Last posts on baux2024-03-29T13:40:01+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/baux/atom.xmlAction Barbèshttp://actionbarbes.blogspirit.com/about.htmlAu conseil d'arrondissement du 10e hier soir...tag:actionbarbes.blogspirit.com,2013-03-19:29559372013-03-19T07:00:00+01:002013-03-19T07:00:00+01:00 .... les conseils de quartier s'exprimaient sur leurs problèmes locaux. Le...
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /><img id="media-726528" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/01/42502678.jpg" alt="paris,10e,commerce,préemption,baux,fonds" />.... les conseils de quartier s'exprimaient sur leurs problèmes locaux. Le règlement du conseil d'arrondissement du 10e permet aux conseils de quartier de présenter un voeu et d'obtenir en réponse la position de l'équipe municipale. Nous saluons toujours dans notre blog cette avancée démocratique qui n'existe pas dans tous les arrondissements. </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Au pré-conseil d'arrondissement, donc, <strong>le conseil de quartier Château d'eau Lancry</strong>, très actif sur la problématique des étalages et terrasses présentait un voeu dont nous reprenons ci-dessous les demandes:</p><ul><li><p style="margin-bottom: 0cm;">Bilan de la situation dans l'arrondissement,</p></li><li><p style="margin-bottom: 0cm;">Elaboration concertée d'une Charte pour le 10e</p></li><li><p style="margin-bottom: 0cm;">Mise en oeuvre ou renforcement des opérations de contrôle dès les beaux jours</p></li><li><p style="margin-bottom: 0cm;">Mise en place d'un comité de suivi associant élus, professsionnels et habitants au travers du Conseil de quartier</p></li></ul><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /><img id="media-726526" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/02/01/349057970.jpeg" alt="paris,10e,commerce,préemption,baux,fonds" />Si dans notre quartier, situé autour du carrefour Barbès, nous avons plus à souffrir des débordements d'étalages et notamment ceux des magasins de chaussures du boulevard de Magenta, puis sur le boulevard de Rochechouart côté 18e, des colifichets pour touristes après Anvers, dans le quartier Château d'Eau Lancry le problème est constitué plutôt par les terrasses de cafés et restaurants. Il manque l'affichage – obligatoire - de leur autorisation ; il n'y pas de marquage au sol ; les débordements sont fréquents ; les menus et les chevalets balisent le trottoir ; les riverains se plaignent du bruit en soirée; enfin le manque de place pour le passage des handicapés est notoire...</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">« Un bilan représente un travail long et important. Une charte a déjà été réalisée pour la Cour des Petites Ecuries et, pour le moment, ma priorité est de faire la même chose rue du Faubourg Saint-Denis» a précisé Hélène Duverly, l'élue chargée du commerce dans le 10e . « N'hésitez pas à signaler une terrasse qui déborde ! » a ajouté le maire.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><strong>Le conseil de quartier Louis-Blanc Aqueduc</strong> revenait une fois de plus sur la création de périmètres de préemption des fonds de commerce et des baux commerciaux, des mesures rendues possibles par la loi du 2 août 2005. Il s'agit de permettre la sauvegarde du commerce et de l'artisanat de proximité. Sujet déjà évoqué sur notre blog il y a un peu plus d'un an (<a title="notre article du 20 janvier 2012" href="http://actionbarbes.blogspirit.com/archive/2012/01/17/vital-quartier-une-action-contre-la-mono-activite-commercial.html" target="_blank">notre article du 20 janvier 2012</a>).</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Si dans notre quartier l'opération Vital quartier a permis le rachat de plusieurs boutiques rue de Dunkerque récemment et <a title="notre article sur le rachat d'une boutique rue de Maubeuge" href="http://actionbarbes.blogspirit.com/archive/2012/10/16/un-commerce-vital-quartie-rue-de-maubeuge.html" target="_blank">rue de Maubeuge</a>, le dispositif n'a pas d'impact sur le secteur Gare du nord - La Chapelle. Il s'agit donc d'aller plus loin. De nombreuses villes ( 116 en Ile de France) ont exercé leur droit de préemption lors de la cession de fonds de commerce, mais aussi de baux commerciaux.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Cette fois, il semblerait qu'il y ait des avancées significatives de la part de la ville de Paris. Rémi Féraud a reconnu que l'opération Vital Quartier se heurte à des limites et qu'il faudra trouver d'autres pistes pour enrayer la mono activité de certains secteurs. « Très certainement dans la prochaine mandature » a t-on entendu.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Du côté du patrimoine, on a reparlé de l'église Saint-Vincent-de-Paul dont l'état nécessite encore bien des restaurations. Peut-être vous souvenez-vous des <a title="le retour des laves émaillées le 25 juin 2011" href="http://actionbarbes.blogspirit.com/archive/2011/05/31/le-retour-des-laves-emaillees-de-saint-vincent-de-paul.html" target="_blank">laves émaillées</a> rendues aux façades de l'église au début de l'été 2011 ? </p><p style="text-align: center;"><img id="media-726529" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://actionbarbes.blogspirit.com/media/00/00/4015269254.jpg" alt="paris,10e,commerce,préemption,baux,fonds" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il s'agit maintenant de s'occuper de la toiture qui est d'origine et n'a quasiment jamais bénéficié de réparations. Mais cela a un coût : 4 millions d'€uros qu'il faudra budgéter dans la prochaine mandature. En attendant un grand lifting, on se contentera de la restauration du péristyle (frises en bronze entre autres) pour une somme plus modeste de 38 830 €.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><em>Pour mémoire, toutes les églises construites avant 1905 sont propriétés de la ville qui doit donc en assurer l'entretien.</em></p>
fxrdhttp://fxrd.blogspirit.com/about.htmlLe droit d'accession - Définition 1tag:fxrd.blogspirit.com,2011-02-25:31118862011-02-25T17:28:00+01:002011-02-25T17:28:00+01:00 (Mise à jour du document 25 février 2011) Voir Accession à la...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: arial black, sans-serif;">(Mise à jour du document 25 février 2011)</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;"><span style="font-size: 10.0pt;">Voir <em>Accession à la propriété, Travaux</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Art. 546, C. civ. – La propriété d’une chose, soit mobilière, soit immobilière, donne droit sur tout ce qu’elle produit, et sur ce qui s’y unit accessoirement, soit naturellement, soit artificiellement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Ce droit s’appelle <em>droit d’accession</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Art. 555, C. civ. – Lorsque les plantations, constructions et ouvrages ont été faits par un tiers et avec des matériaux appartenant à ce dernier, le propriétaire du fonds a le droit, sous réserve des dispositions de l’alinéa 4, soit d’en conserver la propriété, soit d’obliger le tiers à les enlever.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Si le propriétaire du fonds exige la suppression des constructions, plantations et ouvrages, elle est exécutée aux frais du tiers, sans aucune indemnité pour lui ; le tiers peut, en outre, être condamné à des dommages-intérêts pour le préjudice éventuellement subi par le propriétaire du fonds.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Si le propriétaire du fonds préfère conserver la propriété des constructions, plantations et ouvrages, il doit, à son choix rembourser au tiers, soit une somme égale à celle dont le fonds a augmenté de valeur, soit le coût des matériaux et le prix de la main-d’œuvre estimés à la date de remboursement, compte tenu de l’état dans lequel se trouvent lesdites constructions, plantations et ouvrages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Si les plantations, constructions et ouvrages ont été faits par un tiers évincé qui n’aurait pas été condamné, en raison de sa bonne foi, à la restitution des fruits, le propriétaire ne pourra exiger la suppression desdits ouvrages, constructions et plantations, mais il aura le choix de rembourser au tiers l’une ou l’autre des sommes visées à l’alinéa précédent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Art. 584, C. civ. – Les fruits civils sont les loyers des maisons (…)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Art. 1730, C. civ.- S’il a été fait un état des lieux entre le bailleur et le preneur, celui-ci doit rendre la chose telle qu’il l’a reçue, suivant cet état, excepté ce qui a péri ou a été dégradé par vétusté ou force majeure.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Art. 7, Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989.- Le locataire est obligé […] :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">f) De ne pas transformer les locaux et équipements loués sans l'accord écrit du propriétaire ; à défaut de cet accord, ce dernier peut exiger du locataire, à son départ des lieux, leur remise en l'état ou conserver à son bénéfice les transformations effectuées sans que le locataire puisse réclamer une indemnisation des frais engagés; le bailleur a toutefois la faculté d'exiger aux frais du locataire la remise immédiate des lieux en l'état lorsque les transformations mettent en péril le bon fonctionnement des équipements ou la sécurité du local ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">L’accession est un mode d’acquisition de la propriété en vertu duquel le propriétaire d’un bien principal devient celui du bien accessoire qu’il produit (loyers par exemple) ou qui s’y unit ou s’incorpore à lui (constructions, ouvrages, plantations, réalisés par un tiers). L’article 546 du Code civil traduit par cette définition l’effet principal de l’accession par production ou incorporation : l’accessoire suit le principal.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>1. Loyers.- </strong>Le propriétaire d’un bien principal frugifère est présumé propriétaire des biens produits par celui-ci périodiquement et sans en altérer la substance (C. Croizat, La notion de fruits en droit civil, en droit commercial et en droit fiscal, thèse Lyon, 1926). Il peut s’agir des fruits produits spontanément par la chose, <em>les fruits naturels, </em>les fruits produits par le travail de l’homme, <em>les fruits industriels </em>et enfin, les fruits consistant en des revenus dus par des tiers auxquels le propriétaire a accordé la jouissance de la chose, <em>les fruits civils. </em>Les loyers, contrepartie de la jouissance du bien loué, sont précisément des fruits civils aux termes de l’article 584 du Code civil. L’accession par production produit en la matière un effet acquisitif. Le propriétaire de l’immeuble loué est propriétaire des fruits civils, soit des loyers. L’accession n’a plus vocation à jouer lorsque le propriétaire est privé de la jouissance du bien principal au profit d’un usufruitier ou d’un fermier.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>2. Constructions nouvelles, plantations réalisées par le locataire.- Baux soumis au droit commun du bail.- </strong>La question de la propriété de la construction réalisée sur le terrain d’autrui doit être distinguée de celle de l’empiètement sur le terrain d’autrui. La construction est intégralement réalisée sur le terrain d’autrui, dans le premier cas et partiellement, dans le second (Cass. 3e civ., 26 juin 1979 : Bull. civ. III, n° 142. - Cass. 3e civ., 5 décembre 2001 : Bull. Civ. III, n° 147). Dans l’hypothèse de l’empiètement, les règles de l’accession ne s’appliquent pas (Cass. 3e civ., 19 décembre 1983 : Bull. Civ. III, n° 269). La construction peut être détruite (art. 545, C.civ.), peu importe la mesure de l’empiètement (Cass. 3e civ., 20 mars 2002 : Bull. Civ. III, n° 71) et la bonne foi du constructeur (Cass. 3e civ., 12 juillet 1977 : Bull. Civ. III, n° 313). En revanche, lorsque la construction, l’ouvrage ou les plantations ont été faits intégralement par le locataire et avec des matériaux lui appartenant sur le terrain du propriétaire, généralement bailleur, les règles de l’accession ont vocation à s’appliquer pour régler leur sort et la question de l’indemnité éventuellement due au locataire. Une distinction doit néanmoins être opérée selon qu’une clause d’accession a été stipulée ou non.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>2.1. En l’absence de clause d’accession.- </strong>En l’absence de clause réglant le sort des constructions, l’article 555 du Code civil s’applique dans les rapports entre le bailleur et le preneur, dès lors que le preneur a réalisé des constructions, ouvrages ou plantations sur le terrain du propriétaire-bailleur. Cette solution demeure inchangée si les travaux ont été exécutés avec l’autorisation du bailleur (Cass. 3e civ., 10 novembre 1999 : Bull. civ. III, n° 211 ; D. 2000, AJ, 77, obs. Rouquet ; Defrénois 2000, 312, obs. Atias ; Gaz. Pal. 2000, 2, 1975, note Barbier ; RDI 2000, 20, obs. Bruschi. – En ce sens : Cass. 1re civ., 7 mars 1955 : D. 1955, 590, note Saint-Alary ; JCP 1956, II, 9053, note Weill et Becqué. – Cass. com., 1<sup>er</sup> mars 1960 : S. 1961, 1, 204, note Plancqueel. – Cass. 3e civ., 9 janvier 1979 : Gaz. Pal. 1979, 2, 309, note Plancqueel. - Cass. 3e civ., 3 octobre 1990 : Bull. civ. III, n° 180). Néanmoins l’article 555 du Code civil implique que les constructions soient nouvelles, ce qui exclut les hypothèses dans lesquelles les travaux exécutés ne présentent que le caractère de réparations ou de simples améliorations (Cass. 3e civ., 5 juin 1973 : Bull. civ. III, n° 405. – En ce sens : Cass. 1re civ., 18 juin 1970 : D. 1970, 561, note A.B. ; JCP 1972, II, 17165, note Thuillier). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">La question de la propriété des constructions, ouvrages ou plantations est réglée en fin de bail. Le preneur en demeure propriétaire pendant la durée du bail (Cass. 1re civ., 1<sup>er</sup> décembre 1964 : GAJC, 12<sup>ème</sup> éd., n° 72 ; JCP 1965, II, 14213, note Esmein ; RTDciv. 1965, 373, obs. Bredin. – Cass. 2e civ., 23 novembre 1966 : Bull. civ. II, n° 916. – Cass. 1re civ., 23 octobre 1990 : Bull. civ. I, n° 217), ce qui explique que si le preneur détruit les améliorations avant la fin du bail, le bailleur ne peut prétendre au paiement de leur contre-valeur (Cass. 3e civ., 2 avril 2003 : Bull. civ. III, n° 76 ; AJDI 2003, 501, note Laporte-Leconte). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">A l’expiration du bail, l’article 555 du Code civil distingue selon la bonne ou mauvaise foi du constructeur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Si le constructeur est de mauvaise foi, le propriétaire peut soit obtenir la démolition de l’ouvrage aux frais du preneur, ainsi que des dommages-intérêts pour le préjudice qu’il aurait éventuellement subi ; soit conserver la construction en versant une indemnité au preneur correspondant à une somme égale à celle dont le fonds a augmenté de valeur ou le coût des matériaux et le prix de la main-d’œuvre estimés à la date du remboursement, compte tenu de l’état dans lequel se trouvent lesdites constructions, plantations et ouvrages. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Si le constructeur est de bonne foi, le propriétaire du sol devient propriétaire de la construction et doit en contrepartie indemniser le constructeur. La remise en état ne peut donc plus être exigée par le bailleur. Toutefois, si la bonne foi se présume, le preneur ne peut jamais être de bonne foi au sens de l’article 555 du Code civil. En effet, la bonne foi de l’article 555 du Code civil est définie par référence à l’article 550 du Code civil. Il vise celui qui possède comme propriétaire en vertu d’un titre translatif de propriété dont il ignore les vices (Cass. 3e civ., 17 novembre 1971 : Bull. civ. III, n° 565. – Cass. 3e civ., 8 décembre 1971 : Bull. civ. III, n° 619. – Cass. 3e civ., 8 juillet 1987 : D. 1987, IR, 193. – Cass. 3e civ., 30 novembre 1988 : Bull. civ. III, n° 172 ; RTDciv. 1989, 772, obs. Zenati. – Cass. 3e civ., 29 mars 2000 : Bull. civ. III, n° 75 ; D. 2000, IR, 143; JCP 2000, I, 265, n° 3, obs. Périnet-Marquet; RDI 2000, 317, obs. Bruschi ; AJDI 2001, 273, obs. Talon). Or tel n’est pas le cas du locataire qui sera donc toujours de mauvaise foi (Cass. 3e civ., 12 juillet 2000 : Bull. civ. III, n° 143 ; D. 2000, IR, 252 ; JCP 2001, II, 10537, note Chalas ; JCP 2001, I, 305, n° 2, obs. Périnet-Marquet ; RDI 2000, 530, obs. Bruschi. – Cass. 3e civ., 14 novembre 2002 : Loyers et copr. 2003, n° 28, obs. Vial-Pedroletti). En outre, en vertu de l’article 1730 du Code civil, selon le droit commun du bail, le bailleur est en droit de demander la remise en état dans la mesure où le bien loué doit être remis dans le même état qu’il a été transmis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;">Si le propriétaire opte pour la conservation de la propriété des biens concernés, il en est propriétaire de manière automatique à la fin du bail (Cass. 3e civ., 27 mars 2002 : Bull. civ. III, n° 78. – Contra pour une application immédiate en matière de bail rural : Cass. 3e civ., 10 novembre 2004 : JCP 2005, II, 10119, note Roussel ; Defrénois 2005, 1437, obs. Gelot). Il en devient donc propriétaire au terme convenu ou de manière anticipée en cas de résiliation amiable, avant le terme initialement convenu (Cass. 3e civ., 19 mars 2008 : Bull. civ. III, n° 49 ; JCP, éd. N., 2008, 1328, n° 4, obs. Périnet-Marquet). Le renouvellement s’analysant en un nouveau bail, le bailleur devenu propriétaire des constructions nouvelles à la survenance du terme peut invoquer ces modifications pour la fixation du prix du nouveau loyer (Cass. 3e civ., 27 septembre 2006 : Bull. civ. III, n° 183 ; D. 2006, AJ, 2530, obs. Rouquet ; D. 2007, 1188, note Tellier ; JCP 2007, I, 117, n° 5, obs. Périnet-Marquet ; AJDI 2007, 34, obs. Blatter ; RDC 2007, 371, obs. Lardeux).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>2.2. En présence d’une clause d’accession.- </strong>La présence d’une clause d’accession ne fait pas obstacle à l’application de l’article 555 du Code civil pour les baux soumis au droit commun. Dès lors, pour que la démolition ne puisse être demandée en fin de bail par le propriétaire-bailleur, encore faut-il qu’il ait manifesté un accord exprès de conserver la construction, l’ouvrage ou la plantation concernée. Un tel accord suppose que les travaux en question ait été autorisé au préalable par le bailleur (Cass. 3e civ., 18 décembre 2002 : Rev. Loyers 2003, p. 259. La clause joue en fin de bail. Mais la résiliation anticipée du bail du fait de l’expropriation ne peut priver le locataire de son droit à indemnité pour les constructions édifiées (Cass. 2e civ., 4 avril 2002 : Bull. civ. III, n° 82 ; D. 2002, somm., 2508, obs. Mallet-Bricout ; JCP 2003, II, 10022, note Keita ; JCP, éd. E., 2003, 585, n° 9, obs. Raynard ; RTDciv. 2003, 114, obs. Revet).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>3. Constructions nouvelles, plantations réalisées par le locataire.- Baux soumis à la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989.- </strong>Le sort des constructions dans le cadre des baux soumis à la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 est moins favorable au preneur. Il résulte en effet de l’article 7 f) de la loi précitée que le preneur n’a droit à aucune indemnité pour les améliorations et a fortiori pour les constructions qu’il aurait réalisées sans l’accord écrit du propriétaire, que le propriétaire souhaite les conserver ou en obtenir la démolition (CA Nancy, 2 février 2006, n° 01/02175 : JurisData n° 2006-315220. – Contra : CA Nîmes, 29 novembre 2005 : JurisData n° 2005-291482. – V° « Amélioration des lieux loués »). En revanche, l’article 555 du Code civil a vocation à s’appliquer lorsque les constructions, plantations ou ouvrages ont été autorisées par le bailleur, en l’absence de clause d’accession particulière dans le contrat de bail ou d’autre convention particulière.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p>
loumestrehttp://www.moulinsaintmichel.com/about.htmlLe dépliant du Moulin Saint-Micheltag:www.moulinsaintmichel.com,2008-06-01:14707172008-06-01T11:10:00+02:002008-06-01T11:10:00+02:00 télécharger notre dépliant au format pdf
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loumestrehttp://www.moulinsaintmichel.com/about.htmlLa gamme des huiles d'olive du Moulin Saint-Michel, AOC Vallée des Baux-de-Provence, AOC Provence, Fruitée, La Picho'tag:www.moulinsaintmichel.com,2008-03-18:10895072008-03-18T11:20:00+01:002008-03-18T11:20:00+01:00 • l'AOC Vallée des Baux-de-Provence (Appellation Huile d'Olive de la...
<div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><img id="media-118861" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://www.moulinsaintmichel.com/media/02/00/2f0a7ab31b2eda6491c74dd97d095d2b.jpg" alt="2f0a7ab31b2eda6491c74dd97d095d2b.jpg" /></div><div>• <strong>l'AOC Vallée des Baux-de-Provence</strong> <em>(Appellation Huile d'Olive de la Vallée des Baux-de-Provence contrôlée)</em></div><div>• <strong>l'AOC Provence</strong> <em>(Appellation Huile d'Olive de Provence contrôlée)</em><br /> • <strong>la</strong> <strong>Fruitée</strong><br /> • <strong>la Picho'</strong> <em>(Huile d'Olive monovariétale Picholine) </em></div></div>
Davhttp://www.maussane.fr/about.htmlLa carte de Cassinitag:www.maussane.fr,2006-07-15:9031352006-07-15T09:30:00+02:002006-07-15T09:30:00+02:00 Petit rappel sur l'exceptionnelle histoire de cette carte… 1760, Début...
<p><b>Petit rappel sur l'exceptionnelle histoire de cette carte…</b></p> <p><b>1760, Début des levées de la carte de Cassini</b></p> <p>C'est à l'initiative de Louis XV, impressionné par le travail cartographique réalisé en Flandre, qu'est levée la première carte géométrique du Royaume de France. César François Cassini de Thury dit Cassini III, fils de Jacques, est chargé de réaliser ce travail à l'échelle "d'une ligne pour cent toises", soit 1/86400e.La carte s'appuie sur le réseau géodésique que viennent d'établir (de 1683 à 1744) Jean-Dominique Cassini et son fils Jacques (père de Cassini de Thury). Les levées commencent en 1760 avec César François Cassini de Thury.</p> <p><br /> <b>1789, Fin des levées</b></p> <p>Jacques Dominique Cassini fils de César François Cassini de Thury finit les levées. Il aura fallu 30 ans pour effectuer ce travail gigantesque. La liste des planches avec la date de levée et de publication.</p> <p> </p> <p><b>1815, Publication de la carte de Cassini</b></p> <p>La publication est retardée par les événements de la Révolution pour n'être achevée qu'en 1815. Quatre générations de Cassini se seront consacrées à la réalisation de la carte qui mérite de porter aujourd'hui le nom de cette famille. La carte de Cassini servira de référence aux cartographies des principales nations européennes pendant la première moitié du XIXe siècle.</p> <p> </p> <p><i>Notre village se situant à la croisée de 4 planches, nous avons tenté une reconstitution…</i></p> <p> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://www.maussane.fr/media/02/02/1858600728.jpg" id="media-390688" name="media-390688"><img src="http://www.maussane.fr/images/medium_carte-cassini-alpilles.jpg" alt="medium_carte-cassini-alpilles.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" /></a><br /></div> <p align="center"> </p>
loumestrehttp://www.moulinsaintmichel.com/about.htmlL'huile d'olive, définitionstag:www.moulinsaintmichel.com,2005-07-09:8937682005-07-09T13:00:00+02:002005-07-09T13:00:00+02:00 L'huile d'olive est la matière grasse extraite des fruits de l'olivier...
<p><font color="#669900"><b>L'huile d'olive est la matière grasse extraite des fruits de l'olivier lors de la trituration dans un moulin à huile. C'est un corps gras fréquemment utilisé dans la cuisine méditerranéenne. Ses caractéristiques organoleptiques varient en fonction du terroir et des pratiques agronomiques, de la variété (ou cultivar), et du stade de maturité à la récolte.<br /> <br /> L'huile d'olive peut être utilisée aussi bien crue (dans des sauces pour salade ou à la place du beurre dans les pâtes par exemple) que cuite (pour la cuisson de viandes ou de légumes ou pour la friture).(…)<br /> <br /> Elle a des propriétés bénéfiques pour la santé, notamment sur le plan cardio-vasculaire, grâce à sa teneur en vitamine A, vitamine E et en acides gras monoinsaturés. Les bienfaits liés aux vitamines sont surtout observés lors de consommation d'huile froide, comme dans les salades, car les vitamines sont détruites au-delà de 40 °C. Par rapport aux autres acides gras insaturés, l'huile d'olive est assez stable à la cuisson et garde en ce cas ses effets bénéfiques sur le cholestérol. Elle est la matière grasse de base du régime méditerranéen (ou régime Crétois).<br /> <br /> L'huile d'olive est connue depuis la plus haute antiquité : les Grecs et les Romains l'utilisaient déjà pour leur cuisine et pour leurs produits cosmétiques, ainsi que les Hébreux, à l'époque où le Temple existait, pour allumer leur chandelier.<br /> <br /> Aujourd'hui, c'est un produit de consommation courante, mais les amateurs choisiront des bouteilles dont le prix rivalise parfois avec les grands vins. En effet, plusieurs huiles d'olives sont classées en AOC.</b><br /></font><br /> <br /> <b>Dégustation</b><br /> <br /> Les caractéristiques organoleptiques sont regroupées en trois rubriques pricipales :<br /> <br /> • Goût : l'amertume est le seul goût que peut présenter l'huile d'olive, on en détermine l'intensité à la dégustation.<br /> <br /> • Arômes : L'ensemble des sensations aromatiques d'une huile constitue son fruité, on en détermine l'intensité à la dégustation, sa catégorie (fruité mûr, fruité vert, fruité noir) et sa description analogique (rappelle la pomme, la tomate…).<br /> <br /> • Sensations kinesthésiques et tactiles : une huile d'olive peut présenter une sensation spécifique, l'ardence (ou piquant), et des différences d'onctuosité. On détermine l'intensité du piquant à la dégustation, l'onctuosité peut faire l'objet de commentaires, mais il n'existe pas d'échelle organoleptique pour cette sensation.<br /> <br /> Aucune des sensations ci-dessus n'est considérée comme un défaut. Les défauts reconnus par les professionnels sont: le rance (oxydation), le moisi, le chomé (fermentation excessive des olives en tas), le lies (fermentation des particules de pulpe dans les huiles non filtrées avec ou sans sédimentation). Ces défauts ont comme point commun dans leurs origines une attention insuffisante portée à la qualité des travaux, et dans leurs conséquences une disparition des attributs amer et piquant.<br /></p> <p> <br /> <b>Composition</b><br /> <br /> L'huile d'olive est composée d'environ 99 % de matières grasses. Le 1 % restant constitue les composés mineurs ; il s'agit essentiellement (par ordre d'importance) : du squalène, des alcools triterpéniques, des stérols, des phénols, et des dérivés du tocophérol.<br /> <br /> La matière grasse de l'huile d'olive est composée de triglycérides. Ceux-ci sont constitués d'acides gras de différentes sortes, dont la répartition est caractéristique de l'huile d'olive, et à un niveau de détail plus poussé, des différentes variétés ou du lieu de production. Lorsque des triglycérides sont dégradés, les acides gras qui les constituaient sont détachés et errent librement dans l'huile: il sont alors dits «acides gras libres». Leur pourcentage dans l'huile est ce que l'on appelle «acidité» de l'huile, et s'exprime en grammes d'acide oléique libre pour 100 grammes d'huile. Cette acidité ne se perçoit jamais sous forme de goût acide, mais sous la forme de telle ou telle dégradation, comme par exemple un goût de moisi.<br /> <br /> <br /> <b>Étiquetage</b><br /> <br /> Au niveau du commerce de détail, il n'existe que deux catégories d'huiles d'olive vierges: huile d'olive vierge extra (HOVE) et huile d'olive vierge (HOV). La catégorie huile d'olive vierge extra est supérieure selon des critères chimiques et des critères organoleptiques. L'acidité libre (voir plus haut) est limitée à 0,8% pour l'HOVE alors qu'elle peut atteindre 2,0% pour l'HOV. Les paramètres d'oxydation sont aussi légèrement plus sévères. Au niveau des critères organoleptiques (évalués par un jury approprié), l'HOVE est exempte de défauts, alors qu'une HOV peut comporter des défauts tels que lies ou chomé jusqu'à un niveau de 2,5 sur une échelle de 10 points.<br /> <br /> Il existe des catégories d'huiles d'olive vierges inférieures (courante et lampante), mais celles-ci ne peuvent pas être destinées au consommateur et sont réservées au négoce ou à l'industrie.<br /> <br /> Il existe aussi des huiles d'olives obtenues par raffinage industriel, puis commercialisées, après assemblage avec de l'HOVE ou de l'HOV, sous la dénomination: huile d'olive composée d'huiles d'olive raffinées et d'huiles d'olive vierges. Ces huiles sont de moins en moins fréquentes dans le commerce de détail.<br /> <br /> <br /> <b>Modes d'obtention</b><br /> <br /> On peut trouver deux types de mention concernant le mode d'extraction: première pression à froid et extraction à froid. Ces deux mentions garantissent une extraction réalisée en dessous de 27°C. La mention première pression à froid spécifie que l'huile a été obtenue avec des presses, matériel en très forte régression, progressivement remplacé par des systèmes continus et centrifuges, conduisant à la mention extraction à froid.<br /> <br /> <br /> <b>Provenance</b><br /> <br /> La mention d'une provenance n'est pas obligatoire (sauf cas très particuliers). Elle n'est que facultative et n'est donc généralement présente que si elle représente une valorisation. Les mentions de provenance autorisées sont limitées à la mention du pays d'origine, ou d'une aire géographique reconnue (AOC, AOP, DOP, IGP). On ne peut donc pas exiger la mention du département ou de la région s'il ne s'agit pas d'une aire d'appellation (par exemple il est interdit de mentionner "huile d'olive du Var" ou "huile d'olive d'Andalousie" car ces régions ne correspondent pas à des appellations enregistrées. La mention du pays de provenance (respectivement "huile d'olive de France" et "huile d'olive d'Espagne") peut cependant apporter la garantie nécessaire. L'absence de mention signifie que le vendeur n'a pas d'avantage à la mettre.<br /> <br /> <br /> <b>Choix d'une huile</b><br /> <br /> Les catégories d'huiles (vierge, vierge extra) ne peuvent pas beaucoup aider le consommateur, car on ne trouve quasiment que de l'huile d'olive vierge extra dans le commerce. Comme pour le vin, seule une connaissance minimale des grands traits de qualité et des typicités pourra appuyer le choix du consommateur. La confiance dans l'étiquetage peut être engagée dans les mentions de provenance claires et explicites, car ces mentions sont contrôlables et contrôlées; mais ni un point de vente ni une adresse dans une région de grande notoriété oléicole ne prouvent une provenance. Les véritables fraudes sont très rares (autre chose que de l'huile d'olive vierge dans la bouteille) car facilement détectables et sévèrement punies. Par contre, les "arnaques" sont fréquentes, toutes basées sur la méconnaissance de l'étiquetage par le public. Elles consistent tout simplement à présenter des huiles d'olives vierges quelconques dans des emballages valorisants, faisant éventuellement allusion à une région particulière à grande notoriété, ou bien dans un environnement chargé d'autenthicité (marché, foire régionale, stand de bord de route en région, etc), et l'imagination du client fait le reste. Dans ces cas, les bouteilles ne comportent aucune mention de provenance, et il n'est donc pas facile de réprimer ces actes. Pour se prémunir, le client doit simplement chercher la mention du pays d'origine ("Produit d'italie", "Huile d'olive de France"), éventuellement une dénomination d'origine (AOC, AOP, DOP, IGP) afin de vérifier sa croyance), l'absence de mention prouvant qu'il s'agit d'un assemblage sans provenance définie.<br /> <br /> Dans les <b>grands magasins non spécialisés (type supermarché)</b>, on pourra s'orienter comme suit :</p> <p>• du prix le plus bas (environ 4,5 €) à environ 9-10 € le litre, on a des assemblages sans provenance définie, souvent constitués d'huiles espagnoles et italiennes en proportions variables, et la qualité est, approximativement, proportionnelle au prix. La confiance peut être engagée dans la marque du fabriquant ou du distributeur qui met sa notoriété en jeu. Les grands noms constituent donc une garantie. Il est possible cependant de trouver des huiles excellentes et moins chères parmi les marques marginales.<br /> <br /> • au-delà de 10 €, on trouve des huiles avec une origine garantie par une dénomination de provenance, pays ou région. Chaque aire géographique donne une huile particulière et chacun doit trouver l'huile qui lui convient. Il faut donc obligatoirement goûter, car on a la même diversité que par exemple pour les vins, pour lesquels on ne peut pas dire qu'une appellation est meilleure qu'une autre. En GMS, les prix les plus élevés sont d'environ 7,5 € les 25 cl, et le rapport qualité/prix peut être très bon.<br /> <br /> Dans les <b>épiceries fines, traiteurs, cavistes</b> : les huiles n'affichant pas de provenance par une mention claire et précise sont à éviter, même si le vendeur soutient qu'il s'agit bien d'un produit typique de telle ou telle région, s'étant fait abuser lui-même par son fournisseur ayant une adresse dans une région de grande notoriété. Il s'agit généralement d'huiles identiques aux premiers prix des grandes surfaces, mais dotés d'un emballage valorisant ou de mentions attractives mais non contrôlables (sélection, garantie, grande qualité, etc). Par contre il est possible de trouver des huiles de producteurs n'ayant pas les volumes nécessaires pour fournir les grands magasins, la preuve d'authenticité devant toutefois être apportée par une mention précise de provenance (pays, aire d'appellation) sur l'étiquette principale.<br /> <br /> Dans les <b>magasins spécialisés en huiles diverses ou huiles d'olives</b>: il n'y a généralement dans ce type de magasin que des huiles de provenance authentifiée par un étiquetage approprié. On peut généralement y trouver un grand choix d'huiles de toutes provenances, et les vendeurs connaissent bien les produits et peuvent faire déguster le client afin de connaître ses préférences.<br /> <br /> Sur les <b>marchés de provence et magasins régionaux des régions touristiques</b>, de nombreux commerçants utilisent le cadre local et la crédulité des clients pour vendre des produits sans provenance définie, au prix de 4 ou 5 fois leur valeur. Il n'y a pas de provenance indiquée sur l'étiquette, et par conséquent aucun moyen de lutte possible contre cette escroquerie. Elle ne peut être réduite que par une meilleure connaissance du produit par les clients. Les huiles de provenance précisée sur l'étiquette sont de plus en plus présentes, mais toutefois toujours moins fréquemment que les précédentes. Bien évidemment, il est très risqué d'acheter une huile sans étiquette.<br /> <br /> Dans les <b>moulins à huile des zones de production et auprès des producteurs</b> : les escroqueries y sont rares. L'acheteurs doit rester vigilant sur la présence de la mention précisant le pays ou l'appellation d'origine, les tromperies étant réalisées avec des huiles étrangères. L'huile française la plus chère est produite par un oléiculteur de la région de Grasse, qui la vend au prix de 70 € le litre.<br /> <br /> <br /> <b>Production mondiale</b><br /> <br /> La production mondiale d'huile d'olive s'est élevée à 2,72 millions de tonnes (source FAO).<br /> <br /> Les quinze pays suivants représentent 99,5 % du total : (en tonnes)<br /> <br /> 1. Espagne : 1 179 100 (43,3 %)<br /> 2. Italie : 550 000 (20,2 %)<br /> 3. Grèce : 367 000 (13,5 %)<br /> 4. Maroc : 180 000 (6,6 %)<br /> 5. Turquie : 180 000 (6,6 %)<br /> 6. Syrie : 60 000 (2,2 %)<br /> 7. Tunisie : 60 000 (2,2 %)<br /> 8. Algérie : 45 000 (1,7 %)<br /> 9. Portugal : 29 000 (1,1 %)<br /> 10. Jordanie : 27 977 (1,0 %)<br /> 11. Argentine : 10 000 (0,37 %)<br /> 12. Libye : 6 800 (0,25 %)<br /> 13. Liban : 5 300 (0,19 %)<br /> 14. Croatie : 4 500 (0,17 %)<br /> 15. France : 4 000 (0,15 %)<br /> <br /> La France importe plus de 95% de sa consommation, environ 90.000 tonnes, principalement d'Espagne, d'Italie et de Grèce. Elle ré-exporte cependant une part de ses introductions vers la Belgique, les États-Unis, l'Allemagne, où la consommation a très fortement augmenté ces dernières années. Les exportations d'huiles d'olives françaises sont mineures.</p> <p>Il existe en France quatre Appellations d'origine protégée (AOP), selon la législation européenne. Ce sont les suivantes:<br /> • Huile d'olive de Nyons<br /> • Huile d'olive de la Vallée des Baux-de-Provence<br /> • Huile d'olive d'Aix-en-Provence<br /> • Huile d'olive de Haute-Provence<br /> <br /> Il existe aussi trois Appellations d'origine contrôlées (AOC), qui sont en cours de demande pour la reconnaissance en AOP :<br /> <br /> • Huile d'olive de Nice<br /> • Huile d'olive de Corse<br /> • Huile d'olive de Nîmes<br /></p> <p><br /> <b>Source</b><br /> <a href="%20http://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_d%27olive" title="L'huile d'olive…" target="_blank">Wikipédia, l’encyclopédie libre</a><br /> <br /> <br /></p>