Last posts on barjavel2024-03-28T21:33:55+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/barjavel/atom.xmlMarc Alpozzohttp://marcalpozzo.blogspirit.com/about.htmlBarjavel ou la science qui défie le temps (II)tag:marcalpozzo.blogspirit.com,2021-06-16:31659432021-06-16T06:00:00+02:002021-06-16T06:00:00+02:00 Dans La nuit des temps, de Barjavel (1968), le discours du grand...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><strong>Dans <em>La nuit des temps,</em> de <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/tag/barjavel" target="_blank" rel="noopener">Barjavel</a></span> (1968), le discours du grand savant Coban apparaît très vite au lecteur attentif, comme profondément inquiétant. Il n’est plus celui d’un homme, mais plutôt celui d’un dieu ou d’un prophète. C’est de cette manière que l’on comprend que le roman de Barjavel est en avance sur son temps, puisque, grâce à la science et à la technologie, l’homme peut désormais se placer en position de <em>démiurge</em>, ce qui pose désormais la question du rôle de l’homme face aux catastrophes. Sera-t-il la hauteur de remplacer Dieu et de se sauver lui-même des grands périls à venir ? <span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">Face aux dangers du <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2020/11/29/doit-on-craindre-le-transhumanisme-de-transhumain-a-la-trans-3157483.html" target="_blank" rel="noopener">transhumanisme</a></span>, qui guette notre société de demain, j'ai souhaité faire un point, en reprenant le chef d'oeuvre de Barjavel, en exclusivité dans l'<span style="color: #800000;">Ouvroir</span>.</span></span></strong></span></p><p><img src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/01/02/1292232380.jpg" id="media-1105250" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2020/12/26/barjavel-ou-la-science-qui-defie-le-temps-3165942.html" target="_blank" rel="noopener"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Pour mémoire : Barjavel ou la science qui défie le temps (I)</span></strong></a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><a href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2020/12/26/barjavel-ou-la-science-qui-defie-le-temps-3165942.html" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1105264" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/01/00/2068937208.2.jpg" alt="barjavel.jpg" /></a>Dans un extrait du roman de Barjavel, Coban décrit son abri de la manière suivante : « j’ai fait un abri qui résistera à tout », « je l’ai garni ». Une sommaire analyse de texte montre à la fois que, l’emploi du passé composé marquant l’accomplissement de cette création et, l’invasion de la première personne prenant une place démesurée dans tout son discours, montrent combien le personnage principal ressent sa puissance sur les événements. Cela dit, c’est l'emploi du futur qui devient tragi-comique dans sa prétention à la civilisation, lorsque Corban dit : « et au centre je placerai un homme et une femme », « ce sera vous ». L’<em>hubris</em> est démesuré et son discours de grand scientifique prend des allures de prophéties.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">De quelle folie humaine parle-t-on ? Celle de faire renaître la civilisation. L’ambition de Coban dépasse de très loin celle de Noé dans la Bible. Alors que Noé ne doit préserver que les êtres vivants, hommes et animaux, Coban veut lui, faire renaître toute la civilisation. Et il a une méthode pour cela : mettre dans un abri des objets qui feront renaître la culture des hommes : « dix mille bobines de connaissances, de machines silencieuses, d’outils, de meubles, de tous les échantillons de notre civilisation ». Coban compte sur toute l’’étendue de ses connaissances scientifiques, pensant, dans cet épisode biblique revisitée par le scientisme du vingtième siècle, que la science n’aura pas de mal à se substituer au divin.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">L’homme se veut donc un démiurge peut-être. Mais ce qui est dérangeant dans cette ambition démesurée, c’est la nouvelle forme de tragique qui prend des allures de forces pathétiques et alarmantes. En déléguant à la machine le soin de sauver l’humanité, l’homme ne se libère pas, au contraire, il donne à l’ordinateur les choix coordonnés de sélectionner les hommes et les espèces. Désormais ce sont à la fois la machine et le savant qui dirigent la sélection, allant jusqu’à choisir d’éliminer les hommes ou les femmes qui ne conviennent pas au projet.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-1105265" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/01/01/1086398832.jpg" alt="intelligence.jpg" /> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">L'intelligence artificielle à la vitesse de la lumière</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Voilà que l’ordinateur est élevé au rang de Dieu, et, comme lui, il est omniscient. Il lui suffit par exemple d’analyser l’activité hormonale de Lona pour en déduire qu’elle est enceinte avant qu’elle l’ait elle-même découvert. Il peut aussi définir le caractère de chaque être en cinq qualités. Eléa par exemple est « équilibrée, rapide, obstinée, offensive, efficace »., ce qui est par ailleurs une énumération correcte. Barjavel montre alors tout son génie lorsqu’il souligne le contraste entre la froideur des informations données par la machine et la force des émotions d’Eléa, tel « un bloc de pierre », dans un visage qui « rougit ».<br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: windowtext; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #800000;"><strong>À voir aussi : </strong> </span><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/4enUV9x-abY?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">J. Testart : "Les transhumanistes veulent éliminer l'humain de l'humanité"</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: windowtext; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: windowtext;">On ne peut que saluer le travail d’écrivain de René Barjavel, qui a su, par une œuvre de science-fiction de tout premier plan, nous proposer à la fois une réécriture moderne de l’épisode biblique de l’arche de Noé, en nous montrant tous les excès de notre modernité qui prétend pouvoir substituer la science à Dieu et le savant au patriarche, et, par ailleurs, on perçoit dans ce roman comme une nouvelle forme de fatalité, qui allie les aléas du destin humain avec la volonté du scientifique.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-1105266" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/02/02/157407155.jpg" alt="intelligence-artificielle-recrutement-1080x620.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;"> L'Intelligence Artificielle, plus puissante que l'intelligence humaine ?</span></p>
Marc Alpozzohttp://marcalpozzo.blogspirit.com/about.htmlBarjavel ou la science qui défie le tempstag:marcalpozzo.blogspirit.com,2021-06-08:31659422021-06-08T06:00:00+02:002021-06-08T06:00:00+02:00 Le roman de René Barjavel , La Nuit des temps , paru en 1968,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">Le roman de <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/tag/barjavel" target="_blank" rel="noopener">René Barjavel</a></span>, <em>La Nuit des temps</em>, paru en 1968, s’inscrit dans une littérature des années 1960 profondément marquée à la fois par le traumatisme de la Seconde Guerre mondiale et par la crainte d’un conflit nucléaire. Ce roman raconte la grande découverte d’un couple endormi depuis 900 000 ans sous les glaces de l’Antarctique dans un abri. Ce roman permet au lecteur averti et curieux de se poser <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2019/06/26/peter-sloterdijk-et-le-parc-humain-faut-il-craindre-la-scien-3139435.html" target="_blank" rel="noopener">la question des limites de la science et de ses apports</a></span>. Face aux dangers du <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2020/11/29/doit-on-craindre-le-transhumanisme-de-transhumain-a-la-trans-3157483.html" target="_blank" rel="noopener">transhumanisme</a></span>, qui guette notre société de demain, j'ai souhaité faire un point, en reprenant le chef d'oeuvre de Barjavel, en exclusivité dans l'<em><span style="color: #800000;">Ouvroir</span></em>.</span></strong></span></p><p><img src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/01/00/2068937208.jpg" id="media-1105247" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-1105248" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/01/00/2002034865.jpg" alt="la nuit des temps.jpg" />Voici un roman qui nous montre la science sous un angle nouveau et moderne. Voilà que celle-ci n’est plus une menace pour l’humanité, comme elle a pu le faire craindre par la bombe atomique et les camps d'Auschwitz. Désormais, celle-ci intervient dans la sauvegarde du vivant. Au centre du célèbre roman de <span style="color: #800000;"><a style="color: #800000;" href="http://marcalpozzo.blogspirit.com/tag/barjavel" target="_blank" rel="noopener">Barjavel</a></span>, le lecteur découvre comment, à l’approche d’un cataclysme nucléaire, la femme, Eléa a été choisie par Coban, ce très grand scientifique, afin de redonner vie à l’humanité et de la sauver de la catastrophe.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Or, cette réécriture moderne de l’arche de Noé</span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> nous montre comment la science incarne une nouvelle forme de fatalité. Véritable réécriture moderne d’un épisode biblique, on voit très vite à la lecture de ce roman, que la science chez Barjavel gouverne tout cet univers de fiction. Le grand scientifique Coban ne sélectionne plus comme Noé des couples d’animaux. Désormais il sélectionne des « ovules fécondés », des « incubateurs pour les développer » et des « semences » de plantes, afin de leur faire traverser les siècles jusqu’à ce que la terre soit de nouveau habitable. Il utilise une technologie avancée, qui est le « froid absolu ».<br /><br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 12pt; color: #800000;">Voir aussi :</span><br /></span></strong><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/g92DNq0WgDU?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">1971 : René Barjavel « Dans 25 ans, nous risquons <br />de voir les hommes crever » | <em>Franceinfo INA</em><br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Devant une perspective radicale, qui n’est rien d’autre qu’un cataclysme nucléaire, le grand scientifique Coban se transforme soudain en une sorte de Noé, en charge de sauver l’humanité du déluge ainsi que le règne animal, dans une version moderne, pour ne pas dire postmoderne, réécrivant l’épisode biblique de la <em>Genèse</em>. On remarque cependant vite les limites de cette version nouvelle de Noé. Le scientifique choisit les femmes pour « leur beauté, leur santé » et « leur intelligence ». Par exemple, Lona, qui précède Eléa dans la sélection, en est écartée parce qu’elle est enceinte. L’homme n’agit plus selon son consentement éclairé. Il s’est fait doubler par l’ordinateur qui condamne cette femme et son enfant à périr dans le cataclysme. Quant à Eléa, elle est choisie malgré son amour pour Païkan.<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Respectant de simples algorithmes, l’ordinateur sépare les deux amants. Les sentiments humains sont ici opposés à une logique scientifique de conservation de l’espèce. Comme le précise dans le roman Coban, les hommes sont choisis « pour leur santé et leur intelligence, et avant tout pour leurs connaissances » ; Païkan ne remplit que deux critères sur trois. Toutes les limites de la science émergent enfin lorsque, dans un grand coup de théâtre, Coban est subitement l’élu, ce qui souligne combien la science et la technique sont à la fois déshumanisées, et combien elles déshumanisent l’humain, puisqu’Eléa va devoir « faire des enfants » avec un homme qu’elle n’aime pas et qui l’arrache à son amant. Si l’on y prête un peu garde, on réalise alors que jamais ne se pose la question du consentement.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Il s’agirait peut-être de prendre garde aux limites de la science. Barjavel montre dans cette nouvelle apocalypse, que ce n’est plus la divinité qui prend en charge la sauvegarde de l’espèce humaine et du règne animale, mais la technologie avancée des hommes, engendrant la destruction de tout un monde. Et cela nous fait réfléchir aux dérives de la science quand elle sert non plus le progrès, mais les luttes de pouvoir entre les États.<br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-1105249" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://marcalpozzo.blogspirit.com/media/00/01/2068937208.jpg" alt="barjavel.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">René Barjavel (1911-1985)</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
JaCk DesBrumeshttp://lunanavis.blogspirit.com/about.htmlLe diable l'emporte - René Barjaveltag:lunanavis.blogspirit.com,2011-07-20:23781392011-07-20T18:31:17+02:002011-07-20T18:31:17+02:00 Quatrième de couverture (éditions Denoël- Présence du Futur -...
<p><img id="media-601535" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://lunanavis.blogspirit.com/media/02/02/458887605.jpg" alt="barjavel-le-diable-l-emporte.jpg" /></p><p> </p><p>Quatrième de couverture (éditions Denoël- Présence du Futur - 1959):</p><p><span style="font-size: small;"><em><span style="font-family: Arial;">Ceci est la très invraisemblable, très féroce et drôle d'histoire des troisième et quatrième guerres mondiales, que les historiens ont nommées GM 3 et GM 4 pour leur commodité. C'est pour la Lune qu'on se bat. On s'est battu pour beaucoup moins...</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-family: Arial;">Et à 1.500 mètres au-dessous du Sacré-Cœur, un homme mystérieux a construit l'Arche Enterrée...</span></em></span></p><p class="MsoNormal">Même si <strong><em>Le diable l’emporte</em></strong> (publié en 1948) n’est pas aussi connu que <em>Ravag</em>e, L<em>es Chemins de Katmandou</em> ou <a href="http://lunanavis.blogspirit.com/archive/2008/11/29/la-nuit-des-temps-rene-barjavel.html" target="_blank"><em>La Nuit des temps</em></a>, il n’en est pas moins excellent, et même essentiel dans l’œuvre de l’auteur.</p><p class="MsoNormal">On y retrouve les thèmes qui hantent son œuvre notamment la guerre et la technologie utilisée à mauvais escient. L’association des deux, inspirée par une bêtise incommensurable, ne peut que mener à la catastrophe.</p><p class="MsoNormal">Le sujet est ici traité de façon très radicale (la description des effets de destruction des armes épouvantables imaginées par les hommes est saisissante), avec une ironie et un humour particulièrement mordants : les manchots pris pour une patrouille ennemie, la poule hyper gavée devenue géante qui se met à picorer des humains (caricature visionnaire des dérives de l’agriculture industrielle)… Barjavel nous conte une apocalypse qui va crescendo.</p><p class="MsoNormal">La seule lueur d’espoir pourrait être apportée par l’amour, autre sujet majeur chez Barjavel. On peut voir ce roman comme un pendant plus sombre à <em>Une rose au paradis</em>, publié beaucoup plus tard, en 1981. On y retrouve en effet une arche pour sauvegarder l’espèce humaine et un Monsieur Gé en nouveau Noé mais davantage d'optimisme.</p><p class="MsoNormal">Ici, c'est plutôt une « rose en enfer » en quelque sorte. </p><p> </p>
shakohttp://doelan.blogspirit.com/about.htmllecture en cours : ravage (Barjavel)tag:doelan.blogspirit.com,2009-04-18:17429452009-04-18T09:16:00+02:002009-04-18T09:16:00+02:00
<div style="text-align: center"><img src="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/7/8/3/9782070362387.jpg" alt="9782070362387.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" width="306" height="510" /></div>
JaCk DesBrumeshttp://lunanavis.blogspirit.com/about.htmlLa Nuit des Temps - René Barjaveltag:lunanavis.blogspirit.com,2008-11-29:16727572008-11-29T14:25:00+01:002008-11-29T14:25:00+01:00 Normal 0 21 false false false...
<p><a href="http://lunanavis.blogspirit.com/media/02/02/2069151235.jpg" target="_blank"><img id="media-285414" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lunanavis.blogspirit.com/media/02/02/2002034865.jpg" alt="la nuit des temps.jpg" /></a> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning /> <w:ValidateAgainstSchemas /> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables /> <w:SnapToGridInCell /> <w:WrapTextWithPunct /> <w:UseAsianBreakRules /> <w:DontGrowAutofit /> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]> <mce:style><! /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Table Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} --> <!--[endif]--></p><p class="MsoNormal"><strong>Quatrième de couverture</strong><br /> D<span style="color: #800000;">ans l'immense paysage gelé, les membres des Expéditions Polaires françaises font un relevé du relief sous-glaciaire. Un incroyable phénomène se produit : les appareils sondeurs enregistrent un signal. Il y a un émetteur sous la glace... Que vont découvrir les savants et les techniciens venus du monde entier qui creusent la glace à la rencontre du mystère ? "La nuit des temps", c'est à la fois un reportage, une épopée mêlant présent et futur, et un grand chant d'amour passionné. Traversant le drame universel comme un trait de feu, le destin d'Elea et de Païkan les emmène vers le grand mythe des amants légendaires.</span></p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">La première fois que j’ai lu <strong>La Nuit des Temps</strong> j’avais 13 ou 14 ans et le moins que je puisse dire est qu’il m’avait marqué. Une fois sa lecture terminée, <strong>Barjavel</strong> entrait définitivement dans le panthéon de me auteurs favoris.</p><p class="MsoNormal">Ca faisait des lustres que je n’avais pas ouvert ce roman, et le plaisir de sa lecture est toujours intact ; rassurant :-)</p><p class="MsoNormal">La Nuit des Temps (<em>et c’est vrai que la nuit détend</em> – <em>damned ! Laurent Ruquier, sort de ce <span style="text-decoration: line-through;">corps</span> blog !</em>) fait partie de ces romans qui nous plongent dans un monde perdu à la rencontre d’une civilisation fabuleuse disparue - un vrai fantasme d’explorateur - comme le faisait jadis Edgar Rice Burrough ou sir Arthur Conan Doyle. Mais le roman de Barjavel n’a rien de désuet et c’est mieux écrit ;-) Le style est poétique, comme toujours chez Barjavel, les dialogues très vivants et l’action rondement menée, l’auteur ne s’encombre pas de fioritures trop littéraires. Il est vrai qu’au départ, La Nuit des Temps était un scénario pour un film qui ne s’est jamais fait.</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">Le monde perdu du roman c’est l’Antarctique. Sur ce continent qui n’appartient à personne, des hommes de différentes nationalités vont oublier un instant leurs rivalités et coopérer pour en savoir davantage sur l’extraordinaire découverte qu’ils viennent de faire sous la glace : les traces d’une civilisation incroyablement ancienne, et deux êtres de cette civilisation, toujours en vie, plongés dans un profond sommeil.</p><p class="MsoNormal">Ils coopéreront d’autant mieux que la barrière du langage tombera entre ces hommes, grâce à une machine traductrice mise au point par l’un d’eux.</p><p class="MsoNormal">A travers une histoire d’amour tragique, Barjavel nous parle surtout de l’Homme - « <em>si grand et si pitoyable » -</em> et de ce qui le caractérise quelle que soit l’époque : la soif de connaissance et le désir de s’élever, le pouvoir et la guerre, et bien sûr l’amour. (On pourrait aussi intercaler la religion entre le désir de s’élever et le pouvoir :p)</p><p class="MsoNormal">L’Humanité semble vouée à être contrariée par les intérêts de quelques hommes et condamnée à reproduire les mêmes erreurs – « <em>Ils on repeuplé le monde et ils sont aussi cons qu’avant, et prêts à faire de nouveau sauter la baraque. C’est pas beau, ça ? C’est l’homme ! » -</em> Une véritable union entre les hommes ne paraît pouvoir exister qu’éphémèrement, la désunion étant l’issue inévitable, comme pour un couple, même idéal, qui sera de toutes façons séparé.</p><p class="MsoNormal"> </p><p class="MsoNormal">Pour en savoir plus sur ce fabuleux roman et lire une analyse poussée, voir cette page du Barjaweb, excellent site consacré à Barjavel :</p><p class="MsoNormal"><a href="http://barjaweb.free.fr/SITE/ecrits/Ndt/nuit.php" target="_blank">http://barjaweb.free.fr/SITE/ecrits/Ndt/nuit.php</a></p><p class="MsoNormal"> </p><div style="text-align: center;"><a href="http://lunanavis.blogspirit.com/media/02/01/410665811.gif" target="_blank"><img id="media-285416" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lunanavis.blogspirit.com/media/02/01/159984136.gif" alt="zoran.gif" /></a></div><p> </p>