Last posts on bandits2024-03-29T02:54:45+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/bandits/atom.xmlElGrecohttp://rachedelgreco.blogspirit.com/about.htmlLa chute libre de la pierre noire (1)tag:rachedelgreco.blogspirit.com,2010-05-15:19331302010-05-15T19:55:00+02:002010-05-15T19:55:00+02:00 Pierre fatale Une autoroute! Un pont. 21h30. La circulation est...
<p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-size: 16pt;">Pierre fatale</span></span></strong></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong><i>Une autoroute! Un pont. 21h30. La circulation est fluide et la nuit est bien noire! Soudain une explosion violente. Une pierre jetée du pont fracasse mon pare-brise allemand à deux Km de l'aéroport Tunis-Carthage!</i></strong></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><strong><i><br /></i></strong></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000080;">Pourquoi ce vandalisme? Warum?<br /> L’incroyable c'est que presque tous les ponts de nos autoroutes tunisiennes sont déjà protégés par un grillage "anti-jet de pierres, comment font-ils??</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000080;"><br /> L'incroyable c'est que je ne roulais (à la sortie d'un long lundi de Travail) qu'à 70 Km/h ...car à une vitesse double, l'impact de la pierre aurait était fatal... et la FIN garantie. Je repense à cet ingénieur qui partait un soir sur Hammamet, il y a quinze déjà, et de cette grosse pierre furieuse qui tua son épouse sur le champ. Une Américaine anéantie en quelques secondes par un criminel jet de pierre</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000080;"><strong>Le lendemain. Il est 21H30.</strong> Dans un kiosque à essence sur l'autoroute!Comme je le fais depuis 20 ans déjà, je me sers tout seul et remplis mon essence, sans faire appel aux préposés endormis ou nonchalants...<br /> Soudain, s'arrête une petite voiture italienne bleue !<br /> Une jeune dame de 32 ans environ en sobre pantalon bleu et beau chignon châtain quitte sa voiture et se sert toute seule à la colonne d'essence jouxtant la mienne...<br /> Je m'avance vers elle et lui:<br /> - Madame Bravo!</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000080;">La dame aux sobres pantalon et chignon me toise et me demande:<br /> - <i><strong>Pourquoi Bravo?</strong></i><br /> - Mais Madame, c'est la 1re fois en 20 ans que je vois une dame quitter sa voiture pour se servir seule (de nuit en plus!) plutôt que se faire servir...<br /> Joli sourire timide et Silence discret !</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000080;">Madame... vous n'êtes ni étudiante, ni Prof, ni avocate, ni Karateka..<br /> - Madame je pense que vous êtes Flic ou... Colonel!!!<br /> <strong><i>-Euuuuh ! Colonel NON, mais Commissaire de police Monsieur!</i></strong><br /> Au fait, c'est quoi ce truc noir au coeur de votre pare-brise?</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000080;"><br /> *** Je lui raconte mon histoire d'hier soir.......</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><i><strong><span><span style="font-family: mceinline;">-</span></span></strong><strong>Je vous conseille vivement d'aller de suite vers l'aéroport, près de l'Opat et de contacter le poste de police de cette région qui prendra votre plainte et enverra de suite une brigade sur les lieux</strong></i></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong><span style="color: #ff0000;">(A suivre)</span></strong></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong><span style="color: #ff0000;"><a href="http://rachedelgreco.blogspirit.com/">http://rachedelgreco.blogspirit.com/</a></span></strong></p>
ElGrecohttp://rachedelgreco.blogspirit.com/about.htmlPABLO ESCOBAR et ÉDITH (2)tag:rachedelgreco.blogspirit.com,2006-12-28:11383482006-12-28T14:30:00+01:002006-12-28T14:30:00+01:00 Pablito à Medellin Plus que jamais Edith décide de se...
<p align="center"><b><span style="font-size: 22pt; color: #000066; font-family: Algerian"> Pablito à Medellin</span></b></p> <p align="center"> </p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'"><strong>Plus que jamais Edith décide de se pencher sur le sort et les traces de Pablo Escobar, le roi des bandits et narcotrafiquants de Colombie. Sa vie est une légende !</strong></span></p> <p align="justify"><strong><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Pablo, dit <i>Pablito</i>, quitte très jeune le village d’Envigado pour s’installer avec ses parents à la périphérie de Medellin. Fidèle à l’adage de Colombie, il saura vous démunir de vos chaussettes en gardant vos chaussures aux pieds.</span></strong></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Cet agile jeune voleur trouvera un petit commerce, bien lucratif, en vendant les pierres tombales pillées la veille aux cimetières.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">De vol en vol, les bijoux et les voitures seront le gagne-pain de Pablo, et la justice ne tarde pas à ficher déjà notre héros.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">En participant à vingt ans, au rapt d’un industriel de Medellin, il gagne une part de rançon suffisante pour acheter un<span> </span> petit lot de cocaïne.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Pablo confesse dans ses mémoires qu’il avait rencontré un “Ricain” dans une boîte de Medellin, qui avait un avion et qui voulait acheter de la cocaïne. Sans meurtre et sans sang, les nouveaux associés prospèrent en affaires.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Cinq ans plus tard, en 1975, Pablo Escobar est arrêté par les douanes, transportant dans les pneus d’un camion, 39 kg de cocaïne pure. Pablo est vite relâché faute de preuves et les deux inspecteurs chargés de l’affaire sont assassinés.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">A sa sortie de prison, Pablo apprend que les deux principaux narcotrafiquants et mafiosi de Medellin viennent de tomber.</span></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">LE F.B.I. N’EST PAS LOIN</span></b></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Le pouvoir est à prendre.</span></p> <p align="justify"><strong><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Le billet vert américain vient à son aide pour gagner ce trône de Medellin.</span></strong></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Bien qu’argenté et beau parleur, Pablo Escobar se voit refuser par exemple l’entrée du très sélect club “Campestre” de la haute société de Medellin.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Cet affront le pousse à vouloir étendre de plus en plus son trafic de cocaïne, à gérer plus de champs de pavots, à entretenir toute une flottille d’avions bimoteurs qui sauront trouver les aéroports de poche de pays voisins où la poudre sera écoulée. Se présentant un jour comme député dans une campagne électorale, il affrontera le député Lara Bonilla. Ce dernier dénoncera le narcotrafiquant fraîchement élu et fera tout pour lui ôter l’immunité parlementaire dont il bénéficie.</span></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 13pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Le scandale est amplifié par la brigade américaine des stupéfiants et par le F.B.I.. L’homme est à extrader vers les U.S.A.. Cette extradition sera la première et plus grande hantise de Pablo Escobar.</span></b></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Devenu Ministre de la justice, Bonilla déchaîne une lutte sans merci contre Escobar.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">En cette année 1984, Bonilla est descendu froidement par les tueurs d’Escobar, qui bascule alors dans la clandestinité.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Une lutte sans merci contre le gouvernement et la presse se déchaîne durant sept ans.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Vivant dans un luxe inouï, entouré de voitures de collection et de chevaux de haras, Pablo Escobar vit néanmoins dans l’exil le plus forcé.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Habité par la hantise d’une extradition vers les U.S.A., Pablo qualifie ce pays de kidnappeur et défend sa théorie selon laquelle sa cocaïne pure est bien moins dangereuse que les dérivés américains : le “crack” “l’ice” et le “crank”.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Mais les milliers de personnes au service d’Escobar ne peuvent lui assurer quiétude et tranquillité.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">C’est que la mise est forte. Le cartel de Medellin contrôlerait 75% de la vente de cocaïne aux U.S.A. en faisant un bénéfice annuel de près de quatre milliards de dollars.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 13pt; color: #000066; font-family: 'Times New Roman'">Cet argent est vite blanchi dans les chaînes de banques, de pharmacies, d’industries ou de taureaux de combat.</span></p> <p align="justify"><i><span style="font-size: 14pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">A ce stade Edith veut encore savoir ! Tout savoir !Elle se croit vivant dans une série de films policiers ! <strong>LA réalité en Colombie dépasse la fiction</strong>…</span></i></p> <p align="justify"><i><span style="font-size: 14pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Elle veut contacter des hommes proches de Pablo Escobar et vivre ainsi une expérience unique !</span></i></p> <p align="justify"><b><i><span style="font-size: 14pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">Comment s’y prendra-t-elle ?</span></i></b></p> <p align="justify"> </p> <p align="right"><i><span style="font-size: 14pt; color: maroon; font-family: 'Times New Roman'">(à suivre)</span></i></p> <p align="justify"> </p>
ElGrecohttp://rachedelgreco.blogspirit.com/about.htmlKimberley au Mozambiquetag:rachedelgreco.blogspirit.com,2006-11-08:10677022006-11-08T14:15:00+01:002006-11-08T14:15:00+01:00 Kimberley à 1000 $ Les hommes attendent le passage du...
<p align="center"><b><span style="font-size: 23pt; color: #d60093; font-family: Arial">Kimberley à 1000 $</span></b></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 11pt; color: #cc3399; font-family: Arial"><font color="#000000">Les hommes attendent le passage du virtuel au réel et se nourrissent d’espoir !</font></span></b> <b><span style="font-size: 11pt; color: #cc3399; font-family: Arial"><font color="#000000">Soudain, jaillit de nulle part et de partout, au son d’une musique techno <i>made in California,</i> une grande fille de 1 m 79 dessinée dans du muscle et de la grâce.</font></span></b></p> <p align="justify"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial"><span> </span>Sa chevelure de miel embrasse et caresse un dos droit et aguichant. Ses yeux vert émeraude passent de la profondeur d’un lagon polynésien aux feux de la savane. Ses escarpins beiges collés à sa peau par de savants lacets lui donnent sept centimètres de plus. Avec grâce et méthode, cet être de charme et de choc se propulse sur scène tel un marsouin dans l’eau. Au bout de dix minutes de danse sensuelle, le public perd tous ses cris, ses sifflements et ses adjectifs acerbes. Le silence est total. Les serveuses se figent à leur place. Seule la musique, reine et souveraine, enveloppe et ensorcelle foule et danseuse. Du haut de ses dix huit ans, Kimberley flotte sur son nuage. Un nuage de chimère et d’évasion. Le premier foulard et le chemisier de soie pourpre s’envolent comme par magie. A la vingt neuvième minute, Kimberley, qui n’a plus rien à cacher, sent battre en elle le rapide pouls de deux cents spectateurs du soir. Cette dernière minute de danse semble être une éternité. Voluptueuse, lente, lascive et soudain exubérante, elle égrène ses mouvements en dosant tous les chocs émotionnels qu’elle provoque chez ce public. La soirée s’achève par un hommage vibrant de toute une foule debout qui applaudit avec ferveur.</span></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial">Soudain, surgit un Mozambicain dans sa loge.</span></b></p> <p align="justify"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial">Timide, bien qu’habituée aux compliments, Kimberley est surprise du sans–gêne de ce beau brun qui s’installe dans sa loge et qui lui annonce de doubler son cachet si elle acceptait. Une heure à 1 000$ est réellement un marché tentant. Kimberley accepte sans réfléchir mais pose une seule condition : rejoindre en taxi le Mozambicain chez lui, une heure plus tard.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial">Crédule puis sceptique, elle se flanque de deux compagnons pour l’emmener chez le Mozambicain, qui loue ses services pour une heure de danse chez lui. Le vieux taxi japonais jaune et gris, au siège arrière à moitié défoncé, traverse toute la banlieue sombre de Mbabane. Les rues sont noires et désertes, à deux heures du matin. Espiègle et calculateur, le chauffeur de taxi demande s’il doit attendre le trio ou revenir une heure plus tard. Il répondra à sa propre question en décidant d’attendre, tout en facturant cette attente. « Parée » de ses deux gardes du corps, loin de son corps mais proches de sa sécurité, elle grimpe allégrement trois étages pour s’arrêter pile devant la porte noire de l’appartement n° 9. L’instinct de voyageur est en elle migratoire et lui ouvre tout chemin de la vie. Deux coups de sonnette brefs et un long, tel est le signal convenu pour accéder à l’antre du Mozambicain. Triple surprise : le Mozambicain est pluriel !</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial">Le monsieur a six amis avec lui. Les sept personnes sont déçues à mort à la vue des deux frêles et hirsutes accompagnateurs de Kimberley. <b>L’odeur qui flotte dans ce vaste salon n’est pas trompeuse </b>; une poudre blanche dilate la pupille de ces messieurs et empeste tout cet univers. Une large table centrale croule sous les victuailles et agapes de toutes sortes. Le caviar, le poulet et le jambon s’entrecroisent maladroitement et heurtent un énorme seau bleu de sangria maison.</span></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 13pt; color: #cc3399; font-family: Arial">CHIVAS ET COCAÏNE</span></b></p> <p align="justify"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial">Il est trois du matin. Les sept Mozambicains, aux lourdes montres d’or et de diamant, planent sans parachute aucun, et non d’yeux que pour cette créature qui serait l’œuvre de Dieu ou du diable, ou des deux à la fois. Les accompagnateurs n’en croient pas leurs yeux et veulent profiter de cette aubaine unique : assister au spectacle de Kimberley chez les mafieux en extase. Ils se cachent gentiment derrière le bar et boivent silencieusement leur sangria. Les minutes d’indécision sont longues. Pedro, le chef et l’hôte, demande à Kimberley de virer ses deux acolytes. Elle refuse d’endosser son costume et de mettre sa cassette de musique en marche sans la présence de ses deux copains. Sans gaieté de cœur aucune, Pedro roule sa moustache entre le pouce et l’index et farfouille sa noire chevelure. Tous crachotent et marmonnent pour accepter enfin.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial">Peu à peu, les sept Mozambicains forment un cercle autour de Kimberley et s’assoient en tailleur, un verre de <i>Chivas</i> étiquette noire à la main. Excitée par l’insolite, Kimberley veut terminer en beauté sa dernière soirée au Swaziland. Moulée dans un deux pièces en satin bleu, avec des paillettes et des franges dorées, Kimberley se lance dans une danse lancinante et frénétique. Il ne reste plus que cinq minutes pour empocher ses 1 000$ et partir. Soudain, le jeune barbu, baraqué et trapu, tire Pedro par le bras et le conduit à la chambre à coucher. Le conciliabule est rapide et discret. Tout comme la sentence.</span></p> <p align="justify"><b><span style="font-size: 13pt; color: #cc3399; font-family: Arial">Les caprices du hasard ! Dieu Shiva et tous les prophètes du monde conjugueront-ils leurs efforts pour sauver Kimberley d’une mort annoncée ?</span></b></p> <p align="right"><span style="font-size: 13pt; font-family: Arial">(à suivre)</span></p> <p align="justify"> </p>