Last posts on Serbie2024-03-29T16:20:02+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/Serbie/atom.xmlstephanemothttp://footlog.blogs.francefootball.com/about.htmlAux portes de l'exploittag:footlog.blogs.francefootball.com,2008-09-07:16239372008-09-07T03:15:00+02:002008-09-07T03:15:00+02:00 Les Bleus de Raymond Domenech ont vaillamment résisté face aux Autrichiens,...
<p>Les Bleus de Raymond Domenech ont vaillamment résisté face aux Autrichiens, ne cédant que sur coups de pieds arrêtés (1-3). Mais la 101e équipe au classement FIFA était trop forte, et il convient déjà de se remobiliser pour la prochaine défaite face aux Serbes.</p> <p>- "L'objectif sera de perdre par moins de 5 buts d'écart mercredi", a déclaré le sélectionneur, pas peu fier de son effet : "je sais, je sais, c'est très ambitieux compte tenu du jeu que nous produisons aujourd'hui mais si l'on ne place pas la barre plus haut un jour, nous ne parviendrons jamais à titiller nos concurrents directs. Ces éliminatoires seront un succès si nous parvenons à limiter la casse face aux Iles Feroe et d'ailleurs, je vous donne rendez-vous le 10 octobre 2009 à Guingamp vers 22h30. Vous pourriez bien avoir une bonne surprise."</p> <p>Le sélectionneur a conclu sa conférence de presse sur cette mystérieuse invitation et un sourire tout aussi énigmatique. Tous les journalistes présents ont conclu qu'il visait la défaite par un but d'écart, mais Boghossian a lâché le morceau plus tard dans la soirée : "vous connaissez mal Raymond, c'est le nul qu'il veut aller décrocher. Ce type est décidément un modèle pour nous tous : pour les résultats, il érige ni plus ni moins la nullité en dogme. Et il a prouvé qu'il pouvait poser des problèmes aux meilleurs entraîneurs du monde - tenez, Karel Brückner justement, il l'a mené aux tirs au but en finale du Championnat d'Europe des moins de 21 ans en 2002."</p> <p>- "Raymond est un coach très exigeant", a poursuivi Samir Nasri au micro de TF1. "On ne peut qu'admirer le talent avec lequel il parvient à exploiter les ressources limitées mises à sa disposition. C'était assez intimidant d'évoluer sur la même pelouse que des pointures comme Sebastian Prödl ou Alexander Manninger. Quand on voit le banc Autrichien et le nombre de joueurs venant de grands clubs comme Sturm Graz ou d'autres qui font même des perfs en Intertoto, ça fait rêver. Moi qui viens tout juste d'intégrer une équipe de jeunes, j'apprends énormément dans ce type de matchs. Y'a pas à dire, nous les joueurs ça nous change des petits championnats dans lesquels nous évoluons au quotidien."</p> <p>Un vent d'optimisme sans précédent souffle sur l'Equipe de France, qui n'a jamais été aussi près du Top 100 des équipes nationales. Le patron de la FFF se réjouit que Raymond Domenech ait accepté de prolonger son bail avec les Bleus plutôt que de céder aux sirènes des plus grands clubs qui lui faisaient les yeux doux depuis des mois. Au grand dam du président de l'Entente Sannois Saint Gratien.</p>
eurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.htmlKosovo - Serbie : carrefour brûlant de l'Europetag:eurocitoyen.blogspirit.com,2008-02-22:14916352008-02-22T11:05:00+01:002008-02-22T11:05:00+01:00Des manifestants serbes ont incendié, jeudi soir (21 février), l'ambassade...
Des manifestants serbes ont incendié, jeudi soir (21 février), l'ambassade des <strong>Etats-Unis</strong> à Belgrade. Un corps carbonisé a été découvert dans le bâtiment. Les forces de l'ordre ont dû contenir des violences dans plusieurs quartiers de la capitale serbe, toute la soirée, après un rassemblement contre l'indépendance du <strong>Kosovo</strong>, auquel 150 000 personnes ont participé. Bilan : 90 blessés à <strong>Belgrade</strong>, dont une trentaine de policiers. Les <strong>Etats-Unis </strong>ont officiellement protesté et demandé aux autorités serbes de renforcer la sécurité de leur ambassade. D'autres ambassades occidentales, dont les pays ont reconnu l'indépendance du <strong>Kosovo</strong>, ont également été visées. La diplomatie américaine a été la première à reconnaître le nouvel Etat kosovar. Les dirigeants serbes ont reproché aux Etats-Unis de jouer le premier rôle dans l'indépendance du Kosovo.<em><strong>L'Europe dans une position délicate</strong></em>La <strong><a href="http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/serbie_443" target="_blank">Serbie</a></strong> et le <strong><a href="http://kosovo.site.voila.fr/index.html" target="_blank">Kosovo</a></strong> ne font pas partie de l'Union mais ces deux pays mettent l'Europe à l'épreuve, et contribuent à interroger la stabilité du Continent et la formation de sa politique commune. Ce vendredi 22 février, le représentant de la diplomatie de l'Union, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Javier_Solana" target="_blank"><strong>Javier Solana</a></strong>, a indiqué que les négociations sur un accord d'association entre la Serbie et l'Europe ne reprendraient pas dans un climat de violence. C'est la parole minimale que l'on pouvait attendre de la part de l'Union. Dans ce dossier, la politique commune européenne s'est mise dans une <strong>posture délicate</strong> depuis la déclaration unilatérale d'indépendance du Kosovo. L'UE a choisi de ménager ses divergences internes en n'organisant ni majorité, ni position collégiale. L'Union européenne en tant que telle n'a donc pas reconnu l'indépendance du Kosovo. Elle a préféré laisser à chaque Etat membre le soin de se prononcer unilatéralement. Fallait-il procéder ainsi, au risque d'entretenir le flou et les tensions locales entre Serbes et Kosovars ? Les Européens ont-ils tellement peur de réveiller les démons de l'Histoire qu'ils préfèrent la tiédeur des non-décisions ? On sait aussi que plusieurs pays de l'UE qui connaissent des problèmes avec leurs propres <strong>minorités indépendantistes</strong> (l'Espagne et la Grèce notamment) ne veulent pas entendre parler de reconnaissance d'un nouvel Etat sur le Continent. Celle-ci pourrait en effet créer un précédent.<strong><em>Une porte ouverte aux tourbillons fous</em></strong>Les valeurs de l'Europe, et son Histoire, plaident pourtant en faveur d'une attitude commune claire et ferme dans ce type de crise. Peut-être fallait-il reconnaître le Kosovo en bloc, ou au contraire condamner cette déclaration unilatérale d'indépendance ? Peut-être fallait-il affirmer que la négociation avec l'UE devrait passer par le préalable de la reconnaissance mutuelle des Etats serbe et kosovar ? En ne donnant aucun signal pour forger une réelle politique commune, respectueuse des identités des peuples et des cultures, l'Europe fait-elle le jeu du pire ? Au lieu de répondre à ces questions, l'absence d'Europe laisse la porte ouverte aux tourbillons les plus fous. La classe politique européenne, dans son ensemble <strong>gestionnaire plutôt que visionnaire</strong>, est la grande coupable de ce flou persistant. Le Traité de Lisbonne, qui n'est pas encore entré en vigueur, ne garantit pas de sortir de ce marasme.Une fois encore, on a le sentiment que les <strong>passions nationalistes prennent le pas sur l'ambition de fédérer</strong> une Europe qui en a pourtant besoin. Et une fois de plus, les Balkans sont le centre du drame européen.<a href="mailto:lwpf2003@yahoo.fr" target="_blank"><em>Laurent Watrin</em></a>