Last posts on anna2024-03-28T21:24:38+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/anna/atom.xmlTaniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlIndéfinissabletag:textespretextes.blogspirit.com,2016-10-18:31110072016-10-18T20:20:00+02:002016-10-18T20:20:00+02:00 « Comment définir un son ? » Jochem réfléchit....
<p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3943855887.jpg" target="_blank"><img id="media-184103" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2992161471.jpg" alt="enquist,anna,quatuor,roman,littérature néerlandaise,musique,anticipation,amitié,deuil,souffrance,couple,vieillesse,culture" /></a>« Comment définir un son ? » <br />Jochem réfléchit. <br />« On emprunte des mots qui existent déjà : chaud, pointu, riche. Ou bien on fait des comparaisons. Ici, la semaine dernière, il y avait un violoncelle qui sonnait comme un saxophone. J’ai aussi eu un alto pareil à une corne de brume, une viole qui toussait comme un canard enrhumé. Avec tout ça, je m’en sors. On est tellement obsédé par le verbe qu’on veut tout nommer, tout expliquer. Le son est indéfinissable. Il faut simplement <a title="Dissonance, Quatuor à cordes n ° 19 - Mozart (K. 465) - version complète en qualité HD!" href="http://fr.hdclassicalmusic.com/listen/?id_song=238" target="_blank">l’entendre</a>. »</font></span></em></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Anna Enquist,</font></span><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font> <a title="Quatuor inquiet (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/10/02/quatuor-inquiet-1153257.html" target="_blank">Quatuor</a></font></span></em></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlQuatuor inquiettag:textespretextes.blogspirit.com,2016-10-17:31110062016-10-17T08:30:00+02:002016-10-17T08:30:00+02:00 Quatuor inquiet – ou d’un monde inquiet –, c’est dans un avenir...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Quatuor inquiet – ou d’un monde inquiet –, c’est dans un avenir indéterminé mais proche qu’<a title="Portrait d’Anna Enquist en poétesse" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/tag/anna+enquist" target="_blank">Anna Enquist </a>situe l’histoire de quatre musiciens amateurs. <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/quatuor" target="_blank"><em>Quatuor</em> </a>(Kwartet, 2014, traduit du néerlandais par Emmanuelle Tardif) est un roman sur la musique et l’amitié, sur le deuil et la souffrance, sur le lien social, qui ne touche pas d’emblée, qui fait parfois froid dans le dos. Elle y dessine <a title="Extrait en ligne" href="http://www.actes-sud.fr/sites/default/files/9782330057961_extrait.pdf" target="_blank">à petites touches </a>des vies de femmes et d’hommes qui habitent une ville d’eau, Amsterdam peut-être, et y travaillent. On les découvre l’un après l’autre, sans transition. Leurs rendez-vous musicaux apportent à chacun d’eux quelque chose d’essentiel.</font></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/4024085382.jpg" target="_blank"><img id="media-184102" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/675704336.jpg" alt="enquist,anna,quatuor,roman,littérature néerlandaise,musique,anticipation,amitié,deuil,souffrance,couple,vieillesse,culture" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Le récit s’ouvre sur un vieil homme à la fenêtre de son jardin qu’il néglige <span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 10pt;">–</span> <em>« Personne ne lui a encore fait de reproches, mais ce n’est qu’une question de temps. »</em> Un genou mal en point le fait souffrir à chaque déplacement, mais il passe outre pour sortir le violoncelle de son étui : il attend son unique élève, Caroline. Finis les voyages et les concerts, les cours aux élèves les plus doués du conservatoire. A présent, toute l’énergie de ce violoncelliste renommé passe dans l’effort pour paraître encore dynamique, une condition nécessaire pour qu’on le laisse vivre seul dans sa maison. Quand il sort son sac-poubelle, un gamin souriant, dont il se méfie d’abord, lui vient en aide. Est-ce par simple gentillesse ?</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Heleen travaille comme infirmière dans un cabinet médical où son amie Caroline exerce son métier de médecin généraliste. Pleine d’énergie, Heleen veille à tout, au travail et à la maison, elle correspond aussi avec des détenus de longue durée (écrire aux demandeurs d’asile est désormais interdit). Daniel, l’autre médecin du cabinet, s’intéresse au quatuor à cordes dont Caroline et Heleen font partie, comme violoncelle et second violon. Le premier violon est un cousin d’Heleen, Hugo, qui dirige un centre culturel dans l’ancien Palais de la musique ; Jochem, le mari de Caroline, joue de l’alto.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Daniel aime aussi la musique et parle avec Caroline du <a title="Présentation " href="http://www.lpma-paris.fr/pageperso/mazliak/Mozart465.pdf" target="_blank"><em>Quatuor des dissonances</em></a>, <em>« le plus beau quatuor de Mozart »</em>. Caroline le connaît bien, elle ne peut se passer de musique classique – <em>« Les mots la fatiguent, la musique lui apporte le repos ».</em> Quel dommage que celle-ci ait perdu son importance, que les enfants ne l’apprennent plus. Heureusement Jochem a du travail à son atelier de luthier, peu pour des instruments neufs, beaucoup de restauration, ça lui va – <em>« C’est de l’ouvrage. Et de l’ouvrage, il en a envie et besoin. Travailler l’aide à rester debout. »</em> </font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Au cabinet, ses collègues la ménagent, mais Caroline a le visage fermé quand elle rentre le soir, ne s’intéresse guère au plat que Jochem lui a réchauffé pour manger avant son cours de violoncelle chez Van Aalst, elle chipote avec la nourriture. Lui contient sa colère : <em>« Il est préférable de rester courtois, en reconnaissant que chacun de nous fait son possible et qu’il existe des divergences entre nous. »</em> Quand Caroline propose de donner un mini-concert surprise pour les cinquante ans de Daniel, il n’est pas emballé, mais finit par acquiescer, pour elle.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>Convoqué par l’adjointe au maire chargée de la Culture et des Affaires économiques, Hugo se rend à l’hôtel de ville à vélo. Le bilan d’occupation du Centre est problématique depuis qu’on a dissous les ensembles, l’Orchestre de la Capitale, etc. Les bureaux sont loués à des sociétés, des avocats, et maintenant l’adjointe veut faire du Centre un espace de prestige, un lieu d’accueil pour les missions économiques. Quand il lui promet un devis, elle l’arrête : cet édifice a été bâti par la ville, elle veut en disposer gratuitement. Hugo a compris et n’a plus qu’une envie, sortir de là. Encore un lieu perdu pour la musique.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><font>Reinier Van Aalst a été le professeur de Caroline pendant trois ans au Conservatoire, jusqu’à ce qu’elle se décide pour la médecine – option qui présentait plus de sécurité, plus d’utilité à ses yeux. Aucune des difficultés du vieil homme ne lui échappe quand il lui ouvre la porte, mais elle ne dit rien. Il la fait rire en lui demandant si elle croit réussir <em>« à maigrir encore »</em> et résume sa philosophie : <em>« accepter les choses telles qu’elles sont ».</em> Alors elle ose s’inquiéter de son mal au genou, des médicaments qu’il prend, avec la grille d’évaluation <em>« d’autonomie fonctionnelle »</em> en tête : <em>« Capacité à effectuer les travaux ménagers, à faire les commissions, mobilité, gestion, productivité, hygiène. »</em> Trop de cases vides et on procède au <em>« transfert »</em> du patient qu’on ne reverra plus. Aussi le vieux professeur veille à masquer son infirmité au maximum et préfère entamer la leçon.</font></font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><em>« On peut être à la fois grosse et belle »</em>, dit son mari à Heleen, qui prend plaisir à bien les nourrir, lui et ses trois fils. Elle se dit une fois de plus qu’elle devrait <em>« juste éviter de suivre leur rythme »</em> et manger moins, plus lentement. Quand ils partent s’entraîner au club de foot, elle en profite pour écrire des lettres, en suivant les consignes de discrétion en ce qui la concerne, tout en parlant de ce qu’elle fait.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font>C’est à la première répétition du quatuor que les <a title="Article de Libération" href="http://next.liberation.fr/livres/2016/02/19/musique-de-chambre-noire_1434573" target="_blank">drames personnels </a>se précisent : la petite fille d’Hugo, divorcé, est chez sa mère. Il la confie parfois à Caroline et Jochem, avec un peu d’inquiétude – ils ont perdu leurs deux enfants dans un accident de car et, dévastés par le deuil, n’arrivent plus à communiquer entre eux. Anna Enquist sait de quoi elle parle, elle a perdu sa fille dans un accident en 2001. <em>« Ça pourrait être du Bergman. C’est du Bergman. Une intrigue infime, des silences lourds de sens, des chagrins indéracinables, des âmes nues titubant de chagrin… »</em> écrit <a title="Article du Monde" href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/02/17/anna-enquist-donne-le-tempo_4867072_3260.html" target="_blank">Florence Noiville </a>dans <em>Le Monde des livres</em>.</font></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><font><font><em> « Musicienne, pianiste concertiste, Anna Enquist est aussi psychothérapeute, spécialité qu’elle a longtemps exercée en milieu hospitalier. »</em> (Quatrième de couverture) Axé sur les relations entre les personnages, <a title="Entretien avec Anna Enquist sur France Info" href="http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/info-culture/le-quatuor-amer-danna-enquist_1777087.html" target="_blank"><em>Quatuor</em> </a>aborde sans fioritures les aléas de l’existence dans une société qui ne donne plus la priorité à l’humain, où les responsables politiques sont incapables ou corrompus, et où chacun s’efforce de résister à sa façon. Une fois le décor planté, la romancière confronte le quatuor à une épreuve inattendue et le climat romanesque bascule. C’est très « tenu » et d’autant plus violent, dramatique. </font></font></span></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlComme une virguletag:textespretextes.blogspirit.com,2014-09-06:31105712014-09-06T08:33:00+02:002014-09-06T08:33:00+02:00 « Nous marchons dans le blanc silencieux, nous longeons la...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1066786606.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-160096" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2516834828.jpg" alt="hanf,verena,simon,anna,les lunes et les soleils,roman,littérature française,belgique,rencontre,couple,séparation,famille,solitude,culture" /></a>« Nous marchons dans le blanc silencieux, nous longeons la rivière, </span></em><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">le sentier est vierge et plat, nous ne nous fatiguons pas. Dans le village avoisinant, Anna s’arrête tout à coup. Elle pointe le doigt au-delà d’une clôture de bois.<br />« Regardez, c’est la maison de ma mère. »<br />La maison est coincée comme une virgule entre deux autres bien plus grandes, elle est étroite et tassée, les volets sont fermés, elle paraît abandonnée.<br />« Vous voyez, c’est une toute petite maison avec des toutes petites fenêtres et un tout petit jardin au fond d’une petite rue. »<br />Elle se tourne vers moi, avec son regard familier, ni bleu ni brun, teinté d’ironie. <br />« En revanche, quand j’étais petite, je rêvais tout en grand. »</span></em></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/verena+hanf" target="_blank" rel="noopener">Verena Hanf</a>,</span><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> <a title="Nouvelle rencontre (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2014/09/04/nouvelle-rencontre.html" target="_blank" rel="noopener">Simon, Anna, les lunes et les soleils</a></span></em></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><em><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;"> </span></em></p>
Taniahttp://textespretextes.blogspirit.com/about.htmlNouvelle rencontretag:textespretextes.blogspirit.com,2014-09-04:31105702014-09-04T08:31:00+02:002014-09-04T08:31:00+02:00 Avec Simon, Anna, les lunes et les soleils , Verena Hanf nous invite à...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Avec <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Simon, Anna, les lunes et les soleils</em>, <a title="Notice sur l'auteur" href="http://www.francisdannemark.be/auteur.php?id=51" target="_blank" rel="noopener">Verena Hanf </a>nous invite à nouveau au mystère des rencontres, et aux virages imprévus de la vie. Cela commence mal pour Simon Legrand, quitté par sa femme, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« la déserteuse ».</em> Après une semaine désastreuse à se saouler – il voudrait arrêter de rembobiner la scène du départ –, il décide de prendre une semaine de vacances en janvier, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« épuisé de faire semblant que tout est comme toujours » </em>au bureau.</span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/449587820.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-160095" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1814847417.jpg" alt="hanf,verena,simon,anna,les lunes et les soleils,roman,littérature française,belgique,rencontre,couple,séparation,famille,solitude,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: xx-small;"><span style="line-height: 115%;"><a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Vogels" target="_blank" rel="noopener">Guillaume Vogels</a>,</span><em><span style="line-height: 115%;"> Chemin dans la neige</span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">L’envie lui vient d’aller en Alsace, où il allait jadis avec ses parents, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« un bout du monde bien attachant »</em>, disait son père, sa mère aurait préféré la Méditerranée. Il retrouve à Munster le petit hôtel où ils s’installaient, à présent tenu par une jeune femme mince à l’accent alsacien. La chambre rénovée <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« dans le genre sobre, dépouillé »</em> le déçoit, mais en ouvrant la fenêtre, il entend, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« pointe de joie, le grondement du ruisseau ».</em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">La salle à manger est plus agréable qu’avant. Après un repas en solitaire, à part <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« Rouge cerise »</em>, comme il surnomme déjà l’hôtelière, vu son beau sourire, il observe l’entrée d’une femme, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« silhouette élégante »</em>, pas vraiment belle mais une lueur dans le regard. Elle porte un collier de perles de corail – sa femme ne portait que des perles blanches, des bijoux sobres. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Le lundi matin, il part comme prévu pour une randonnée en forêt, sans smartphone, juste un pique-nique. Après trois heures de marche, il lui a semblé apercevoir quelqu’un <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« plus haut sur la montagne »</em>. Près du lac où il s’est arrêté pour manger – l’air est doux pour un mois de janvier –, il avale de travers quand il voit s’approcher <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« la femme corail »</em>, tousse et tousse à en perdre le souffle jusqu’à ce qu’elle vienne, après une seconde d’hésitation, le délivrer en lui tapant dans le dos.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Comme il menace de neiger, ils rentrent à l’hôtel, échangent quelques mots. La randonneuse est originaire de la région, mais vit à Strasbourg, elle s’appelle Anna. Le trio du soir se reforme : Rouge cerise a opté pour un rouge fraise, Anna porte ses perles de corail, Simon a rasé sa barbe de huit jours. A la fin du dîner, Anna lui propose de prendre le café ensemble. Il apprend que sa mère était allemande, mais avait quitté son pays quand elle était jeune.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Le lendemain, pour la première fois depuis des jours, Simon se sent reposé, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« délaissé, mais droit debout ».</em> La neige tombe en abondance, ce n’est pas du temps pour marcher, aussi la conversation reprend avec Anna au petit déjeuner, il lui décrit sa propre situation. Elle est venue vider la maison de sa mère, morte en octobre, sans trop savoir encore ce qu’elle compte en faire. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Verena Hanf raconte les pas à pas de ces deux personnages, que la souffrance, le deuil, la solitude rendent curieux l’un de l’autre. <a title="Incipit à lire sur le site de l’éditeur" href="http://www.francisdannemark.be/livre.php?id=138" target="_blank" rel="noopener"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Simon, Anna, les lunes et les soleils</em></a> évite le pathétique et les dialogues convenus. Comme dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Tango tranquille</em>, la romancière s’approche délicatement des personnages pour les écouter, sans en faire trop.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: medium;">Dans un style simple et clair, qui a gagné en musicalité, elle sème des indices, des cailloux de couleur, qui nous rendent curieux, à notre tour, de cet homme et de cette femme dont les vies s’effleurent prudemment, habités chacun par leurs souvenirs, par l’absence d’un proche, sans que nous sachions où cela les mène – <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« ni brun ni bleu »</em>, comme l’écrit Verena Hanf.</span></p>
Herve BOMMELAERhttp://hervebommelaer.blogspirit.com/about.htmlJob & réseaux sociauxtag:hervebommelaer.blogspirit.com,2013-03-24:29567912013-03-24T20:06:00+01:002013-03-24T20:06:00+01:00 Job & réseaux sociaux est le nouveau livre que Jean-Christophe Anna...
<p><img id="media-727585" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://hervebommelaer.blogspirit.com/media/02/01/1584641.jpeg" alt="JC Anna.jpeg" />Job & réseaux sociaux est le nouveau livre que Jean-Christophe Anna vient de publier chez Hachette.</p><p>J'ai connu Jean-Christophe il y a 10 ans dans un grand cabinet d'outplacement de l'époque. Nous étions déjà tous les deux passionnés par le Réseau et nous avons commencé ensemble l'aventure linkedIn & Viadeo. Jean-Christophe a ensuite été consultant à l'Apec puis a créé sa société, Link Humans, en 2011 avec mon ami Laurent Brouat.</p><p>Jean-Christophe anime deux blogs incontournables: wwwjob2.0 et wwwrecrutementmediassociaux.com.</p><p>Dans son livre, son chapitre sur la visibilité se conclut de la façon suivante:</p><p><em><strong>"Optez pour le trio gagnant: Viadeo, LinkedIn et Doyoubuzz! </strong></em></p><p><em><strong>Pourquoi trois outils? Pour trois raisons.</strong></em></p><p><em><strong>- Parce que ce sont aujourd'hui les 3 meilleurs opérateurs sur le marché.</strong></em></p><p><em><strong>- Parce que c'est 3 fois plus de raisons de trouver. Avoir un profil rempli à 100% sur ces trois outils vous permet d'être retrouvé directement sur les plateformes en question, mais aussi sur Google, par les recruteurs qui vous googlelisent ou recherchent directement des candidats dans Google (c'est possible via les fameux opérateurs booléens).</strong></em></p><p><em><strong>- Parce que 3 résultats référencés valent mieux qu'un. Vos profils Viadeo et LinkedIn et votre Cv Doyoubuzz vont apparaître, en raison de leur excellent référencement, dans les tout premiers résultats sur une recherche Google sur votre nom".</strong></em></p><p>Le reste du livre est également ponctuée de nombreux conseils pertinents et pratiques qui vous aident dans le cadre d'une recherche d'emploi. Et cerise sur le gâteau, Jean-Christophe est comme moi fermement convaincu des vertus de Twitter pour les "candidats à vie" que nous sommes!</p>