Last posts on Singapour2024-03-28T13:57:26+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/Singapour/atom.xmlOlivier Beaunayhttp://oliverbe.blogspirit.com/about.htmlDeux jours à Singapour (éloge du voyage)tag:oliverbe.blogspirit.com,2008-07-17:15930592008-07-17T06:09:55+02:002008-07-17T06:09:55+02:00Dix ans après les grands voyages que j'y fis depuis le Pacifique Sud, un an...
Dix ans après les grands voyages que j'y fis depuis le Pacifique Sud, un an après une rapide mais heureuse traversée de la region de Sydney à Hong-Kong en passant par Bangkok, je reviens à Singapour pour un séminaire prospectif de deux jours consacré aux grandes tendances politiques et sociétales à l'oeuvre dans la région en matière environnementale.Longtemps, j'ai considéré l'Asie comme un monde étranger - le plus étranger de tous dont l'archétype, à mes yeux, était représenté par le Japon, sans doute du fait de la difficulté d'y croiser le regard des autochtones qui finissait, après seulement quelques heures d'un passage a Tokyo, par créer un effet d'irréalité désarmant (pire qu'un "racisme" ou disons un ethnocentrisme de la stigmatisation, il y aurait une épreuve de la non-existence, expérience intéressante cependant en ce qu'elle interroge notre capacité a faire abstraction de soi à travers nos découvertes, un test en somme à la fois ethno et ego-centrique).Il y a dix ans, j'avais été encore réticent vis-a-vis de l'Inde pour le même genre de raison que décrit Levi-Strauss lié, disons, à l'impossibilité de faire face à cette sorte de massification de l'humain comme à cette permanente sollicitation de l'étranger qui l'accompagne ; j'avais été profondément séduit, en sens inverse, par la traversée du Vietnam, de Ho Chi Minh Ville à Hanoi, au cours d'un voyage mémorable (nouvelle réjouissante : je viens d'apprendre que ma compagne de voyage d'alors est devenue maman).Point de familiarité donc, mais une série de passages, plus ou mois distants les uns des autres dans le temps et l'espace, autour du monde chinois. Curieusement, il y a plus d'un an encore - c'était avant de partir pour l'Amerique - je m'étais dis, presque chuchoté a moi-même : pourquoi pas l'Asie, après ? Comme si l'aventure américaine réveillait soudain, au-delà d'elle-même, le virus, un peu endormi, des voyages et, avec eux, le goût particulier de se sentir à la fois chez soi et ailleurs.J'ai toujours confusément pensé que cela me venait, au moins pour une part, de ma double origine franco-italienne, même si les effets d'une telle double appartenance sont à l'évidence plus complexes ; au-delà de l'ouverture à la difference qu'elle induit, elle renforce aussi le lien aux proches et, plus lentement, comme à travers un cycle de plus long terme qui serait à l'oeuvre parallèlement aux péripéties de la vie, un certain sens de l'enracinement.Atterrissant hier au beau milieu de la Cité-Etat, je me suis senti, la nuit tombant, à nouveau saisi. Du haut d'un balcon qui couvre deux angles du Fairmont Hotel, au coeur de la ville, j'apercois la belle facade du Raffles, plusieurs toits de tuiles orangées qui semblent recouvrir d'anciens couvents, quelques clochers blancs qui émergent ça-et-là de carrés urbains bien dessinés, des touffes végétales qui surgissent, tantôt comme des bouquets sauvages, tantôt en un sage ordonnancement dans lequel percent parfois des trous d'eau ; puis, plus loin, à perte de vue, une grande muraille de tours qui fait cercle à des kilometres de profondeur autour de la ville.L'air est chaud sans être trop lourd, le ciel, couvert, laisse passer une petite brise d'un balcon l'autre. Les rideaux se gonflent doucement dans la pièce, puis retombent vers la terrasse. Quelques échos de sirènes, très attenués au milieu d'un vrombissement étouffé lui aussi de l'activité urbaine. L'Asie : concentration de civilisations majeures, coeur de la croissance mondiale, nouveau centre du monde... Sans doute. Mais il en va des contrées comme des rencontres : ce qui s'impose d'abord au voyageur, c'est le rapport de connivence et, pour une part, de sensualité, qui s'établit, ou non, avec ce nouveau monde et qui commence alors d'échaffauder en nous son lot de promesses en un sens proche, non pas encore du projet, mais de la <em>potentialité</em>.
stephanemothttp://footlog.blogs.francefootball.com/about.htmlLa Ligue de 5 à 7tag:footlog.blogs.francefootball.com,2008-01-09:14596792008-01-09T15:25:00+01:002008-01-09T15:25:00+01:00 L'IFFHS (International Federation of Football History and Statistics) ne se...
<p>L'IFFHS (International Federation of Football History and Statistics) ne se contente pas de porter un nom abscons ; elle pond également des classements aussi essentiels que celui des meilleurs gardiens-buteurs ou aussi farfelus que celui des meilleurs championnats nationaux.</p> <p>Ce dernier détermine scientifiquement une note à la décimale près en prenant en compte les performances des représentants en compétitions internationales. Ne me demandez pas pourquoi la prestigieuse S-League de Singapour, absente de l'AFC Champions League, figure 15 places devant la K-League de Corée du Sud, demi-finaliste avec Seongnam, mais sachez tout de même que la Ligue 1 chère à Frédéric Thiriez (et encore plus chère à Canal+) a perdu deux places entre 2004 et 2007.</p> <p>Le quator de tête n'a pas changé. Tout juste l'Angleterre a-t-elle remplacé l'Espagne au sommet, à la faveur de son triplé stérile en demi-finales de la Champions League - le Brésil a rejoint à égalité l'Italie sur la troisième marche du podium.</p> <p>La France, 5e en 2004 grâce aux deux finales de Monaco et Marseille, se voit passer devant par l'Argentine et l'Allemagne. Et accessoirement marcher dessus par l'AS Roma en huitièmes.</p> <p>Il faudrait songer à revoir notre compétitivité. Et faute de pouvoir curer le malade, on peut commencer par changer le thermomètre. Demandons par exemple à l'IFFHS de nous pondre un Indice UEFFHSA qui garantisse à nos clubs de bons tirages jusqu'en finale. Mais de vrais bons tirages, pas des clubs suisses décidément trop forts pour nos représentants en C3, ni des clubs écossais, pas bons à prendre ces temps-ci. On évitera les équipes luxembourgeoises, trop proches de Metz pour nous porter la scoumoune. Et aussi tant qu'à faire, ces fameuses terreurs de Singapour - on ne sait jamais, au rythme auquel l'Europe s'élargit...</p> <p>On pourrait aussi revoir notre façon de vendre le produit. Remplacer ce 1 par un "Premier" plus noble et plus clâssieux, pour commencer. Et pis <em>League</em>, ça fait plus moderne que <em>Ligue</em>, non ? On pourrait aussi inviter des clubs anglais pour relever le niveau de notre championnat - ça c'est déjà vu au niveau des arbitres, pourquoi pas pousser le bouchon plus loin, les Lyonnais, ils aiment bien les bouchons, je crois d'ailleurs. Et pour résoudre la distorsion concurrentielle sur les niveaux de taxation on autoriserait nos clubs à se délocaliser outre-manche. On pourrait alors inviter Rupert Murdoch à l'appel d'offres pour les droits TV...</p> <p>Un minimum de bon sens permettrait à notre Premier League de ravir sa place à l'actuel numéro 1. Il suffit d'y croire.</p> <p>ça urge : la France est talonnée par le Mexique.</p>