Last posts on anglaise
2024-03-29T06:01:36+01:00
All Rights Reserved blogSpirit
https://starter.blogspirit.com/
https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/anglaise/atom.xml
mmecrochet
http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/about.html
MARMELADE D ORANGE AMERE MAISON ! MIAMM
tag:mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com,2018-03-25:3276289
2018-03-25T19:53:00+02:00
2018-03-25T19:53:00+02:00
Au mois de Janvier notre pote Harry véritable Anglais - comme l'indique son...
<p style="text-align: center;">Au mois de Janvier notre pote Harry</p><p style="text-align: center;">véritable Anglais - comme l'indique son livre de recettes</p><p style="text-align: center;"><img id="media-504486" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/01/01/4273253546.JPG" alt="recette, marmelade, orange, amere, anglaise, delicieuse, " /></p><p style="text-align: center;">nous a fait une initiation "Véritable vraie marmelade d'orange amère" !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-504487" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/00/00/2060138303.JPG" alt="recette, marmelade, orange, amere, anglaise, delicieuse, " /></p><p style="text-align: center;">et ce fut une véritable vraie découverte !</p><p style="text-align: center;">Il faut commencer par cuire les oranges entières ! Si Si !</p><p style="text-align: center;">Ensuite , la pulpe toute tendre, se sépare facilement (à la cuillère) de la peau</p><p style="text-align: center;"><img id="media-504492" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/00/02/179014835.jpg" alt="recette,marmelade,orange,amere,anglaise,delicieuse" /></p><p style="text-align: center;">que l'on détaille en fines lamelles.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-504488" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/01/01/695666048.JPG" alt="recette, marmelade, orange, amere, anglaise, delicieuse, " /></p><p style="text-align: center;">puis on passe la pulpe (qui est pleine de pépins donc de pectine qui aide à la prise)</p><p style="text-align: center;"><img id="media-504489" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/02/02/3119229945.JPG" alt="recette, marmelade, orange, amere, anglaise, delicieuse, " /></p><p style="text-align: center;">on verse dans la bassine , zestes, jus et sucre et on cuit</p><p style="text-align: center;"><img id="media-504490" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/00/01/1648268564.JPG" alt="recette, marmelade, orange, amere, anglaise, delicieuse, " /></p><p style="text-align: center;">(ci dessus deux étapes de cuisson, celle de gauche est bonne à mettre en pot)</p><p style="text-align: center;"><img id="media-504491" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mmecrochetlafemmeducapitaine.blogspirit.com/media/00/01/1541233911.JPG" alt="recette, marmelade, orange, amere, anglaise, delicieuse, " /></p><p style="text-align: center;">Miam miam, pour 2.5 kg de fruit 11 pots !</p><p style="text-align: center;">Hyper économique et Hyper délicieux !</p><p style="text-align: center;"> </p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
La rose et le livre
tag:textespretextes.blogspirit.com,2011-10-15:3109966
2011-10-15T08:30:00+02:00
2011-10-15T08:30:00+02:00
« Pour les Catalans d’aujourd’hui, la rose est encore un symbole de...
<p><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">« Pour les Catalans d’aujourd’hui, la rose est encore un symbole de la conscience intellectuelle que l’homme a de la nature ; tous les 23 avril, le jour de la Saint-Georges, chacune de nos filles choisissait une rose au jardin, l’emballait dans de la cellophane ou du papier d’argent et l’apportait à l’école. C’était El Dia de la Rosa, la journée de la Rose, et, dans les salles de classe, c’était à qui apporterait la plus belle pour commémorer la victoire de Saint Georges sur le dragon qui retenait prisonnière la damoiselle éplorée, et la rose qu’elle lui avait offerte en gage de gratitude. C’était aussi El Dia del Llibre, la journée du Livre, et des foires aux livres se tenaient dans toute la Catalogne, et les amoureux de tous âges s’offraient des livres et des roses. Le jour de la Saint-Georges me fait toujours penser à Margarida. »</span></span></em> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;">Lucia Graves,</span></span><em><span style="font-size: 12pt;" lang="FR"><span style="font-family: Times New Roman;"> <a title="Retour en Espagne" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2011/10/12/retour-en-espagne.html" target="_blank">Une femme inconnue</a></span></span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-103506" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1563078156.jpg" alt="graves,lucia,une femme inconnue,anglaise,espagne,franco,majorque,catalogne,rose,livre,sant jordi,culture" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p> </p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Retour en Espagne
tag:textespretextes.blogspirit.com,2011-10-13:3109965
2011-10-13T08:30:00+02:00
2011-10-13T08:30:00+02:00
A Colo « Une jeune Anglaise dans...
<p style="text-align: right;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">A <a title="Le blog de Colo" href="http://espacesinstants.blogspot.com/" target="_blank">Colo</a> </span></span></p><p><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Une jeune Anglaise dans l’Espagne de Franco »</em>, annonce la quatrième de couverture : <em>Une femme inconnue</em> de <a title="Lucia Graves (en anglais)" href="http://www.florin.com/ecolint/alumni/authors/lucia.html" target="_blank">Lucia Graves</a> (<em>A Woman Unknown, Voices from a Spanish Life</em>, 1999), traduit de l’anglais par Béatrice Dunner, est une des bonnes surprises de la collection Anatolia aux Editions du Rocher.</span></span> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1049041668.png" target="_blank"><img id="media-103410" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2078731688.png" alt="graves,lucia,une femme inconnue,anglaise,espagne,franco,majorque,catalogne,condition féminine,éducation,culture" /></a><span lang="FR" style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 8pt;"><br />« Jeunes filles se promenant sur la Gran Via, Madrid, 1953 »<br />Illustration de couverture © Català Roca</span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">La fille du poète <a title="Notice Wikipedia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Graves" target="_blank">Robert Graves</a> a passé son enfance à <a title="Billets précédents sur Majorque (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/majorque" target="_blank">Majorque</a> où ses parents se sont installés quand elle avait trois ans. Elle revient en Espagne, des années plus tard, pour accompagner sa mère qui y vit toujours et doit subir à Barcelone une opération des yeux. Tant de choses lui parlent, dans cette langue catalane qui est la sienne, avec d’autres, que Lucia Graves, née en 1943, entrouvre les fenêtres de sa mémoire pour raconter sa vie en Espagne, le pays où elle a épousé un musicien barcelonais, où elle a élevé ses filles.<br /></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>« Je parlais le majorquin, une variante du catalan, avec tout le monde au village, l’espagnol avec ceux qui venaient du continent ou qui vivaient à Palma – où, par ordre du régime franquiste, le « dialecte » majorquin se trouvait quasiment relégué aux cuisines. »</em> Lucia Graves rend hommage à Blanca, la sage-femme du village ; c’est le premier des portraits de femmes courageuses, généreuses, qu’elle a rencontrées sur son chemin. <em>« C’était une île, et le village dans la montagne était une île dans l’île, sa vie réglée par les rythmes d’un habitat naturel, et par des rituels si anciens que nul ne se rappelait plus leur origine. »</em> Son enfance se déroule au plus près de la nature : <em>« Le temps était variable, et les choses ne restaient jamais longtemps les mêmes ; après la pluie, les oliviers viraient au vert sombre sur leurs troncs noirs ; ils étaient gris argenté dans le vent et les montagnes pouvaient soudain disparaître entièrement dans un banc de <a title=""Gouttelettes de brume" (Espaces, instants)" href="http://espacesinstants.blogspot.com/2011/10/gouttelettes-de-brume-gotitas-de-bruma.html" target="_blank">brouillard</a>. »<br /></em></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Ses parents s’installent à Palma pour qu’elle fréquente de meilleures écoles, la maison du village devient leur résidence secondaire. Si son école est <em>« dirigée par un ordre français »</em>, elle n’échappe pas au système d’éducation national-catholique : <em>« L’union de l’Eglise et de l’Etat était à la base même de l’idéologie fasciste de Franco. »</em> Le cours d’histoire sert la propagande franquiste, les catholiques sont impitoyables envers la petite Anglaise protestante. Son salut devient pour Lucia <em>« une source de permanente anxiété »</em>, jusqu’au jour où elle osera en parler avec son père, qui l’en guérira à jamais. Heureusement il y a Olga, son professeur de danse, son idole, une Lettonne de Riga. Et puis Jimena, qui est devenue pour les Graves <em>« beaucoup plus qu’une femme de ménage, une amie, presque un membre de la famille ».<br /></em></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">A quatorze ans, après un an à la maison pour parfaire son anglais, ses parents l’expédient avec son petit frère à Genève, dans une école internationale. Lucia prend conscience de ses difficultés linguistiques, en anglais surtout : <em>« être trilingue, cela voulait dire que je n’avais jamais pu me concentrer véritablement sur aucune de mes langues, que chacune ne couvrait qu’un champ d’expériences donné, et qu’aucune des trois ne me permettait de m’exprimer en toute plénitude. »</em> Son métier de traductrice, Lucia Graves en voit la source dans cette navette incessante entre l’espagnol et l’anglais, cette <em>« permanente dualité »</em> de son existence. En Suisse, son mode de vie très libre – look américain et rock and roll, baignades dans le lac et bains de soleil en maillot – contraste terriblement avec les conditions des Majorquines de son âge – <em>« otra vida »</em> – et pourtant elle regrette son <em>« chez-moi ».</em> Toute sa vie, elle s’est sentie exilée, en Espagne comme en Angleterre.<br /></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">En 1960, elle rencontre Ramon, un batteur catalan : coup de foudre. Avant de l’épouser cinq ans plus tard, elle étudie les langues modernes à Oxford. Amoureuse, issue d’une famille libérale, elle s’attriste de ce qu’elle constate sur l’île quand elle y retourne : la liberté sexuelle des garçons alors que les filles n’en ont aucune, la <em>« relation morne et sans joie »</em> des couples officiellement fiancés, l’autoritarisme des maris, la soumission des épouses. « <em>Au fil des années, j’ai vu les Espagnoles changer, je les ai vues lutter pour devenir des personnes à part entière, ce qu’elles auraient dû être naturellement si elles n’avaient pas été élevées dans une inconcevable pruderie, enfermées dans une longue répression qui leur avait coupé les ailes. »<br /></em></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em>Une femme inconnue</em>, livre de mémoire, est loin de se limiter à l’autobiographie et ne suit pas forcément l’ordre chronologique. Lucia Graves y décrit une région, la Catalogne, une époque, les mentalités, la vie quotidienne, et les personnes qui ont marqué sa vie. Discrète sur sa <a title="Sur le site consacré à Robert Graves, de nombreuses photos (albums de famille)" href="http://www.robertgraves.org/trust_photo_gallery/" target="_blank">famille</a> (de huit enfants), elle parle surtout de son père, ce poète admiré dont un jour elle traduira les œuvres. Mais les paysans, les pêcheurs, les commerçants, les voisins, les amis, nombreux sont les liens qu’elle a noués dans le pays où elle a grandi puis vécu une large part de sa vie. <br /></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span lang="FR" style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Une amie qui enseigne à l’école de ses filles, Joana, lui a conseillé d’un jour visiter Gérone et le <em>call</em>, son vieux quartier juif. Elle s’intéresse au sort des Juifs d’Espagne, les sépharades qui, eux aussi, avaient <em>« de puissantes attaches »</em> dans deux pays ; ils inspirent son premier roman, <em><a title="« La Casa de la Memoria - Lucia Graves » par Charles Leselbaum (La Lettre Sépharade)" href="https://sites.google.com/site/lalettresepharade/home/la-revue-par-numero/numero-34/la-casa-de-la-memoria---lucia-graves" target="_blank">La maison de la mémoire</a></em>. Lucia Graves aborde également l’histoire et la culture de la Catalogne, le déclin puis la renaissance de la langue catalane : <em>« Nos filles ont donc été parmi les premiers enfants de Catalogne, depuis la fin de la guerre d’Espagne, qui aient appris à écrire correctement le catalan, à connaître leurs tables de multiplication dans leur langue paternelle ».</em> A travers la seconde moitié du XXe siècle, c’est le bilan de sa propre vie de femme que nous découvrons dans ce témoignage d’une Anglaise sur l’Espagne où elle a vécu tant de choses essentielles.</span></span> </p>