apanage des hommes. En exagérant leur carrure, Helmut Newton donne une stature certaine à ses modèles, puissantes au-delà du pouvoir que confère la richesse et sans égard à la finesse de leurs membres.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=photo-eros-point-vue-2-helmut-newto.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/photo-eros-point-vue-2-helmut-newto.jpg" border="0" width="278" height="280" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/detail-big-9.jpg" border="0" width="282" height="421" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p>Femmes du monde, certes, et avides, comme le suggèrent les verres, elles restent avant tout des amazones, un sein dégainé. Elles ont vidé leurs assiettes ; décidemment, elles ne sont pas de la chair à fantasme. Il n’y a que leur cigarette qu’elles cherchent à allumer, mais convive et qu’on meurt d’envie, leur ordre est le désir.</p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/JuneNewtonbyHelmutNewton.jpg" border="0" width="288" height="366" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Ce qui rend ces nus big, ce n’est pas seulement leur taille ou l’exposition frontale du corps. L’érotisme violent qui s’en dégage tient à ce que la nudité, entièrement naturelle pour une statue classique, est ici prise dans un contexte d’artifice. Il ne s’agit pas de suggérer en drapant habilement un modèle que le dévoilement pourrait aller plus loin, la nudité est entièrement montrée. Seulement elle n’est pas montrée seule, mais dans un environnement dont elle s’arrache plus qu’elle ne se détache. Les seins de la femme à la cigarette semblent littéralement surgir de sa veste, et les talons des autres les hissent sur un piédestal qui les éloigne de leur plus simple appareil. Ce dernier n’a plus cours qu’en tant qu’instrument (de torture) ou machine (de guerre) chez Helmut Newton qui affuble ses modèles de minerves, plâtres et béquilles.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/bquillepltre.jpg" border="0" width="305" height="458" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Ces femmes Frankenstein, pour morcelé qu’est leur corps, ne sont en rien diminuées ; au contraire, elles sont monstrueuses - tant hybrides que dangereuses. Au final, la béquille exemplifie la fonction du talon aiguille, expose à la fois la fragilité (corps vulnérable, équilibre précaire) et la menace (corps machine, séduction fatale).</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/helmut_newton_various_photos06.jpg" border="0" width="295" height="329" /></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Et les jambes qui passent seules la porte de l’appartement sont autant des prothèses mettant en (scène un) morceau (de) la femme qu’un élément de blason par lequel l’homme restitue la vision qui l’a frappé (la jupe s’efface en se fondant dans l’obscurité de l’arrière-plan – c’est assez commun pour que je n’aie pas remarqué immédiatement le procédé).</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=habillnu.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/habillnu.jpg" border="0" width="302" height="148" /></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Le diptyque habillé/nu est ainsi bancal. En omettant de leur ôter leurs talons, le photographe réussit à rendre ses modèles plus forts nus qu’habillés, car non dénudés. Le corps nu, bien qu’exposé (aux regards), n’est en rien vulnérable car bien exposé (à l’œil du photographe, à la lumière), tandis que les corps vêtus peuvent encore être dénudés ( les talons ôtés avec le reste de la tenue). Ces femmes ne s’offrent ni ne se dérobent, elles s’imposent sans prendre la pose.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/bignudes.jpg" border="0" width="306" height="346" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Ainsi, si la photo se rapproche de la statuaire, ce n’est pas en faisant des femmes des déesses mais des colosses. Quoique lisse, la chair n’est pas de marbre ; rien n’est gommé de la violence de l’érotisme, taillé et non poli ; le désir ne s’est pas émoussé d’avoir été immobilisé, il habite ces filles sculpturales. Sumo : les femmes qu’expose Helmut Newton font le poids, peuvent engager le combat et lutter en corps à corps. Sur une photographie que je n’ai pas retrouvée, on en voit une allongée dans l’herbe (champêtre ? attendez la suite, elle n’a rien d’une nymphe en train de folâtrer), pied nu vers nous, disproportionné par la contre-plongée. Une anti- Lolita Lempicka. Même à terre, la femme est colossale.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><b>Ce ne sont pas des fantasmes masculins qui sont mis en scène, mais bien des femmes assumant leur sexualité</b></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Provocateur, alors ? A regarder de nombreux clichés du photographe, on finit par ne plus trouver le moins du monde dérangeant ces sexes exposés. On ne cherche à voir ni ne redoute de le trouver, puisqu’il se montre.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=alicesprings.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/alicesprings.jpg" border="0" /></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">L’image ne tend pas vers un sexe caché qui brillerait par son absence si le cadrage avait été plus pudibond (impudique, en fait), elle n’en fait pas non plus son sujet en focalisant l’objectif dessus ; il est bien là, mais là n’est pas le propos, puisqu’il n’est pas centré, il est là au bord de l’image, décentré, au même titre que les cheveux ou les poils des aisselles. Le corps de cette femme n’est pas que ou pas sexuel, il l’est <i>aussi</i>. Elle peut prendre le taureau par les cornes, mais réduisez-là à cela, la voilà qui soupire ; la fumée lui fait des moustaches d’homme, vous êtes bien attrapés.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Ce n’est pas tant que le corps serait naturel, après tout, on en est tous pourvus, etc. ; on a bien vu qu’il était précipité dans un environnement artificiel. La force est d’abandonner la pudeur pour l’érotisme ou plutôt, puisque celui-ci joue souvent de celle-là, de le réinventer et de continuer à le faire exister au-delà la suggestion, dans la démonstration, lorsqu’on ne peut plus dénuder la femme déshabillée. Les big nude sont violents, mais par la seule puissance de leur existence, non en soumettant de force le regard du spectateur. Dérangeants mais pas choquants. Démonstratifs mais pas exhibitionnistes. A l’image de <i>Sumo</i>, livre imposant mais trop volumineux pour que sa consultation ne relève pas d’une décision, les femmes s’imposent (dans toute la force du réfléchi, par elles-mêmes) davantage qu’elles s’imposent à. Elles ne revendiquent ni ne conquièrent le droit d’être naturelles (elles seraient impudiques), mais celui de ne pas l’être (sensuelles plutôt) ; elles affirment la possibilité de l’état de nature dans la société même où elles évoluent (le désir à supplanté la pudeur qui n’est plus la question). Corps et esprit et corps malgré l’esprit.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">C’est le surgissement du naturel dans ce qu’il a de plus organique et en dehors de l’épiphanie du désir, qui paraît gore. Le photographe le sait : les poulets éviscérés, non sans humour <span style="text-decoration: line-through;">noir</span> rouge, par des mains baguées ou de la viande sanguinolente dévorée crue sont ainsi bien plus trash que des cuisses écartées. L’aile de l’angélisme s’est fait plumée. Vous reprendrez bien du <span style="text-decoration: line-through;">noir et</span> blanc ? Surtout si la jeune femme qui vous le propose menace de vous embrocher si vous refuser. La ménagère pin-up qui faisait l’article s’est fait la malle, elle vous coupera l’herbe sous le pied avec sa tondeuse de bûcheron. Les clichés redeviennent photo de publicité et ne sont en aucun cas reconduits sous le prétexte d’être détournés. On n’a que faire de la soubrette, complètement éclipsée par la riche femme du monde.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/16tharrondisementFrenchVogue1975.jpg" border="0" width="269" height="398" /></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Pochette contre le mur, ce n’est pas elle qu’on y plaque pour lui faire rendre son tablier.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal"><b>Le troisième œil</b></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"> </p> <p class="MsoNormal">Voyant, le spectateur n’est-il exempt de tout voyeurisme ? Témoin, il devient immédiatement complice puisqu’il se substitue à l’œil de celui qui attrape l’autre par sa prise de vue. Par l’enregistrement qu’il permet, l’appareil fixe le regard qui, un instant soutenu, devient subi dans la durée.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=helmutnewton12.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/helmutnewton12.jpg" border="0" width="297" height="274" /></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal">Cette photo me rappelle une des scènes réussies de l’adaptation cinématographique (moyenne, comme on pouvait s’y attendre) de l’<i>Insoutenable légèreté de l’être</i>, où Tereza vient demander à Sabina, la maîtresse de son mari, de poser nue pour elle, reprenant ainsi possession du corps offert à Tomas. Tereza demeure à l’abri derrière son objectif (de vengeance) jusqu’à ce que Sabina impose l’inversion des rôles et fasse sentir à sa mitrailleuse que le modèle n’est pas plus un objet que la photographe ne reste objective, Tereza ne peut s’emparer d’elle qu’en se destituant de soi. Lorsque cette influence réciproque des subjectivités devient claire, la volonté d’écrasement se transforme en un jeu de domination quasi amoureuse. De l’ire au rire et de l’arme aux larmes.</p> <p class="MsoNormal">Mais revenons à notre photographie : le spectateur ne prend pas part au jeu de séduction. Il semble même en enfreindre ses règles par sa non-participation : hors-jeu, ne tirerait-il pas la soumission simulée vers l’assujettissement à une domination réelle ? Mais est-il vraiment hors-jeu ? Il partage l’œil du photographe qui n’est pas confondu avec le caméraman mais partage avec lui l’usage d’un objectif. L’introduction de la caméra dans la photo prévient en quelque sorte le spectateur de voyeurisme puisqu’il n’assiste pas à la scène sans y être invité : le troisième œil sous-entendu par le photographe est implicitement contenu dans la caméra. La mise en abyme est très forte : elle réussit à nous rendre conscient de notre position de voyeur, dans la mesure où, par le biais de l’objectif que présuppose la photo, on s’identifie spontanément à celui de la caméra, puis à se rire de notre malaise grâce au jeu de renvoi entre la caméra à la photo, qui introduit une certaine distance et rend possible le détachement. C’est de la <i>re</i>présentation.</p> <p class="MsoNormal">La mise en abyme n’est pas tout à fait exacte, s’il est vrai que la caméra dépasse l’appareil photo : c’est bien que l’on se fait des films. Le fantasme n’est pas plaqué sur un objet, il est joué, projeté sur la femme qui lui donne forme.</p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=sigourney-weaver-helmut-newton-port.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/sigourney-weaver-helmut-newton-port.jpg" border="0" width="276" height="407" /></a></p> <p class="MsoNormal">La pellicule ne tire pas un trait sur l’identité de cette femme qui <i>impressionne</i> - modèle la bande par les reliefs de son front, son nez et sa bouche, et offre son paysage intérieur. Les vignettes épousent son visage, semblent émaner de son corps et même ne faire plus qu’un avec lui lorsqu’elles se métamorphosent en vertèbres radiographiées à partir du cou.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=helmutnewton.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/helmutnewton.jpg" border="0" width="314" height="318" /></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal">A gauche, un tronçon de corps blanc et soyeux comme une statue de Rodin, qui appelle le toucher en toute chasteté.</p> <p class="MsoNormal">Au milieu, un miroir nous offre le recto de ce corps, offert à l’objectif du photographe, avec lequel nous nous identifions. Et cependant, quoique voyants, nous nous sentons voyeurs : la photo est décentrée par rapport à la prise de vue qui y a lieu. On ne voit pas uniquement le corps de face, tel qu’il est présenté, mais nous en surprenons aussi une partie de dos, qui, coupée du visage qui en est propriétaire, est aussi sur<i>prise</i> que la paire de jambes aiguillées qui jette un froid pont entre le tronçon-statue et le corps vivant. La chaire pressée par la main est très proche de nous : on touche à ce que l’on (ne) devrait (que) voir.</p> <p class="MsoNormal">Au milieu, toujours, la petite silhouette de l’homme de la situation, qui nous met dans l’embarras.</p> <p class="MsoNormal">Il faut arriver complètement à droite, au troisième personnage de la scène, pour trouver notre avatar – âme sœur, si vous vous sentez d’humeur plus lyrique que numérique. Cette femme qui ne paye pas de mine, assise devant une fenêtre ouvrant à l’arrière-plan sur la ville, a la même fonction que la silhouette noire à l’embrasure de la porte du fond dans les <i>Ménines</i> de Vélasquez ; elle est la projection de notre observation dans une situation où les reflets perturbent le regard. Alors que les lois de l’optique nous mettent (en garde en nous mettant) dans le doute, elle est la garantie de ce que nous pouvons voir sans être voyeurs. Grâce à sa présence, nous ne restons pas en plan et pouvons nous situer à celui du voyant et de sa boule de cristal en chambre noire.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=helmut-newton-sumovenus.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/helmut-newton-sumovenus.jpg" border="0" width="312" height="197" /></a></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal">Mise en scène, la photographie n’a plus rien d’obscène. Elle dépasse toujours son propre cadre tout en ménageant un hors-champ. C’est une synecdoque à elle toute seule, à double entrée : le visage est l’expression de la personne toute entière et le corps cadré de celle-ci en<i>visage</i> la personnalité. Au cœur de ce chiasme, le cadrage, qui fait du reflet (précision mimétique de l’appareil) une représentation (artistique qui tient du 3<sup>ème</sup> et du 7<sup>ème</sup> art mais n’a curieusement pas de place assignée). Peinture et photographie sont en miroir – médiation entre l’imitation et l’intertextualité (interpicturalité n’existe pas, il n’y a que des littéraires pour se plier ainsi les cheveux en quatre – et aimer ça, par-dessus le marché). On notera néanmoins que la femme n’est pas entièrement divinisée : on peut la saisir (son reflet n’est plus fugitif) et elle peut s’échapper (dans la ville qu’elle surplombe avec un calme olympien et à laquelle ses talons la prédestinent).</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=bordprcipice.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/bordprcipice.jpg" border="0" width="295" height="369" /></a></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal">Sur ces abymes vertigineux, un <i>chut</i> libre.</p> <p style="text-align: center;"> </p>
mimylasouris
http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.html
Nom d’un Friedrich !
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-01-09:1878125
2010-01-09T19:03:31+01:00
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Même un peintre romantique et esseulé n’y échappe pas. Caspar David a néanmoins échappé au numérotage, privilège des rois. Enfin, je suppose, car je ne connais rien à l’histoire de l’Allemagne, hormis la période à laquelle elle a eu quelques démêlés avec la France. Les grands méchants d’ici sont la gloire de là-bas, on a pu le vérifier à plusieurs reprises en changeant à la station Bismarck.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;">La culture est heureusement un peu moins chauvine que l’histoire et l’on reconnaît sans problème quelques grandes figures, au premier rang desquelles, Kant, évidemment, dont <b>on trouve <i>la Critique de la raison pure</i> à la gare, dans une édition bon marché type <i>Librio</i>. Tout à fait une lecture de RER.</b> <b>Kant est tellement populaire qu’il a même un centre commercial à son nom.</b> Je regrette de ne pas l’avoir pris en photo, c’était tellement grand. En revanche, je n’ai pas renâclé à ôter mes gants pour prendre le panneau de la <i>Kantstrasse</i> juste devant des affiches de nanars.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin132.jpg" border="0" width="300" height="224" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;">Et <b>le Einstein café, où le seul problème (de) physique que l’on rencontre est de trouver une place où poser son corps congelé.</b></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><b><br /></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: center;"><b><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin070.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin070.jpg" border="0" width="295" height="221" /></a></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: center;"><b><br /></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><b>Pas encore transformé en franchise mais Starbucks dans l’âme, on trouve également le Balzac café qui en proclamant son amour des belles lettres soigne son image de marc</b>.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin084.jpg" border="0" width="303" height="227" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;">J’imaginerais bien un bistrot Balzac où des descriptions à rallonge, très alléchantes, remplaceraient avantageusement la composition des plats. Et un restaurant surréaliste aux menus poétiques.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;">Trêve de ces essais de néo-disney, pour le moment, il faudra nous contenter des <b>gâteaux Leibniz</b>, les Zanimos locaux.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: center;"><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin337.jpg" target="_blank"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin337.jpg" border="0" width="310" height="232" /></a></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><b>Après en avoir bouffé pendant un an, on en donc la confirmation, le philosophe est comestible</b>. Cette marque était un signe ; nous avons en effet vérifié la théorie de l’harmonie universelle préétablie à travers l’expérience du clair-obscur : le premier janvier, journée de la lose (il faut démarrer l’année d’un bon pied, en se rappelant qu’il n’y a rien de nouveau) où la carte magnétique de l’hôtel ne fonctionnait pas et nous a obligé pendant vingt minutes à moult allers et retours entre la réception (<i>Zimmer fünf hundert sieben und vierzig</i>, vous n’imaginez pas l’effort que ça me demande) et la chambre (<i>es klappt nicht</i>), où l’on n’a pas trouvé LE Einstein café (ce que en soi n’aurait pas été très grave si je n’avais pas erré à sa recherche en compagnie de ma valise impossible à rouler dans la farine neige – Palpatine, se rappelant que la valise contenait son mini-PC, a tenté une offre galante, mais il avançait encore moins vite que moi) parce qu’on s’était réveillé trop tard pour petit-déjeuner (ah non, je confonds, c’était un autre jour) et où il nous a fallu huit stations de métro pour nous apercevoir qu’on allait dans le mauvais sens (*boulet power* - fin du premier janvier) a été compensé par le second, où les trains ne nous filaient pas juste sous le nez et où le wifi retrouvé a délivré la bonne nouvelle que portait une balletomane :</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><b>Karl Paquette a été nommé étoile !</b> C’est à faire sa Giselle, je t’aime un peu, beaucoup… Tout près des pâquerettes, au ras des étoiles. Vous trouvez que je vire fleur bleue ? Très bien. Alors : à table ! La prochaine fois que le Boléro est donné, je le veux <i>sur</i> la table, pas devant. On va se régaler !</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><span><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><b>Virez-moi ce rabat-joie de philosophe français, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. La mercantilisation de grands penseurs ? On revient aux origines, pardi : la culture se cultive, ça pousse, et on en mange à toutes les sauces.</b></p> <p style="text-align: left;"> </p>
mimylasouris
http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.html
Berlin et le rien
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-01-08:1877801
2010-01-08T22:25:00+01:00
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Une spécialité berlinoise inédite dans aucun guide touristique.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin118.jpg" target="_blank"></a></p> <p class="MsoNormal">Paddington demande au chauffeur du cab pour combien de temps il y en a encore, et est effaré de la réponse : « Une demie-heure ! Mais ça fait à peine cinq centimètres sur la carte ! ».</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;">Mieux vaut faire attention aux échelles si vous ne voulez pas recommencer le dessin animé avec Knut à Berlin. Cette ville est grande, les distances à parcourir pour la visiter, immenses, et les stations de métro, des oasis en plein désert : un U-Bahn (prononcez <i>Ouuuuuuuuuuuuuuuuuu – bane</i> façon fantôme ou <i>Ou-ban Ou-ban</i>, façon Oumpa Loumpa), sauvés ! Certes, la comparaison n’est pas entièrement exacte, il n’y a pas d’oasis dans le cercle polaire ; en revanche, on trouve bien quelques déserts dans Berlin. Cette ville est pleine de rien. Ce n’est pas qu’il n’y a rien, ou seulement des riens, négligeables, c’est qu’il y a plein de riens.</p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt;"><b>Le rien, c’est quand on s’attend à trouver quelque chose et que l’on tombe sur un espace vide. Ce sont les interlignes des guides touristiques qui vous montrent ce qu’il y a « à voir » (et là, Palpatine hurle « Spot ! ») sans vous laisser imaginer ce qu’il peut y avoir entre.</b> Après un reportage sur Saint-Pétersbourg, on a l’impression que la ville des tsars croule sous les ors et l’on est tout surpris de découvrir ensuite des océans de gris et de pauvreté entre les ilots dorés. Le cas de Berlin est encore plus retors : entre les spots, il n’y a souvent rien à voir, mais il n’y a parfois rien du tout. C’est d’autant plus surprenant qu’on associe toujours une certaine densité au tissu urbain : le maillage de Berlin est digne d’un tricot point mousse de débutant - plein de trous. N’oubliez pas que je suis une souris : quand on me demande si Berlin, c’était « beau » ou « joli » et que je réponds par la négative, il ne faut pas en déduire que le séjour m’a déplu.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><span style="text-decoration: underline;"><b>Petite typologie du rien</b></span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.25pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span>-</span><!--[endif]--><b>le rien d’urbain</b> : ce qu’on ne s’attendrait pas à voir en centre-ville.<br /> <i>Ex</i> : une usine, des entrepôts.<br /> <i>Ex</i> de mauvaise foi : le Tiergarten, mini- Central Park<br /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin118.jpg" border="0" width="326" height="433" /></p> <p style="text-align: center;">Les fourmis humaines fournissent l'échelle</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.25pt; text-indent: -18pt;"><!--[endif]--></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.25pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span>-</span><!--[endif]--><b>Le rien urbain</b> : un élément propre à la ville et qu’on n’y trouve pas.<br /> <i>Ex</i> par excellence : les Platz, qui brillent par leur absence, n’étant la plupart du temps que de simples carrefours.<br /> <i>Ex</i> de mauvaise foi : un centre-ville. On pourrait à la rigueur s’attendre à deux centres, à l’est et à l’ouest, mais ce sont plutôt des concentrations de bâtiments isolées les unes des autres, égrainées le long des lignes de S-Bahn (le RER), avec dans le rôle des mini-diagonales du vide, des riens d’urbains.</p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin034.jpg" border="0" width="389" height="291" /></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.25pt; text-indent: -18pt;">Nous avons parfois décrété la vision du train suffisante, surtout après l’aperçu du Kreuzberg qu’il nous a fourni. On a du mal à croire que ce ne soit pas l’Est, et on comprend a fortiori les taux de suicide en RDA. Notre hôtel du 31 (différent des autres jours pour cause de désorganisation chronique et prix excessifs de réveillon), à l’Est, donnait sur de beaux <i>paysages industriels</i> (mais aussi de loin sur les divers feux d’artifices donnés de par la ville, selon le principe ‘tant qu’il y a des fusées, on tire dans le tas’).<br /> <br /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br /> <!--[endif]--></p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin004-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.25pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span>-</span><!--[endif]--><b>Le rien luxueux</b> : l’espace vide qui met en valeur un espace plein selon la théorie de l'harmonie universelle.<br /> <i>Ex</i> : devant Le château de Charlottenberg</p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin004-1.jpg" border="0" width="411" height="308" /><br /> <br /> Il faut reconnaître que la neige, uniformisante et assourdissante, aiguise la perception du rien.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.25pt; text-indent: -18pt;"><i>Ex</i> : la plaine devant le Reichstag. Deux contre-arguments possibles, l’un historique puisque s’y trouvait avant la Siegessäule, l’autre touristique dans la mesure où, par des températures négatives, la queue pour visiter la coupole en verre du Reichstag est d’une telle longueur qu’on peut aisément l’imaginer prendre toute la place en été.<br /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br /> <!--[endif]--></p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin060-1.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin060-1.jpg" border="0" width="414" height="309" /></p> <p style="text-align: center;">Et encore, je n'ai pas de grand aigle qui embrasse le vide à droite.</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.25pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span>-</span><!--[endif]--><b>Le rien d'advenu, en devenir</b> : le ménage du ménage désordonné des alliés n’est toujours pas fini, il y a encore de quoi reconstruire.<br /> <i>Ex</i> : divers chantiers, à différents stades, parfois difficiles à distinguer des terrains vagues et autres friches.<br /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br /> <!--[endif]--></p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin191.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin191.jpg" border="0" width="429" height="321" /></p> <p style="text-align: center;">Palpatine adore les lignes horizontales de batiments, bien centrées sur les photos quand j'affectionne les cadrages bizarres. L'avantage, c'est qu'on sait à qui elles sont.</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.25pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span>-</span><!--[endif]--><b>Le rien monumental</b> : (après le rien en devenir, le rien définitif ; c’est là que les Athéniens s’éteignirent) <b>où l’on voit que, bien que le Berliner ne soit pas troué comme le donuts, le rien est une spécialité berlinoise. Le rien monumental, c’est le rien élevé au rang de monument, par devoir de mémoire.</b> Il signale les trous de (la) mémoire (collective) d’une nation fière de son histoire, sauf quand la République est « tombée dans de mauvaises mains » (sic, trouvé à la Siegessäule – ça vaut bien les œuvres « acquises en Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale » au musée de l’Hermitage).<br /> <b>Le rien monumental (l’exact opposé du monument nihiliste, si vous m’avez bien suivie) est particulièrement astucieux dans une perspective touristique : à défaut d’être demeurée une ville historique après les bombardements à la destruction très efficace, Berlin est devenue est une ville d’histoire.</b><br /> <br /> <i>Ex</i> : la Gedächtniskirsche, église du souvenir, partiellement détruite après les bombardements alliés et conservée en l’Etat. Des caisses en verre étaient là pour recueillir des fonds afin d’entretenir le bâtiment ; il faudra faire attention à ne pas restaurer le monument au-delà de sa destruction.<br /> <br /> <i>Ex</i> : Checkpoint Charlie, tronçon de rue qui passe entre deux terrains vagues cernés par des palissades et dont la particularité n’est repérable qu’en raison de la prolifération des appareils photos (il faut témoigner de ce qu'on n'y voit rien - "on ne me croira jamais, sinon", se justifie Palpatine), des vendeurs de toque à la sauvette (c’est le point négatif du rien monumental : ça ne rend pas grand-chose à échelle réduite. Pas de Tour Eiffel miniature. Peut-être pour ça qu’ils se rattrapent sur la porte de Brandebourg, d’ailleurs, beaucoup plus petite que je n’aurais jamais imaginé, qui frise le ridicule comme grand monument, mais qui a le mérite d'être entière) et des panneaux sur les palissades, énumérant chronologies, évasions réussies, morts ratées et grands discours historiques.<br /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br /> <!--[endif]--></p> <p><a href="http://s52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/?action=view&current=Berlin194.jpg" target="_blank"></a></p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin081-1.jpg" border="0" width="424" height="318" /></p> <p style="text-align: center;">Atmosphère très end of the (communist) world</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin078.jpg" border="0" width="424" height="318" /></p> <p style="text-align: center;">Mur qui plonge dans les quartiers de la Gestapo.</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 53.25pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span>-</span><!--[endif]--><b>Le rien-néant</b> : un espace vide tellement vide qu’on a même oublié qu’il pourrait être rempli.<br /> Ex : ? Le néant n’est pas nommable. C’est même là sa différence ontologique d’avec le rien, qui est toujours le néant de quelque chose. Comment ça cet article s’enfonce dans l’infini du néant ?</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin194.jpg" border="0" width="408" height="305" /></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal">Avec cette multiplicité du rien, on ne sera pas surpris d’apprendre que rien ne va avec rien. <b>Le manque d’harmonie</b>, qui a fort attristé Palpatine en tant que Parisien haussmannien (d’adoption, mais faites semblant de ne pas avoir entendu son reste d’accent), <b>ne peut même pas se convertir en contrastes</b>, comme c’est le cas <a target="_blank" href="http://www.voyages-photos.fr/canada/montreal/montreal2.htm">à Montréal</a> : le tissu urbain est trop distendu pour cela, pas assez de proximité pour que la diversité soit perçue comme une opposition frappante – même s’il y a parfois de l’idée.</p> <p class="MsoNormal"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin023.jpg" border="0" width="307" height="230" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p class="MsoNormal">Château à la versaillaise, cheminées d’usine, entrepôts, tours en verre, et immeubles en béton qui, par contrecoup, vous font photographier tout bâtiment d’allure ancienne, avant même de savoir ce qu’il abrite… <b>on aura compris que rien ne va avec rien, et pour une fois, on verra le rapport avec la choucroute</b>.<br /> <br /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br /> <!--[endif]--></p>
mimylasouris
http://grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com/about.html
Ich bin gar kein Berliner, aber…
tag:grignotages-de-mimylasouris.blogspirit.com,2010-01-08:1877642
2010-01-08T17:06:00+01:00
2010-01-08T17:06:00+01:00
Six jours à Berlin n’ont pas plus fait de moi une Berlinoise que de...
<p> </p> <p>Six jours à Berlin n’ont pas plus fait de moi une Berlinoise que de Kennedy un beignet. Le cosmopolite président, <i>wer denkt, dass sagte, er Berliner war,</i> s’est autoproclamé petit beignet… qui s’appelle bien un Berliner partout en Allemagne, sauf à Berlin où il est relégué au rang de beignet hyperglacé (s’il ne concurrence pas les glaçages des gâteaux américains, c’est uniquement en raison de sa taille, et non par son aspect aussi peu ragoutant – mention spéciale pour les blancs à rayures roses). C’est qu’il y a de quoi éponger la bière…</p> <p><br /> <br /> Pour commencer, les petits-déjeuners peuvent être copieux – pour être honnête, on les a rendus tels, le buffet n’étant en aucun cas un indicateur quantitatif fiable. Aux basics continentaux que sont thé noir, miel, ersatz de Nutella, confiture et céréales, s’ajoute le grain de sel allemand : fromage (assez neutre, genre gruyère ou Philadelphia *Phiiiiiiladelphmiam*, encore que j’ai testé le fromage frais à tartiner à l’ananas (sic) – je sais, le nombre de complément est en soi mauvais signe) et charcuteries diverses (je me suis arrêtée au jambon et à une espèce de bacon non frit, assez mortel pour ne pas s’attaquer à la mortadelle) à manger avec des <i>Brötchen</i> ou du pain noir (avec le Philadelphia *je ne vous le refais pas*). Pour faire glisser, on prendra un peu de verdure, salade et sa sauce un peu inquiétante bien/parce que orange, tomates, concombres et poivrons. Une gorgée de thé pour s’achever, c’est sucré-salé et calculé pour tenir dans le froid berlinois.<br /> Cette séance de goinfrage matinale nous ont permis, à Palpatine et moi (enfin plus à lui qu’à moi d’ailleurs, même si j’engloutissais plus – mais il se défendait bien sur la confiture – ok, j’ai fait jusqu’à 80g en un petit-déjeuner – beau match, non ? rassurez-vous, il n’y avait pas de bataille de boulettes de pain – on s’égare, là) de ne faire qu’un autre repas par jour (je le précise à toutes fins utiles, un <i>bagel</i> ne constitue pas un repas *bagels power* J’ai bien retenu comment on disait cannelle en allemand, faites-moi confiance), un goûter, par exemple, à tout hasard.<br /> <br /> Entre deux brunch, <a target="_blank" href="http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1066961">drunch</a> et autres contractions aussi sucrées que douteuses, nous avons tout de même pris de véritables repas au cours desquels nous avons mangé de la Kartoffel sous moult formes.<br /> A l’occasion d’une fringale nocturne, le goûter de minuit n’étant pas envisageable, j’ai osé la <i>Currywurst</i>, cette saucisse qui, avant d’être découpé à la barbare, noyée sous la sauce et saupoudrée de curry, frit indéfiniment sur la plaque de cuisson d’un bouiboui (un peu comme le café bouilli des Américains – au sens large, les Canadiens sont aussi très forts), diffusant alentours une nauséabonde odeur de gras. Dans les marchés de Noël, de doux effluves venaient délicatement s’y marier : frites, boulettes, autres charcutailles dans la bière, et beignets en tout genre. La <i>Currywurst</i> ne contribue pas à faire l’haleine fraîche mais, ma foi, c’était plutôt bon.</p> <p> </p> <p>Comme je suis une warrior de la bouffe, après avoir commis la saucisse au curry, ce n’était pas le sucré qui allait m’arrêter. Au salon de thé du Staatsoper, après avoir compulsé le livre de photos des gâteaux, évalué devant l’enfilade des modèles le potentiel écœurant de chacun et m’être rabattue bien sagement sur une part d’<i>Apfeltorte</i>, je n’ai pas pu me résoudre à ne pas tester la crème de la pâtisserie berlinoise, et j’ai commandé ça :</p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin330.jpg" border="0" width="419" height="313" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin318.jpg" border="0" width="420" height="314" /></p> <p><br /> Une part de <i>Nusscremetorte</i>, pas forcément plus légère que les costumes de <i>Nusscracker</i> (on prend son vocabulaire où l’on peut). Pas mauvais pour autant, même si ça n’arrive pas à la pâte de Dalloyau. Avec le chocolat chaud viennois en prime, la trotte à pied dans le froid pour rejoindre la porte de Brandebourg n’a pas été de trop.</p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin325.jpg" border="0" width="360" height="269" /></p> <p style="text-align: center;">Sachertorte de mon estomac co-équipier.</p> <p style="text-align: center;"> </p> <p>J’ai également testé le gâteau au fromage, que certains ont préféré moderniser et renommer <i>New York cheesecake</i>. Il faut bien voir que si la Kartoffel et la Wurst sont des idiosyncrasies <span style="text-decoration: line-through;">culinaires</span> nutritives allemandes, la <span style="text-decoration: line-through;">gastronomie</span> cuisine teutonne rejoint l’américaine sur bien des points, depuis le genre de bouffe (quantité, gras, glaçage) jusqu’aux franchises : Dunkin Donuts *Dunkiiiiin Donuts* ou , plus évidemment encore, Starbucks. Einstein café, sa version locale, ne démérite pas, mais sa franchise n’est pas aussi envahissante. On en a trouvé un avatar un peu par hasard, en cherchant LE Einstein café, à la poursuite duquel on s’est vainement lancé, qu’on a découvert un autre jour et finalement testé avant de reprendre l’avion.</p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><img src="http://i52.photobucket.com/albums/g20/mimylasouris/Berlin148.jpg" border="0" width="285" height="213" /></p> <p>La belle et bonne portion d’<i>Apfelstrudel</i> aurait pu être la consécration du séjour si seulement elle était mit Zimt. Mais il faut croire que la cannelle là-dedans est une spécialité autrichienne…</p> <p><br /> Il faudra y retourner pour tester une choucroute et puis aussi le chocolat chaud blanc (<i>weisse Shokolade</i>, c’est bien ça, non ?)</p>
Bredin
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Sarkozy à Berlin
tag:bar-zing.blogspirit.com,2009-11-12:1851502
2009-11-12T09:16:00+01:00
2009-11-12T09:16:00+01:00
Vous connaissez l'action de Sarkozy à Berlin en 1989. Mais...
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 0.6cm; text-align: center;"><span style="color: #000080;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #333333;">Vous connaissez l'action de Sarkozy à Berlin en 1989.</span></b></span></span></span></p> <p align="center"><span style="font-size: x-large;"><b>Mais connaissez vous son rôle en 1805 ? ...</b></span></p> <p align="center"><a target="_blank" href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/343269603.jpg"></a></p> <p align="center"><a target="_blank" href="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/343269603.jpg"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="Sarkozy-à-Berlin.jpg" id="media-420975" src="http://bar-zing.blogspirit.com/media/00/01/112125569.jpg" name="media-420975" /></a></p> <p align="center"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: x-large;"><b><br /></b></span></span></p> <p><img name="myFxSearchImg" hidden="true" style="border: medium none; position: absolute; z-index: 2147483647; opacity: 0.6; display: none;" src="http://www.blogspirit.com/admin/posts/data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAABgAAAAYCAYAAADgdz34AAADsElEQVR4nK2VTW9VVRSGn33OPgWpYLARbKWhQlCHTogoSkjEkQwclEQcNJEwlfgD/AM6NBo1xjhx5LyJ0cYEDHGkJqhtBGKUpm3SFii3vb2956wPB/t+9raEgSs52fuus89613rftdcNH8/c9q9++oe/Vzb5P+3McyNcfm2CcPj9af9w6gwjTwzvethx3Bx3x8xwd1wNM8dMcTNUHTfFLPnX6nVmZpeIYwf3cWD/PhbrvlPkblAzVFurKS6GmmGqqComaS+qmBoTI0Ncu3mXuGvWnrJ+ZSxweDgnkHf8ndVTdbiT3M7cQp2Z31dRTecHAfqydp4ejhwazh6Zezfnu98E1WIQwB3crEuJ2Y45PBTAQUVR9X4At66AppoEVO1Q8sgAOKJJjw6Am6OquDmvHskZ3R87gW+vlHz98zpmiqphkkRVbQtsfPTOC30lJKFbFTgp83bWh7Zx/uX1B6w3hI3NkkZTqEpBRDBRzG2AQHcwcYwEkOGkTERREbLQ/8HxJwuW7zdYrzfZ2iopy4qqEspKaDYravVm33k1R91Q69FA1VBRzFIVvXbx5AgXT44A8MWP81yfu0utIR2aVK3vfCnGrcUNxp8a7gKYKiLCvY2SUvo/aNtnM3e49ucK9S3p0aDdaT0UAVsKi2tVi6IWwNL9JvdqTdihaz79/l+u/rHMxmaJVMLkS2OoKKLWacdeE3IsSxctc2D5Qcl6vUlVVgNt+fkPPcFFmTw1xruvT7SCd7nuVhDQvECzJH90h0azRKoKFRkAmP5lKTWAGRdefoZL554FQNUxB92WvYeA5UN4PtSqwB2phKqsqMpBgAunRhFR3j49zuU3jnX8k6fHEQKXzh1jbmGDuYU6s4t1rt6socUeLLZHhYO2AHSHmzt19ihTZ48O8Hzl/AmunD/BjTvrvPfNX3hWsNpwJCvwYm+ngug4UilSCSq6k8YPtxDwfA+WRawIWFbgscDiULcCEaWqBFOlrLazurupOSHLqGnEKJAY8TwBEHumqUirAjNm52vEPPRV4p01XXMPAQhUBjcWm9QZwijwokgAeYHlHYA06KR1cT6ZvoV56pDUJQEjw0KeaMgj1hPEY4vz2A4eW0/e1qA7KtQdsxTYAG0H3iG4xyK1Y+xm7XmEPOJZDiENzLi2WZHngeOjj2Pe+sMg4GRYyLAsx7ME4FnsyTD9pr0PEc8zPGRAwKXBkYOPEd96cZRvf11g9MDe7e3R4Z4Q+vyEnn3P4t0XzK/W+ODN5/kPfRLewAJVEQ0AAAAASUVORK5CYII%3D" id="myFxSearchImg" height="24" width="24" /></p>
hommelibre
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14 juillet 1789: Nicolas Sarkozy y était. Moi aussi! Michael Jackson aussi!
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-11-10:3296771
2009-11-10T11:04:38+01:00
2009-11-10T11:04:38+01:00
«J’y étais» le 9 novembre 1989 lors de la chute du mur, comme on dirait du...
<p style="text-align: justify;">«J’y étais» le 9 novembre 1989 lors de la chute du mur, comme on dirait du dernier concert de U2: j’y étais, ou à la première du film sur Michael Jackson: j’y étais! Cela permet de passer à la télé et d’avoir l’air bête sans remords.<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/707240346.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/4162530012.jpg" id="media-41423" alt="berlin-sarkozy_482.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-41423" /></a>Ainsi Nicolas Sarkozy annonçait hier sur sa page Face-Bouc (sans barbichette, sorry Audrey) qu’il était à Berlin le soir du 9 novembre lors de l’ouverture des frontières. Il raconte même qu’avec Alain Juppé ils avaient décidé de partir le matin du 9, suite au rumeurs qui laissaient entendre que le mur allait tomber ce jour-là. Or le matin du 9 il était à Colombey-les-deux-Eglises, selon les archives du Figaro. François Fillon le toutou confirme avoir rencontré le président le soir du 9 à Berlin. Quel heureux hasard dans une foule de dizaines de milliers de personnes.<br /> <br /> Mais on n’est pas à cela près. Nicozy entend des voix, ça ne se discute pas, à moins d’avoir vraiment mauvais esprit. Personne n’avait entendu cette rumeur de l’ouverture du mur le matin du 9 novembre, personne n’imaginait que dans l’après-midi un dignitaire est-allemand informerait la presse d’une décision venant juste d’être prise selon laquelle les allemands de l’est pouvaient voyager comme ils le voulaient. Personne ne savait que le douanier le plus célèbre de l’Histoire allait prendre seul, à 23 heures, la décision d’ouvrir les barrières pour éviter un drame.<br /> <br /> Petite analyse de la blague présidentielle <a target="_blank" href="http://decodeurs.blog.lemonde.fr/2009/11/09/sarkozy-etait-il-a-berlin-le-9-novembre-1989/"><span style="text-decoration: underline;">sur ce blog</span></a> dont l’extrait suivant.<br /> <br /> <i>«1 - Le voyage a bien eu lieu… mais le 16 novembre.</i></p> <p style="text-align: justify;"><i>Sur la photo, aux côtés de Nicolas Sarkozy, l’ex député RPR Jean-Jacques de Peretti m’a, dans un premier temps, confirmé la version du président. “Il était bien à Berlin le 9 novembre 1989.”. Problème : une dépêche AFP, datée du 17 novembre 1989 et retrouvée par la documentation du Monde, évoque un voyage de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et Jean-Jacques de Peretti à Berlin le 16 novembre 1989. Contacté de nouveau, M. de Peretti, embêté, confirme qu’“il n’a pas été à Berlin deux fois”, et que “si l’AFP dit que c’était le 16, c’est que ça doit être vrai”. “Je vais revérifier tout ça”, assure-t-il. Une date confirmée par deux ouvrages : une biographie d’Alain Juppé, Le Joker, retrouvée par Le Figaro.fr et La tentation de Venise, un ouvrage écrit par Juppé lui-même.»</i><br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3829917801.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/1817772806.jpg" id="media-41426" alt="sarko-BUNNY2.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-41426" /></a><br /> Extrait de <a target="_blank" href="http://republiquedespitres.blog.lemonde.fr/"><span style="text-decoration: underline;">cet ouvrage ici</span></a>.<br /> <br /> Des erreurs de dates, des souvenirs aussi imprécis pour un tel événement, un descriptif des passages est-ouest qui ne cadre pas avec la la réalité montrée en direct à l’époque, et jamais aucune mention de ce voyage de Nicolas Sarkozy, ce qui pourtant aurait dû faire partie de sa biographie.<br /> <br /> Cela semble bien être une fausse affirmation de Nicolas Sarkozy. Cela montre aussi que l’annonce médiatique d’un fait a plus d’importance que le fait lui-même. Toutefois, en grand communicateur, Nicolas Sarkozy peut faire mieux. Par exemple qu’il était présent lors de l’élection d’Obama - si, si, il y a une photo!<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/2946827663.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/00/3647698306.jpg" id="media-41427" alt="sarko-cesar.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-41427" /></a>Il devrait annoncer qu’il était présent lors de la libération de Paris par Leclerc le 6 août 1944. Qu’il était à la prise de la Bastille en 1789. Je m’en souviens très bien, j’y étais aussi, je taillais une bavette en anglais approximatif avec Michael Jackson. D’ailleurs Michael a composé Thriller peu de temps après, en voyant rouler sur l’échafaud la tête de Louis 16 alors que de sa main gauche il faisait un doigt d’honneur à la foule.<br /> <br /> Sarkozy était aussi présent lors de l’assassinat de Jules César (on le soupçonne de s’être déguisé en Brutus); il s’est enfui caché parmi les légionnaires. Là aussi on a une photo: c’est le petit au quinzième rang.<br /> <br /> Selon des rumeurs insistantes il aurait été présent lors de l’accouchement du quatorzième enfant de l’australopithèque Lucy il y a environ 3 millions d’années.<br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/3373562461.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/2519271530.jpg" id="media-41428" alt="sarkozy-sein1.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-41428" /></a><br /> Par contre, une chose est vraie: Nicozy a touché un sein de Maud Fontenoy en public. Elle, on ne sait pas trop bien ce qu’elle lui touche...<br /> <br /> Pour finir, un scoop unique. Récemment Nicolas Sarkozy discutait avec François Fillon dans son bureau présidentiel. Quand ses pompes présidentielles furent bien cirées, il se débarrassa de Fanfan en lui demandant d’aller voir au bistrot du coin s’il y était. Fanfan y alla: Nicozy y était!<br /> <br /> Quel talent!</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">PS: Les otages suisses de Kadhafi pourront dire un jour, s’ils rentrent enfin au pays: «La Libye? J’y étais». Eux, ce sera vrai.</p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/02/2945584718.jpg" id="media-41430" alt="désert_sec_m.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-41430" height="211" width="341" /></p><p style="text-align: justify;">A force de faire feu de tout bois, on finit par se brûler les doigts. Mais qu’est-ce qui a pris Nicolas Sarkozy d’en rajouter une couche? De jouer au héros de la branchitude people?</p>
hommelibre
http://leshommeslibres.blogspirit.com/about.html
15 murs en place dans le monde, 4 en préparation
tag:leshommeslibres.blogspirit.com,2009-11-10:3296770
2009-11-10T00:15:31+01:00
2009-11-10T00:15:31+01:00
Le quotidien Libération d'hier fait le tour - si j’ose dire - des murs en...
<p style="text-align: justify;">Le quotidien Libération d'hier fait le tour - si j’ose dire - des murs en place ou prévus sur diverses frontières. En voici la liste:<br /> <br /> - Afrique du Sud - Zimbabwe: barrière électrifiée<br /> <br /> - Arabie Saoudite - Yémen: béton (bientôt une suite à la frontière avec l’Irak)<br /> <br /> - Inde - Pakistan, Inde - Inde - Birmanie, Inde - Bangladesh: barrières<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/929954865.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/01/1868835485.jpg" id="media-41395" alt="Turkménistan.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-41395" /></a>- Ouzbékistan - Kirghizistan, Ouzbékistan - Afghanistan: clôture</p> <p style="text-align: justify;">- Turkménistan - Ouzbékistan: clôture (image <a target="_blank" href="http://sylvielasserre.blog.lemonde.fr/2009/11/09/histoires-de-murs-ouzbekistan-turkmenistan-granitsa-1/"><span style="text-decoration: underline;">Sylvie Lasserre</span></a>)<br /> <br /> - Botswana - Zimbabwe: clôture électrifiée<br /> <br /> - Thaïlande - Malaisie: mur de béton-acier<br /> <br /> - Israel - Palestine: mur de béton<br /> <br /> - Iran - Pakistan: béton<br /> <br /> - Bruneï - Limbang: idem<br /> <br /> - Chine - Corée du Nord: en construction<br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/00/552387032.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/1842076625.jpg" id="media-41396" alt="mexique2.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-41396" /></a>- Etats-Unis - Mexique: mur<br /> <br /> - Enclave espagnole - Maroc: triple enceinte<br /> <br /> - Maroc - Sahara occidental: tranchée<br /> <br /> - Brésil - Paraguay: en projet<br /> <br /> - Israël - Egypte: en projet<br /> <br /> - Emirats Arabes Unis - Oman: prévu<br /> <br /> - Koweit - Irak: clôture, mur prévue<br /> <br /> - En Irlande, à Belfast, le mur de démarcation entre les communautés est toujours en place<br /> <br /> Ces murs ont différentes fonctions: protection contre les attentats; contre l’immigration illégale; contre les pauvres en recherche de travail; contre des modèles politiques différents; contre les mélanges ethniques; contre le trafic d’arme et de drogue; contre les importations illégales.<br /> <br /> Les murs ont toujours existé. Les villes fortifiées, la muraille de Chine, jusqu’aux murs séparant les parcelles agricoles: les murs séparent, définissent des territoires et les protègent.<br /> <br /> Selon Élisabeth Vallet, <a target="_blank" href="http://www.ledevoir.com/2009/10/26/273594.html"><span style="text-decoration: underline;">journaliste au Devoir</span></a>:<br /> <br /> <i>«Tandis que l'enthousiasme apparue à la fin des années 1980 s'érode au fil de la décennie qui suit, les événements de 2001 marquent une césure. Le virage sécuritaire qui en découle entraîne dans son sillage la construction (ou la relance) de 24 murs en Asie centrale, au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et en Afrique subsaharienne.<br /> <br /> Ainsi, si tous les projets en cours devaient aboutir, ce sont près de 26 000 kilomètres de barrières qui définiraient désormais des limites entre États, soit l'équivalent d'un aller-retour entre Montréal et l'Australie.<br /> <br /> La mondialisation a donc atteint ses limites, le discours d'un monde sans frontière demeurant limité à quelques ensembles économiques comme l'Union européenne et, dans une moindre mesure, l'ALENA (qui n'a pas l'équivalent d'un espace Schengen).»</i><br /> <br /> Lire aussi: «Nouveaux murs dans un monde sans frontières ?», du journaliste <a target="_blank" href="http://www.liberation.fr/societe/0101591445-nouveaux-murs-dans-un-monde-sans-frontieres"><span style="text-decoration: underline;">Michel Agier</span></a>.<br /> <br /> <br /> <a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/02/02/855993941.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/00/2263162974.jpg" id="media-41397" alt="murdesJtaim_w.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-41397" /></a>Il <a target="_blank" href="http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://excroissance.viabloga.com/images/murdesJtaim_w.jpg&imgrefurl=http://excroissance.viabloga.com/news/du-mur-des-je-t-aime-a-l-art-murs&usg=__eUHWm8_urMJEcghGzBe2hGpae8g=&h=331&w=516&sz=33&hl=fr&start=21&tbnid=nBcfNH9zaOaVtM:&tbnh=84&tbnw=131&"><span style="text-decoration: underline;">existe aussi</span></a>, à Paris, sur la butte Montmartre, un mur des «je t’aime».<br /> <br /> «Frédéric Baron a recueilli les écritures du mot "Je t'aime" dans 311 langues et dialectes du monde entier. Il a demandé à la calligraphe Claire Kito de rassembler toutes ces écritures sur un seul mur.»</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: right;">PS: Quand aux otages suisses en Libye, ils ont retrouvé les murs de l'ambassade. Mais ils sont toujours en Libye.</p> <p style="text-align: right;"><a href="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/00/01/1880487341.jpg" target="_blank"><img src="http://leshommeslibres.blogspirit.com/media/01/02/3146425624.jpg" id="media-41398" alt="desert-mur-atlas-tineghir-.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-41398" /></a></p><p style="text-align: justify;"><br /> La chute du mur de Berlin est un symbole, il a été une sorte de catharsis mondiale. Les enjeux planétaires ont donné cette force à ce symbole. Mais le travail est loin d’être fini. Il y a d’autres murs un peu partout.</p>