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2024-03-28T20:56:05+01:00
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Tania
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Un skieur
tag:textespretextes.blogspirit.com,2024-02-17:3354470
2024-02-17T06:00:00+01:00
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« Un peintre suisse du monde d’hier, Cunio Amiet , avait représenté,...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">« Un peintre suisse du monde d’hier, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cuno_Amiet" target="_blank" rel="noopener">Cunio Amiet</a>, avait représenté, au début du XXe siècle, un skieur dans un paysage de neige : un point dans une nappe blanche, jaune plus exactement, enfin couleur de chair puisque la neige est la peau du ciel équarrie sur la Terre.</span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3328597932.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1374077" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3342368106.jpg" alt="tesson,blanc,récit,littérature française,alpinisme,ski,traversée des alpes,neige,amitié,nature,culture,cunio amiet,paysage de neige,peinture" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cunio Amiet, <em>Paysage de neige</em>, 1904, huile sur toile, 178,5 x 236,2 cm, Paris, <a title="Source" href="https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/schneelandschaft-102671" target="_blank" rel="noopener">Musée d’Orsay</a>.</span></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Je voulais devenir ce personnage : une présence sans valeur dans un monde sans contours. Le voyage deviendrait un déplacement dépourvu de finalité, suspendu dans le monochrome. Ce serait l’action pure, parfaitement réduite à son seul accomplissement. Il y aurait la sueur, le silence et la trace. Les portes s’ouvriraient. J’entrerais dans le vierge, dilué. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Sylvain Tesson,</span><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"> <a title="De Menton à Trieste (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2024/02/12/de-menton-a-trieste-3354469.html?c" target="_blank" rel="noopener">Blanc</a> </span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">(Le cinquième jour)</span></p>
Tania
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De Menton à Trieste
tag:textespretextes.blogspirit.com,2024-02-15:3354469
2024-02-15T06:00:00+01:00
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« A ski, nous poursuivions un rêve d’enfant : l’école...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>« A ski, nous poursuivions un rêve d’enfant : l’école buissonnière géante. »</em> « Nous », ce sont <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvain_Tesson" target="_blank" rel="noopener">Sylvain Tesson</a>, l’auteur, et <a title="Portrait dans Libération (2000)" href="https://www.liberation.fr/sports/2000/07/17/daniel-du-lac-des-murs-et-des-cimes_330337/" target="_blank" rel="noopener">Daniel du Lac</a>, un grimpeur et un guide sûr en haute montagne. <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Blanc2" target="_blank" rel="noopener"><em>Blanc</em></a> raconte leur traversée des Alpes en quatre hivers, de 2018 à 2021 (vers mars-avril). Une carte au début du livre retrace leur périple, de Menton à Trieste.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/1241627969.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1373827" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3131675142.jpg" alt="tesson,blanc,récit,littérature française,alpinisme,ski,traversée des alpes,neige,amitié,nature,culture" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Photo <a title="Source de la photo" href="https://skibylletour.com/2016/03/28/du-refuge-de-chambeyron-a-larche/" target="_blank" rel="noopener">Skibylletour</a></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Départ le 8 mars 2018 : <em>« De Menton à Olivetta par le col du Berceau, 13 kilomètres et 1300 mètres de montée. » </em>En tête du récit de chaque journée (85 au total), le chemin parcouru est ainsi délimité, puis commenté en peu de pages. Le rendez-vous avec la neige a lieu le deuxième jour, à 1600 mètres. Le troisième, Tesson laisse tomber son bâton <em>« dans les rochers, 100 mètres en contrebas »</em> ; du Lac le lui ramène – <em>« quinze ans que nous courions les montagnes ensemble ».</em> Ils pratiquent l’escalade comme <em>« meilleure échappée à l’ennui. » – « Le mouvement résout tout. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Le septième jour, le duo de départ rencontre un skieur de haute taille dans un refuge. Philippe Rémoville, parti de Nice une semaine plus tôt, se présente. Il traverse les Alpes, seul, et ajoute : <em>« J’ai appelé mon voyage </em>« Sur les chemins blancs »<em> en hommage à un type qui a traversé la France à pied et écrit un récit : </em>Sur les chemins noirs<em>.</em><br /><em>– C’est moi, dis-je.</em><br /><em>– C’est drôle, dit du Lac. </em><br /><em>– C’est fou, dit Rémoville. »</em> Ils seront désormais trois <em>« dans le Blanc ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Pour Sylvain Tesson, le Blanc est une <em>« substance »</em>, leur traversée<em> « le voyage absolu, une flottaison dans une idée de paysage. »</em> Cela demande des ressources intérieures : réciter des poèmes, se rappeler des visages, des peintures, chanter… Et de l’humilité mêlée à la persévérance : il connaît ses limites physiques et ses douleurs. Depuis son accident à Chamonix, il ne boit plus d’alcool, il a moins d’équilibre. <em>« Le Blanc unifiait le monde, désagrégeait le moi, anesthésiait l’angoisse, augmentait l’espace, évanouissait les heures. » </em>Au refuge, prendre le soleil, se réchauffer de thé noir, fumer un cigare Toscano, ouvrir un livre dont quelqu’un s’est délesté, se reconstituer après l’effort – ce sera leur rituel.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>« Les skis coupaient la soie. » </em>En général, c’est du Lac qui <em>« trace »</em>, d’instinct, tandis que Rémoville, ingénieur, <em>« calcule »</em>. Ils se complètent. Montées, descentes, le rythme exerce une sorte d’hypnose. Quand ils apprennent la mort du <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Cauchy" target="_blank" rel="noopener">Dr Cauchy</a>, urgentiste emporté par une avalanche, ils s’octroient un jour de repos, vu l’accumulation de neige trop dangereuse. Il leur faudrait composer davantage avec les aléas de la météo – le vent, le brouillard, le froid, la tempête même –, mais ce sont des obstinés et rares sont les renoncements, quitte à faire demi-tour.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Repartis de Val d’Isère en 2019, ils retrouvent les épreuves et les beautés de la piste, <em>« par les pentes et par les crêtes »</em>. Dans son carnet, Tesson s’invente un blason en quatre mots : <em>« substance, patience, tempérance, alternance. »</em> A Chamonix, ils s’équipent de couteaux, de crampons pour la glace. Un jour, il leur faut descendre 200 mètres en rappel, avec une corde de 60 mètres. Sentiment de gratitude ensuite : <em>« La montagne nous avait laissés vivre. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Certaines rencontres sont fortes : l’humilité du chanoine Raphaël qui sert la soupe à l’hospice du Grand-Saint-Bernard interpelle Tesson. Au <a title="Refuges de montagne" href="https://www.refuges-montagne.fr/fr/refuge-nacamuli.php" target="_blank" rel="noopener">refuge Nacamuli</a>, quelqu’un se mêle à leur conversation sur la montagne dans la peinture : <a title="Entretien sur "Les mots des cimes" (Vice versa littérature.ch)" href="https://www.viceversalitterature.ch/article/15800" target="_blank" rel="noopener">Pierre Starobinski</a>, fils de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Starobinski" target="_blank" rel="noopener">Jean Starobinski</a>, guide de haute montagne et galeriste, publie aussi des livres d’art. <em>« Ainsi réalisait-il ce mariage auquel j’aspirais tant entre le muscle et l’âme, la vie sauvage et les raffinements de l’esprit. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">A maintes reprises, Sylvain Tesson décrit comment <em>« la neige sert de réflecteur à l’Imaginaire »</em>, véritable <em>« réservoir hypnotique »</em>. Il « voit », par exemple, le visage d’une fille <em>« blanche blonde et bleue »</em> (celle à qui il dédie le livre). Le jour où, au dernier col, il aperçoit le Cervin, il admire sa perfection avant de descendre à Zermatt. Là ils vont s’incliner sur la tombe de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Whymper" target="_blank" rel="noopener">Whymper</a>, <em>« le plus grand alpiniste du XIXe siècle »</em> puis, à l’auberge, chercher des réponses à la grande question qui les habite : <em>« Pourquoi grimper sur les montagnes ? »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">En 2020 et 2021, les revoilà – <em>« les mêmes, au même endroit, un peu plus tard »</em>, une didascalie de Feydeau – avec la pandémie en trouble-fête. Lutte quotidienne contre la douleur, l’angoisse, la fatigue. Joie de les surmonter, de découvrir les Alpes d’en haut, par-dessus les frontières, et enfin, d’arriver au but, à Trieste (la ville de <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/07/01/vertikalnaya-evropa.html" target="_blank" rel="noopener">Paolo Rumiz</a>, qui a traversé l’Europe à la verticale et, en zigzag, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/07/09/rumiz-dans-les-alpes-3255635.html" target="_blank" rel="noopener">les Alpes</a> et les Apennins).</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Les familiers de la haute montagne se régaleront des aléas sportifs de l’entreprise. De jour en jour, </span><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif'; font-size: 16px;">même si le paysage change, </span><a title="Article de Ski-libre" href="https://www.ski-libre.com/infoskirando/blanc-la-traversee-des-alpes-a-ski-le-recit-de-sylvain-tesson/" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: 'Times New Roman', 'serif'; font-size: 12pt;">Blanc</em></a><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif'; font-size: 12pt;"> suit un schéma forcément répétitif, dans l’action comme dans la réflexion. Tout en me sentant très éloignée de ce goût de l’effort à tout prix et de jugements de Sylvain Tesson parfois aussi raides que certaines pentes, j’ai lu ce récit<span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">, moins inspiré dans l’ensemble, </span>avec curiosité et goûté ses observations et ses digressions.</span></p>
Jacques Davier
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Roupie de sansonnet
tag:jacquesdavier.blogspirit.com,2024-02-11:3354414
2024-02-11T12:20:00+01:00
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Tu peux dire tes vérités Mais pas faire couler mes larmes Toutes tes...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Tu peux dire tes vérités</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Mais pas faire couler mes larmes</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Toutes tes pauvres qualités</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Dont tu uses comme des armes</span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Sont roupie de sansonnet</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Et se révèlent incapables</span></p><p><span style="font-size: 18pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Je te le dis dans </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">ce sonnet</span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">De me faire croire à tes fables</span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Ta supériorité de gauche</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Ne dégage que puanteur</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Or c'est ma liberté qui fauche</span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Vains et sans aucune grandeur</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Tes tristes discours de commis</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Orphelin d'honneur et d'amis</span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 18pt;">Jacques Davier (Février 2023)</span></p><p> </p><p> </p><p> </p>
Tania
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Rideaux
tag:textespretextes.blogspirit.com,2024-02-10:3354103
2024-02-10T08:00:00+01:00
2024-02-10T08:00:00+01:00
« Pendant que Jon John coud les rideaux qui occulteront la lucarne...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3915058223.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1373185" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/436641515.jpg" alt="Olfsdottir Miss Islande.jpg" /></a>« Pendant que Jon John coud les rideaux qui occulteront la lucarne de la rue Skolavördustigur, je travaille assise sur le lit, la machine à écrire posée sur la table de chevet. Nous avançons au même rythme : quand j’achève mon chapitre, il me tend les rideaux soigneusement pliés. C’est lui qui a acheté le tissu. Ils sont orange à carreaux violets, le bas est orné d’une bande de dentelle froncée. Il range sa machine à coudre dans l’armoire et me libère la table.<br />Je lui souris et je place une nouvelle feuille sur le cylindre de ma Remington.<br />Debout derrière moi, il me regarde écrire.<br /><span style="font-size: 12pt;">– </span> Je suis dans ton histoire ?<br /><span style="font-size: 12pt;">– </span> Tu es à la fois dedans et en dehors.<br /><span style="font-size: 12pt;">– </span> Je n’appartiens à aucune catégorie, Hekla. Je compte pour du beurre. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Auður Ava Ólafsdóttir, </span><a title="Miss Volcan (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2024/02/04/miss-volcan-3354105.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Miss Islande</span></em></a></p>
heure-bleue
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Devoir de Lakevio du Goût N°145
tag:heure-bleue.blogspirit.com,2022-12-05:3305501
2022-12-05T09:46:04+01:00
2022-12-05T09:46:04+01:00
Devoir de Lakevio du Goût No145 J’aime la façon dont Mark Keller use...
<p style="text-align: center;"><a href="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/01/00/4121799546.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1276258" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/01/00/841109968.jpg" alt="Devoir de Lakevio du Goût_145.jpg" /></a></p><p><span style="font-size: 13.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif; color: red;">Devoir de Lakevio du Goût No145<br />J’aime la façon dont Mark Keller use pour nous faire comprendre que les choses ne se passent pas toujours comme prévu…<br />Mais vous ?<br />Que pensez-vous qu’il nous dise là ?<br />On en saura peut-être plus lundi.<br />Du moins je l’espère…</span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000000;">- Je suis vraiment heureuse de t'avoir rencontré, je n'étais venue que pour un petit week-end après notre déménagement.<br /></span></strong></span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000000;">- J'ai appris que vous avez déménagé, je ne sais même plus combien de fois, vous avez connu tous les arrondissements de Paris ?<br />- </span></strong></span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000000;">Non, pas tous, nous sommes revenus dans mon quartier d'enfance, c'était plutôt celui de mon arrière grand'mère...<br />- Et al</span></strong></span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000000;">ors ?<br />- Ce quartier </span></strong></span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000000;">est toujours aussi ch..t !<br />- ...<br />- En plus les travaux rendent la circulation infernale, nous sommes en panne d'ascenseur, après la panne d'eau chaude puis celle du Net depuis presque trois mois.<br /></span></strong></span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000000;">- Vous allez encore partir ?<br /></span></strong></span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000000;">- Je ne crois pas, nous avons tout essayé la campagne, l'étranger, la banlieue, Parisiens nous sommes Parisiens nous resterons...<br /></span></strong></span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000000;">- Je suis vraiment content de t'avoir rencontrée, la prochaine fois tu me raconteras ton déménagement, le prochain...</span></strong></span></p>
Tania
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Proust en revue
tag:textespretextes.blogspirit.com,2022-12-01:3303091
2022-12-01T08:00:00+01:00
2022-12-01T08:00:00+01:00
Un siècle a passé depuis que Proust est mort d’une pneumonie à 51 ans,...
<p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Un siècle a passé depuis que Proust est <a title="Mort de Marcel Proust (Proust, ses personnages)" href="https://proust-personnages.fr/divers/mort-de-marcel-proust/" target="_blank" rel="noopener">mort</a> d’une pneumonie à 51 ans, en novembre 1922. J’ai pensé à lui en relisant la <a title="Extrait (Proust, ses personnages)" href="https://proust-personnages.fr/extraits-2/morceaux-choisis/la-mort-de-bergotte/" target="_blank" rel="noopener">mort de Bergotte</a> – <em>« On l’enterra, mais toute la nuit funèbre, aux vitrines éclairées, ses livres, disposés trois par trois, veillaient comme des anges aux ailes éployées et semblaient pour celui qui n’était plus, le symbole de sa résurrection »</em> – puis en ouvrant un petit recueil de textes parus dans diverses revues</span><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">, quand il avait un peu plus de vingt ans, une publication de 1001 nuits : <em>L’Indifférent.</em></span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/4080456337.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1270165" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/448876558.jpeg" alt="proust,l'indifférent,avant la nuit,souvenir,contre l'obscurité,littérature française,amour,amitié,parfum,poésie,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">C’est le titre de la première nouvelle, la plus longue, sur le thème amoureux. <em>« Madeleine de Gouvres venait d’arriver dans la loge de Mme Lawrence. »</em> Contre l’avis de cette dernière qui juge Lepré (non invité) <em>« très gentil mais très insignifiant »</em>, l’élégante Madeleine cherche à le rencontrer et l’invite à dîner, avant qu’il ne parte pour un long voyage. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Malgré l’humiliation d’avoir dû insister pour qu’il accepte, elle compte sur sa beauté, sa réputation et <em>« sa grande situation mondaine » </em>pour le séduire. Veuve du marquis de Gouvres depuis quatre ans, elle voit bien que Lepré est inférieur aux hommes qui la fréquentent d’habitude. Mais elle pense que son indifférence est un masque, qu’il ne résistera pas à l’amour qu’elle éprouve pour lui. Chez elle, il se montre agréable, mais froid. Or il passe pour un <em>« charmant homme »</em>. Arrivera-t-elle à ses fins ?</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';"><em>Avant la nuit</em> raconte la confession inattendue d’une mourante à son meilleur ami, au risque de perdre son estime. <em>Souvenir,</em> une jolie histoire de parfum respiré dans un couloir du Grand Hôtel de T. (Trouville-sur-Mer). <em>Contre l’obscurité</em> tente de<em> « dégager de la littérature contemporaine quelques vérités esthétiques »</em>, en particulier sur <em>« l’obscurité des idées et des images »</em> chez les jeunes poètes symbolistes.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', 'serif';">Dans <em>« Passion malade »</em>, son commentaire à la suite de ces quatre textes <span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">de jeunesse </span></span>publiés <span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">en 1893<sup> </sup></span><span style="font-family: 'Times New Roman', 'serif';">et 1896</span></span>, Jérôme Solal montre que ceux-ci <em>« qui ne seront pas retenus pour le recueil </em>Les plaisirs et les jours<em>, premier livre publié par Proust en 1896, abordent les questions qui traverseront de part en part </em><a title="T&P (1/12)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/06/29/retour-a-combray.html" target="_blank" rel="noopener">A la recherche du temps perdu</a><em>. » </em>Proust avant <a title="Dossier Marcel Proust (Interligne)" href="https://interligne.over-blog.com/article-liste-des-articles-de-la-rubrique-dossier-marcel-proust-94496116.html" target="_blank" rel="noopener">Proust</a>, en quelque sorte.</span></p>
Tania
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Voix d'enfant
tag:textespretextes.blogspirit.com,2022-09-27:3273858
2022-09-27T18:00:00+02:00
2022-09-27T18:00:00+02:00
« Et comme je réentends aujourd’hui en écrivant ma voix d’enfant –...
<p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2176528993.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1156598" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1458969641.jpg" alt="Amigorena le-premier-exil.jpg" /></a>« Et comme je réentends aujourd’hui en écrivant ma voix d’enfant – cette voix si rare, cette voix que je gardais toute la journée, jour après jour, enchaînée tout au fond de l’obscur cachot de mon ventre – proposer à Celeste : <br />« ¿ Vamos a las rocas ? », et, comme je l’entends me répondre en aboyant : « Oui, oui, allons aux rochers ! », <br />ce n’est pas seulement l’air et le vent et le sable et l’eau couleur crinière-de-lion du fleuve colossal, ni la noire excitation et les noirs aboiements de joie de mon chien qui renaissent devant mes yeux, c’est la sensation absolue, purement physique, d’habiter le corps tendre et fragile de l’enfant que j’étais alors qui remplace celle d’habiter le corps vieilli, et souffreteux, où je vis à présent. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Santiago H. Amigorena, </span><a title="Six ans en Uruguay (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2022/09/27/voix-d-enfant-3273858.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Le premier exil</span></em></a></p>
Tania
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Six ans en Uruguay
tag:textespretextes.blogspirit.com,2022-09-26:3273854
2022-09-26T08:00:00+02:00
2022-09-26T08:00:00+02:00
Le premier exil (2021) est ma première rencontre avec l’univers de...
<p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a title="Site de l'éditeur" href="https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-5359-1" target="_blank" rel="noopener"><em>Le premier exil</em></a> (2021) est ma première rencontre avec l’univers de Santiago H. <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Santiago_Amigorena" target="_blank" rel="noopener">Amigorena</a>. Né en Argentine en 1962, celui-ci reconstitue en français, depuis 1998 (<em>Une enfance laconique</em>), les différentes époques de sa vie marquée par deux exils. Le premier, raconté ici (avec la mention <em>« roman » </em>sous le titre), est celui de sa famille de Buenos Aires à Montevideo ; le second les mènera tous à Paris et le fera passer de l’espagnol au français.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/850643602.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1156597" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/737733176.jpg" alt="amigorena,le premier exil,roman,littérature française,autobiographie,argentine,uruguay,école,deuil,amitié,enfance,culture,langue,écriture" /></a></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">L’incipit du <em>Premier exil</em>, que vous avez pu lire <a title="Incipit" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2022/08/23/trois-mois-apres-3272914.html" target="_blank" rel="noopener">ici</a>, se rapporte au décès de son arrière-grand-père maternel à cent quatre ans, en présence de toute la famille – l’auteur avait six ans : <em>« Je regardais fixement son visage. Je regardais – et j’attendais. Tout le monde attendait. Tout le monde attendait – et il n’y avait plus rien à attendre. » </em>Voulant demander à sa mère si son grand-père était mort, il lui dit : <em>« ¿Me mori? »</em> Une <em>« erreur enfantine »</em> révélatrice, il me semble. J’ai failli abandonner ce premier chapitre qui compte cent dix pages, tant il m’a paru égocentrique, voire égotiste.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">La prise de conscience du temps qui passe ou est passé est au cœur du récit de cet écrivain admirateur de Proust. La mort ouvre <em>« une nouvelle ère de notre existence, celle de l’absence de l’être cher et disparu »</em>, écrit Amigorena, ajoutant bientôt qu’alors il ne savait pas encore <em>« que le temps caresse la mémoire et que l’oubli atténue le manque, apaisant la première morsure de la disparition ».</em> Cherchant à restituer le regard et la sensibilité de ses six ans, il ne masque pas pour autant la voix du narrateur de soixante ans, l’âge auquel il écrit ces souvenirs-là.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Passer les vacances d’été en Uruguay était habituel pour sa famille comme pour beaucoup d’Argentins, mais cette fois, ils avaient fui leur pays après le <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine#Histoire" target="_blank" rel="noopener">coup d’Etat militaire de 1966</a> et une attaque de l’université : <em>« Il y avait, dans cette manière explicitement fasciste de s’attaquer non seulement à la jeunesse, non seulement aux étudiants, mais à la pensée, aux penseurs – quel que fût leur âge, quelles que fussent leurs opinions politiques –, une violence nouvelle qui fit fuir d’Argentine des centaines et des centaines de professeurs. »</em> Son père professeur de psychologie et sa mère exerçaient tous deux comme psychanalystes. <em>« Autant dire que le chemin de l’exil nous ouvrait grand ses bras. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">L’Uruguay était <em>« un petit havre de démocratie égaré dans un continent que le feu et le sang commençaient de dévorer de toutes parts ».</em> La compagnie de Celeste, un cocker <em>« noir comme l’encre »</em> que ses parents lui avaient offert peu de temps avant le départ, et celle de son grand frère avec qui il allait sur la plage (au bord du <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%ADo_de_la_Plata" target="_blank" rel="noopener">Rio de la Plata</a>) ont permis à l’enfant de six ans de ne pas trop souffrir de ce bouleversement. <em>« Sentais-je déjà, enfant, que la passion pour la mer ne s’arrêterait jamais ? que semblable à celle de Tiepolo pour le ciel elle me ferait tourner sans cesse mon regard d’adulte vers l’</em>azur partout répandu<em> ? »</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Le nom du chien a été choisi par ses parents en hommage à Proust. Son père a-t-il voulu lui forger un destin d’écrivain ? – <em>« cet Autre, Marcel, dont je ne cesserais jamais de suivre les pas, pastichant jusqu’à ses pastiches, avide de devenir l’ombre de son ombre, l’ombre de sa main, </em><a title="Paroles de Jacques Brel (Ne me quitte pas)" href="https://www.paroles.net/jacques-brel/paroles-ne-me-quitte-pas" target="_blank" rel="noopener">l’ombre de son chien</a>.<em> »</em> Un mot des italiques : elles sont souvent utilisées par l’auteur pour citer et aussi se citer, en intercalant entre deux paragraphes des phrases retrouvées dans ses cahiers ou dans d’autres de ses livres. Ce sont parfois des vers : </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em>« On ment plus qu’il ne faut</em><br /><em>par manque de fantaisie :</em><br /><em>la vérité s’invente aussi. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Amigorena décrit l’univers de ses six ans : le quartier, la première et la deuxième maison où ils habitent à Montevideo – celle-ci, de quatre étages, <em>« parmi les plus cossues »</em> avait un jardin <em>« riquiqui »</em>, mais un arbre <em>« immense »</em>, son <em>« gomero »</em> (un gommier des Malouines ou de Magellan) auquel il consacre de très belles pages, son terrain de jeu, de lecture, de repos, où il lui arrivait de s’endormir malgré que ce fût interdit par sa mère.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><em>« Je croyais, il y a trente ans, qu’il me fallait tout écrire avant de publier, et je rêvais d’un seul ouvrage, de quelque trois ou quatre mille pages, qui mériterait le titre que je lui avais déjà attribué : </em>Le Dernier Livre<em>. Que j’avais tort ! Et que j’avais raison. Que j’avais tort et raison, et que – j’étais prétentieux. Presque aussi prétentieux qu’aujourd’hui où, ayant déjà publié quelques milliers de pages – et ayant compris que jamais je ne trouverai la pierre philosophale, que jamais je ne transformerai mon sombre silence en or trébuchant et sonore –, j’écris encore. »</em> Plus loin : «<em> ce n’est qu’en écrivant – ou en</em> décrivant <em>seulement comme c’est le cas ici – que les espaces du passé resurgissent dans la pensée. »</em> On découvrira à la fin du livre le plan général de l’œuvre d’Amigorena en six parties. Il répète souvent ceci : <em>« J’écris pour ne plus écrire. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Le thème de l’écriture, le seul enseignement sans lequel il ne serait pas ce qu’il est, sa <em>« raison sociale »</em>, écrit-il, est omniprésent dans <em>Le premier exil</em>. A l’école, leur goût commun de la solitude le rapproche d’Abu, fils de diplomates africains. C’est aussi à six ans qu’il commence à suivre une analyse – il y gardera le silence, autre leitmotiv de son enfance <em>« d’un mutisme farouche » </em>– et à passer des après-midi chez le dentiste. Après ce long chapitre consacré à <em>« la première année du premier exil »</em>, viendront la deuxième, la troisième et la quatrième. </span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Au récit des amitiés d’école, des événements politiques, des jeux, de l’écriture, s’ajoute la souffrance de savoir son frère amoureux, <em>« heureux avec quelqu’un d’autre »</em> que lui. Au surnom ironique que lui donnent ses camarades, <em>« le dieu du silence »</em>, répondra la déclaration de son <em>« futur meilleur ami »</em> : <em>« Moi, je sais pourquoi il ne parle pas. C’est parce que tout ce qu’il a à dire il le dit à sa façon : en écrivant. »</em> L’auteur instille dans son texte un rythme personnel à l’aide de tirets, de répétitions, de subjonctifs ou d’associations de mots fantaisistes, qui jouent sur les sonorités surtout.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Donnant peu à peu plus de place à ce qui se déroule autour de lui durant ces années-là, Amigorena poursuit sa recherche du temps perdu qu’il résume ainsi dans le dernier chapitre : <em>« Si nos seules patries sont l’enfance et la langue, l’amour et l’amitié sont nos seules nations : ce sont les seules contrées où notre errance sur terre trouve un sol ferme où poser les pieds. Un sol ferme et mouvant : vivant – comme le sable, comme l’océan. »</em></span></p>
heure-bleue
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On a marché sur la lune
tag:heure-bleue.blogspirit.com,2022-02-14:3264812
2022-02-14T09:20:00+01:00
2022-02-14T09:20:00+01:00
Comme le Goût a une notion très personnelle de la délicatesse, il vous a...
<p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Comme le Goût a une notion très personnelle de la délicatesse, il vous a raconté que dans notre nouvel Eden, on avait posé "une barre à vieux" dans la salle de bains, .</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Il est parfaitement entendu que cette "barre à vieux" ne pouvait que m'être destinée alors que lui-même se plaint de son genou depuis toujours...</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Vous savez bien que nous ne sommes plus de jeunes gens alors on a fait appel un ami pour nous aider.<br />Oui, vous n'êtes pas sans remarquer que les choses s'alourdissent avec le temps...</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Hier, cet ami regardait par la fenêtre.<br />Il m'a fait penser aussitôt à Tintin.<br />Finalement, il va bien avec nous, il est toujours un peu lunaire, un peu ailleurs.</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Trêve de bavardage... Ce n'est pas tout mais il faut se remettre au travail.<br />Le Goût s'entraîne à casser les verres.<br />Il a pour cela un certain talent mais il nous reste les sucriers, les pots de lait, qui ne servent à rien chez nous.<br />Le Goût peut encore s'entraîner, il a des éléments à disposition...</strong></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/01/01/1409854736.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1141116" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/01/01/3266866634.jpg" alt="déménagement,âge,amitié" /></a></p>
Tania
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Le fidèle Louis Pion
tag:textespretextes.blogspirit.com,2021-09-09:3257364
2021-09-09T19:40:56+02:00
2021-09-09T19:40:56+02:00
Van Cutsem, mécène / 4 Louis Pion (1851-1934),...
<p align="right"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Van Cutsem, mécène / 4 </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Louis Pion (1851-1934), peintre et photographe, fait partie des artistes méconnus originaires de la région de Tournai. C’est lui qui a signé le beau portrait de profil en couverture de Henri Van Cutsem, un mécène. Né dans une famille d’agriculteurs, contrairement à ses frères, il choisit une autre voie et apprend le dessin et la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai sous la direction de Léonce Legendre. Puis, à Bruxelles, de Joseph Stallaert.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3579381523.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127844" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1733405207.jpg" alt="henri van cutsem,un mécène,louis pion,peinture,guillaume charlier,art,belgique,bruxelles,amitié,culture,musée des beaux-arts de tournai" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Louis Pion, <em>Mignon rêvant à sa destinée</em>, 1877, <br />acquis par la ville, Tournai, Musée des Beaux-Arts</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Après son voyage en Italie en 1873, il revient à Bruxelles et y fait connaissance avec Guillaume Charlier, dont il devient l’ami. Pion lui a servi de modèle pour <em>Le Déluge</em>, sa première sculpture primée et acquise par Henri Van Cutsem. Tous deux entrent dans le cercle intime du mécène, qui les invite chez lui avenue des Arts à Bruxelles ou dans sa villa de Blankenberge.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le choix de léguer la collection Van Cutsem à Tournai, outre la rencontre avec le bourgmestre déjà évoquée, tient aussi à la position prise par la Commission des musées de Bruxelles lors de l’inventaire : elle a refusé <em>Périmèle, Nymphe de Capri</em>, une grande toile de <a title="Notice Balat" href="http://balat.kikirpa.be/peintres/Detail_notice.php?id=3334" target="_blank" rel="noopener">Léonce Legendre</a>, professeur puis beau-père de Louis Pion.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2739342650.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127845" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1426238862.jpg" alt="henri van cutsem,un mécène,louis pion,peinture,guillaume charlier,art,belgique,bruxelles,amitié,culture,musée des beaux-arts de tournai" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Léonce Legendre, <em>Périmèle, Nymphe de Capri</em>, Tournai, Musée des Beaux-Arts</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« L’âme bercée des visions artistiques qui le transportent dans le monde idéal, il traduit à l’île de Capri la légende d’une nymphe transformée en île, dans tout l’éclat de sa jeunesse et l’épanouissement de sa beauté. Couchée sur le sable, son opulente chevelure dorée s’enroule sous ses bras gracieusement renversés derrière la tête, la nymphe regarde la mer bleue dont les flots viennent effleurer ses pieds roses. Des coquillages et quelques branches de corail agrémentent le premier plan, tandis qu’on aperçoit au loin l’île de Capri baignée d’air et de lumière à demi confondue dans la profondeur du ciel. »</em> (Louis Pion, à propos de l’œuvre de Léonce Legendre, archives du Musée des Beaux-Arts de Tournai)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dès lors, Louis Pion va se dévouer à l’avancement du projet de musée avec la ville de Tournai et avec l’architecte choisi par Van Cutsem pour le construire. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Entre la commande à <a title="Architectures rêvées (Horta et le MBA de Tournai)" href="https://catalogue.altaplana.be/Schuiten/illustrations/ill_archirevees.htm" target="_blank" rel="noopener">Victor Horta</a> (1903) et l’inauguration du musée des Beaux-Arts de Tournai (1928), vingt-cinq ans de travail, de changements dans les plans, et la guerre de 1914-1918. Il fut décidé à Tournai d’exposer dans ce nouveau musée à la fois la collection d’art moderne de Henri Van Cutsem et les collections d’art ancien de la ville.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1724777818.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127986" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3878500877.jpg" alt="henri van cutsem,un mécène,louis pion,peinture,guillaume charlier,art,belgique,bruxelles,amitié,culture,musée des beaux-arts de tournai" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Source : <a href="https://lalibrairiebelge.be/titre/loeuvre-au-miroir-des-mots-henri-van-cutsem-un-mecene/" target="_blank" rel="noopener">La Librairie belge</a></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Pour faire avancer les choses, Louis Pion n’a pas manqué d’écrire au bourgmestre de Tournai : <em>« Afin d’engager le Conseil à voter l’achèvement complet en une fois, le collège s’y montrant sympathique – Horta proposa d’abandonner ses honoraires d’une partie des travaux qui restaient à exécuter et Charlier après un instant de réflexion se tourne vers moi et dit : « Eh bien si Tournai veut faire ça – reprendre les travaux tout de suite et les achever en une fois, moi aussi je ferai quelque chose. Tu peux dire de ma part à l’administration communale […], moi aussi je ferai quelque chose : je donne pour le Hall de la sculpture toutes mes œuvres se trouvant dans mon atelier. »</em> (archives du Musée des Beaux-Arts de Tournai, sans date)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le <em>Dictionnaire des peintres belges</em> mentionne dans sa notice sur <a title="Document pdf : La "quête du réel" de Louis Pion (1851-1934), peintre et photographe tournaisien (Academia.edu)" href="https://www.blogspirit.com/admin/posts/La%20"quête%20du%20réel"%20de%20Louis%20Pion%20(1851-1934),%20peintre%20et%20photographe%20tournaisien" target="_blank" rel="noopener">Louis Pion</a>, en plus de sa peinture, sa pratique de la photographie <em>« qui donne naissance à une production d’admirables <a title="Article RTBF (4e illustration)" href="https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_tournai-berceau-de-si-nombreux-artistes-un-livre-hommage?id=9452776" target="_blank" rel="noopener">grisailles</a> consacrées aux travaux des champs ». </em>Il signale que l’artiste a été directeur de l’Académie de Tournai et, de 1926 à 1932, premier conservateur du musée des Beaux-Arts.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2794921331.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127847" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1865091115.jpg" alt="henri van cutsem,un mécène,louis pion,peinture,guillaume charlier,art,belgique,bruxelles,amitié,culture,musée des beaux-arts de tournai" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Louis Pion, <em>La lecture</em>, s.d., crayon sur papier, Tournai, Musée des Beaux-Arts</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans son discours inaugural en 1928, fidèle, <em>« Le commandeur, Louis Pion »</em> (titre du chapitre qui lui est consacré), 77 ans, n’a pas manqué d’évoquer ses amis disparus (Van Cutsem, décédé en 1904 ; Charlier, en 1925) : <em>« C’était à mon sens un mandat que je tenais de mes amis défunts et dont l’accomplissement m’était imposé comme un devoir doublement sacré ». </em></span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Il a aussi regretté le manque de place pour exposer tous les artistes et souhaité que<em> « dans un temps pas trop éloigné, on pourra annexer au Musée deux nouvelles salles où ils seront mis en valeur ».</em> Le projet d’extension actuel du musée, malgré la polémique suscitée par certains aspects du projet architectural, répond donc à un besoin d’espace ressenti dès sa naissance.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Source : <em>Henri Van Cutsem, un mécène</em>, publié dans la collection « L’œuvre au miroir des mots » en 2018-2019, à l’occasion d’une exposition des Archives & Musée de la Littérature et du Musée des Beaux-Arts de Tournai.</span></p>
Tania
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Charlier, fils spirituel
tag:textespretextes.blogspirit.com,2021-09-06:3257338
2021-09-06T08:00:00+02:00
2021-09-06T08:00:00+02:00
Van Cutsem, mécène / 3 Guillaume Charlier...
<p align="right"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Van Cutsem, mécène / 3 </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Charlier" target="_blank" rel="noopener">Guillaume Charlier</a> (1854-1925), fils d’un boutiquier bruxellois, était l’aîné de cinq enfants. A la mort de son père en 1870, il doit arrêter son apprentissage pour subvenir aux besoins de sa famille. Puis il suit des cours du soir à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et quand il présente en fin d’année sa sculpture <em>Le Déluge</em>, celle-ci est primée et acquise par Henri Van Cutsem : c’est le début d’une amitié durable.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1823001457.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127772" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1715160139.jpg" alt="Charlier portrait.jpg" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Broerman" target="_blank" rel="noopener">Eugène Broerman</a>, <em>Portrait de Guillaume Charlier</em>, s.d., huile sur toile marouflée sur carton, <br />Musée des Beaux-Arts, Tournai © Paul M.R. Maeyaert (Wikimedia)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Après deux années de formation à Paris dans l’atelier de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Cavelier" target="_blank" rel="noopener">Jules Cavelier</a>, puis un voyage en Italie dont il ramène de nombreuses esquisses, il dispose enfin, grâce à Henri Van Cutsem qui le lui a fait construire en 1885, d’un bel atelier à Bruxelles, avenue de Cortenbergh. Quand le sculpteur épousera Marie Agniez, la sœur du musicien <a title="Wikipedia (nl)" href="https://nl.wikipedia.org/wiki/Emile_Agniez" target="_blank" rel="noopener">Emile Agniez</a> que Henri Van Cutsem appréciait, celui-ci leur proposera de s’installer dans sa demeure avenue des Arts à Saint-Josse-ten-Noode, qu’il leur lèguera à sa mort – l’actuel <a title="Patrimoine architectural" href="https://monument.heritage.brussels/fr/Saint-Josse-ten-Noode/Rue_de_la_Charitae/42/10898" target="_blank" rel="noopener">Musée Charlier</a>.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/1563518471.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127795" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/4018656099.jpg" alt="Charlier Tournai_Les_aveugles_2.jpg" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Guillaume Charlier, <em>Groupe des Aveugles</em>, Tournai</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Charlier, dont vous avez aimé <em>Inquiétude maternelle</em> (voir <a title="Dernière illustration" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/08/03/figures-feminines-3256672.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Figures féminines</em></a>), opte pour le réalisme et ses œuvres ont une forte connotation sociale : il sculpte des travailleurs, des pêcheurs, des personnes dans la misère, des mendiants, des enfants. Ses sculptures sont nombreuses dans l’espace public, comme le <em>Groupe des Aveugles</em> près de la cathédrale de Tournai. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Il a aussi conçu divers monuments, comme le Monument aux morts de Saint-Josse-ten-Noode (commune voisine de Schaerbeek) qui attire toujours mon attention au début de l’avenue du Méridien : une femme levant un drapeau, allégorie de la Patrie, avec à ses pieds un lion couché et un soldat mort.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1475980431.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127796" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2579873270.jpg" alt="Charlier Monument aux morts.jpg" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;"><a title="Source : présentation du monument" href="https://monumentsmorts.univ-lille.fr/monument/34256/saint-josse-ten-noode-rueroute/" target="_blank" rel="noopener">Monument aux morts</a> de Saint-Josse-ten-Noode (Photo Micheline Casier)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Henri Van Cutsem, qui ne se soucie pas de l’origine sociale de ses amis, admire son travail : <em>« Depuis des années, je suis fixé sur le talent de Guillaume ; mon opinion est faite et ne pourrait être atteinte par les appréciations d’autrui. »</em> (Correspondance d’Henri Van Cutsem à Théodore Verstraete, le 22 juin 1894). Il l’épaule comme un père, affection que l’artiste lui rend bien.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">C’est Charlier qui sera le légataire universel du mécène, chargé de poursuivre son action et de verser des rentes viagères à Van Strydonck et à Verstraete. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">En 1903, Van Cutsem avait rencontré le bourgmestre de Tournai, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor-Antoine_Carbonnelle" target="_blank" rel="noopener">Victor Carbonnelle</a>, et envisagé avec lui de léguer sa collection à cette ville si on y construisait un musée pour la recevoir. Ce projet, un accord oral, Guillaume Charlier aura à cœur de le poursuivre, secondé par Louis Pion, un artiste originaire du Tournaisis dont je vous parlerai dans le prochain et dernier billet de ce petit feuilleton.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Source : <em>Henri Van Cutsem, un mécène</em>, publié dans la collection « L’œuvre au miroir des mots » en 2018-2019, à l’occasion d’une exposition des Archives & Musée de la Littérature et du Musée des Beaux-Arts de Tournai.</span></p>
Tania
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L'ami Door
tag:textespretextes.blogspirit.com,2021-09-02:3257330
2021-09-02T08:00:00+02:00
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Van Cutsem, mécène / 2 L’ami Door, c’est Théodore...
<p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Van Cutsem, mécène / 2 </span></strong></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’ami Door, c’est <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odore_Verstraete" target="_blank" rel="noopener">Théodore Verstraete</a>, un peintre né à Gand (1850-1907). A seize ans, il fréquente l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers, qu’il quitte deux ans plus tard pour peindre sans contraintes et directement sur le motif. Il s’installe à Brasschaat, dans la province d’Anvers, et aménage une roulotte en atelier ambulant pour peindre des paysages de Campine ou des polders, en Hollande. La nature l’apaise.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/354688757.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127764" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3047731610.jpg" alt="henri van cutsem,théodore verstraete,peinture,amitié,corresopndance,mécénat,culture" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Théodore Verstraete, <em><a title="Notice du musée" href="https://mba.tournai.be/theodore-verstraete-printemps-a-schoore/" target="_blank" rel="noopener">Printemps à Schoore</a> (Le Verger)</em>, n. d., Huile sur toile, <br />92 x 182 cm, Musée des Beaux-Arts de Tournai - Legs Van Cutsem</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« Au mois de mai, nous avons vu au champ de mars à Paris le verger en Zélande </em>[Printemps à Schoore, ci-dessus]<em>, une œuvre importante, en relation directe avec les tendances de l’art contemporain. Au premier abord il nous a paru que le bleu des étoffes zélandaises ne s’harmonisait pas avec le vert superbe du verger, mais ayant vu depuis cette partie si curieuse de la Hollande nous devons reconnaître combien l’artiste le plus sincère de l’école belge a transcrit fidèlement un effet pris dans la nature. Ce verger a de la poésie et une grande fraîcheur de coloration. Il porte encore la marque d’une personnalité dont la place est aujourd’hui au premier rang de nos <a title="Lucien Solvay, Le paysage et les paysagistes, 1897 (monographie en ligne)" href="https://archive.org/details/lepaysageetlespa00solv/page/n7/mode/2up" target="_blank" rel="noopener">paysagistes</a>. »</em> (Georges Verdavainne dans <em>L’Economie</em>, cité par Van Cutsem dans une lettre à Théodore Verstraete, Bruxelles, le 24 juillet 1890)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Verstraete préfère s’installer devant un paysage que se rendre ou ville ou rechercher la compagnie des autres. Van Cutsem se dit déçu dans ses lettres de ne pas recevoir sa visite à Bruxelles ou à la Côte. Mais il l’encourageait : <em>« Ton œuvre est vraie comme observation de nature et le sentiment qui se dégage est intense et juste. Tu nous montres la bruyère avec sa végétation maigre et son horizon étendu ; tu as été impressionné par sa grandeur, son calme aux heures du crépuscule et tu nous fais partager ton sentiment. Quand en imagination, je me place devant ton tableau : que je me mets devant les yeux l’ensemble et le détail, j’en éprouve une satisfaction réelle. »</em> (Correspondance d’Henri Van Cutsem à Théodore Verstraete, Blankenberghe, le 27 août 1883) </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">En Hollande, l’ami Door s’est mis à peindre de nombreuses marines, par tous les temps, il finit par accepter les invitations de son ami à la Côte belge.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> Occasionnellement, le peintre partageait son « atelier » avec d’autres, comme Frans Simons et Rosa Leigh, puis Ernest Hoorickx : leurs œuvres sont parfois très proches quand ils travaillent devant les mêmes paysages. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">En 1883, Verstraete est un des membres fondateurs du groupe des <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_des_XX" target="_blank" rel="noopener"><em>XX</em></a> à Bruxelles et co-fondateur du groupe <em>Wees U Zelf</em> (Sois toi-même). Il démissionne des <em>XX</em> deux ans plus tard en réaffirmant son indépendance. Rosa Leigh fait partie du groupe <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Als_ik_Kan" target="_blank" rel="noopener"><em>Als ik Kan</em></a> (Si je peux) et du Cercle des femmes peintres de Bruxelles. (Je constate que <em>« la seule femme artiste de leur entourage »</em> n’est pas mentionnée dans Wikipedia. Le <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Dictionnaire_des_peintres_belges#:~:text=Le%20Dictionnaire%20des%20Peintres%20belges%20du%20XIVe%20si%C3%A8cle,recense%20plus%20de%206%20300%20peintres%20belges%20." target="_blank" rel="noopener"><em>Dictionnaire des peintres belges</em></a> la présente comme peintre de paysages, de natures mortes et de figures.) Tous ces peintres participent activement à la vie artistique de la fin du XIXe siècle.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/51465815.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127765" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/1415059173.jpg" alt="henri van cutsem,théodore verstraete,peinture,amitié,corresopndance,mécénat,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">A feuilleter <a href="https://archive.org/details/lepaysageetlespa00solv/page/n7/mode/2up" target="_blank" rel="noopener">en ligne</a> (Internet archive)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Affaibli par un accident vasculaire cérébral en 1893, Théodore Verstraete a pu compter sur le soutien indéfectible de Henri Van Cutsem. En juillet 1894, celui-ci lui écrit : <em>« Quand vous recommencerez à peindre, soyez prudent et ne pensez d’abord au travail qu’à petites doses. Vous verrez, mon brave Door, la convalescence marchera vite et le rétablissement là, vous produirez de nouveau toute une série de chefs-d’œuvre. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’aide morale du collectionneur envers son ami, qui perdra la vue, se double d’une aide financière ; il lui versera une rente mensuelle jusqu’à sa mort et fera ériger un <a title="Photo Wikimedia" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Antwerpen_Stadspark_Verstraetemonument_-_222259_-_onroerenderfgoed.jpg?uselang=fr" target="_blank" rel="noopener">monument</a> à sa mémoire en 1909, dans un parc anversois.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Source : <em>Henri Van Cutsem, un mécène</em>, publié dans la collection « L’œuvre au miroir des mots » en 2018-2019, à l’occasion d’une exposition des Archives & Musée de la Littérature et du Musée des Beaux-Arts de Tournai.</span></p>
Tania
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Van Cutsem, mécène
tag:textespretextes.blogspirit.com,2021-08-30:3257328
2021-08-30T08:00:00+02:00
2021-08-30T08:00:00+02:00
La mention « legs Van Cutsem » est omniprésente sur les...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">La mention <em>« legs Van Cutsem »</em> est omniprésente sur les étiquettes des œuvres exposées au <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/08/03/figures-feminines-3256672.html" target="_blank" rel="noopener">Musée des Beaux-Arts de Tournai</a>. Curieuse d’en apprendre plus sur cet homme, je me suis plongée dans la lecture de <em>Henri Van Cutsem, un mécène</em>, publié dans la collection <em>« L’œuvre au miroir des mots »</em> en 2018-2019, à l’occasion d’une exposition des <a title="Site" href="http://www.aml-cfwb.be/" target="_blank" rel="noopener">Archives & Musée de la Littérature</a> et du Musée des Beaux-Arts de Tournai. Richement illustré, l’essai consacré à ce mécène bruxellois abonde en citations tirées de sa correspondance avec les artistes qu’il soutenait et qui lui rendaient bien son amitié.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2725752183.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127985" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/388695224.jpg" alt="henri van cutsem,un mécène,collectionneur,art,peinture,sculpture,amitié,mécénat,musée des beaux-arts de tournai,musée charlier,culture" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Louis Pion, <em>Portrait d’Henri Van Cutsem</em>, huile sur toile, s.d., legs Van Cutsem, <br />Tournai, Musée des Beaux-Arts (d'après la couverture du livre source)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Van_Cutsem" target="_blank" rel="noopener">Henri Van Cutsem</a> (1839-1904) est décédé avant de voir l’écrin architectural qui allait abriter sa collection. Qui était-il ? Né dans une famille aisée qui détenait l’Hôtel de Suède (remplacé par les <a title="Patrimoine architectural" href="https://monument.heritage.brussels/fr/Bruxelles_Pentagone/Boulevard_Anspach/26/30702" target="_blank" rel="noopener">Galeries Anspach</a>) à Bruxelles, Van Cutsem a grandi dans un milieu attiré par l’art. Sa mère venait d’une famille d’intellectuels, son père fut un élève prometteur d’Ingres avant de se consacrer au commerce d’œuvres d’art et à l’hôtel familial. Après des études de droit à Liège, Henri fit de même.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Son premier achat, à 35 ans, c’est <em>l’Atelier</em>, signé Henri de Braekeleer, que je vous avais signalé après vous avoir montré une autre toile du peintre, <em>La Blanchisserie</em>. Cette année-là, il épouse Léontine Van Opstal. Henri Van Cutsem s’intéresse d’abord au réalisme, à l’Ecole de Tervueren, à quelques artistes étrangers.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/2850085529.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127759" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1208290932.jpg" alt="henri van cutsem,un mécène,collectionneur,art,peinture,sculpture,amitié,mécénat,musée des beaux-arts de tournai,musée charlier,culture" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Henri De Braekeleer, <em>L’Atelier</em>, 1873, huile sur bois, 75 x 114 cm. Tournai, Musée des Beaux-Arts,<br />Legs Van Cutsem – 1904 (<a href="https://mba.tournai.be/podcast-a-ecouter/" target="_blank" rel="noopener">podcast</a> à écouter sur le site du musée)</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">1880 est une année charnière dans sa vie : son fils Jean meurt cinq mois après sa naissance. L’année suivante, c’est le tour de Laure, sa sœur cadette. Enfin, en 1884, Henri Van Cutsem perd son épouse. Désormais, il cherche <em>« la compagnie et le réconfort auprès des artistes »</em> dont certains deviennent de véritables amis intimes. Vivre pour l’art et soutenir des artistes, moralement et matériellement, devient sa raison de vivre.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">A part quelques œuvres d’impressionnistes français acquises lors des échanges belgo-français du groupe des XX à Bruxelles, ses achats visent à encourager ses amis artistes à travailler. Henri Van Cutsem les aide financièrement, leur écrit, les invite chez lui à Bruxelles ou à la campagne (Ochamps, dans la province du Luxembourg) ou sur la Côte belge, dans sa villa de Blankenberge. Sa correspondance comporte peu d’éléments intimes : il y relate des faits de la vie courante, ses voyages, des expositions, transmet des invitations, voire des conseils. En retour, Henri Van Cutsem aime qu’on soit présent à sa table et qu’on le tienne au courant du travail en cours.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/298715894.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127760" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1917360122.jpg" alt="henri van cutsem,un mécène,collectionneur,art,peinture,sculpture,amitié,mécénat,musée des beaux-arts de tournai,musée charlier,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Source : KBR</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">A la fin de l’année 1894, Henri Van Cutsem est fait <em>« Chevalier de l’Ordre de Léopold »</em> en tant que mécène et protecteur des arts. Ses amis lui offrent un beau <em>« Liber amicorum »</em> composé d’études, de dessins, d’aquarelles, de chansons, de textes – un long poème, <em>L’Art,</em> que lui a dédié <a title="Notice biographique" href="https://data.bnf.fr/fr/13474243/lucien_solvay/" target="_blank" rel="noopener">Lucien Solvay</a> – et de partitions<span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-size: 12pt;">, avec en couverture un bas-relief en bronze argenté de <a title="Dossier illustré sur l'atelier du sculpteur ami d'Horta et de Van Cutsem" href="http://patrimoine.brussels/liens/publications-numeriques/versions-pdf/articles-de-la-revue-bruxelles-patrimoines/numero-26-27/article-26-27-5" target="_blank" rel="noopener">Pieter Braecke</a>.</span></span> Le mécène mourra dix ans plus tard, après avoir pris des dispositions pour la pérennité de son action et de sa collection. Deux musées naîtront de ses legs d’œuvres d’art, de mobilier et de vaisselle : le Musée des Beaux-Arts de Tournai et le Musée Charlier à Bruxelles.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>* * *</em></span></p><p style="padding-left: 80px;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS';">Dans la foulée de ma <a title="Figures féminines (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/08/03/figures-feminines-3256672.html" target="_blank" rel="noopener">visite</a> au musée des Beaux-Arts de Tournai, je vous ai préparé un petit feuilleton à suivre, si vous voulez, pendant que je m’éloigne un peu. Les prochains épisodes seront consacrés aux amis artistes d'Henri Van Cutsem.</span></p><p style="padding-left: 80px;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS';">Amicalement, </span></p><p style="padding-left: 80px;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS';">Tania</span></p>
Tania
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Tremblement
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2021-08-28T08:00:00+02:00
2021-08-28T08:00:00+02:00
« La mémoire, pour moi, c’est comme un...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/462349535.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1127725" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/912848211.jpg" alt="tenenbaum,l'affaire pavel stein,roman,littérature française,rencontres,amour,amitié,nombres,mémoire,juifs,culture" /></a></span></em></p><p> </p><p> </p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">« La mémoire, pour moi, c’est comme un tremblement, voyez-vous, un aller-retour entre ce qu’on a vécu et ce qu’on vit, voire entre ce qu’on aurait pu et ce qu’on pourrait encore vivre. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Gérald Tenenbaum, <a title="Paula et Stein" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/06/23/paula-et-stein-3254855.html" target="_blank" rel="noopener"><em>L'affaire Pavel Stein</em></a></span></p>
Tania
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Oeillères
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-08-08:3152339
2020-08-08T08:30:00+02:00
2020-08-08T08:30:00+02:00
« Je me rendis compte que je me souvenais à peine de ces membres...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2465599460.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1095018" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/4094800645.jpg" alt="ferrante,la vie mensongère des adultes,roman,littérature italienne,naples,adolescence,famille,amitié,études,amour,sexe,société,culture" /></a>« Je me rendis compte que je me souvenais à peine de ces membres de ma famille, je n’avais peut-être même jamais connu leurs noms. Je tentai de le cacher, mais Vittoria s’en aperçut et se mit aussitôt à dire du mal de mon père, qui m’avait privée de l’affection de personnes qui, certes, n’avaient pas fait d’études et n’étaient pas de beaux parleurs, mais qui avaient beaucoup de cœur. Elle le mettait toujours au premier rang, le cœur, et quand elle en parlait, frappait ses gros seins de sa main large aux doigts noueux. Ce fut dans ces circonstances qu’elle commença à me faire cette recommandation : Regarde bien comment on est, et comment sont ton père et ta mère, et puis tu me diras. Elle insista beaucoup sur cette question du regard. Elle disait que j’avais des œillères, comme les chevaux, je regardais mais ne voyais pas ce qui pouvait me gêner. Regarde, regarde, regarde, martela-t-elle. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Elena Ferrante, </span><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/07/20/la-vie-mensongere-3152338.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">La vie mensongère des adultes</span></em></a></p>
Tania
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La vie mensongère
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2020-08-06T08:30:00+02:00
2020-08-06T08:30:00+02:00
La vie mensongère des adultes , le dernier roman d’ Elena Ferrante...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="Site de l'éditeur" href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Du-monde-entier/La-vie-mensongere-des-adultes" target="_blank" rel="noopener"><em>La vie mensongère des adultes</em></a>, le dernier roman d’<a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Elena_Ferrante" target="_blank" rel="noopener">Elena Ferrante</a> (traduit de l’italien par Elsa Damien), confirme son talent pour accrocher d’un bout à l’autre. Je l’ai dévoré avec appétit, c’est un roman facile à lire et il en faut pour nous distraire en cet été pas comme les autres.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3205163659.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1095017" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2059799859.jpg" alt="ferrante,la vie mensongère des adultes,roman,littérature italienne,naples,adolescence,famille,amitié,études,amour,sexe,société,culture" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Giovanna, douze - treize ans, fille unique, un âge où l’on est souvent mal dans sa peau, y raconte un tremblement de terre intérieur, annoncé dès la première phrase : <em>« Deux ans avant qu’il ne quitte la maison, mon père déclara à ma mère que j’étais très laide. »</em> Ce père professeur à l’université de Naples, qu’elle trouve intelligent et élégant, la couvre depuis toujours de compliments. Elle s’est habituée à sa voix douce et affectueuse, même si elle connaît son autre voix, tranchante et précise, lorsqu’il discute avec les autres.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Pour la première fois, elle est rentrée avec de mauvaises notes qui inquiètent sa mère, une enseignante. Celle-ci met son père au courant de ce qu’on lui a dit à l’école et celui-ci laisse échapper, sans se douter que sa fille l’entend de sa chambre à la porte entrouverte : <em>« Ça n’a rien à voir avec l’adolescence : elle est en train de prendre les traits de Vittoria ». </em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Giovanna a ses règles depuis un an, les changements de son corps la préoccupent, la rendent même apathique. Elle n’en revient pas d’être comparée à cette tante : son père a toujours associé sa sœur à la laideur et à la <em>« propension au mal ».</em> Contrairement à ce qu’elle espérait, sa mère réagit mollement. Elle en est si troublée qu’elle n’envisage qu’une solution : <em>« aller voir à quoi ressemblait vraiment Zia Vittoria. »</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Elle a connu ses grands-parents maternels et le frère de sa mère avant qu’il ne s’éloigne, mais elle ne sait pas grand-chose de la famille de son père qui vit <em>« au bout du bout de Naples »</em>, dans un quartier très différent du haut de la ville où ils habitent, pas loin du parc de la <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Villa_Floridiana" target="_blank" rel="noopener">Floridiana</a>. Un jour où ses parents sont absents, elle fouille dans leurs albums de photos pour voir à quoi ressemble Vittoria et découvre que, là où elle figurait, on a gratté méthodiquement un petit rectangle à la place de son visage !</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Tout cela ne fait que la perturber davantage, à la maison où elle s’examine sans fin dans la glace et au collège où elle est trop distraite pour redevenir bonne élève. Ses meilleures amies, Angela, du même âge qu’elle, et sa petite sœur Ida, sont les filles d’un couple ami de ses parents, Mariano et Costanza. En leur présence aussi, Giovanna devient <em>« grincheuse ».</em> Quand ses amies la rassurent – elles aussi deviennent laides quand elles ont des soucis –, elle se demande si elles mentent, bien qu’on leur ait appris comme à elle de ne jamais dire de mensonges.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Sa mère a vu qu’elle avait touché aux albums dans leur chambre, ses parents devinent qu’elle a entendu leur conversation et il leur faut bien répondre à ses questions au sujet de cette tante <em>« terrible »</em> qui travaille comme domestique et qu’ils disent envieuse, rancunière, destructrice. Vu son obstination, ils lui permettent de lui rendre visite, tout en la mettant en garde. Son père va la déposer devant sa porte un dimanche, dans les bas quartiers de Naples où il est né et où il a grandi.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>« J’appris de plus en plus à mentir à mes parents. »</em> La tante Vittoria, bien habillée, bien coiffée, ne ressemble pas du tout à <em>« l’épouvantail »</em> de son enfance, même si façon de parler, brutale et grossière, dans un <em>« dialecte âpre »</em>, surprend Giovanna. Très vite, elle lui parle du bracelet qu’elle lui avait offert à sa naissance, qu’elle ne porte pas, et dont sa nièce n’a jamais entendu parler. Et d’Enzo, son grand amour, un homme marié, à qui elle va régulièrement parler au cimetière – Vittoria accuse son frère d’avoir fait son malheur.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Sous son influence, Giovanna commence à regarder ses parents autrement. Ce qu’elle découvre derrière les apparences d’un couple uni et cultivé est inattendu, choquant même. Eux aussi mentent et l’adolescente va voir ce qui l’entoure d’une manière tout à fait nouvelle en oscillant désormais entre le monde dans lequel elle a été éduquée et celui de Vittoria, si différent, qu’elle va fréquenter davantage.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>La vie mensongère des adultes</em> développe les thèmes abordés dans <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/l%27amie+prodigieuse" target="_blank" rel="noopener"><em>L’amie prodigieuse</em></a> : la recherche chaotique de sa propre personnalité, les troubles du corps, les confidences et les rivalités entre amies, les rapports ambivalents avec les garçons, les débuts sexuels et amoureux, les études, les différences sociales. Ici aussi, l’héroïne est attirée par un jeune homme plus instruit, qui aime discuter avec elle bien qu’il soit fiancé. </span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Comme résumé dans <a href="https://www.lemonde.fr/critique-litteraire/article/2020/06/11/la-vie-mensongere-des-adultes-le-charme-un-peu-passe-d-elena-ferrante_6042467_5473203.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Le Monde</em>,</a> <em>« Portraits de femmes ciselés et Naples en toile de fond : c’est le nouveau roman de la mystérieuse écrivaine italienne. Le talent est là, guère la surprise. »</em> C’est très bien vu, très bien rendu, j’ai lu <a title="Critique de France TV Info" href="https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/roman/le-dernier-roman-d-elena-ferrante-la-vie-mensongere-des-adultes-nous-plonge-dans-la-tete-d-une-adolescente_4009641.html" target="_blank" rel="noopener"><em>La vie mensongère des adultes</em></a> avec grand plaisir, tout en me demandant parfois si <a title="Sa véritable identité selon BibliObs" href="https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20160910.OBS7818/la-veritable-identite-d-elena-ferrante-revelee.html" target="_blank" rel="noopener">Elena Ferrante</a> ne nous donne pas là une version disons plus intellectuelle des mélos sentimentaux d’autrefois.</span></p>
Tania
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Une note
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-07-25:3152247
2020-07-25T08:30:00+02:00
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« Giacomo se présenta au conseil de révision et, comme c’est...
<p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/239346237.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1094811" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/3563776183.jpg" alt="Rigoni Stern poche.jpg" /></a>« Giacomo se présenta au conseil de révision et, comme c’est l’habitude pour l’occasion, les conscrits sonnèrent les cloches à toute volée. Ce jour-là non plus il ne comprit pas pourquoi le colonel qui présidait la commission de recrutement, au lieu de le verser dans les chasseurs alpins, comme presque tous les autres jeunes du pays, l’avait envoyé au loin dans l’infanterie. Non, il ne pouvait pas savoir que sur la table du colonel il y avait une note signalant que, sous son nom, au casier judiciaire, il était écrit : « En 1935, a participé à la grève, pendant la construction de l’ossuaire monumental. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Mario Rigoni Stern, </span><a title="Giacomo, Haut-Adige (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/07/23/giacomo-haut-adige-3152245.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Les saisons de Giacomo</span></em></a></p>
Tania
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Giacomo, Haut-Adige
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2020-07-23T08:30:00+02:00
2020-07-23T08:30:00+02:00
De Mario Rigoni Stern (cité par Paolo Cognetti dans Le garçon sauvage...
<p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">De <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Rigoni_Stern" target="_blank" rel="noopener">Mario Rigoni Stern</a> (cité par Paolo Cognetti dans <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/05/01/carnet-de-montagne-3149866.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Le garçon sauvage</em></a>), <em>Les saisons de Giacomo</em> (traduit de l’italien par Claude Ambroise et Sabina Zanon dal Bo) figuraient depuis un bon moment dans ma liste de livres à lire et, cette fois, il était disponible à la bibliothèque : une bonne occasion de retourner en Italie, me suis-je dit, et de retrouver la montagne.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1286379214.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1094810" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/302093312.jpg" alt="Rigoni Stern Pavillons poche.jpg" /></a></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Mario Rigoni Stern (1921-2008), dans les quatre pages du premier chapitre, décrit un hameau où il fait <em>« un saut »</em> en plein hiver et, dans le silence de l’abandon, entre dans une maison : <em>« Maintenant, c’est-à-dire depuis une trentaine d’années, les sept portes du hameau ne s’ouvrent que quand les gens de la ville montent de la plaine pour les vacances. »</em> C’est un saut dans le passé : <em>« Ce qui était vivant dans cette maison est très loin, elle est vidée de tout et remplie de silence. Ici était né et avait vécu jusqu’à vingt ans mon copain d’école. » </em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Dans cette région de l’empire austro-hongrois rattachée à l’Italie en 1919, le <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Trentin-Haut-Adige" target="_blank" rel="noopener">Haut-Adige</a>, le village avait été reconstruit après la Grande Guerre, les cloches réinstallées en haut du clocher en 1922 – <em>« Giacomo, Nino et Mario étaient là eux aussi, qui tiraient de toutes leurs forces, serrant les dents et serrant la corde. »</em> En 1928, une année record de chaleur et de sécheresse, l’incendie spectaculaire du Dubiello avait détruit les plants d’épicéas destinés au reboisement, la récolte de pommes de terre avait été misérable et il n’y avait pas de travail pour les hommes.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Malgré l’interdiction, ceux qui n’avaient pas pu partir pour l’étranger et qui avaient faim, allaient dans la montagne <em>« récupérer les obus, les cartouches, le plomb, les barbelés »</em> pour les vendre et avoir de quoi nourrir leur famille. Après l’annonce de la réconciliation entre le pape et le Duce, les enfants ont écrit une dictée sur les victoires de Mussolini <em>« contre les factieux, contre la malaria, contre les blasphémateurs, contre la dévaluation et même contre les mouches. »</em> Mais pour la grand-mère de Giacomo et d’Olga, sa soeur, ce n’est pas le Duce <em>« qui fait bouillir la marmite ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">De saison en saison, d’année en année, Mario Rigoni Stern raconte la vie de Giacomo à l’école, à la maison, avec ses amis, au travail. Lui aussi devient un<em> « récupérateur ».</em> Même s’il ne sait pas grand-chose des batailles qui ont laissé dans la montagne tant de douilles, billes de plomb, morceaux de cuivre et de métal, il sait quoi ramasser pour se faire un peu d’argent de poche ou contribuer aux frais du ménage. </span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">En 1929, Giacomo surprend sa grand-mère en voulant devenir <em>« <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Opera_Nazionale_Balilla" target="_blank" rel="noopener">balilla</a> »</em> comme ses copains (l’organisation de jeunesse fasciste) – il espère ainsi recevoir un uniforme, des skis et des gants, un bonnet de laine et des grosses chaussettes… Son père a émigré pour travailler comme mineur en France, en 1927, et leur envoie des mandats pour payer leurs dettes à l’épicerie.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Devenue une jolie fille, sa soeur Olga a un amoureux, Matteo, qui vient régulièrement leur rendre visite. De son côté, Giacomo cherche la compagnie d’Irene et ensemble ils vont couper un petit sapin pour Noël, même si à l’école on leur a dit que c’était <em>« une mode étrangère »</em> et qu’il valait mieux faire une crèche. Quand son père rentre par surprise, il est content de voir un arbre de Noël entre la fenêtre et l’âtre. Après trois ans de mine, il leur a ramené à tous quelques chose de France et un petit capital pour passer l’hiver.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Matteo est invité par un oncle qui a émigré en Australie en 1903 à le rejoindre là-bas avec Olga, il leur payera le voyage. Alors on prépare des malles, on publie les bans, Olga et Matteo se marient avant de partir. Dès le printemps, Giacomo rejoint ses copains au bois, pour ramasser des morilles, chasser des nids de bourdons. Une fois le certificat d’études obtenu, l’école s’arrête pour lui comme pour la plupart des enfants. Le cours complémentaire coûte trop cher et le garçon est utile à la maison et aux champs. Il aide son père à récolter le foin.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Régulièrement, parmi les <em>« récupérateurs »</em>, il y a des victimes, mortes ou blessées par une explosion. Parfois ils trouvent aussi des restes humains, des objets personnels, comme la montre que le père de Giacomo a trouvée près d’un soldat hongrois. Puis la réévaluation de la lire fait baisser le prix des métaux et la Milice les dénonce. Mais la préparation d’un grand camp Mussolini pour la fête fasciste donne du travail et de quoi manger ; le père de Giacomo, surpris à distribuer des restes aux enfants, est accusé d’entretenir des vauriens, <em>« un déshonneur pour l’Italie ! »</em> Il lui faudra ruser pour continuer.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Puis commencent les travaux pour un ossuaire monumental sur la colline des Laiten, en face du hameau, pour tous les héros tombés pour la patrie. Giacomo suit comme les autres <em>« avant-gardistes »</em> l’instruction fasciste et la gymnastique, tous les samedis. En décembre, ils reçoivent des chaussures, un uniforme et des skis : Giacomo est un excellent skieur, et Irene l’admire.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><a title="Billets de Dominique (A sauts et à gambades)" href="http://asautsetagambades.hautetfort.com/tag/rigoni+stern" target="_blank" rel="noopener">Mario Rigoni Stern</a> décrit la vie du hameau dans tous ses détails concrets et pratiques, les efforts des uns et des autres pour survivre. Quand la construction de l’ossuaire reprend au printemps, ce sont les femmes qui sèment et cultivent, pendant que les hommes reprennent la <em>« récupération ».</em> Des tracts communistes circulent en secret dans certaines mains. Les paysans s’opposent au Syndicat fasciste qui veut leur imposer la race svitt au lieu des vaches de la race tarine qu’ils élèvent traditionnellement. Il y aura des arrestations, mais quand les femmes manifesteront à leur tour, il faudra bien relâcher les manifestants et les laisser faire comme ils veulent.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">La vie est si dure que le père de Giacomo se décide à émigrer de nouveau, mais c’est compliqué sans les bons papiers. Et puis une nouvelle guerre se prépare, avec la mobilisation ; Giacomo n’y échappera pas. <em>« <a title="Son portrait dans Télérama (2000)" href="https://www.telerama.fr/livre/mario-rigoni-stern-ecrivain-skieur-et-rescape-de-l-enfer,30534.php" target="_blank" rel="noopener">Mario Rigoni Stern</a>, qui a connu la guerre et qui a été fait prisonnier par les Allemands en 1943, ne porte aucun jugement, décrivant avec sobriété les siens, ceux de son village vénète. »</em> (Isabelle Fiemeyer dans <em><a title="Article source" href="https://www.lexpress.fr/culture/livre/les-saisons-de-giacomo_803440.html" target="_blank" rel="noopener">L’Express</a>)</em> Ami de Primo Levi, qui l’admirait, il décrit surtout dans <a title="Le billet d'Aifelle (Le goût des livres)" href="http://legoutdeslivres.canalblog.com/archives/2011/03/16/20643183.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Les saisons de Giacomo</em></a> les difficultés de la vie quotidienne durant l’entre-deux-guerres, tout en rendant hommage à sa belle région meurtrie par les combats.</span></p>
Tania
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Paysage
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2020-05-26T18:00:00+02:00
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[...] Alors je rêverai des horizons bleuâtres, Des jardins, des jets...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1746747396.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1091700" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1320481177.jpg" alt="montald,constant,peintre belge,exposition,1982,la médiatine,verhaeren,amitié,femmes artistes,symbolisme,eden,nature,beauté,paysage,harmonie,culture,baudelaire,poésie,littérature française" /></a>[...] Alors je rêverai des horizons bleuâtres,<br />Des jardins, des jets d’eau pleurant dans les albâtres,<br />Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin,<br />Et tout ce que l’Idylle a de plus enfantin.<br />L’Emeute, tempêtant vainement à ma vitre,<br />Ne fera pas lever mon front de mon pupitre ;<br />Car je serai plongé dans cette volupté<br />D’évoquer le Printemps avec ma volonté,<br />De tirer un soleil de mon cœur et de faire<br />De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Charles Baudelaire, <em><a title="Texte intégral du poème" href="https://www.poetica.fr/poeme-1279/charles-baudelaire-paysage/" target="_blank" rel="noopener">Paysage</a> (Tableaux parisiens)</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a title="Montald l'idéaliste (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/05/20/montald-l-idealiste-3150569.html" target="_blank" rel="noopener">Constant Montald</a>, <em>Bord de rivière</em>, 1913</span></p>
Tania
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Montald l'idéaliste
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2020-05-25T08:30:00+02:00
2020-05-25T08:30:00+02:00
Quand vous entrez aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB),...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Quand vous entrez aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (MRBAB), vous ne pouvez pas manquer d’admirer, dans l’immense forum, une peinture monumentale de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Constant_Montald" target="_blank" rel="noopener">Constant Montald</a>. Il me semble qu’il s’agit de <em>La Fontaine de l'inspiration</em>, dont un détail figure sur la <a title="Site du musée" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr" target="_blank" rel="noopener">page d’accueil des MRBAB</a> ou bien de <a title="Une oeuvre amputée, sauvée, restaurée (Article du Soir)" href="https://www.lesoir.be/art/%25252Fle-hainaut-terre-d-artistes-ii-la-province-aux-petits-s_t-19930824-Z074T1.html" target="_blank" rel="noopener"><em>La barque de l'Idéal</em></a> qui figure sur cette <a href="https://www.heritagedays.brussels/fr/programme/bruxelles/musees-royaux-des-beaux-arts-de-belgique-grand-hall-forum-et-hotel-gresham/" target="_blank" rel="noopener">photo</a> des Journées du Patrimoine. Les MRBAB viennent de rouvrir leurs portes. On peut à nouveau visiter, dans un premier temps, les salles du Musée d’art ancien devenu « Old masters museum ».</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3780263667.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1091666" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/344091146.jpg" alt="montald,constant,peintre belge,exposition,1982,la médiatine,verhaeren,amitié,femmes artistes,symbolisme,eden,nature,beauté,paysage,harmonie,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Constant Montald, <em>La fontaine de l'inspiration</em>, 1907, huile sur toile,</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">535 x 525 (dimensions d'origine) ; 393 x 490 (sans châssis), Bruxelles, MRBAB</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Une exposition <em>Constant Montald</em> (1862-1944) a été présentée en 1982 à la <a title="Photo" href="https://www.heritagedays.brussels/fr/programme/woluwe-saint-lambert/la-mediatine/" target="_blank" rel="noopener">Médiatine</a> du <a title="Photo" href="https://fr.woluwe1200.be/le-chateau-malou-et-son-parc" target="_blank" rel="noopener">Château Malou</a> (Woluwe-Saint-Lambert) : <em>« Une vie, une œuvre, une amitié – Emile Verhaeren »</em>. Montald et Verhaeren étaient de grands amis, deux couples amis même. En 1909, Verhaeren lui écrit : <em>« Vous nous manquez. Non seulement pour les parties de cartes, mais pour le coude à coude journalier. Vous êtes les seuls êtres au monde avec lesquels nous pourrions vivre. Nous vous aimons bien. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2805305725.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1091667" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3819063902.jpg" alt="montald,constant,peintre belge,exposition,1982,la médiatine,verhaeren,amitié,femmes artistes,symbolisme,eden,nature,beauté,paysage,harmonie,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;"><a title="Référence" href="http://www.aml-cfwb.be/catalogues/general/titres/214537" target="_blank" rel="noopener">Catalogue</a> de 1982 (illustré en N/B) : détail de <em>Vasque aux ramiers</em>, 1927</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Quel plaisir de rouvrir ce petit catalogue qui me rappelle beaucoup de choses oubliées sur ce peintre qui préférait <em>« le sentiment des choses à leur réalité »</em> (Grégoire Le Roy) et a exposé ses œuvres, à la fin du XIXe siècle, au Salon d’art idéaliste, dans la voie de l’ésotérique <a title="Oeuvres des MRBAB" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/artist/delville-jean-1" target="_blank" rel="noopener">Jean Delville</a>. Ces adeptes de <em>« la Beauté spirituelle, la Beauté plastique, la Beauté technique »</em> avaient pour maîtres <em>« Böcklin, Burne-Jones, Puvis de Chavannes entre autres ».</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/4224315362.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1091668" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/4292684719.jpg" alt="montald,constant,peintre belge,exposition,1982,la médiatine,verhaeren,amitié,femmes artistes,symbolisme,eden,nature,beauté,paysage,harmonie,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Constant Montald, <em>Nymphes dansant</em>, vers 1898, huile liant mat et détrempe sur toile,<br />95,5 x 135,5 cm, Bruxelles, MRBAB</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Francine-Claire Legrand, à qui j’emprunte ces citations, distingue ainsi le symbolisme et l’idéalisme : le symbole est mystère, on le voit bien dans l’œuvre de Fernand <a title="Exemple : "I lock the door upon myself"" href="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cf/Fernand_Khnopff_-_I_lock_my_door_upon_myself.jpeg/1200px-Fernand_Khnopff_-_I_lock_my_door_upon_myself.jpeg" target="_blank" rel="noopener">Khnopff</a> ; l’allégorie <em>« est claire puisqu’elle doit être édifiante ».</em> Montald recherche <em>« le grand art »</em>, <em>« serein et solennel »</em> en peignant des œuvres à la fois décoratives et monumentales. Il veut représenter le Bonheur, l’Eden hors de ce monde, avec des couleurs fictives, <em>« des ors intemporels »</em>, des nus parfois drapés – <em>« un passeport pour des départs vers l’imaginaire »</em>. Mais il a peint aussi des <a title="Illustration 4 : Vieille paysanne" href="https://archiviris.be/2019/08/11/constant-montald/" target="_blank" rel="noopener">paysans</a>, des <a title="Illustration" href="https://i.pinimg.com/736x/70/8e/38/708e388bf4d45cbce63142aaacb13cea.jpg" target="_blank" rel="noopener">scènes villageoises</a>.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3695463734.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1091669" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/2562869301.jpg" alt="montald,constant,peintre belge,exposition,1982,la médiatine,verhaeren,amitié,femmes artistes,symbolisme,eden,nature,beauté,paysage,harmonie,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Constant Montald, Affiche pour l'Exposition triennale des Beaux-Arts de Gand, 1895</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Fils d’un cordonnier gantois d’origine italienne (Montaldo), Constant Montald a d’abord travaillé comme peintre en bâtiment et suivi des cours du soir à l’Académie de Gand (peinture décorative). Il y obtient le premier prix à l’issue de ses études en 1885, puis le prix de Rome en 1886. Après son mariage en 1892, il expose de plus en plus souvent à Bruxelles où il s’installe en 1897.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1698746706.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1091670" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/2521652712.jpg" alt="montald,constant,peintre belge,exposition,1982,la médiatine,verhaeren,amitié,femmes artistes,symbolisme,eden,nature,beauté,paysage,harmonie,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Constant Montald, Portrait d'Emile Verhaeren, 1911</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Jean-Baptiste Baronian raconte <em>« les paradoxes d’une amitié »</em>. Constant Montald a rencontré Verhaeren en 1898 et peint de nombreux <a title="Portrait offert au musée Verhaeren en 2016" href="https://www.rtbf.be/culture/arts/detail_un-anonyme-fait-don-d-un-portrait-au-musee-consacre-au-poete-emile-verhaeren?id=9391866" target="_blank" rel="noopener">portraits</a> du grand homme de lettres au tournant du XIXe et du XXe siècle. Leur <a title="Expo du musée Verhaeren" href="http://www.emileverhaeren.be/fr/agenda/detail/nws-539-verhaeren--montald" target="_blank" rel="noopener">amitié</a> s’est trouvée renforcée par les liens entre Marthe Verhaeren-Massin et <a title="Son portrait par Montald en 1924" href="http://www.artnet.com/artists/constant-montald/portrait-of-gabrielle-canivet-the-artists-wife-tps7lXzSDIPSMGjtbC0sZQ2" target="_blank" rel="noopener">Gabrielle Montald-Canivet</a>, femmes d’artistes et femmes artistes (lire dans <em>Koregos</em> la belle <a title="Article illustré (en ligne)" href="http://www.koregos.org/fr/barbara-caspers-femmes-artistes-et-femmes-d-artistes-de-l-exposition-a-la-mise-en-scene/9715/" target="_blank" rel="noopener">étude de Barbara Caspers</a>). Verhaeren, symboliste et passionné, est beaucoup plus concret que Montald, tourné vers la mythologie gréco-romaine, inspiré par la Renaissance et le préraphaélisme, chantre de l’harmonie. Deux esthétiques différentes, mais <em>« c’est un peu une seule éthique que poursuivent les deux hommes »</em>, écrit Baronian de ces deux créateurs séduits par le socialisme et l’espoir dans le progrès.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/838755405.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1091671" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/718281599.jpg" alt="montald,constant,peintre belge,exposition,1982,la médiatine,verhaeren,amitié,femmes artistes,symbolisme,eden,nature,beauté,paysage,harmonie,culture" /></a><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Constant Montald dans son jardin, photo 1930</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Montald était <em>« un personnage »</em> : sa prestance, sa distinction, son allure vestimentaire, sa joie de vivre ont fait de lui un professeur très aimé à l’<a title="Histoire de l'ARBA" href="http://arba-esa.be/fr/site.php?cid=8&pid=48" target="_blank" rel="noopener">Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles</a>, où il fut nommé en 1897. Parmi ses élèves, il y a eu Marie Howet, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/paul+delvaux" target="_blank" rel="noopener">Paul Delvaux</a>, Jean-Jacques Gailliard, <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/anto+carte" target="_blank" rel="noopener">Anto Carte</a>… Il les encourageait à l’audace, à la persévérance, à la liberté dans la création même s’ils s’écartaient de ses propres préférences.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/3687313435.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1091672" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/933179236.jpg" alt="montald,constant,peintre belge,exposition,1982,la médiatine,verhaeren,amitié,femmes artistes,symbolisme,eden,nature,beauté,paysage,harmonie,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Constant Montald, <em>Jardin sous la neige</em>, 1916, Peinture à la colle sur carton,</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">69,5 x 81 cm, Bruxelles, MRBAB</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Dans sa technique, quelques constantes : une peinture mate – les fresques italiennes de la Renaissance <em>« firent de lui un adepte inconditionnel des grandes peintures murales »</em> – à la colle, des toiles de gros coton américain,<em> « rude et solide »</em>, du carton souvent, bien qu’il soit peu résistant. Pour la peinture à l’huile, il préconise trois couleurs : <em>« le rouge anglais, l’ocre jaune, parfois brun ou rouge, et l’outremer, irremplaçable »</em> (Denise Thiel-Hennaux), sans oublier l’emploi de <em>« l’or lumière »</em> où il était maître.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/4059420305.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1091673" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1961804607.jpg" alt="montald,constant,peintre belge,exposition,1982,la médiatine,verhaeren,amitié,femmes artistes,symbolisme,eden,nature,beauté,paysage,harmonie,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">Constant Montald, <em>L'heure dorée</em>, 1927, <br />Gouache sur papier marouflé sur panneau</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Je n’ai jamais visité la <a title="Site des ateliers Montald" href="https://ateliersmontald.be/notre-histoire/" target="_blank" rel="noopener">Villa Montald</a> que le peintre s’était fait construire à Woluwe-Saint-Lambert et dont le jardin, soigné par Gabrielle, admiré de tous, a reçu de nombreuses personnalités diverses et beaucoup d’artistes : Verhaeren bien sûr (lui recevait les Montald <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/08/02/verhaeren-au-caillou.html" target="_blank" rel="noopener">au Caillou-qui-bique</a> où Montald a fait tant de portraits du poète), le sculpteur Charles <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Van_der_Stappen" target="_blank" rel="noopener">Van der Stappen</a>, le graveur <a title="Notice biographique" href="https://www.honnelles.be/loisirs/tourisme/personnalites-locales/charles-bernier" target="_blank" rel="noopener">Charles Bernier</a>, George <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/minne" target="_blank" rel="noopener">Minne</a>, Stefan <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/zweig" target="_blank" rel="noopener">Zweig</a>, entre autres. Montald, qui jouait de plusieurs instruments (sa femme du piano), organisait chaque mois des séances musicales.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/dxDyTZlKdtk?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Une vidéo de cinq minutes sur <a title="Oeuvres de Montald dans les collections des MRBAB" href="https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/artist/montald-constant-1?letter=m" target="_blank" rel="noopener">Constant Montald</a> (Inès Vigo, YouTube, 2017, ci-dessus) vous permettra de découvrir en musique l’univers de ce peintre des <a title="Musée d'Orsay : Paysage symboliste" href="https://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire/commentaire_id/paysage-symboliste-9861.html?no_cache=1" target="_blank" rel="noopener">jardins</a> paradisiaques, des arbres et des fleurs, des éphèbes et des nymphes, et peut-être de tomber sous le charme.</span></p>
phalexandre
http://blogdewellin.blogspirit.com/about.html
Amitiés Seniors Wellin organise un voyage guidé au Pays Basque du 14 au 22 juin (infos et inscriptions)
tag:blogdewellin.blogspirit.com,2020-02-27:3235050
2020-02-27T06:15:00+01:00
2020-02-27T06:15:00+01:00
Programme Dimanche 14/06/2020 Départ de Wellin, trajet en...
<p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-size: 18pt;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; background-color: #ffff00;">Programme</span></strong></span></span></p><p><span style="text-decoration: underline; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff00;">Dimanche 14/06/2020</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Départ de Wellin, trajet en autocar jusqu’à l’hôtel Alteora *** de Poitiers pour votre étape. Installation dans les chambres et dîner à l’hôtel. </span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Repas de midi en cours de route (libre). </span></p><p><span style="text-decoration: underline; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff00;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/biarritz-thumb.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-472362" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/biarritz.jpg" alt="biarritz.jpg" width="311" height="207" /></a>Lundi 15/06/2020</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Après le petit-déjeuner, reprise du car pour se rendre à Bordeaux pour le déjeuner. Arrivée dans le courant de l'après-midi au Pays Basque et rencontre avec votre guide. Découverte de Biarritz, ancien port de pêche à la baleine devenu une station balnéaire huppée depuis la venue de Napoléon III et de son épouse Eugénie de Montijo : le palais, la grande plage et ses terrasses d’hortensias, le port vieux. Temps libre pour flâner. Arrivée en fin de journée à Saint-Jean-de-Luz, à l’hôtel Donibane ***. Installation dans les chambres. L'hôtel dispose d'une piscine extérieure chauffée à 28°, d'une salle de fitness équipée d'un tapis de course, d'un vélo indoor, ... Un terrain de pétanque au fond du jardin vous permettra de réaliser de superbes parties; un jeu de boules de pétanque est disponible sur demande à la réception. Vous pourrez disposer de ces infrastructures pour vous détendre. Apéritif d’accueil, dîner et nuit </span></p><p><span style="text-decoration: underline; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff00;">Mardi 16/06/2020</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/bayonne-thumb.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-472363" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/bayonne.jpg" alt="bayonne.jpg" width="291" height="194" /></a>Petit-déjeuner buffet et matinée libre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Départ en fin de matinée pour un déjeuner typique à Bayonne dans une cidrerie. L’après-midi : visite de Bayonne, ancien camp romain fortifié et point de rencontre de La Nive et de l’Adour. Balade dans le centre historique : la cathédrale Sainte-Marie, le cloître, les vieilles ruelles pavées –lieu d’origine du chocolat-, la promenade des quais, le théâtre ... Temps libre et visite d’un saloir à jambons et salaisons / dégustations de quelques spécialités. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Retour à l’hôtel en fin de journée, dîner, soirée chants basques et nuit. </span></p><p><span style="text-decoration: underline; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff00;">Mercredi 17/06/2020</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/arnaga-thumb.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-472364" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/arnaga.jpg" alt="arnaga.jpg" width="248" height="186" /></a>Après le petit-déjeuner, route vers Cambo les Bains, visite de la Villa Arnaga. Un “poème de pierre et de verdure”, c’est ce qu’a imaginé Edmond Rostand pour la maison de ses rêves. Petit Versailles inspiré des fermes traditionnelles basques, la Villa Arnaga oscille entre décor de théâtre et paradis fleuri. Continuation et déjeuner aux alentours de Saint- Jean-Pied-de-Port. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">L’après-midi : Saint-Jean-Pied-de-Port, ancienne étape des pèlerins sur la route de Compostelle et classé patrimoine mondial par l’UNESCO : la citadelle, la rue d’Espagne, les anciennes maisons de grès rose du 17 et 18ème siècle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Retour en fin de journée, dîner et nuit.</span></p><p><span style="text-decoration: underline; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff00;">Jeudi 18/06/2020</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/db/1858208646_13ef7274ca_b_Petit_train_de_la_Rhune_France.jpg" alt="1858208646_13ef7274ca_b_Petit_train_de_la_Rhune_France.jpg" width="233" height="327" />Après le petit-déjeuner, départ pour le massif de La Rhune. Ascension en authentique train à crémaillère de collection datant de 1924 qui vous emmène en 35 minutes à 905 mètres d'altitude pour découvrir un panorama magnifique à 360° qu'offre le sommet mythique du Pays Basque! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Déjeuner au restaurant de l’hôtel. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Après-midi : découverte des petits villages basques, arrêt au village de Sare certainement le plus typique des villages basques, visite des grottes de Sare qui s’articulent autour de la légende des laminaks, petits lutins qui hantent les grottes, l’habitat des chauves-souris. Arrêt à Ainhoa, classé parmi les plus beaux villages de France ensuite Espelette, connu pour son piment rouge, qui sèche en guirlande aux façades des maisons : village haut en couleur et en saveur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Retour en fin de journée à l’hôtel, dîner et nuit. </span></p><p><span style="text-decoration: underline; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff00;">Vendredi 19/06/2020</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/79/Saint_Jean_de_Luz_Port_Eglise.jpg" alt="Saint_Jean_de_Luz_Port_Eglise.jpg" width="330" height="221" />Matinée libre : reposez-vous ou profitez de la piscine, de la salle de fitness ou du sentier du littoral à quelques minutes de l’établissement, ainsi que la plage de Erromardie à 20 minutes à pied. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Déjeuner à l’hôtel. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Après-midi excursion à <strong>Saint-Jean-de-Luz</strong>, port de pêche aux thoniers colorés et étape du roi soleil pour son mariage avec Marie-Thérèse d’Espagne : la place Louis XIV, la maison Lohobiague, le pavillon de l’Infante, l’église au retable somptueux, la plage et sa jetée. Temps libre dans le centre historique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Retour à l’hôtel en fin de journée. Dîner et nuit.</span></p><p><span style="text-decoration: underline; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff00;">Samedi 20/06/2020</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/18/Saint_sebastien_2006_05.jpg" alt="Saint_sebastien_2006_05.jpg" width="296" height="223" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Après le petit-déjeuner, départ pour la journée en Espagne à San Sebastián– Donostia en basque –ancien lieu de rendez-vous de la noblesse ibérique devenu l’une des stations les plus animées d’Espagne : les vieux quartiers, la plaza mayor, le port de pêche, la baie de la Concha, en forme de coquille Saint-Jacques. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Déjeuner dans un restaurant de San Sebastián, puis route vers Fontarrabie, magnifique bourgade médiévale : la place d’armes dominant la baie de Txingudi, le fort de Charles Quint, les vieilles maisons très étroites aux balcons de bois sculpté, le quartier de la marina, ...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Retour à l’Hotel Donibane de Saint-Jean-de-Luz en fin de journée. Dîner et nuit.</span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline; background-color: #ffff00;"><strong>Dimanche 21/06/2020</strong></span></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Après le petit-déjeuner, reprise du car pour se rendre à Bordeaux pour le déjeuner. Ensuite, retour à l’hôtel étape à Poitiers. Installation dans les chambres et dîner à l’hôtel.</span></p><p><span style="text-decoration: underline; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff00;">Lundi 22/06/2020</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Après le petit-déjeuner, reprise du car pour rentrer en Belgique.</span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/2770765732.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-472358" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/768044628.jpg" alt="pays basque.jpg" width="381" height="254" /></a>Amitiés Seniors Wellin vous propose un voyage au Pays Basque du dimanche 14 au lundi 22 juin 2020</span></p><ul><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">9 jours / 8 nuits </span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Prix : chambre double 1.295,00 € par personne, chambre single 1.505,00 €.</span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Compris : le trajet en car**** A/R, logement, pension complète du 1er jour soir au dernier jour petit-déjeuner, les visites inscrites au programme et les pourboires.</span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Non compris : l’assurance annulation, les repas de midi du 1er et du dernier jour, les dépenses personnelles éventuelles.</span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Le programme (voir ci-dessous) a été établi en collaboration avec "Voyages Transcar SPRL", Rue de Plainevaux, 166 à 4100 SERAING - Tel. : 04/337.36.76 Mail : <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="mailto:info@voyages-transcar.be" target="_blank" rel="noopener">info@voyages-transcar.be</a></span> - Site : <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://www.voyages-transcar.be" target="_blank" rel="noopener">www.voyages-transcar.be</a></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Pour assurer les réservations, veuillez verser sur le compte BE82 7512 0727 2468 un acompte de 325,00 € par personne en chambre double et de 380,00 € pour une chambre single, dans les plus brefs délais. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">En cas de souscription à l'assurance annulation (voir ci-dessous), ne pas oublier d'ajouter le montant à cet acompte et de nous communiquer les renseignements sollicités pour sa rédaction.</span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Les versements suivants doivent parvenir sur le compte précité :</span></p><ul><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/autocar.6.jpg" alt="autocar.6.jpg" />pour le 14/03/2020: 325,00 € par personne en chambre double / 375,00 € pour une chambre single</span></li><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">pour le 14/04/2020: 325,00 € par personne en chambre double / 375,00 € pour une chambre single</span></li><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">pour le 14/05/2020: 320,00 € par personne en chambre double / 375,00 € pour une chambre single.</span></li></ul><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/3138530234.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-472361" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3633211522.jpg" alt="pays basque 2.jpg" width="289" height="193" /></a>Si vous souhaitez souscrire une assurance annulation via "Voyages Transcar SPRL", qui travaille maintenant avec VAB, merci de nous communiquer : Nom et prénom (nom de jeune fille pour les dames), adresse, date de naissance. </span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Montant de l'assurance annulation : </span></p><ul><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">en chambre DOUBLE 64,00 € par personne</span></li><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">en chambre SINGLE 74,50 €</span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Veillez à vous munir obligatoirement de votre carte d’identité en cours de validité, vos médicaments habituels, la carte européenne utilisée en cas de problèmes de santé fournie par votre Mutuelle ainsi que votre assurance annulation éventuelle.</span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt; background-color: #ffff00;"><span style="text-decoration: underline;">Infos, renseignements et réservations</span> : BODET Danielle au 084/38.95.44 ou GILLAIN Fabienne 084/38.91.37 - <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff; background-color: #ffff00;" href="mailto:fa585119@skynet.be" target="_blank" rel="noopener">fa585119@skynet.be</a></span></span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 18pt; color: #ff0000; background-color: #ffff00;"> <strong>Cliquez sur "lire la suite" pour prendre connaissance du programme de ce voyage</strong></span></p>
Tania
http://textespretextes.blogspirit.com/about.html
Filles du Dr March
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-02-20:3147105
2020-02-20T08:30:00+01:00
2020-02-20T08:30:00+01:00
Si vous avez lu jadis Les quatre filles du Dr March (1868-1869) ou vu...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Si vous avez lu jadis <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Quatre_Filles_du_docteur_March" target="_blank" rel="noopener"><em>Les quatre filles du Dr March</em></a> (1868-1869) ou vu l’une de ses nombreuses adaptations cinématographiques, vous vous laisserez peut-être tenter comme moi par le dernier film de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Greta_Gerwig" target="_blank" rel="noopener">Greta Gerwig</a> (<em>Little women</em>, 2019). La romancière américaine <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Louisa_May_Alcott" target="_blank" rel="noopener">Louisa May Alcott</a> (1832-1888), abolitionniste, écrivaine engagée, infirmière durant la guerre, s’est inspirée de sa propre vie dans ce roman.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/3040307161.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1084391" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/800210913.jpg" alt="les filles du dr march,little woman,film,greta gerwich,louisa may alcott,comédie dramatique,famille,amitié,amour,solidarité,émancipation,féminisme,culture,cinéma américain" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Saoirse_Ronan" target="_blank" rel="noopener">Saoirse Ronan</a>, l’interprète de Jo March (en vedette sur l’affiche ci-dessus), le personnage dans lequel Louisa May Alcott a mis beaucoup d’elle-même, est vraiment magnifique dans le rôle ; plusieurs prix l’ont récompensée cette année. Jo est une jeune femme indépendante, décidée à contribuer aux frais de la maison grâce à ses écrits – le film commence quand elle se rend dans les bureaux d’un journal pour y vendre une nouvelle –, méfiante par rapport au mariage tant elle tient à sa liberté.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le film alterne entre cette période de sa vie où elle commence à vivre de manière autonome et les souvenirs de la maison familiale, sept ans plus tôt. Les quatre filles du Dr March y étaient souvent seules. Leur mère, très soucieuse de la situation des familles pauvres, était souvent occupée ailleurs. Leur père, le pasteur March, le plus souvent absent, s’était engagé dans l’armée nordiste. (Niki s’est attardée sur ce personnage dans un billet sur <a title="Le billet de Niki (Mon bonheur est dans la ville)" href="http://sheherazade2000.canalblog.com/archives/2012/03/15/23751833.html" target="_blank" rel="noopener"><em>March</em></a> de Geraldine Brooks.) <span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Hubert Heyrendt signale dans <em><a title="La critique enthousiaste de Hubert Heyrendt" href="https://www.lalibre.be/culture/cinema/little-women-une-adaptation-inspiree-et-feministe-des-quatre-filles-du-dr-march-5e4292919978e22123cc244a" target="_blank" rel="noopener">La Libre</a></em> que</span> le <em>« docteur »</em> du titre français était <em>« une pure invention de l’éditeur français pour masquer le fait que leur père était en fait pasteur ».</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">L’entente entre elles protège Meg, Jo, Beth et Amy – la plus jeune, jalouse des talents de Jo –, du sentiment d’abandon : elles aiment s’amuser ensemble au grenier, préparer un spectacle d’après une pièce écrite par Jo pour Noël ou s’adonner à leurs passions. Jo écrit, Beth joue du piano, <a title="ABIGAIL MAY ALCOTT, la véritable AMY MARCH (Mon bonheur est dans la ville)" href="http://sheherazade2000.canalblog.com/archives/2020/02/12/38017639.html" target="_blank" rel="noopener">Amy</a> dessine et peint (inspirée par May, la sœur artiste de la romancière), tandis que l’aînée, Meg (Emma Watson), la plus jolie, se montre aussi la plus coquette.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3809543520.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1084394" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/2263937207.jpg" alt="les filles du dr march,little woman,film,greta gerwich,louisa may alcott,comédie dramatique,famille,amitié,amour,solidarité,émancipation,féminisme,culture,cinéma américain" /></a><br /><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'affiche en V. O.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">A l’adolescence, les filles March ont pour voisin un veuf esseulé dans sa magnifique maison, préoccupé par son fils Laurence, dit Laurie (Timothée Chalamet se montre ici plus fade que dans <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2019/10/09/new-york-sous-la-pluie-3142456.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Un jour de pluie à New York</em></a> de Woody Allen ; dans un petit rôle secondaire, <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Garrel" target="_blank" rel="noopener">Louis Garrel</a> m’a paru plus convaincant.) Très indocile avec son précepteur et très intéressé par les années et venues des sœurs March, Laurie se lie d’amitié avec Jo qui l’introduit dans leur cercle, malgré les protestations des autres qui préféreraient rester entre filles. Quant au veuf, il reprendra des couleurs en écoutant Beth jouer du piano dans son salon de musique.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Nous sommes au XIXe siècle, en pleine guerre de Sécession. Le manque de moyens pèse sur cette famille quasi ruinée par la générosité du Dr March. Tante March, sa riche sœur, ne cesse de rappeler que seul un mariage avisé – c’est-à-dire avec un homme fortuné – peut leur procurer une meilleure situation sociale. <a title="Photo" href="https://consequenceofsound.net/wp-content/uploads/2019/06/women-6.jpg?quality=80" target="_blank" rel="noopener">Meryl Streep</a> est parfaite dans le rôle de la tante, dragon mais bienveillante, et décidée à les aider à décrocher le bon parti. <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Laura_Dern" target="_blank" rel="noopener">Laura Dern</a> campe avec sensibilité la mère des filles March, une femme courageuse et attentive à leur épanouissement.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Le film n’est pas pour autant passéiste. On s’attache à ces adolescentes qui admirent le dévouement de leur mère et l’aident comme elles peuvent. On prend plaisir à observer leur complicité, à voir évoluer leur conscience d’elle-même, leur approche de la société. Elles font face à des difficultés très concrètes : aller au bal sans robe de soirée, partager un petit déjeuner, ne pas être continuellement accompagnée par les plus jeunes quand on sort, réagir sincèrement quand on reçoit une déclaration d’amour…</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/2173296232.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1084393" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1565544808.jpg" alt="les filles du dr march,little woman,film,greta gerwich,louisa may alcott,comédie dramatique,famille,amitié,amour,solidarité,émancipation,féminisme,culture,cinéma américain" /></a><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 8pt;">L'affiche québécoise</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>Les filles du Dr March</em> est un film chaleureux, sympathique, agréable à suivre (beaux décors et costumes, facture classique). L’apprentissage de la vie, les joies et les peines, l’amitié et l’amour, la famille, les bals, le désir de s’émanciper… Le charme désuet d’une époque révolue se combine à des thèmes qui restent d’actualité, mutatis mutandis. Il me semble que les valeurs illustrées à travers cette histoire ont dû influencer par mal d’entre nous qui avons lu <a title="Le Figaro (Alcott à l'honneur sur G)" href="https://www.lefigaro.fr/livres/2016/11/29/03005-20161129ARTFIG00152-qui-est-louisa-may-alcott-mise-a-l-honneur-par-google.php" target="_blank" rel="noopener">Alcott</a> dans notre jeunesse et y avons trouvé un modèle de jeune femme à la fois volontaire et sensible, décidée à se réaliser pleinement – une dimension féministe avant l’heure accentuée par la réalisatrice.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><em>Little women</em> de <a title="Sur FranceTVinfo" href="https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/greta-gerwig-realisatrice-des-filles-du-docteur-march-s-emeut-du-manque-de-reconnaissance-des-femmes-cineastes_3761185.html" target="_blank" rel="noopener">Greta Gerwig</a> est un film sans temps morts, même s’il dure deux heures et quart ; la musique parfois trop enjouée et envahissante, les changements d’époque (avec les mêmes actrices) nuisent un peu à la profondeur des sentiments. Je termine avec cette remarque de Marcos Uzal dans <a title="La critique de Libé" href="https://next.liberation.fr/cinema/2019/12/30/les-filles-du-docteur-march-le-reve-est-hardi_1771384" target="_blank" rel="noopener"><em>Libération</em></a> : <em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">« </span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">Une phrase de la romancière sert d’exergue au film : « J’ai eu beaucoup de problèmes, alors j’écris des histoires gaies. »»</span></em></span></p>
Tania
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Le kankourang
tag:textespretextes.blogspirit.com,2020-01-28:3146237
2020-01-28T20:20:00+01:00
2020-01-28T20:20:00+01:00
« C’est quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? J’interrogeais...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/1720859168.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1082797" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3447336716.jpg" alt="smith,zadie,swing time,roman,littérature anglaise,amitié,danse,apprentissage,angleterre,afrique,célébrité,culture" /></a>« C’est quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?<br />J’interrogeais Lamin, il était censé être mon guide, mais il semblait à peine se souvenir de mon existence, et encore moins que nous devions embarquer sur un ferry pour traverser la rivière et rejoindre la ville, et de là prendre la direction de l’aéroport afin d’accueillir Aimee. Plus rien de tout cela ne comptait à présent. Seul l’instant, seule la danse importait. Et Lamin, comme je pus m’en rendre compte, savait danser. Je le compris ce jour-là, avant même qu’Aimee le rencontre, bien avant qu’elle perçoive en lui le danseur. C’était flagrant à chaque roulement de hanches, chaque hochement de tête. Mais je ne parvenais plus à voir <a title="Kankourang (Wikipedia)" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Kankourang" target="_blank" rel="noopener">l’apparition orange</a>, la foule était si compacte entre elle et moi que je ne pouvais que l’entendre : ce qui devait être ses pieds martelant le sol, un bruit métallique, et des cris stridents, venus d’un autre monde, auxquels les femmes répondaient en chantant et en dansant. Je dansais moi aussi, involontairement, pressée comme je l’étais contre tant d’autres corps en mouvement. <a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1027045233.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-1082798" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1576544189.jpg" alt="smith,zadie,swing time,roman,littérature anglaise,amitié,danse,apprentissage,angleterre,afrique,célébrité,culture" /></a>Et sans cesser de poser mes questions – « C’est quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? » – mais l’anglais, la « langue officielle », ce lourd manteau guindé que les gens revêtaient uniquement en ma présence, et même alors avec ennui et difficulté, avait été jeté par terre, tout le monde dansait dessus, et je songeai, pour la énième fois en cette première semaine, qu’Aimee allait devoir s’adapter lorsqu’elle arriverait enfin et découvrirait, comme je l’avais fait, le gouffre qu’il y avait entre une « étude de faisabilité » et la vie telle qu’elle apparaissait sur la route ou à bord du ferry, dans le village et dans la ville, chez les gens et à travers une demi-douzaine de dialectes, dans la nourriture, les visages, la mer, la lune, les étoiles. »</span></em></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Zadie Smith,</span><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2020/01/24/swing-time-3146236.html" target="_blank" rel="noopener"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> Swing Time</span></em></a></p>
phalexandre
http://blogdewellin.blogspirit.com/about.html
Voyage d'”Amitiés Seniors Wellin” en Alsace (par Arthur Golinvaux)
tag:blogdewellin.blogspirit.com,2019-10-25:3234956
2019-10-25T06:15:00+02:00
2019-10-25T06:15:00+02:00
La semaine dernière quelques vingt personnes ont eu l'occasion de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/827459375.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-461591" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/4276813067.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,amitiés,seniors,voyage,alsace,octobre,2019,arthur,golinvaux,excursion,hôtel,photo,album,france,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="365" height="243" /></a>La semaine dernière quelques vingt personnes ont eu l'occasion de participer à un voyage en Alsace, voyage organisé par "Amitiés Seniors Wellin".</span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Le programme était alléchant, jugez-en grâces aux photos (voir ci-dessous).</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Le vendredi 18 vers huit heures, Luc, notre chauffeur attitré, nous embarque à destination de l'Alsace. Vers midi, nous voici arrivés à bon port grâce à sa fantastique expérience à l'hôtel "L'écu d'Alsace" à Greiswiller situé dans le Bas Rhin à 30 kilomètres de Strasbourg.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Après le déjeuner choucroute, nous partons pour la visite du Struthof à Natzwiller sous la direction de la charmante épouse de l'hôtelier qui sera d'ailleurs notre guide durant notre séjour. Avec passion elle va nous faire découvrir ou redécouvrir de magnifiques sites.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Le Struthof est le seul camp de concentration en France durant la seconde guerre mondiale. Un guide nous fait découvrir l'horreur de la vie dans ce camp. On y entrait sans jamais en ressortir. A la libération du camp plusieurs rescapés ont témoigné de ce qu'ils ont enduré.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/4190138711.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-461592" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/2649455532.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,amitiés,seniors,voyage,alsace,octobre,2019,arthur,golinvaux,excursion,hôtel,photo,album,france,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="326" height="217" /></a>Samedi 19 après le petit déjeuner nous partons pour la route du vin avec les plus beaux villages de France et à travers le vignoble très coloré en cette saison.</span><br /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Nous visitons tout d'abord Eguisheim, typique village d'Alsace avec ses maisons à colombages, son tour de ville le long des remparts la ville est entourée de collines recouvertes de vignes, c'est la ville du pape Léon IX seul pape Alsacien de 1048 à 1054. Ce village est demeuré presque intact depuis le 16ème siècle.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Ensuite nous voici à Kaysersberg, ville natale du docteur Schweitzer et pour la petite histoire du coureur cycliste Roger Hassenforder qui a remporté huit victoires d'étape du tour de France de 1955 à 1959.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Bâtie dans un joli site au débouché de la vallée de la Weiss dans la plaine d'Alsace entourée de vignobles Kaysersberg est une charmante petite ville fleurie au cachet médiéval. nous y avons déambulé sous la surveillance d'une cigogne.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/2371393752.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-461593" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/2163100436.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,amitiés,seniors,voyage,alsace,octobre,2019,arthur,golinvaux,excursion,hôtel,photo,album,france,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="324" height="216" /></a>Nous déjeunons à Riquewhir où nous goûtons le fameux Baeckeoffe. Riquewhir célèbre pour son vignoble, riche ville fortifiée du 13 ème siècle avec une large rue principale où toutes les façades sont classées, Riquewhir est la perle du vignoble , le riesling y est réputé.Ayant échappé aux ravages de la guerre, la ville apparaît telle qu'elle était au 16 ème siècle.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Nous passons par Ribeauvillé capitale des ménétriers d'Alsace depuis le 15e siècle, surmontée par les trois châteaux des comtes de Ribeaupierre.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">En fin de journée nous visitons une cave à vin où nos papilles se sont régalées grâce à leurs délicieux breuvages.Plusieurs se sont laissé tentés pour acheter quelques bouteilles du cru d'Alsace.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Dimanche 20 départ pour Obernai berceau de Sainte Odile patronne de l'Alsace.La ville est située au pied du Mont Ste Odile. C'est la deuxième ville touristique du Bas Rhin après Strasbourg, plusieurs curiosités, la place du marché, l'hôtel de ville, la tour de la Chapelle (beffroi du 13e siècle ) l'ancienne halle aux blés, le puits aux six seaux, l'Eglise St Pierre et Paul....</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/3412790578.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-461594" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3989148421.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,amitiés,seniors,voyage,alsace,octobre,2019,arthur,golinvaux,excursion,hôtel,photo,album,france,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="362" height="241" /></a>Vers 11 heures nous partons pour Kirrwiller chez Adam Meyer. A notre arrivée nous nous dirigeons vers le restaurant Majestic où on nous sert un copieux repas. Vers 14h30 on nous invite à prendre place au Royal Palace qui est un des plus grand cabaret de France. Ce qui nous a étonné c'est que cet endroit se trouve quasi dans un bled perdu.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Nous entrons dans un univers de rêve, celui des grand music-halls, de la danse, des illusions. Ce lieu empreint de luxe et de magie est un véritable chef d'oeuvre architectural (visible sur internet : Royal Palace music hall Kirwiller : revue Tempo - <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="https://royal-palace.com/" target="_blank" rel="noopener">cliquez ici</a></span>)</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Lundi 21 après le petit déjeuner, départ pour le Mont Sainte-Odile haut lieu de pèlerinage, fondé par la patronne de l'Alsace. Il offre un splendide panorama sur la plaine d'Alsace , c'est un mont Vosgien situé à Ottrott dans le département du Bas Rhin culminant à 764 mètres d'altitude.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Midi, nous rejoignons l'hôtel pour le dernier déjeuner avant le retour pour la Belgique. à "L'écu d'Alsace" nous avons passé des moments agréables dans un cadre familial plein de charme et de style aux couleurs alsaciennes , et Christian qui nous servait à table nous a bien fait rire avec ses petites blagues</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/485558112.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-461595" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/4144749654.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,amitiés,seniors,voyage,alsace,octobre,2019,arthur,golinvaux,excursion,hôtel,photo,album,france,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="272" height="181" /></a>Ces quelques jours se sont déroulés dans une ambiance conviviale, le temps maussade n'a pas altéré la bonne humeur du groupe.</span><br /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Adressons un merci tout particulier à "Amitiés Seniors Wellin" à l'agence Transcar pour la parfaite organisation, à Luc pour son amabilité et son éternel dévouement merci à notre guide, au personnel de l'hôtel...</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Au retour, nous nous donnons rendez-vous pour une prochaine expédition.</span></div><div style="text-align: right;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Arthur Golinvaux</span></strong></div><div><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></div><div> </div><div style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 18pt; background-color: #ffff00;">L'album-photos : <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="https://wellin.blogs.sudinfo.be/album/amities-seniors-en-alsace-octobre-2019/" target="_blank" rel="noopener">cliquez ici</a></span></span></strong></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /><a style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;" href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/813073049.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-461588" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3437215443.JPG" alt="P1180951 - Copie.JPG" /></a></span></div>
phalexandre
http://blogdewellin.blogspirit.com/about.html
Amitiés Seniors Wellin organise un voyage guidé en Alsace du 18 au 21 octobre (infos et inscriptions)...
tag:blogdewellin.blogspirit.com,2019-08-25:3234916
2019-08-25T06:15:00+02:00
2019-08-25T06:15:00+02:00
Programme : Vendredi 18 octobre :...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt; background-color: #ffff00;"><strong><u><span style="color: windowtext;">Programme :</span></u></strong></span><u></u></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong><u><span style="color: windowtext;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="https://c.pxhere.com/photos/31/9a/dachau_concentration_camp_historical_germany_war_nazi_world_prison-513273.jpg!d" alt="dachau_concentration_camp_historical_germany_war_nazi_world_prison-513273.jpg!d" width="224" height="150" />Vendredi 18 octobre</span></u></strong></span><strong><span style="color: windowtext;"> :</span></strong> <span style="color: windowtext;">Wellin-Basket</span> <span style="color: windowtext;">08h00 ou Marche-en-Famenne 07h30, Rochefort/Square Crépin 07h40, Han-sur-Lesse/après le pont 07h50; arrêt vers 09h00 de +/- 30' à l'AC d'Arlon; départ vers </span>l’hôtel "Écu d’Alsace" pour le repas de midi. Après le repas, visite du Struthof, ex et seul camp de concentration sur le territoire Français, installé durant la Seconde Guerre Mondiale au Struthof, un lieu-dit dans les hauteurs de la commune de <strong>Natzwiller </strong>(Bas-Rhin). Lors de sa création, l’Alsace et la Moselle avaient été annexées par le Troisième Reich. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Dîner - Logement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong><u><span style="color: windowtext;">Samedi 19 octobre</span></u></strong></span><strong><span style="color: windowtext;"> :</span></strong> Après le petit déjeuner, départ pour la route des vins avec les plus beaux villages de France. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>EGUISHEIM</strong> : élu village préféré des Français en 2013 sur France 2. Typique village d’Alsace avec ses maisons à colombages, son tour de ville le long des remparts et son château des Comtes sur la place centrale. La ville est entourée de collines recouvertes de vignes et est surplombée par les Trois-Châteaux qui veillent sur elle. Ville du Pape Léon IX, seul Pape Alsacien de 1048 à 1054. <u>Visite guidée</u> et temps libre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="https://apps.tourisme-alsace.info/photos/kaysersberg/photos/chateau-kaysersberg-depuis-la-ville.jpg" alt="chateau-kaysersberg-depuis-la-ville.jpg" width="359" height="238" />KAYSERSBERG</strong> : élu village préféré des Français en 2017 sur France 2. Ville verrou de la Vallée de la Weiss, fondée par l’Empereur Frédéric de Hohenstaufen, ville libre d’empire et ville natale du Docteur Schweitzer (prix Nobel de la paix en 1952). <u>Visite guidée</u> et temps libre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Déjeuner BAECKEOFFE à <strong>RIQUEWIHR</strong>, célèbre pour son vignoble, riche ville fortifiée du 13ème siècle avec une large rue principale ou toutes les façades sont classées. <u>Visite guidée</u> - Temps libre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Vous passez par <strong>RIBEAUVILLE</strong>, capitale des Ménétriers d’Alsace depuis le XVe siècle, surmontée par les trois châteaux des comtes de Ribeaupierre, maisons à colombages du 16e siècle, son vignoble, ses cigognes, l’eau minérale CAROLA et ses tissus Beauvillé. Visite d’une cave vinicole. Commentaires du vigneron et dégustation de crûs d’Alsace.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Dîner - Soirée animée - Logement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong><u><span style="color: windowtext;">Dimanche 20 octobre</span></u></strong></span><strong><span style="color: windowtext;"> :</span></strong> Après le petit déjeuner, départ pour <strong>OBERNAI</strong> : deuxième ville touristique du Bas-Rhin, après Strasbourg, berceau de Ste Odile patronne d’Alsace, la place du marché et ses maisons renaissances, son puits aux 6 seaux, la halle au blé, etc. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">11h00 : Départ pour <strong>KIRRWILLER</strong> chez ADAM MEYER. Éveillez tous vos sens. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">12h00 : Déjeuner dansant au restaurant MAJESTIC (avec boissons). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2017/09/656d402c-19a2-4c14-b171-f40f3a1824cc/870x489_dsc_3551.jpg" alt="870x489_dsc_3551.jpg" width="331" height="186" />Dès que vous passez les portes du <strong>ROYAL PALACE</strong>, vous entrez dans un univers de rêve et de magie : celui des grands MUSIC HALLS, dans la tradition du spectacle, de la danse et des illusions. Vous vivrez des moments inoubliables. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">14h30 : GRAND SPECTACLE au ROYAL PALACE. Après le spectacle, à 16h15, dessert du menu et animations au LOUNGE CLUB jusqu’à 18h00. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Dîner FLAMMECKÜCHE - Logement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong><u><span style="color: windowtext;">Lundi 21 octobre</span></u></strong></span><strong><span style="color: windowtext;"> :</span></strong> Après le petit déjeuner, départ pour le <strong>Mont Saint Odile</strong>. <u>Visite guidée</u> de ce haut lieu de pèlerinage, fondé par la Patronne de l’Alsace; il offre un splendide panorama sur la plaine d’Alsace. Temps libre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Déjeuner CHOUCROUTE à l’Ecu d’Alsace et retour vers la Belgique en fin de journée.</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/eguisheim-352982_960_720-thumb.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-455966" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/eguisheim-352982_960_720.jpg" alt="eguisheim-352982_960_720.jpg" width="350" height="262" /></a>"Amitiés Seniors Wellin" vous propose un voyage guidé en Alsace du 18 au 21 octobre 2019 (Voir le programme ci-dessous)...</span></p><ul><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">4 jours / 3 nuits</span></li><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Le prix : 537,00 € par personne en chambre double, 598,00 € en chambre single.</span></li></ul><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Ce voyage est organisé en collaboration avec "Voyages Transcar SPRL", Rue de Plainevaux, 166 à 4100 SERAING - Tél. : 04/337.36.76 - Mail : <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="mailto:info@voyages-transcar.be" target="_blank" rel="noopener">info@voyages-transcar.be</a></span> - Site : <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://www.voyages-transcar.be" target="_blank" rel="noopener">www.voyages-transcar.be</a></span></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #0000ff;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><u>Le prix comprend</u></strong><strong> :</strong> le trajet en car**** A/R de la firme Dizier de Seraing, les nuits à l’hôtel, la pension complète du 1er jour midi au dernier jour midi (avec boissons et café à midi), les visites inscrites au programme avec guide, le pourboire du chauffeur et des guides.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Le prix </strong></span><strong><u>ne comprend pas</u> :</strong> les repas non mentionnés, les dépenses personnelles, l’assurance annulation.</span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></strong></span></span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">La souscription d'une assurance annulation est possible via "Voyages Transcar SPRL"; pour ce faire, veuillez nous ou leur communiquer : Nom et prénom (nom de jeune fille pour les dames), adresse, numéro de téléphone. La police assurance annulation vous sera transmise accompagnée d'un bon de commande. Vous signerez ces deux documents aux endroits marqués d'une croix et les renverrez tous 2 par courrier chez "Voyages Transcar SPRL" Rue de Plainevaux, 166 à 4100 Seraing ou par mail à info@voyages-transcar.be, à l'attention de Manon. </span></p><p style="padding-left: 80px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><u>Montant de l'assurance annulation (supplément)</u></strong><strong> : </strong></span></p><ul><li style="list-style-type: none;"><ul><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>1</strong> personne en chambre <strong>DOUBLE 26,57€ </strong></span></li><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>2</strong> personnes en chambre <strong>DOUBLE 50,13 € </strong></span></li><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>1</strong> personne en chambre <strong>SINGLE 29,30 €</strong> </span></li></ul></li></ul><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="background-color: #ffff00;"><strong><u>Mode de paiement</u></strong></span> : par virement sur le compte AXA <strong>BE82 7512 0727 2468</strong><strong> d'Amitiés Seniors </strong><strong>UNIQUEMENT.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">L'acompte étant la preuve d'inscription, il est prudent de payer l'acompte de 30% (+ le montant de l'assurance annulation souhaitée) à l'inscription : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"> - <img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/autocar.6.jpg" alt="autocar.6.jpg" width="200" height="133" /><strong>162,00 €</strong> par personne en chambre double </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"> - <strong>180,00 €</strong> pour une chambre single </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Le solde devra être payé 1 mois avant le départ, soit pour le 18/09/2019 :</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>375,00 € </strong>par personne en chambre double</span></li><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>418,00 € </strong>pour une chambre single</span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Carte d’identité en cours de validité, médicaments habituels, assurance annulation éventuelle, carte européenne délivrée par votre Mutuelle font partie de vos bagages!</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><strong><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt; background-color: #ffff00;"><strong><u>Inscriptions</u></strong><strong> : le plus tôt possible chez BODET Danielle 084/38.95.44 ou GILLAIN Fabienne 084/38.91.37 - Mail : <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff; background-color: #ffff00;" href="mailto:fa585119@skynet.be" target="_blank" rel="noopener">fa585119@skynet.be</a></span></strong></span></p><p align="center"><span style="font-size: 10.0pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p align="center"><span style="color: #ff0000; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: 'comic sans ms', sans-serif; background-color: #ffff00;">Cliquez sur "lire la suite" pour prendre connaissance du programme de ce voyage</span></strong></span></p>
heure-bleue
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L'heure de vérité.
tag:heure-bleue.blogspirit.com,2019-07-04:3139669
2019-07-04T09:54:00+02:00
2019-07-04T09:54:00+02:00
Treize ans qu'on fréquente ce coin pour raison médicale. Il y a pourtant...
<p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Treize ans qu'on fréquente ce coin pour raison médicale.<br />Il y a pourtant bien plus longtemps qu'on le connaît.<br />D'abord pour avoir habité à côté.<br />On a même connu "le trou des Halles" et la construction du centre Beaubourg...</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Chaque fois que je vais dans ce coin de Paris, surtout dans une rue à côté, je pense à ma cousine, morte à cinquante-et-un ans en trois semaines.<br />La clinique où elle travaillait est devenue un hôtel quatre étoiles.<br />Boire des cafés dans ce coin de Paris pour supporter l'attente, n'est pas un problème car cafés et restaurants sont à touche-touche.<br />"Le ventre de Paris" cher à Zola n'existe plus.</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Hier le Goût a passé son scanner de contrôle.<br />Il en passe désormais un tous les deux ans.<br />Plutôt deux ans et demi, avec des prises de sang régulières.</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Comme d'habitude, il était à cran, on ne s'habitue pas...<br />Il a eu la chance d'avoir ses résultats rapidement et nous sommes sortis joyeux tous les trois car nous avions la chance d'avoir une amie avec nous.</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Joyeuse, elle voulait un livre tout de suite !<br />Sans attendre !<br />Alors on est allé au Forum, un truc qu'on déteste tous mais lorsqu'il s'agit d'une urgence littéraire, il faut tout faire pour la satisfaire...</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Ensuite, on avait une petite faim.<br />Une pizza ni bonne ni mauvaise nous a rassasiés.<br />Le restaurant est certes dans un coin touristique mais le personnel y était avenant.</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>On est rentré, comme à chaque fois, épuisé.<br />Oui, l'angoisse fatigue...</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-1070345" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/02/01/3424947087.jpg" alt="scanner, amitié, les "halles"" /></p>
heure-bleue
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Vieillir dit-elle.
tag:heure-bleue.blogspirit.com,2019-06-06:3138758
2019-06-06T10:28:33+02:00
2019-06-06T10:28:33+02:00
J'ai relu "Le journal d'Irlande" de Benoîte Groult. J'aime bien relire...
<p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>J'ai relu "Le journal d'Irlande" de Benoîte Groult.<br />J'aime bien relire Benoîte Groult.<br />J'ai lu plusieurs fois "Les Trois-quarts du temps" et je n'ai jamais été déçue ni lassée.</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Lorsque j'ai lu pour la première fois "Le journal d'Irlande", j'ai été frappée par sa rage de vivre, sa vitalité, sa méchanceté envers son mari.<br />Bien qu'elle ne traitât pas mieux son amant américain.</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Elle refuse de vieillir, use de tous les artifices et ne vend sa maison irlandaise qu'à l'aube de ses quatre-vingts ans.<br />Elle</strong></span><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong> vivra encore seize ans et mourra de la même maladie que sa mère et sa sœur.<br />Alzheimer, c'est terrible.<br />Peut-être plus encore pour ceux qui ne vivent que pour penser, se rappeler et écrire, c'est effrayant.<br /></strong></span><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Lorsqu'elle quitte l'Irlande, elle n'a plus d'amis là-bas.<br />Ils sont tous morts, sa sœur, le mari de sa sœur, les Déon et bien d'autres.<br />Elle dit l'isolement qui guette la vieillesse.</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Lorsque j'ai lu ce livre la première fois, je n'avais pas encore perdu quatre personnes de mon entourage.<br />J'avais déjà des amies qui avaient choisi de retourner vivre en province mais ce n'est pas pareil.</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>La vieillesse n'intéresse personne...</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-1068384" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/02/01/3547496004.jpg" alt="Vieillesse, amitié, Benoite Groult" /></p>
heure-bleue
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Vincent, François, Paul et les autres
tag:heure-bleue.blogspirit.com,2019-05-01:3137455
2019-05-01T10:31:00+02:00
2019-05-01T10:31:00+02:00
Vendredi , nous sommes rentrés tard du jardin. P'tite sœur avait décidé...
<p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Vendredi<span style="font-size: 12pt;">, nous sommes rentrés tard du jardin.<br />P'tite sœur avait décidé qu'elle ne voulait pas dormir chez nous.<br />Nous avons donc trouvé l'Ours et nos amis sur le palier, assis sur les marches.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-size: 12pt;">P'tite sœur est repartie avec l'Ours.<br />Pourtant, elle avait bien joué au square des Batignolles puis mangé une glace au "Jean Bart", face à la télévision.<br />Lorsqu'elle a aperçu le visage de notre Président, elle a scandé "Macron démission ! Macron démission !" ce qui montre qu'il ne faut pas laisser les enfants regarder les informations à la télévision...<br />On </span></strong></span><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-size: 12pt;">doit néanmoins à cette petite une belle crise de fou rire.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Merveille, elle, est restée avec nous.<br />Elle a joué à la maîtresse d'école avec la Tornade.<br />Evidemment, Tornade était l'élève.<br />Merveille est venue avec nous dans un grand magasin parisien où elle a choisi des couleurs pour sa chambre.<br />Elle a bu un jus de fruit au bar du Hilton Saint Lazare.<br />Elle a regretté les jus de fruits "maison" de l'hôtel quand il était encore le Concorde Opéra...<br /></span></strong></span><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Elle a voulu acheter une BD, on la lui a offerte car on a refusé qu'elle dépense ses sous.<br />Oui, les grands parents servent aussi à faire plaisir...<br />Elle a lu cette BD d'un seul trait alors évidemment, l</span></strong></span><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-size: 12pt;">undi avant de la ramener, on a téléphoné partout pour en trouver le tome 2 qu'elle a lu dans le train malgré le mal des transports.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Nous n'avons pas vu passer les jours, inutile de vous dire que c'était bien...</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-1066069" title="" src="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/02/02/3045424674.jpg" alt="amitié, P'tite soeur, Merveille" /></span></strong></span></p>
phalexandre
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Excursion d' ”Amitiés Seniors Wellin” au château de Grand-Bigard (Floralia Brussels) - Par Arthur Golinvaux...
tag:blogdewellin.blogspirit.com,2019-04-18:3234830
2019-04-18T06:15:00+02:00
2019-04-18T06:15:00+02:00
"Ce mardi 16 avril, nous sommes allés voir la 16ème édition de Floralia...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/2969122074.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-444535" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/2747655207.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,excursion,floralia,brussels,grand-bigard,chateau,fleur,tulipe,jardin,pont,arthur,golinvaux,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="362" height="241" /></a>"Ce mardi 16 avril, nous sommes allés voir la 16ème édition de Floralia Brussels au château de Grand-Bigard : un enchantement de couleurs, d'odeurs, un moment hors du temps.</span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Pendant un mois, l'endroit sera ouvert au public pour Floralia Brussels, une exposition florale conçue autour des fleurs du printemps (<span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://www.floralia-brussels.be/fr/floralia-brussels/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquez ici</a></span>).</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">On franchit le pont pour se plonger dans une atmosphère particulière et flâner l'un des 15 jardins du parc. Le château date du XVIIème siècle et est du même style que les édifices de la Grand-Place de Bruxelles. Le pont (voir album-photos ci-dessous) est le premier contact qu'ont les visiteurs avec le château. Un pont à cinq arches (le plus long pont privé de Belgique) qui surplombe des eaux profondes.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Les fleurs, surtout au printemps, sont évidemment les actrices principales de Floralia Brussels</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/2981635083.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-444536" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3030912836.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,excursion,floralia,brussels,grand-bigard,chateau,fleur,tulipe,jardin,pont,arthur,golinvaux,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="341" height="227" /></a>Dix jardiniers préparent cette palette aux multiples couleurs. Quelque 1,5 million de fleurs ont été mises en place. Des jardins à l'anglaise, à la française. Un labyrinthe, une hêtraie magnifique, des parterres chatoyants et parfumés. Et surtout, cette impression de calme à la limite de la bruyante capitale. Un lieu de flânerie et de rêvasserie étonnant.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Il y a dans Floralia Brussels une évidente inspiration hollandaise. L'idée même de cette exposition florale vient de chez nos voisins.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Les parterres sont changés chaque année, des centaines de milliers de bulbes mis en terre de la mi-octobre jusqu'au premier janvier. Quasi tous viennent donc de chez nos voisins.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Un des quinze jardins de l'exposition présente des azalées, camélias et autres rhododendrons provenant des célèbres Exbury Gardens.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/2907989360.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-444537" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/939534781.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,excursion,floralia,brussels,grand-bigard,chateau,fleur,tulipe,jardin,pont,arthur,golinvaux,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="339" height="226" /></a>Au-delà des magnifiques pelouses et des parterres de fleurs, le parc du château de Grand-Bigard est aussi un lieu pour admirer des arbres splendides, des hêtres à l'âge vénérable. Les plus vieux d'entre eux ont en effet été plantés voici 250 ans en même temps que ceux de la forêt de Soignes</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Quinze jardins composent le parc, les tulipes avec près de 400 variétés, les jacinthes et les narcisses, fleurs du printemps, sont avec les orchidées de la chapelle, les vedettes de Floralia Brussels.</span><br /><br /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Cette visite fut donc un vrai régal et toujours bien organisée par le comité "Amitiés Seniors Wellin"."</span></div><div style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Arthur Golinvaux</span></strong></span></div><div style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></strong></span></div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">L'album-photos : <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="https://wellin.blogs.sudinfo.be/album/excursion-d-amities-seniors-au-chateau-de-grand-bigard/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquez ici</a></span></span></strong></span></div><div style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></strong></span></div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><a href="http://static.blogs.sudinfo.be/media/98/1178418622.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-444538" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/1914406645.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,excursion,floralia,brussels,grand-bigard,chateau,fleur,tulipe,jardin,pont,arthur,golinvaux,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" /></a></p></div>
heure-bleue
http://heure-bleue.blogspirit.com/about.html
Le Goût a dit : ”Force toi” !
tag:heure-bleue.blogspirit.com,2019-03-23:3135659
2019-03-23T10:47:00+01:00
2019-03-23T10:47:00+01:00
Alors en épouse soumise, je me force. Il me dit et ce n'est pas faux "ça...
<p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Alors en épouse soumise, je me force.<br />Il me dit et ce n'est pas faux "ça te fait travailler la cervelle ! "<br />Je lui réponds "L'IRM a dit que mon cerveau était parfait ! "<br />je doute de l'affirmation quand je cherche pendant deux jours le nom d'un auteur...</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Normalement, la Tornade devrait être là mais une grève du zèle des douaniers a eu raison de sa motivation.<br />Elle qui part tellement en avance qu'elle pourrait prendre, nom pas le train d'avant, mais quasiment celui de la veille, ça me surprend toujours.<br />Pour moi, ça ne vaut pas le coup de subir tant de stress, d'ailleurs j'arrive plutôt après le départ du train...<br /></strong></span><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Alors, nous sommes allés jeudi au Musée du Luxembourg voir les Nabis, c'était une exposition comme je les aime.<br />L'exposition qui me donne envie de repartir avec un tableau sous le bras.<br />Là c'est un doux rêve car les toiles sont gigantesques et notre appartement tout petit.</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Hier, nous avons profité du soleil avec un ami.<br />Nous avons découvert le petit cimetière Saint-Vincent, grand comme un mouchoir de poche mais où on trouve quand même Marcel Aymé et surtout des espèces qui normalement ne s'acclimatent pas à Paris, des oliviers, des grenadiers, des amandiers, des amélanchiers.<br />Une promenade dans le sud donc.</strong></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Et voila, j'ai réussi à écrire.<br />C'est bien, non ?</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-1063121" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/01/00/619517703.jpg" alt="Musée, soleil, promenade, amitié" /></p>
phalexandre
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Wellin : excursion d'Amitiés Seniors à ”Floralia Brussels” de Grand-Bigard le 16 avril (inscriptions)...
tag:blogdewellin.blogspirit.com,2019-03-04:3234765
2019-03-04T10:16:19+01:00
2019-03-04T10:16:19+01:00
Amitiés Seniors Wellin vous y invite le mardi 16 avril 2019 pour...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/241793470.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-439570" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/2692464940.jpg" alt="floralies brussels 2019.jpg" width="363" height="242" /></a>Amitiés Seniors Wellin vous y invite <strong>le mardi 16 avril 2019</strong> pour une journée libre à la découverte de presque toutes les variétés de fleurs de printemps à bulbes dont 400 variétés de tulipes parmi lesquelles de nouvelles créations. Ce sont plus d'1 million d'oignons qui ont été plantés à la main par l'équipe des jardiniers du château de Grand-Bigard dans ce parc de 14 hectares.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;">Inscription par paiement de <strong>67,00 € pour le 16 mars 2019 sur le compte BE48 7555 3775 5727 d'Amitiés Seniors</strong>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;">Ce prix comprend le trajet en car**** aller-retour, l’entrée aux Floralies et le repas de midi (potage du jour, quiche au saumon, bavarois aux fruits - hors boissons).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;">Départ</span> : </span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">07h30 Marche-en-Famenne, Belgacom</span></li><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">07h40 Rochefort, Square Crépin</span></li><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">07h50 Han-sur-Lesse, après le pont</span></li><li><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">08h00 Wellin, parking du basket. Retour en fin de journée.</span></li></ul><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff00;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Infos et inscriptions</strong></span> : 084/38.95.44 (Danielle Bodet) ou 084/38.91.37 (Fabienne Gillain)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff00;">Le site internet : <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://www.floralia-brussels.be/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.floralia-brussels.be/fr/</a></span></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/213725431.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-439571" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/2540650647.jpg" alt="floralies brussels 2019 - 1.jpg" /></a></p>
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ADOPTION : La Petite Lena, épagneul Breton de 5 mois fait partie de notre VIE depuis le 5/02/2019 ...
tag:finoucreatou.blogspirit.com,2019-02-16:3277488
2019-02-16T23:10:00+01:00
2019-02-16T23:10:00+01:00
Bienvenue sur notre Site " Finoucreatou.com "...
<div class="post-body entry-content"><p><span style="color: #274e13;"><span style="font-weight: bold; font-style: italic;">Bienvenue sur notre Site </span></span><span style="font-weight: bold; font-style: italic;"><a href="http://www.finoucreatou.com" data-cke-saved-href="http://www.finoucreatou.com"><span style="color: #ff0066;"><u>" <span style="font-size: 20px;">Finoucreatou.com</span> "</u></span></a></span></p><div class="post-header"><div id="post-body-2436482328033498305" class="post-body entry-content"><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;"> </span> <span style="font-weight: bold;"> <span style="font-size: medium; color: #ff00ff; font-family: Georgia;"> <img title="Bannière de Site Finou créatou" src="http://s1.e-monsite.com/2009/05/12/12/7064609924700978votre-banniere-jpd-gif.gif" alt="" border="0" data-cke-saved-src="http://s1.e-monsite.com/2009/05/12/12/7064609924700978votre-banniere-jpd-gif.gif" /></span></span></span></div></div></div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"><em><strong><span id="fbPhotoSnowliftCaption" class="fbPhotosPhotoCaption" tabindex="0" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="hasCaption">TROUVÉES 2 chiennes Epagneul Breton à PONT-DE-L'ARN (81, Tarn )<br />27/12/18 : Sa Maman 10ans et La petite Lena + de 4mois ...</span></span></strong></em></div><div class="post-body entry-content"><em><strong><span class="fbPhotosPhotoCaption" tabindex="0" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="hasCaption">Sa Maman a été adoptée à Sorreze (81) et Lena est chez Nous depuis le 5/02/2019 ...</span></span></strong></em></div><div class="post-body entry-content"><span class="fbPhotosPhotoCaption" tabindex="0" data-ft="{"tn":"K"}"><span class="hasCaption"> <img src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/lena-et-sa-maman-abandonnees-a-st-baudille-recueillies-a-aussillon-chenil-refuge-tarn-81-le-27-12-2018.jpg?fx=r_400_400" alt="Lena et sa maman abandonnees a st baudille recueillies a aussillon chenil refuge tarn 81 le 27 12 2018" width="300" height="400" data-cke-saved-src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/lena-et-sa-maman-abandonnees-a-st-baudille-recueillies-a-aussillon-chenil-refuge-tarn-81-le-27-12-2018.jpg?fx=r_400_400" /><br /><em><strong>Abandonnées toutes les 2 sur le Secteur : St Baudille(81)</strong></em></span></span></div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"> <img src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/lena-abandonnee-trouvee-au-pont-de-l-arn-mazamet-81-tarn-mise-au-chenil-aussillon-le-27-12-2018.jpg?fx=r_400_400" alt="Lena abandonnee trouvee au pont de l arn mazamet 81 tarn mise au chenil aussillon le 27 12 2018" width="300" height="400" data-cke-saved-src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/lena-abandonnee-trouvee-au-pont-de-l-arn-mazamet-81-tarn-mise-au-chenil-aussillon-le-27-12-2018.jpg?fx=r_400_400" /></div><div class="post-body entry-content"><em><strong>ADOPTION : La Petite Lena, épagneul Breton de 5 mois fait partie de notre VIE depuis le 5/02/2019 ...</strong></em></div><div class="post-body entry-content"><em><strong>C'est une petite Chipie . Elle fait bon ménage avec Fifine, notre épagneul breton âgée de 9 ans...</strong></em></div><div class="post-body entry-content"><img class="spotlight" src="https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/51718634_2211420698888720_8457369722034323456_n.jpg?_nc_cat=102&_nc_ht=scontent-frt3-1.xx&oh=9fd852bb2d45a7f962e85447cbdba21c&oe=5CE1F7AD" alt="L’image contient peut-être : nourriture" width="310" height="412" data-cke-saved-src="https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/51718634_2211420698888720_8457369722034323456_n.jpg?_nc_cat=102&_nc_ht=scontent-frt3-1.xx&oh=9fd852bb2d45a7f962e85447cbdba21c&oe=5CE1F7AD" /> <img class="spotlight" src="https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/51795646_2211420278888762_1814071092067696640_n.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-frt3-1.xx&oh=4bfac9560422d4c085addfa39b3d0bef&oe=5CDD06E1" alt="L’image contient peut-être : chien" width="311" height="414" data-cke-saved-src="https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/51795646_2211420278888762_1814071092067696640_n.jpg?_nc_cat=105&_nc_ht=scontent-frt3-1.xx&oh=4bfac9560422d4c085addfa39b3d0bef&oe=5CDD06E1" /></div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"><em><strong>Le 14/02/2019 :</strong></em></div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"><em><strong><span dir="ltr"><span class="_3l3x">Regardez !</span></span></strong></em></div><div class="post-body entry-content"><em><strong><span dir="ltr"><span class="_3l3x">Lena fait bon ménage avec Fifine, notre épagneul breton âgée de 9 ans.</span></span></strong></em></div><div class="post-body entry-content"><em><strong><span dir="ltr"><span class="_3l3x">Toutes les 2, mangent un os chacune de son côté , dos à dos ...</span></span></strong></em></div><div class="post-body entry-content"><strong><em><span dir="ltr"><span class="_3l3x">C'est Super , non !</span></span></em></strong></div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"><strong><img class="spotlight" src="https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/52688613_2215870885110368_3828528427405672448_n.jpg?_nc_cat=109&_nc_ht=scontent-frt3-1.xx&oh=6ff9df5c1ea558d3e6e896fcdf9cd0a9&oe=5D274F1B" alt="L’image contient peut-être : chien" width="369" height="276" data-cke-saved-src="https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/52688613_2215870885110368_3828528427405672448_n.jpg?_nc_cat=109&_nc_ht=scontent-frt3-1.xx&oh=6ff9df5c1ea558d3e6e896fcdf9cd0a9&oe=5D274F1B" /></strong></div><div class="post-body entry-content"><strong> </strong></div><div class="post-body entry-content"><img src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02434.jpg?fx=r_400_400" alt="Dsc02434" width="367" height="275" data-cke-saved-src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02434.jpg?fx=r_400_400" /></div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"><em><strong>et par la suite... ,</strong></em></div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"><img src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02425.jpg?fx=r_400_400" alt="Dsc02425" width="235" height="176" data-cke-saved-src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02425.jpg?fx=r_400_400" /> <img src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02418.jpg?fx=r_400_400" alt="Dsc02418" width="233" height="175" data-cke-saved-src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02418.jpg?fx=r_400_400" /> </div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"><img src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02420.jpg?fx=r_400_400" alt="Dsc02420" width="236" height="177" data-cke-saved-src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02420.jpg?fx=r_400_400" /> <img src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02422.jpg?fx=r_400_400" alt="Dsc02422" width="236" height="177" data-cke-saved-src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02422.jpg?fx=r_400_400" /> </div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"><img src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02423.jpg?fx=r_400_400" alt="Dsc02423" width="234" height="174" data-cke-saved-src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02423.jpg?fx=r_400_400" /> <img src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02421.jpg?fx=r_400_400" alt="Dsc02421" width="232" height="174" data-cke-saved-src="http://www.finoucreatou.com/medias/images/dsc02421.jpg?fx=r_400_400" /></div><p> </p>
heure-bleue
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On guérira de notre jeunesse. Ou pas...
tag:heure-bleue.blogspirit.com,2019-02-13:3129797
2019-02-13T09:58:51+01:00
2019-02-13T09:58:51+01:00
Hier, on était du côté de la place des Vosges, j'avais rendez-vous avec...
<p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Hier, on était du côté de la place des Vosges, j'avais rendez-vous avec mon adolescence.<br />C'était la dernière fois...</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">J'étais la seule à pouvoir parler d'elle "avant".<br />Lorsqu'elle avait des socquettes blanches.<br />Lorsqu'elle dessinait sa future famille : quatre enfants, deux filles, deux garçons.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Elle a eu quatre enfants, trois garçons, une fille.<br />Un pari quasiment gagné.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">J'étais la seule à savoir qu'elle me devait ses trois jours d'exclusion du lycée.<br />Elle qui était si scolaire, moi qui l'étais si peu...</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">J'avais visité Londres pour la première fois avec elle.<br />C'était Noël et il faisait un froid de loup.<br />Notre anglais était si mauvais que nous n'avons mangé que du riz et une glace dans un restaurant chinois</span></strong></span><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"> alors que la neige tombait à gros flocons.<br />Notre anglais était trop mauvais pour nous faire comprendre.<br />Il l'est resté, pour elle comme pour moi.<br /></span></strong></span><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">La prochaine fois que j'irai au cimetière du Montparnasse, je déposerai un petit caillou sur sa tombe.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"><img id="media-1060508" style="margin: 0.2em auto 1.4em; display: block;" title="" src="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/00/02/2774659103.jpg" alt="amitié" /></span></strong></span></p>
phalexandre
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Excursion d' ”Amitiés Seniors Wellin” en Allemagne - Marché de Noël (par Arthur Golinvaux)...
tag:blogdewellin.blogspirit.com,2018-12-03:3234656
2018-12-03T06:15:00+01:00
2018-12-03T06:15:00+01:00
"Ces 27 et 28 novembre derniers avait lieu la traditionnelle ballade...
<div dir="ltr"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/566692250.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-431763" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/4125662562.JPG" alt="P1180532.JPG" width="386" height="257" /></a>"Ces 27 et 28 novembre derniers avait lieu la traditionnelle ballade automnale organisée par "Amitiés Seniors Wellin".</span></div><div dir="ltr"><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Luc, notre brave chauffeur habituel des autocars DIZIER, nous a emmenés tout d'abord à Bernakastel, jolie petite ville Allemande au bord de la Moselle où il nous a accordé du temps libre en fin de matinée. Nous avons déambulé dans des rues pittoresques. Le midi un excellent repas nous a été servi dans un chouette restaurant.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Ensuite départ pour Rudesheim, ville charmante au bord du Rhin, que notre autocar a du traverser sur un immense ferry pour avoir accès à la ville et enfin rejoindre notre hôtel, le Parkhôtel situé très près du marché de Noël qui fait la réputation de Rudesheim. Nous avons eu quartier libre jusqu'au dîner prévu à 19 heures.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Nous avons eu tout le loisir de parcourir le marché et avons découvert les petites rues où se trouvaient les différentes échoppes qui ont régalé nos yeux et nos papilles grâce à l'excellent vin chaud servi par des personnes très accueillantes.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">A la vue de ce marché on se disait "c'est autre chose que chez nous". Le soir avec un petit goût de trop peu, il nous faut regagner notre bel hôtel pour le dîner qui fut excellent et puis pour un repos bien mérité.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3139654884.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-431764" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/702129572.JPG" alt="P1180571.JPG" width="344" height="363" /></a>Le deuxième jour, après un copieux déjeuner, c'est la visite du musée des instruments de musique mécanique. A Rudesheim se trouve l'une des plus grandes collection d'instruments dans le Brönserhof ennobli par les marques du temps depuis le 13ème siècle (collection du 18 au 20ème siècle).</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Dans le musée, on trouve toutes sortes d'instruments, depuis la boîte à musique jusqu'à l'imposant piano-orchestrion-concert. Siegfried Wendel a tout d'abord collectionné et restauré par amour. Ce qui fut un passe-temps permit la création du premier musée de ce genre en Allemagne, ouvert en 1969. Dès le début, tous les efforts étaient concentrés sur le fait de produire un effet unique sur le visiteur. On nous explique où ces instruments ont été utilisés et quel rôle ils ont joué dans la vie des hommes autrefois. La musique et le sentiment de pouvoir comprendre comment ces instruments produisent une telle richesse de sons, fascinent tout visiteur, quel que soit son âge. </span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">A la sortie, un seul mot : c'est une merveille!</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Et puis de nouveau du temps libre avant le repas et de reprendre le car pour la Belgique et pour retrouver la pluie.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3379741657.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-431765" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/2057857218.JPG" alt="P1180534.JPG" /></a>Encore une fois ce voyage fut une réussite, toujours bien organisé et réglé comme du papier à musique (c'est le cas de le dire!) par les responsables de "Amitiés Seniors Wellin" (choix des hôtels, des lieux de visite....). Merci à elles.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Une remarque qui n'engage que moi : de nouveau il faut déplorer le peu d'engouement de la part des Wellinnois pour ces voyages toujours plein d'intérêts... Une vingtaine de personnes supplémentaires encouragerait certainemant les organisatrices.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Des rendez vous sont déjà donnés pour 2019. Souhaitons plus de participants."</span></div><div style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Arthur Golinvaux</span></strong></span></div><div style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></strong></span></div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">L'album-photos de cette excursion : <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://wellin.blogs.sudinfo.be/album/voyage-amitie-seniors-marche-de-noel-en-allemagne/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquez ici</a></span></span></strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></strong></span></div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/1998252471.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-431768" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/2376674111.JPG" alt="P1180514 - Copie.JPG" /></a></p></div></div>
heure-bleue
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Fatiguée, tellement fatiguée.
tag:heure-bleue.blogspirit.com,2018-10-31:3125809
2018-10-31T09:53:03+01:00
2018-10-31T09:53:03+01:00
Depuis que nous sommes revenus, nous sommes fatigués. Fatigués de...
<p style="text-align: center;"><a href="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/01/01/3488372052.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1052305" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://heure-bleue.blogspirit.com/media/01/01/3111078586.jpg" alt="ailleurs,urne,amitié" /></a></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Depuis que nous sommes revenus, nous sommes fatigués.<br />Fatigués de rester dans le froid, d'attendre des gens.<br />Gens qui font bien leur métier : parler de gens qu'ils n'ont pas connus.</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Fatiguée de vivre dans une maison qui n'est pas la mienne.<br />Fatiguée d'essayer d'aider ma sœur sans succès.<br />Il n'est pas facile d'accepter que désormais elle sera</strong></span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong> seule dans une grande maison et dans une région où elle ne connaît personne.<br />Elle devra s'habituer au silence..</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Et recommencer lundi, constater que sceller une urne dans un trou, le voir bouché avec du joint à baignoire est pire que tout.<br />Serrer dans mes bras la toute jeune fille qui a perdu sa mère<br />Réussir à la faire rire et rentrer chez soi avec un sentiment d'impuissance.</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Alors, hier aller boire le café chez une amie, qui n'a pas une grande forme mais qui commence à relever la tête, trouver qu'elle a une petite mine mais que ses idées sont claires.</strong></span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>N'avoir qu'une envie, rester tranquille, profiter du silence de la rue sans les collégiens.</strong></span></p><p> </p>
Tania
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L'écoute
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-10-20:3125111
2018-10-20T08:30:00+02:00
2018-10-20T08:30:00+02:00
« Il est vrai que j’ai, depuis l’enfance, l’habitude de faire...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/2178623869.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1050883" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/1631543143.jpg" alt="maalouf,amin,les désorientés,roman,littérature française,exil,amitié,liban,culture" /></a>« Il est vrai que j’ai, depuis l’enfance, l’habitude de faire raconter aux gens leurs histoires sans leur dire grand-chose en retour. C’est là un défaut que je reconnais d’autant plus volontiers qu’il procède d’une qualité. J’ai plaisir à écouter les autres, à m’embarquer par la pensée dans leurs récits, à épouser leurs dilemmes. Mais l’écoute, qui est une attitude de générosité, peut devenir une attitude prédatrice si l’on se nourrit de l’expérience des autres et qu’on les prive de la sienne. »</span></em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;"><span style="font-size: 12pt;">Amin Maalouf,<em> <a title="Les désorientés de Maalouf (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/10/11/maalouf-les-desorientes-3125109.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les désorientés</a> </em></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2012/01/26/schirren-coloriste.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ferdinand Schirren</a>, <em>Conversation au jardin</em></span></p>
Tania
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Les désorientés de Maalouf
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-10-18:3125109
2018-10-18T08:30:00+02:00
2018-10-18T08:30:00+02:00
Dans Les désorientés (2012), Amin Maalouf a choisi Adam, professeur...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Dans <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.grasset.fr/les-desorientes-9782246772712" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Les désorientés</em> </a>(2012), <a title="Notice de l'Académie française" href="http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/amin-maalouf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Amin Maalouf </a>a choisi Adam, professeur et écrivain installé à Paris, pour évoquer une bande d’amis que la vie a séparés et, pour la plupart, exilés. <em>« Je porte en mon nom l’humanité naissante, mais j’appartiens à une humanité qui s’éteint, notera Adam dans son carnet deux jours avant le drame » </em>: ainsi commence ce roman qui débute par un coup de téléphone : Tania, l’épouse de Mourad, l’appelle au chevet de son mari ; il va mourir et demande à le voir.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3421443116.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1050781" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/3302834304.jpg" alt="Maalouf Les désorientés.jpg" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La compagne d’Adam, Dolorès, l’y encourage, même s’ils ne se sont plus parlé depuis vingt ans. <em>« C’est un ancien ami »</em>, répond-il à ceux qui mentionnent Mourad en sa présence, et non pas <em>« vieil ami »</em>, vu leur brouille. Mais peut-on refuser une telle demande sur un lit de mort ? Le soir même, Adam sera au pays. Durant le vol, il se prépare à ces retrouvailles, incertain <em>« qu’il faille pardonner à ceux qui meurent ».</em> Mourad a trahi durant les années de guerre les valeurs qui leur étaient communes. Comme toujours, Adam réfléchit par écrit : <em>« Si j’étais resté au pays, je me serais peut-être comporté comme lui. De loin, on peut impunément dire non ; sur place, on n’a pas toujours cette liberté. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le roman d’Amin Maalouf alterne entre les notes d’Adam en italiques et le récit de son séjour au pays natal. Il s’installe d’abord à l’hôtel, sans prévenir personne. Le lendemain, l’épouse de Mourad l’appelle sur son téléphone portable : <em>« Il n’a pas pu t’attendre. »</em> Il va s’incliner devant la dépouille à la clinique. A peine rentré dans sa chambre, il entreprend de résumer l’histoire de leur amitié rompue.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">A l’origine de leur groupe, une soirée en 1971 chez Mourad – sur la terrasse de sa belle maison familiale – avec Tania, Albert, Naïm, Bilal, <em>« la belle Sémi »</em>, Ramzi et Ramez : <em>« Nous entrions dans la vie étudiante, un verre à la main, la rébellion au cœur, et nous croyions entrer dans la vie adulte. »</em> Le plus âgé avait vingt-trois ans ; Adam, le plus jeune, dix-sept ans et demi, se sentait « <em>incurablement étranger. Sur la terre natale comme plus tard sur les terres d’exil. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">On les surnommait <em>« les Byzantins »</em>, tant ils aimaient discuter, argumenter, convaincus que leurs idées pourraient <em>« peser sur le cours des choses ».</em> De cette terrasse où ils se retrouvaient, ils assisteraient à la fin de la <em>« civilisation levantine ».</em> Ils appartenaient à toutes les confessions, avant que chacun se voie redevenir chrétien, musulman ou juif, avec <em>« les pieuses détestations qui vont avec. »</em> Naïm et sa famille étaient partis s’établir au Brésil, sans avertir personne. Bilal était mort dans un échange de tirs, ils ignoraient tous qu’il avait pris les armes. Six mois plus tard, Adam partait pour la France.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">S’il assiste aux funérailles de Mourad, Adam sera tenu de prendre la parole. Il s’y refuse, prétend qu’il doit rentrer pour ses étudiants. En réalité, il préfère prolonger son séjour <em>« en brouillant ses traces ».</em> Il ira à l’Auberge Sémiramis, à la montagne, chez une amie qui lui avait fait promettre de <em>« passer la voir le jour où il reviendrait au pays ».</em> Elle est prête à le loger discrètement dans son hôtel peu fréquenté en avril et l’accueille comme un prince. A quarante-huit ans, elle n’a rien perdu de son charme.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">C’est là qu’Adam va mettre par écrit leur histoire, relire les lettres de ses anciens amis qu’il a emportées avec lui, faire le point sur leurs destinées si diverses et sur la manière dont leurs liens se sont distendus. Il est difficile à un historien de parler de sa propre époque, mais Adam veut y voir plus clair, même s’il est censé avancer dans la biographie d’Attila commandée par son éditeur.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Un soir de leur jeunesse, en la reconduisant chez elle, Adam avait eu envie d’embrasser Sémiramis ; les circonstances l’en avaient empêché. Elle lui confie qu’elle-même le désirait alors, déçue de sa timidité. Les voilà proches à nouveau, sans rien qui trouble leur complicité renaissante, sinon Dolorès, la compagne d’Adam, l’amie de Sémiramis qui ne voudrait pas la trahir.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Sémiramis sera aux côtés de Tania à l’enterrement, Adam rendra visite à la veuve plus tard, quand elle sera moins accaparée par les visiteurs. En mémoire de Mourad et de leur jeunesse partagée, celle-ci voudrait les réunir tous prochainement. Adam accède à sa demande, il va les contacter et essayer de les rassembler tous au pays natal avant de rentrer chez lui.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Négar Djavadi, dans <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2016/11/21/desorientale.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Désorientale</em> </a>(2016), creuse surtout son propre passé. L’auteur des <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2015/01/26/re-lire-amin-maalouf.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Identités meurtrières</em></a> le fait ici à travers un portrait de groupe, avec la volonté de comprendre le cheminement de chacun d’entre eux dans sa propre voie et aussi ses propres choix. <em>« Dans </em>Les désorientés<em>, je m’inspire très librement de ma propre jeunesse. Je l’ai passée avec des amis qui croyaient en un monde meilleur. Et même si aucun des personnages de ce livre ne correspond à une personne réelle, aucun n’est entièrement imaginaire. J’ai puisé dans mes rêves, dans mes fantasmes, dans mes remords, autant que dans mes souvenirs. »</em> (A. M.)</span></p>
phalexandre
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Wellin : Les seniors en balade au zoo d'Amnéville...
tag:blogdewellin.blogspirit.com,2018-09-04:3234590
2018-09-04T06:30:00+02:00
2018-09-04T06:30:00+02:00
"Ce mercredi 29 août, 44 seniors se sont retrouvés pour une excursion...
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/1830373592.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-423225" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3689941331.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,zoo,amnéville,arthur,golinvaux,excursion,voyage,balade,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="329" height="219" /></a>"Ce mercredi 29 août, 44 seniors se sont retrouvés pour une excursion toujours organisée de maîtresse façon par les responsables de "Amitiés seniors Wellin".</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Notre destination était le zoo d'Amnéville.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Un des plus beaux zoos d'Europe ; plus de 2.000 animaux des 5 continents appartenant à 360 espèces différentes y sont répartis. Le zoo a pour but de faire connaître et respecter aux spectateurs. Il a également pour fonction la protection d'animaux menacés dans leur espace naturel.La reproduction d'espèces rares y est contrôlée parfois dans le but de réintroduire certains animaux nés en captivité dans leur milieu naturel.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/3720362842.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-423226" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/779136915.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,zoo,amnéville,arthur,golinvaux,excursion,voyage,balade,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="308" height="205" /></a>Le zoo présente un spectacle exceptionnel, époustouflant: Tiger World, un vibrant hommage à une espèce menacée de disparition.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">La salle, climatisée en été, apparaît comme une immense caverne abritant un temple khmer et s'ouvrant sous la montagne au cœur de la jungle; 53 mètres de diamètre, 2.000 sièges individuels à dossier avec visibilité totale.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">On y pénètre par une grotte préhistorique ornée de gravures rupestres, sous des cascades qui jaillissent d'une falaise haute de 16 mètres.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Le spectacle commence par un film pédagogique, puis la voix du narrateur laisse place à un homme seul parmi 9 tigres du Bengale (7 tigres classiques et 2 tigres blancs): une magnifique démonstration de dressage en douceur destinée à mettre en valeur l'animal, sa beauté, ses capacités physiques."</span></div><div style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Arthur Golinvaux</span></strong></span></div><div style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><img src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; background-color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Quelques photos de l'excursion : <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://wellin.blogs.sudinfo.be/album/les-aines-au-zoo-d-amneville-2018/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquez ici</a></span></span></strong></span></div><div style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><img src="http://mamidoo.free.fr/html/gifs/barres/animees/divers/bar2.gif" alt="bar2.gif" /></span></strong></span></div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/4163420844.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-423227" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/399795036.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,zoo,amnéville,arthur,golinvaux,excursion,voyage,balade,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="208" height="312" /></a> <a href="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/4046744340.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-423228" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdewellin.blogspirit.com/media/98/1236651083.JPG" alt="wellin,commune,amitié,senior,zoo,amnéville,arthur,golinvaux,excursion,voyage,balade,blog,sudinfo,sudpresse,la meuse,luxembourg,province,philippe,alexandre" width="207" height="311" /></a></p></div></div>
Tania
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Défi
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-07-28:3112311
2018-07-28T08:30:00+02:00
2018-07-28T08:30:00+02:00
« On cherche parce que, au fond de soi, le mystère est...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3325622077.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1011782" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/4115998681.jpg" alt="gérald tenenbaum,les harmoniques,roman,littérature française,mathématiques,recherche,théâtre,argentine,france,amitié,amour,culture" /><br /></a></span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;">« On cherche parce que, au fond de soi, le mystère est un défi à ce que l’on est, on cherche pour parachever l’ordre du monde, on cherche parce que le trou béant de l’incapacité à répondre aux questions que l’on porte en soi est un outrage à l’élégance. » </span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><a title="Visioconférence au lycée Jean Monnet de Montpellier (La racine des mots est-elle carrée ?)" href="https://laracinedesmotsestellecarree.com/2018/02/07/visioconference-avec-gerald-tenebaum/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Gérald Tenenbaum</a>,</span><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"> <a title="Buenos-Aires - Paris (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/07/13/buenos-aires-paris-3112303.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les harmoniques</a></span></em></span></p>
Tania
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Buenos Aires - Paris
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-07-26:3112303
2018-07-26T08:30:00+02:00
2018-07-26T08:30:00+02:00
C’est entre ces deux capitales que Gérald Tenenbaum situe principalement...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">C’est entre ces deux capitales que <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rald_Tenenbaum" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Gérald Tenenbaum </a>situe principalement <a title="Site de l'éditeur" href="http://www.editionsdelaube.fr/catalogue/lesharmoniques" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Les Harmoniques</em></a>, un roman dont les séquences ne suivent pas l’ordre chronologique : le jour et la date pour repères, un changement de lieu à chacune des rencontres, chacun des moments d’une histoire à cheval sur deux siècles, entre 1993 et 2015. Le récit commence et se termine à Venise – la dernière séquence livrera les noms de l’homme en imperméable, aux cheveux grisonnants, et de la femme qu’il accueille au débarcadère du vaporetto.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3814955960.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1011780" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3491065718.jpg" alt="gérald tenenbaum,les harmoniques,roman,littérature française,mathématiques,recherche,théâtre,argentine,france,amitié,amour,culture" /></a><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">L'ambassade de France à Buenos Aires (<a href="http://buenosaires.blogspirit.com/archive/2013/02/16/l-ambassade-de-france-a-buenos-aires.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">source photo</a>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">A Buenos Aires, en juillet 1994, trois mathématiciens français en attendent un quatrième pour se rendre à l’ambassade de France ; Pierre Halphen est en retard, ils partent sans lui. A Paris, Samuel Willar vient d’être licencié. Un camarade de l’école de journalisme lui propose des piges pour une revue scientifique. A Buenos-Aires, Keïla, une comédienne, à qui manque à jamais sa jumelle enlevée à l’âge de seize ans et jamais retrouvée, habite rue El Alfabeto – <em>« A l’instar des êtres, contre toute attente, certains lieux savent se faire aimer »</em> – avec une amie, Belen, auteure de livres pour la jeunesse.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">L’intrigue va d’un personnage à l’autre. Certains se rapprochent par l’effet du hasard – une notion dont les philosophes, les matheux et les physiciens ont une conception différente – et parfois une vraie rencontre se produit. <em>« Dans une vie entière, on ne rencontre pas grand-monde. »</em> Des amitiés naissent, masculines ou féminines, et parfois l’amour tel qu’on le rêve sans avoir jamais osé s’y risquer vraiment, à condition qu’on lui donne sa chance, qu’on ne le laisse pas livré aux seuls effets du hasard.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Gérald Tenenbaum, mathématicien et écrivain, donne à ses personnages l’épaisseur d’une activité, scientifique ou culturelle, qui donne sens à leur vie. L’histoire de l’Argentine contemporaine s’y mêle d’une manière ou d’une autre, surtout à Buenos Aires, la ville des <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Grands-m%C3%A8res_de_la_place_de_Mai" target="_blank" rel="noopener noreferrer">grands-mères de la place de Mai,</a> notamment avec <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_de_Buenos_Aires_en_1994" target="_blank" rel="noopener noreferrer">l’attentat de 1994 </a>contre l’Association mutuelle israélite argentine. Dans chaque capitale, le romancier restitue l’atmosphère d’une rue, d’un quartier ; ce peut être aussi Madrid ou Tel-Aviv, pour un colloque, un engagement, un article. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Comme l’écrit Emmanuelle Caminade, <em>« Les villes tiennent une place importante dans le récit. Lieux d’échange, de vie mais aussi de mémoire, ces espaces pensés et remodelés par l'homme au cours des siècles dont l’architecture – les bâtiments comme la voirie – dit beaucoup d’eux, participent du destin des héros dont elles épousent souvent les états d’âme. »</em> (<a title="Blog source" href="http://l-or-des-livres-blog-de-critique-litteraire.over-blog.com/2017/04/les-harmoniques-de-gerald-tenenbaum.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>L’or des livres</em></a>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Peu à peu se tracent des lignes entre les protagonistes, entre les événements, et on se demande si ceux qui se sont un jour rencontrés, puis ont été séparés par les circonstances, pourront un jour se retrouver. Tenenbaum insinue dans cette intrigue en mouvement la possibilité d’une histoire d’amour. Le beau titre <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Harmonique_(musique)" target="_blank" rel="noopener noreferrer">musical</a>, <a title="Le billet d'Aifelle (Le goût des livres)" href="http://legoutdeslivres.canalblog.com/archives/2017/03/02/34995075.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Les harmoniques</em></a>, évoque très bien les vibrations ressenties par ces habitants d’un monde contemporain décloisonné où la distance entre les êtres est quasi devenue un problème intérieur.</span></p>
Tania
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Qui sait
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2018-06-19T20:20:00+02:00
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« Qui sait ce que j’aurais pensé de Naples et de moi-même si je...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/2569205790.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-201499" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2484330239.jpg" alt="ferrante,elena,celle qui fuit et celle qui reste,roman,littérature italienne,saga,l'amie prodigieuse,italie,naples,amitié,émancipation féminine,culture" /></a>« Qui sait ce que j’aurais pensé de Naples et de moi-même si je m’étais réveillée tous les matins non pas dans mon quartier mais là, dans un immeuble du littoral ? Qu’est-ce que je cherchais ? A changer ma naissance ? A changer les autres aussi, en même temps que moi ? A repeupler cette ville, maintenant vide, avec des habitants qui ne soient pas harcelés par la misère ou l’avidité, des habitants sans haine et sans fureur, capables d’apprécier la splendeur du paysage, à l’instar des dieux qui vivaient ici autrefois ? A encourager mon démon intérieur, lui inventer une belle vie et me sentir heureuse ? Je m’étais servie du pouvoir des Airota, une famille qui se battait depuis des générations pour le socialisme, une famille qui était du côté de gens comme Pasquale ou Lila ; et je ne l’avais pas fait en pensant régler tous les problèmes du monde, mais parce que j’étais en mesure d’aider une personne que j’aimais, et parce que ne pas le faire m’aurait semblé être une faute. Avais-je mal agi ? Devais-je abandonner Lila à ses problèmes ? Ah ça, je ne bougerais plus jamais le petit doigt pour qui que ce soit ! Je partis, j’allai me marier. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: times new roman,times,serif;">Elena Ferrante,</span></span> <em><a title="Fuir ou rester" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/06/04/fuir-ou-rester-1167326.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Celle qui fuit et celle qui reste</a></em></span></span></p>
Tania
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Fuir ou rester
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-06-18:3111341
2018-06-18T08:30:00+02:00
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Au début de Celle qui fuit et celle qui reste (traduit de l’italien par...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Au début de <a title="Feuilleter le livre" href="https://flipbook.cantook.net/?d=%2F%2Fwww.edenlivres.fr%2Fflipbook%2Fpublications%2F330919.js&oid=3&c=&m=&l=&r=&f=pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Celle qui fuit et celle qui reste</em> </a>(traduit de l’italien par Elsa Damien), tome III de <a title="T&P" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/ferrante" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>L’amie prodigieuse</em> </a><em>– « Epoque intermédiaire »</em> –, Elena Ferrante reprend dans l’index des personnages les événements des tomes précédents. Autour de Lenù et Lila, la narratrice et son amie d’enfance, gravite tout un quartier populaire de Naples.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/3870386579.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-201498" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/352468794.jpg" alt="Ferrante III.jpg" /></a></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Le nouveau nom</em> (tome II) se terminait sur la publication du premier livre d’Elena Greco. C’est alors, durant l’hiver 2005, qu’elle a vu Lila pour la dernière fois (sa disparition est à l’origine du récit). Lenù essaie de la voir chaque fois qu’elle passe à Naples et l’aime toujours, bien qu’elle lui fasse un peu peur.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Flash-back. Ses études universitaires achevées, à la fin des années soixante, Elena se sent mieux en dehors de Naples que dans cette ville <em>« pleine à craquer ».</em> Elle va épouser Pietro, le fils de la raffinée Adele Airota. Lila, encore mariée à Stefano bien qu’elle l’ait quitté, vit misérablement avec son enfant chez Enzo ; tous deux travaillent dans une usine de salaisons. Elena pense avoir fait le bon choix, <em>« s’en aller »</em>, même si avec le temps, elle réalisera que les maux de son quartier sont aussi ceux de son pays, de l’Europe, de la terre entière.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Il y a plus de quarante ans, Elena répondait maladroitement à <em>« l’homme aux lunettes épaisses »</em> qui avait attaqué son livre en public dans une librairie milanaise quand quelqu’un s’était levé pour la défendre : Nino Sarratore, celui qui avait séduit et abandonné Lila, celui que Lenù aime depuis toujours en secret. Après, ils parleront de Lila, qu’il juge <em>« incapable d’accepter les autres et de s’accepter elle-même »</em>, allant jusqu’à déclarer que<em> « rien ne va chez elle : ni la tête ni rien, pas même le sexe. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Voilà qui déconcerte Elena, d’autant plus que Lila a eu un petit garçon, Gennaro, et que sa relation avec Nino l’a détruite. Quand son fiancé arrive par surprise au repas organisé par Adele, elle compare sa silhouette trapue, ses cheveux touffus, sa voix grave, avec celle de Nino, « <em>sec et dégingandé »</em>, sa voix <em>« forte et chaleureuse ».</em> Elle aurait aimé parler avec lui toute la nuit. Pietro, poussé par sa mère, annonce qu’il vient d’obtenir un poste de professeur à l’université de Florence.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Son futur époux est à ses yeux « <em>un homme intelligent, extraordinairement cultivé et bienveillant »</em>, mais Elena fantasme encore sur Nino. Ses parents, à qui elle annonce la visite de son fiancé, ne manifestent ni joie ni satisfaction – ils trouvent leur fille de plus en plus étrangère à la famille. Que Pietro ne veuille pas de mariage à l’église les scandalise. Elena arrive à calmer sa mère en promettant de lui installer la télévision et le téléphone.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Une critique sévère de son roman dans le <a title="Site du journal" href="https://www.corriere.it/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Corriere</em> </a>la met au désespoir, heureusement compensée par des éloges dans <em><a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Unit%C3%A0" target="_blank" rel="noopener noreferrer">L’Unità</a>.</em> La voilà célèbre, le livre se vend bien. Tout le monde parle des pages <em>« osées »</em> du roman. En tournée de promotion, elle dit «<em> la nécessité de raconter franchement toutes les expériences humaines, même (…) ce qui nous semble indicible et ce que nous nous taisons à nous-mêmes. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">A l’université de Milan, où règne une grande agitation – affiches, slogans, discussions –, elle observe le comportement des étudiantes, plus à l’aise qu’elle pour s’exprimer et réagir. Avec son <em>« éternel désir de bien faire »</em>, n’est-elle pas à présent <em>« trop cultivée, trop ignorante, trop contrôlée »</em> ? Cette analyse de soi, de son comportement trop influençable, est un thème récurrent dans <em>L’amie prodigieuse</em>, en particulier dans ce tome-ci. Elena ne cesse de remettre en question ce qu’elle devient en se comparant aux autres.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Grâce à sa belle-mère, Elena échappe au taudis où Pietro voulait les installer à Florence. Adele leur trouve un appartement agréable, l’aide à s’habiller, se coiffer – son élégance la subjugue. De son côté, elle s’offre des cours d’auto-école et obtient son permis de conduire, elle veut utiliser la voiture de Pietro quand ils seront mariés.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Lila, la sachant à Naples, envoie chercher Lenù. Malade, affaiblie, elle lui arrache une promesse : celle d’élever Gennaro s’il lui arrive quelque chose. Elena promet. Leurs vies ont divergé, mais Lila lui manque : <em>« Je voudrais que Lila soit là, et c’est pour ça que j’écris. »</em> On découvre comment vit Lila, grâce à la gentillesse d’Enzo avec qui elle ne couche pas, les dures conditions de travail à l’usine où les femmes subissent en plus les brimades des hommes, son rôle de plus en plus actif dans la contestation, jusqu’à se mettre en danger.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Entre les révolutionnaires et les fascistes, la tension croît. Aux bagarres de l’enfance succèdent de véritables combats politiques où la violence est prompte à s’inviter. Lila donne des coups, en prend, et quand elle se retrouve au fond du trou, Elena fait tout pour l’en sortir. <em>« Dans le passé, Lila avait ouvert le tiroir miraculeux de l’épicerie et m’avait acheté de tout, en particulier des livres. Aujourd’hui, j’ouvrais mes tiroirs et lui rendais la pareille, espérant lui faire partager le sentiment de sécurité qui était désormais le mien. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a title="Critique de Télérama" href="http://www.telerama.fr/livres/celle-qui-fuit-et-celle-qui-reste.-lamie-prodigieuse-iii,152147.php" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Celle qui fuit et celle qui reste</em> </a>raconte les parcours divergents des deux femmes. Elena s’embourgeoise, tiraillée entre sa vie d’épouse et de mère et ses ambitions littéraires, Lila rue dans les brancards et rebondit de manière imprévue. Leur vie sentimentale n’est simple ni pour l’une ni pour l’autre. Riche en péripéties, ce roman d’Elena Ferrante décrit des changements de mentalité et de mœurs que nous avons traversés aussi, d’où notre curiosité pour découvrir la fin de cette saga italienne.</span></p>
Tania
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Bien sûr
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-03-13:3111291
2018-03-13T20:20:00+01:00
2018-03-13T20:20:00+01:00
« Rachel se prenait d’amitié pour Livia. Elle était musicienne de...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1155229590.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-198227" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/01/2951864095.jpg" alt="Coe Nr 11.jpg" /></a>« Rachel se prenait d’amitié pour Livia. Elle était musicienne de formation et jouait dans un quatuor à cordes qui donnait parfois des récitals à Londres, ce qui, bien sûr, ne lui rapportait rien. C’était son activité de promeneuse de chiens qui lui garantissait un maigre revenu. Elle jouait du violoncelle, et sa voix évoquait cet instrument par sa profondeur sonore et sa richesse mélancolique. Elle parlait lentement et avec soin ; son accent roumain très prononcé la rendait parfois difficile à comprendre. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Jonathan Coe,</span><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"> <a title="La folie des temps (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/03/12/la-folie-des-temps.html" target="_blank" rel="noopener">Numéro 11</a></span></em></span></p>
Tania
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La source du son
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-02-10:3111273
2018-02-10T08:30:00+01:00
2018-02-10T08:30:00+01:00
« Je me souviens qu’une fois franchie la porte du palais, alors...
<p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/251256388.gif" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-196997" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/277892757.gif" alt="adler,laure,immortelles,roman,littérature française,amitié,femmes,jeunesse,france,culture" /></a>« Je me souviens qu’une fois franchie la porte du palais, alors que nous étions très en avance, nous avons réalisé que le spectacle avait déjà commencé. Sur la scène, des danseurs s’échauffaient sans prendre garde au public qui s’installait. Un battement de tambour répétitif nous plongeait dans une temporalité inhabituelle. Nous cherchions la source du son. Ce sont nos voisins qui nous ont montré, accroché sur la façade sud du palais, un musicien sur une petite nacelle, le torse nu, les cheveux longs qui s’envolaient, puis se rabattaient sur son visage, pendant qu’il continuait, imperturbable, à jouer de son instrument. »</span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';">Laure Adler,</span><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"> <a title="Sarabande d'amitié (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2018/02/05/sarabande-d-amitie-1162998.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Immortelles</a></span></em></span></p>
Tania
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Sarabande d'amitié
tag:textespretextes.blogspirit.com,2018-02-08:3111272
2018-02-08T08:30:00+01:00
2018-02-08T08:30:00+01:00
Premier roman de Laure Adler , publié en 2013, Immortelles « est...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Premier roman de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Laure_Adler" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Laure Adler</a>, publié en 2013, <a title="Site de l'éditeur" href="https://www.grasset.fr/immortelles-9782246809012" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Immortelles</em></a><em> « est surtout un hymne à l’amitié féminine »</em> (couverture). Un extrait d’Annie Ernaux en épigraphe – <em>« (…) et pourtant je n’aime que retrouver ce temps où rien n’était arrivé » (Ecrire la vie)</em> – suggère une autre formule : <a title="Extrait à lire en ligne" href="https://liseuse-hachette.fr/file/18490?fullscreen=1#epubcfi(/6/2[autoid_cover]!/4/1:0)" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Immortelles</em> </a>est un hymne à la jeunesse.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/4014758722.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-196996" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/332488809.jpg" alt="adler,laure,immortelles,roman,littérature française,amitié,femmes,france,culture" /></a></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">La narratrice, à qui sa famille reproche <em>« de vivre dans le passé »</em>, reconnaît vivre avec ses <em>« disparues »</em>, trois amies : <em>« Florence, Suzanne, Judith. Elles forment une sarabande dans ma tête. Leur force m’a construite et m’a rendue différente. Avec elles, j’ai ressenti ce à quoi nous ne pensions jamais, ce que vivre signifie. »</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Ces trois-là, connues en moins de six mois, séparément, elle va raconter leur histoire telle qu’elle en a eu connaissance, par séquences qui portent leur nom, de l’enfance jusqu’à leur rencontre et jusqu’à ce que leurs routes se séparent. En cinq parties : <em>« Le sentiment de l’innocence »</em>, <em>« la perception de l’existence »</em>, <em>« Le sentiment sexuel »</em>, <em>« Le surgissement du réel »</em>, <em>« L’apprentissage de la désillusion ».</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Florence avait <em>« le goût de disparaître »</em> : son visage changeait, elle n’était plus là. Fugueuse dès l’adolescence, et cela, même avant l’alcool, <em>« les substances ».</em> Sa mère, <em>« fille de bourgeois déclassés »</em>, avait choisi le secrétariat comme voie d’émancipation, avant de se marier et d’avoir deux filles – Florence était l’aînée. Son père parti travailler au Brésil, elle se souciait de sa mère, de ses crises d’absence quand son regard se figeait.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Suzanne aussi était en manque de gestes d’amour maternel ; sa mère était infirmière en Indochine, envoyait des cartes postales. Elle vivait avec sa grand-mère. Judith, en 1960, à un cours privé de français à Buenos Aires, se faisait traiter de <em>« youpine »</em> par les autres filles et découvrait un passé dont elle ne savait rien en interrogeant sa mère, Ethel, qui avait quitté la France pour l’Argentine après la seconde guerre mondiale.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>Immortelles</em> suit ces trois filles de milieux différents, dont le père est peu présent, dans leur famille d’abord, puis au lycée, avec leurs lectures, les musiques qu’elles écoutent, leur corps à apprivoiser, maquiller, vêtir. Puis, avec l’université, ce sont les rencontres qui deviennent les temps forts, les amitiés, les amours. Elles découvrent la vie dans les années d’ébullition de Mai 68, vont au festival d’Avignon, font de petits boulots, voyagent. Leurs trajectoires n’ont rien de lisse ni de prévisible. Elles racontent une époque.</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Laure Adler, née en 1950, a attendu la soixantaine pour parler d’un temps qu’elle a vécu intensément. On y croise Vilar, Béjart, Deleuze, Kristeva, Lacan, Jankélévitch… Même si son roman n’est pas autobiographique, cette époque-là, avec sa grande liberté, les changements de la société, est vécue avec passion. Laure Adler restitue bien les hasards et les accrocs de la vie pour chacune de ses héroïnes <em>« et la manière qu’elles ont eue de devenir femme : sans facilité »</em> (Anne Diatkine, dans <em><a title="Article source" href="http://www.elle.fr/Loisirs/Livres/Genre/Roman/Immortelles-Premier-roman" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Elle</a>).</em></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><em>Immortelles</em> est un roman de souvenirs. Ces trois femmes ont disparu de la vie de la narratrice, mais tout au long du récit, on les sent présentes, indissociables de sa propre trajectoire. Et la fin insiste là-dessus : <em>« Pour moi, elles sont immortelles. »</em></span></p>
Tania
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Porte dérobée
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-06-27:3111154
2017-06-27T20:20:00+02:00
2017-06-27T20:20:00+02:00
« Et en y réfléchissant, ce que j’ai fait si souvent, je découvre...
<p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/1047657313.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-191940" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/1205340249.png" alt="lessing,doris,le carnet d'or,roman,littérature anglaise,liberté,communisme,féminisme,création littéraire,amitié,culture" /></a>« Et en y réfléchissant, ce que j’ai fait si souvent, je découvre que j’arrive par une porte dérobée à l’une des autres questions qui m’obsèdent. Je veux dire la question de la « personnalité ». Dieu sait si l’on nous empêche d’oublier que la « personnalité » n’existe plus. C’est le sujet d’un roman sur deux, c’est celui des sociologues et de tous les autres –ologues. On nous a tellement rabâché que la personnalité humaine s’est désintégrée sous la pression de toutes nos connaissances que je l’ai même cru. Pourtant, quand je revois ce groupe sous les arbres et que je le recrée dans ma mémoire, je comprends soudain que c’est absurde. </span></em><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">[…]</span></em></p><p><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/01/221215501.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-191941" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/02/3406708443.jpg" alt="lessing,doris,le carnet d'or,roman,littérature anglaise,liberté,communisme,féminisme,création littéraire,amitié,culture" /></a>Les moments que je me rappelle ont tous cette assurance absolue d’un sourire, d’un regard, d’un geste sur un tableau ou dans un film. Suis-je alors en train de dire que la certitude à laquelle je m’accroche appartient à l’art visuel et non au roman – pas du tout au roman, conquis par la désintégration et l’effondrement ? Quel intérêt un romancier éprouverait-il à s’accrocher au souvenir d’un sourire ou d’un regard, alors qu’il connaît bien les complexités qui s’y dissimulent ? Et pourtant, si je ne le faisais pas je serais à jamais incapable de tracer un seul mot sur le papier : de même que je me retenais au bord de la folie, dans cette froide ville du nord, en me remémorant délibérément la sensation du soleil chaud sur ma peau. »</span></em></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Doris Lessing,</span><em><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"> <a title="Les carnets de Doris (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2017/06/19/les-carnets-de-doris-1158994.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le carnet d’or</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;">Photo de Doris Lessing en 1962 (<a title="Source" href="https://www.theguardian.com/books/gallery/2013/nov/17/doris-lessing-in-pictures" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Guardian </a>- Photograph Stuart Heydinger/Observer)</span></p>
Tania
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Les carnets de Doris
tag:textespretextes.blogspirit.com,2017-06-26:3111153
2017-06-26T08:30:00+02:00
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Le carnet d’or de Doris Lessing (traduit de l’anglais par Marianne...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Le carnet d’or</em> de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Doris_Lessing" target="_blank" rel="noopener">Doris Lessing </a>(traduit de l’anglais par Marianne Véron), ce gros roman dévoré avec passion il y a quarante ans, trônait depuis longtemps à l’avant de ma bibliothèque – allait-il tenir le coup à la relecture ? Je l’ai rouvert : <em>« Les deux femmes étaient seules dans l’appartement. »</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/01/1767653634.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-191938" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/02/3929344454.jpg" alt="lessing,doris,le carnet d'or,roman,littérature anglaise,liberté,communisme,féminisme,création littéraire,amitié,culture" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Aquarelle de <a title="Source de l'illustration" href="http://johnjonesartist.blogspot.be/" target="_blank" rel="noopener">John Jones </a>d’après la couverture originale du roman</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Londres, été 1957. Anna et Molly, deux amies, discutent de Richard (l’ex-mari de Molly s’est annoncé) et de Marion, avec qui il vit à présent. <em>« Dans leurs rapports, un équilibre s’était établi très tôt : Molly était plus au fait des choses de ce monde, mais Anna la dominait intellectuellement. »</em> Aux yeux des autres, elles sont des<em> « femmes libres »</em>, mènent le même genre de vie, sans être mariées. <em>« Femmes libres »</em>, ce sera le titre de cinq parties du roman où <em>« Le carnet d’or »</em> s’intercale avant la dernière.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Molly, une grande blonde aux cheveux courts, est actrice ; avant cela elle a beaucoup <em>« bricolé – peinture, danse, théâtre, élucubration littéraire ».</em> Elle ne supporte pas qu’Anna n’écrive plus, avec le talent qu’elle a. Anna n’aime pas trop Richard, mais il est venu la voir pour parler de Tommy, son fils de vingt ans qui <em>« passe son temps à rêvasser ».</em> L’homme d’affaires supporte mal que Molly, sa mère, se préoccupe si peu de son avenir. Anna, une petite brune menue aux cheveux <em>« vaporeux »</em>, et Molly partagent leur <em>« vie émotionnelle au jour le jour »</em>, se racontent presque tout.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Le premier roman d’Anna Wulf sur un groupe de communistes en Afrique du Sud, <em>« Frontières de guerre »</em>, a remporté un succès tel qu’elle vit encore sur l’argent ainsi gagné. Il traite aussi des rapports entre les blancs et les noirs, c’est en fait le choc de la ségrégation raciale qui a suscité son engagement politique (comme celui de Doris Lessing). On lui propose régulièrement d’en tirer un film, mais elle résiste aux scénarios réducteurs. Depuis cette publication, elle est bel et bien en proie à un blocage littéraire. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Molly et Anna ont la même psychanalyste (elles l’appellent <em>« Maman Sucre »</em>) qui cherche aussi à la faire écrire. En réalité, Anna tient en secret des carnets de quatre couleurs : un noir qui concerne son travail d’écrivaine, un rouge pour la politique, un jaune où elle invente des histoires d’après son expérience, un bleu où elle tente de tenir son journal. Tour à tour, dans chacune des parties, nous lisons le contenu de ces quatre carnets.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Le carnet d’or</em>, paru en 1962, traite de questions on ne peut plus actuelles, même si la société a changé depuis lors : l’engagement social et politique (Molly et Anna adhèrent un temps au parti communiste, puis le critiquent en découvrant son aveuglement doctrinaire et le peu de considération accordée aux intellectuels), les relations entre les femmes et les hommes (le goût et le prix de l’indépendance), la vie de femme seule avec un enfant (Anna chérit sa fille Janet), la vie sexuelle, les règles, la psychanalyse et l’analyse des rêves, la solitude, la dépression…</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Et, bien sûr, l’écriture, la création littéraire y occupent une grande place. En 2007, le prix Nobel de littérature a couronné la romancière britannique (1919-2013) qui montre ici comment l’expérience personnelle et la construction imaginaire s’imbriquent, s’affrontent, se nourrissent l’une de l’autre. C’est passionnant de voir comment Anna transpose sa propre vie dans un univers fictif et cherche à écrire <em>« la vérité »</em>. <a title="Billets précédents (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/tag/Lessing" target="_blank" rel="noopener">Doris Lessing </a>considérait <em>Le carnet d’or</em> comme un <em>« roman expérimental ».</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">A la relecture de ce roman culte pour les féministes (<em>« si j’étais un homme sans l’obligation de me contrôler sans cesse, je serais très différente »</em> écrit un jour Anna, fatiguée de son rôle de mère qui lui tient tant à cœur), j’ai été à nouveau frappée par sa modernité. En rupture complète avec une structure romanesque classique, <a title="Un beau portrait de « Doris Lessing, une femme en colère » par Bernard Géniès (BibliObs, 18/11/2013)" href="http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20131118.OBS5857/doris-lessing-une-femme-en-colere.html" target="_blank" rel="noopener">Doris Lessing </a>livre une sorte de radiographie de la société britannique des années 1950-1970 sans jamais répondre définitivement aux questions que se posent ses personnages, alliant analyse critique et ouverture. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Sur près de six cents pages, Anna et Molly, <em>« femmes libres »</em> en lutte permanente pour rester fidèles à leurs convictions, observent la société, l’actualité politique, les comportements et les relations interpersonnelles, leur propre vie. C’est un point de vue original et décapant, une vision fragmentée très contemporaine. J’y ai trouvé certaines longueurs, mais je suis heureuse de m’être replongée dans ce roman si stimulant et si peu conformiste. Oui, comme l’a écrit Joyce Carol Oates : <em>« On ne dira jamais assez combien ce livre a compté pour les jeunes femmes de ma génération. Il a changé radicalement notre conscience. »</em></span></p>
Tania
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Presque
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2017-05-27T08:32:00+02:00
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« Tout à coup, je me rendis compte de ce presque. J’y étais...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/02/13603509.jpg" target="_blank"><img id="media-191037" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3384426787.jpg" alt="ferrante 2 folio.jpg" /></a>« Tout à coup, je me rendis compte de ce <em>presque.</em> J’y étais parvenue ? Presque. Je m’étais arrachée à Naples et au quartier ? Presque. J’avais de nouveaux amis garçons et filles qui venaient de familles cultivées, souvent bien plus que Mme Galiani et ses enfants ? Presque. D’examen en examen, j’étais devenue une étudiante accueillie avec bienveillance par les professeurs absorbés qui m’interrogeaient ? Presque. Derrière ce <em>presque,</em> j’eus l’impression de comprendre comment se passaient vraiment les choses. J’avais peur. J’avais peur comme au premier jour de mon arrivée à Pise. Je craignais ceux qui savaient être cultivés sans ce <em>presque,</em> avec désinvolture. »</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Elena Ferrante,<em> <a title="Lenù et Lila, suite (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2017/05/08/lenu-et-lila-suite-1158239.html" target="_blank">Le nouveau nom</a></em></span></p>
Tania
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Doute
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2017-05-06T08:30:00+02:00
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« Nous étions trop peu couverts, les – 17° C me mordaient les...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><em><span style="font-size: 12pt;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/3220244619.jpg" target="_blank"><img id="media-190731" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/02/00/2048546393.jpg" alt="Tesson Folio.jpg" /></a>« Nous étions trop peu couverts, les – 17° C me mordaient les rotules et des camions lettons, surgissant plein pot à notre faible poupe, nous frôlaient, maculant nos vestes de giclures de neige. Le doute s’immisçait en moi : que foutais-je dans cette Oural en plein mois de décembre avec deux zouaves embarqués, alors que ces engins du diable sont conçus pour convoyer de petites Ukrainiennes de quarante-six kilos par des après-midi d’été, de Yalta-plage à Simferopol ?</span></em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><em><span style="font-size: 12pt;">Autour de nous, la glace, les congères, les banlieues grises, les usines décrépites et les isbas de travers. Le paysage avait la gueule de bois. Même les arbres croissaient de guingois. Le ciel avait la teinte de la flanelle sale. Et cette boue salée que barattaient les roues des trente-trois tonnes nous mettait dans la bouche un goût de poisson pollué.</span></em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><em><span style="font-size: 12pt;">Un casque de moto est une cellule de méditation. Les idées, emprisonnées, y circulent mieux qu’à l’air libre. »</span></em></span><em><span style="font-size: 12pt;"> </span></em></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif;"><span style="font-size: 12pt;">Sylvain Tesson,</span><em><span style="font-size: 12pt;"> <a title="Tesson en side-car (T&P)" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2017/04/22/tesson-en-side-car-1157924.html" target="_blank">Berezina </a></span></em></span></p>
Tania
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Tesson en side-car
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2017-05-04T08:30:00+02:00
2017-05-04T08:30:00+02:00
La première chose que j’aie faite après avoir lu Berezina de Sylvain...
<p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">La première chose que j’aie faite après avoir lu <a title="Site de l'éditeur, extrait en ligne" href="https://www.editionspaulsen.com/berezina-1630.html" target="_blank"><em>Berezina</em> </a>de Sylvain Tesson, c’est prendre des nouvelles de sa santé – dans un entretien récent à <a title="article source" href="http://www.liberation.fr/debats/2016/12/27/sylvain-tesson-la-marche-m-a-remis-d-aplomb-physiquement-et-mentalement-elle-dissipe-les-nuages-noir_1537685" target="_blank">Libération</a>, il semble <em>« remis d’aplomb physiquement et mentalement »</em> (après une chute grave en 2014) grâce à la marche (<em>Sur les chemins noirs</em>, 2017). Il fallait être en forme pour entreprendre avec ses complices le parcours de la <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Retraite_de_Russie" target="_blank">Retraite de Russie </a>en side-car, de Moscou à Paris, en plein hiver 2012 !</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://textespretextes.blogspirit.com/media/00/00/3804211046.jpg" target="_blank"><img id="media-190730" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://textespretextes.blogspirit.com/media/01/00/991171693.jpg" alt="tesson-8_5182069 photo goisque l'express.jpg" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br />Sylvain Tesson en décembre 2012, sur ce qui fut, deux siècles plus tôt, le champ de la bataille de Borodino, <br />la plus sanglante de la campagne de Russie. T. GOISQUE/SDP (Source : <a title="Article source (entretien)" href="http://www.lexpress.fr/culture/livre/sylvain-tesson-la-mort-n-a-pas-voulu-de-moi_1637940.html" target="_blank">L'Express</a>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Dès le premier paragraphe, il définit un <em>« vrai voyage »</em> comme <em>« une folie qui nous obsède »</em>, on y reconnaît son tempérament : <em>« L’homme n’est jamais content de son sort, il aspire à autre chose, cultive l’esprit de contradiction, se propulse hors de l’instant. L’insatisfaction est le moteur de ses actes. « Qu’est-ce que je fais là ? » est un titre de livre et la seule question qui vaille. »</em> </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Deux chapitres de préambule, puis le récit de treize journées : une façon originale de revisiter l’histoire de la déroute napoléonienne. Non pas pour <em>« célébrer »</em> les deux cents ans de cette campagne désastreuse de l’empereur, un fou pour certains, un génie pour d’autres, mais pour <em>« saluer la mémoire de centaines de milliers de malheureux soldats »</em>, qui, pour la plupart, y ont laissé leur vie. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">En se coiffant d’un bicorne pour l’aventure, Tesson arbore sa fascination pour <em>« le petit Corse »</em>, partagée par <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9dric_Gras" target="_blank">Cédric Gras </a>et leur ami <a title="Son site" href="http://www.thomasgoisque-photo.com/site.php?page=ouvrages&id=18" target="_blank">Thomas Goisque</a>, photographe <em>« devenu russophile plus tardivement »</em> qu’eux. Deux Russes les rejoindront, Vitaly et Vassili, enthousiastes et débrouillards. L’autre héroïne de cette virée historique, c’est <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Oural_(entreprise)" target="_blank">l’Oural</a>, <em>« motocyclette à panier adjacent »</em>,<em> « fleuron »</em> de l’industrie soviétique, encore produite actuellement, sans électronique, facile à réparer. 80 km/heure maximum.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em> « Les livres seraient nos guides sur la route. » </em>Les trois Français ont beaucoup lu pour préparer leur voyage : mémoires de barons d’Empire et d’officiers (Gras), du <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Adrien_Bourgogne" target="_blank">sergent Bourgogne </a>(Goisque), de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Armand_Augustin_Louis_de_Caulaincourt" target="_blank">Caulaincourt</a>, <em>« grand écuyer de Napoléon »</em> (Tesson). De Moscou à Borodino (3 décembre 2012), on lira donc en même temps que leurs premières péripéties en side-car une petite leçon d’histoire sur l’entêtement de Napoléon à Moscou, sur les ruses de <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikha%C3%AFl_Koutouzov" target="_blank">Koutouzov</a>. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>« Ce voyage était certes une façon de rendre les honneurs aux mânes du sergent Bourgogne et du prince Eugène, mais aussi une occasion de se jeter de nids-de-poule en bistrots avec deux de nos frères de l’Est pour sceller l’amour de la Russie, des routes défoncées et des matins glacés lavant les nuits d’ivresse. »</em> Wiazma, Smolensk, Borissov, Vilnius, Augustów, Varsovie, Pniewy, Berlin, Naumburg, Bad Kreuznach, Reims, Paris, les étapes sont indiquées sur deux cartes au début du livre, celles de la campagne de Russie en 1812 et de leur itinéraire suivi deux cents ans plus tard.</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Sylvain Tesson sait très bien que leurs ennuis sur la route, le froid, la neige, la boue, les camions, les pannes, ne sont rien à côté de ce qu’ont souffert ces milliers d’hommes qui ont donné leur vie en Russie en suivant Napoléon, morts au combat ou de faim ou de froid… Il leur rend hommage en s’arrêtant sur leurs traces et s’interroge sur le sacrifice collectif de ces hommes, si éloigné de la mentalité contemporaine en Occident. </span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Une occasion de pratiquer l’ironie, voire l’autodérision : «<em> Et puis, nous étions devenus des </em>individus<em>. Et, dans notre monde, l’individu n’acceptait le sacrifice que pour d’autres individus de son choix : les siens, ses proches – quelques amis, peut-être. Les seules guerres envisageables consistaient à défendre nos biens. »</em> (Certains jugent ces réflexions méprisantes pour le commun des mortels, agacés par un auteur qui <em>« se met en scène »</em>, par ses <em>« vannes »</em> sur les Français, son goût de l’héroïsme – voir le <a title="Vidéo : débat du Nouvel Obs, « Faut-il lire Berezina de Sylvain Tesson ? »" href="http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20150227.OBS3519/faut-il-lire-berezina-de-sylvain-tesson.html" target="_blank">débat </a>sur le site du Nouvel Obs.)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">On découvrira donc avec la petite bande la <a title="Wikipedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9r%C3%A9zina" target="_blank">Berezina</a>, rivière biélorusse qui a donné son nom à la célèbre bataille, un <em>« haut lieu »</em> au sens que lui donne Cédric Gras : <em>« un arpent de géographie fécondé par les larmes de l’Histoire, un morceau de territoire sacralisé par un geste, maudit par une tragédie, un terrain qui, par-delà les siècles, continue d’irradier l’écho des souffrances tues ou des gloires passées. »</em></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;">Dans sa <em>« chambre froide à roulettes »</em> ou son <em>« cercueil de zinc »</em>, Sylvain Tesson réfléchit alors à une typologie des hauts lieux : tragiques, spirituels, géographiques, du souvenir, de la création, héraclitéens... J’ai aimé retrouver dans ces deux dernières catégories <em>« les murs de la bastide de Nicolas de Staël, les salles silencieuses de l’appartement d’Anna Akhmatova »</em> et «<em> les parois des Calanques de Cassis »</em> (<em>Le cinquième jour</em>)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"><em>Berezina,</em> en convoquant l’histoire et la géographie, parle aussi de l’amitié, des rencontres, de la <a title="Sa cabane en Sibérie" href="http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2013/07/29/sa-cabane-en-siberie-1114715.html" target="_blank">Russie</a>, de Tolstoï bien sûr (<em>Guerre et Paix</em>), de ce qui donne un sens à la vie. Sylvain Tesson a trouvé le ton juste pour rendre compte sans lourdeur de cette équipée<em> « en side-car avec Napoléon ».</em> Deux cents pages bien rythmées que la critique a parfois jugées sévèrement ; pour ma part, comme <a title="son billet (A sauts et à gambades)" href="http://asautsetagambades.hautetfort.com/archive/2015/02/08/berezina-sylvain-tesson-5554611.html" target="_blank">Dominique </a>et <a title="son billet (En lisant En voyageant)" href="http://enlisantenvoyageant.blogspot.be/2015/08/berezina.html" target="_blank">Keisha</a>, j’ai apprécié la compagnie de ces fans d’Oural et de Russie, une<em> <a title="Vidéo : retrouvailles des trois comparses, ponctuées d’extraits lus par la sœur de Sylvain Tesson" href="https://www.youtube.com/watch?v=NAmv1SimHKE" target="_blank">« fine équipe ».</a></em></span></p>