Last posts on OGM2024-03-29T13:26:56+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/OGM/atom.xmlFrançois MARChttp://francois-marc.blogspirit.com/about.htmlCampagne MONSANTO : Une position courageuse de Gérard MEVEL au nom de la Région Bretagnetag:francois-marc.blogspirit.com,2008-06-03:15654362008-06-03T09:15:00+02:002008-06-03T09:15:00+02:00 Au nom du Conseil Régional, Gérard Mével juge inacceptable la nouvelle...
<img src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/01/00/55684b4e1bf1cbdb665e8f14225a03f6.jpg" id="media-200491" title="" alt="569b8369ad1e8793d635a6b00c5abc25.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> Au nom du Conseil Régional, Gérard Mével juge inacceptable la nouvelle campagne publicitaire pour l’herbicide «Roundup», commercialisé par la société Monsanto.« Cette campagne, dont l’objectif est de banaliser l’utilisation de désherbants chimiques, est en totale contradiction avec les politiques environnementales engagées depuis longtemps au plan national et régional » estime-t-il.Il est clair que cette publicité dans les médias va totalement à l’encontre des efforts et des investissements des acteurs locaux impliqués dans la lutte contre les pollutions de l’eau.La lutte contre les pollutions par les pesticides fait partie des priorités affichées du Conseil régional qui s'est largement investi aux côtés des partenaires et relais locaux, pour les soutenir dans les actions conduites auprès des communes, des particuliers ou des agriculteurs, au travers d’outils comme le plan végétal environnement, la charte des jardiniers amateurs ou encore les plans de désherbages communaux. Avec cette campagne commerciale, Monsanto reste malheureusement fidèle à sa stratégie si justement dénoncée dans l’ouvrage de Marie-Monique Robin, Le Monde selon Monsanto (éditions La Découverte).
Bernard LECOMTEhttp://lecomte-est-bon.blogspirit.com/about.htmlLes pavés de l'enfertag:lecomte-est-bon.blogspirit.com,2008-04-15:15295882008-04-15T00:35:00+02:002008-04-15T00:35:00+02:00On produit du bioéthanol, et c’est bien - sauf qu’on rogne sur la production...
On produit du bioéthanol, et c’est bien - sauf qu’on rogne sur la production agricole traditionnelle globale et qu’on fait monter le prix des denrées alimentaires. On se bat contre les OGM, et c’est beau - sauf que cela empêche de développer de nouvelles zones de cultures résistantes dans le tiers monde. On réduit la dépense publique, et c’est grand - sauf que cela réduit aussi le pourcentage déjà ridicule d’aide aux pays pauvres. L’enfer est pavé de bonnes intentions. Avant d’applaudir au "Grenelle de l’environnement", de généraliser le principe de précaution et de résorber la dette du pays, il faudrait d’abord se demander si cela ne provoque pas, à moyen terme, à l’autre bout de la terre, quelques centaines de milliers de morts de faim. C'est compliqué, la planète.
eurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.htmlOGM : quel choix de société ?tag:eurocitoyen.blogspirit.com,2008-04-01:15198762008-04-01T18:00:00+02:002008-04-01T18:00:00+02:00En octobre dernier, pour clore le Grenelle de l'environnement , Nicolas...
En octobre dernier, pour clore le <a href="http://www.grenelle-environnement.org" target="_blank">Grenelle de l'environnement</a>, Nicolas Sarkozy avait énoncé, parmi des mesures phares à venir, la <strong>suspension des cultures OGM</strong>. La loi qui sera votée par le Parlement risque de ne pas mettre en œuvre cette intention. Jusqu’à jeudi, l'Assemblée nationale examine le projet de loi sur les OGM. Déjà adopté par le Sénat, contesté en bloc par les écologistes et les « faucheurs », ce texte doit aboutir à la transposition honnête d'une directive européenne de 2001. On peut s’étonner que le débat parlementaire français ne soit pas plus éclairé scientifiquement alors que la directive a déjà 7 ans. Les députés sont divisés, à droite comme à gauche, sur la conduite à tenir pour respecter la nature tout en poursuivant la science. La majorité a donc choisi une posture prudente. La loi ne doit pas remettre en cause les progrès de la science, selon les partisans de l’équilibre. A la quasi-unanimité, les députés de notre pays refusent de laisser la technique et la commercialisation des OGM à une firme unique comme <a href="http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/04/02/ogm-et-herbicide-produits-phares-de-monsanto-qui-double-son-benefice_1030274_3244.html?xtor=RSS-3208" target="_blank">Monsanto</a> (comme cela a été fait aux Etats-Unis). Quant aux progrès de la recherche, aucun élu de la Nation ne les remet en cause. La production d’insuline et certains matériaux peu polluants sont issus des biotechnologies de la transgenèse, notamment dans l'industrie du papier (peupliers GM). Dans une tribune publiée par le <a href="http://www.lefigaro.fr" target="_blank">Figaro</a>, mardi 1er avril, 72 parlementaires UMP dénoncent les <em>« discours simplificateurs et caricaturaux ». </em>Mais que dire de l’argument – réfuté par de nombreux spécialistes agricoles – selon lequel l’indépendance alimentaire de la France et de l’Europe passerait pas les plantes transgéniques ? La Commission européenne a précisé la définition commune des OGM pour les 27 Etats membres de l’Union : <em>"un OGM est un organisme dont le patrimoine a été modifié de manière non naturelle"</em>. Les scientifiques partisans de l'agriculture bio insistent sur cette différence avec les plantes modifiées par reproductions ou croisements naturels (ce qui existe depuis des décennies). Le projet de loi, tel qu’il a été élaboré et retoqué par le Sénat, avant d'arriver à l'Assemblée, tente de ménager la chèvre et le chou sans apporter de garanties techniques pour permettre la coexistance sans risque entre la recherche scientifique sur les OGM et une agriculture conventionnelle ou biologique. C’est visiblement l'un des points de doute de la discussion parlementaire qui doit se terminer jeudi. Mercredi, le député PS Jean-Yves <a href="http://jyledeaut.fr" target="_blank">Le Déaut</a>, ancien président de la mission d'information sur les OGM, a demandé le renvoi du projet de loi en commission pour remettre l'ouvrage sur le métier. Le parlementaire lorrain estime que le texte est mal préparé et ne répond pas au principe de précaution.Ce débat relève d’un véritable choix de société, pas seulement d’une question d'agriculture.<a href="mailto:lwpf2003@yahoo.fr" target="_blank"><em>Laurent Watrin</em></a>
actionhttp://fraternite.blogspirit.com/about.htmlOù est l'erreur?tag:fraternite.blogspirit.com,2007-08-26:13569322007-08-26T10:10:00+02:002007-08-26T10:10:00+02:00Certains sujets de société déclenchent des passions. J'y pensais hier en...
Certains sujets de société déclenchent des passions. J'y pensais hier en entendant l'actualité. Le journaliste évoquait une confrontation entre d'une part des agriculteurs cultivant des OGM et défendant la notion de propriété privée et d'autre part des militants anti-OGM, défendant le principe de précaution. Je n'ai personnellement pas d'opinion tranchée sur la question, car je ne sais pas bien évaluer où est le moindre mal pour une société plus fraternelle: les OGM peuvent permettre d'augmenter le rendement de certaines cultures et donc fournir une alimentation diversifiée dans les pays pauvres, ils peuvent aussi permettre de réduire l'épandage d'insecticides (ces deux aspects sont positifs) mais en même temps on ne sait pas évaluer le risque à moyen terme (c'est peu fraternel pour les générations futures). L'idée ici n'est pas d'en débattre. Cependant, il est une chose dont je suis certaine: l'attitude des uns envers les autres est tout sauf respecteuse et fraternelle. Pour avancer sur cette question, il serait surtout nécessaire que les uns et les autres parviennent à éliminer les attitudes trop émotionnelles, à écouter l'autre respectueusement jusqu'au bout, sans s'énnerver et en étant prêt éventuellement à changer d'opinion, ou, du moins, de croire que l'opinion de l'autre contient aussi du positif et une richesse. Bref, ce qui serait nécessaire, c'est un vrai dialogue!
eurocitoyenhttp://eurocitoyen.blogspirit.com/about.htmlPrincipe de réalité contre principe de précautiontag:eurocitoyen.blogspirit.com,2007-06-18:13066042007-06-18T12:40:00+02:002007-06-18T12:40:00+02:00Les 27 ministres de l’agriculture de l’Union européenne ont conclu un accord,...
Les 27 ministres de l’agriculture de l’Union européenne ont conclu un accord, mardi 12 juin, pour un nouveau règlement sur les productions biologiques. Une concession est faite aux OGM. A partir de 2009, des dérogations seront possibles pour utiliser des pesticides de synthèse et des intrants issus d’OGM, pour les cas où des équivalents non transgéniques n’existeraient pas.Le Conseil européen a aussi décidé d’appliquer un seuil de tolérance pour la contamination accidentelle des produits bio par des OGM. Ce seuil est fixé à 0,9% d’un produit, comme pour l’agriculture conventionnelle. Les parlementaires de l’Union avaient largement refusé toute trace d’OGM dans l’agriculture bio (611 voix contre, 61 voix pour). Mais cette vision idéale de l’agriculture biologique - soutenue par les voix démocratiques de l'Europe - ne résiste pas à l’épreuve des faits. Comme chacun sait, les oganismes génétiquement modifiés «voyagent» partout. Il est impossible de garantir un produit agricole 100% sans traces génétiquement modifiées. D’où la décision pragmatique du conseil européen. On peut la contester mais elle est "raisonnable".En réalité, l’Europe fait ce qu'elle peut pour lutter contre les OGM en agriculture. La Roumanie, qui avait misé sur le soja génétiquement modifié pour doper une économie toujours très agricole, a été obligée de revoir sa politique depuis son intégration dans l’UE. Le gouvernement roumain, avec l’aide de l’Europe, accorde aujourd’hui des compensations financières (250 € / ha) aux producteurs de soja pour qu’ils abandonnent les cultures OGM et se reconvertissent. Environ 200 000 ha de cultures sont concernées en Roumanie. Mais la « pollution » OGM entraînée par ces parcelles est réelle.Les OGM agricoles posent un problème d’environnement mondial. Face à ce problème, l’Europe ne peut pas se permettre la désunion. Mais la réalité, c’est que la firme américaine Monsanto, qui a notamment vendu aux Roumains des semences de soja OGM, a obligé l’Europe à accepter une pollution de fait. Sans un gouvernement européen fort, sans une politique économique européenne capable de peser face aux Etats-Unis d'Amérique, comment imaginer des garde-fous contre des politiques commerciales agressives à l'égard d'une agriculture préservée ? Un traité européen simplifié, tel que le souhaite le président français Nicolas Sarkozy, sera-t-il suffisant pour prendre les bonnes décisions dans ce domaine ?En attendant, là où Monsanto a testé ses semences et ses pesticides, les agriculteurs Bio « contaminés » sont condamnés à disparaître.
actionhttp://fraternite.blogspirit.com/about.htmlRéfléchirtag:fraternite.blogspirit.com,2007-03-27:12324172007-03-27T07:35:00+02:002007-03-27T07:35:00+02:00En général, c’est plutôt l’inverse ! Telle biotechnologie est utilisée chez...
En général, c’est plutôt l’inverse ! Telle biotechnologie est utilisée chez les plantes ou chez les animaux, mais elle est rigoureusement interdite chez l’Homme. On peut évoquer par exemple le cas du clonage : personne n’est choqué à l’idée de cloner une plante ou un animal mais l’idée d’employer cette technique chez l’Homme suscite un effroi bien légitime. Et pourtant, il existe un exemple inverse, un cas où l’utilisation d’une technique est admise, voire souhaitée chez l’Homme, et où son usage chez l’animal ou la plante déclenche des débats vigoureux, voire des manifestations ou des procès. Devinez dans quel domaine ? Vous ne trouvez pas ? Vous donnez votre langue aux chats ? Eh bien, il s’agit du domaine des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). De quoi s’agit ? De rien moins que de modifier le patrimoine génétique d’un organisme vivant. Cela est par exemple réalisé chez les plantes pour les rendre résistantes à tel agent infectieux, ou pour permettre d’accroître leur production. Chez les animaux, les OGM sont utilisés par exemple dans le domaine de la recherche biomédicale. Or, l’usage des OGM chez les plantes est largement décrié, en vertu du principe de précaution. On ignore en effet assez largement les risques liés à ces organismes. Chez les animaux, leur utilisation est fortement contrôlée : par exemple, les conditions d’hébergement de souris OGM à destination de la recherche biomédicale est soumis à un réglementation très stricte et fortement sécurisée. Pourtant, chez l’Homme, cette technique est utilisée dans le domaine de la médecine, comme par exemple dans le domaine de la thérapie génique. Il s’agit dans ce cas de complémenter un variant défectueux d’un gène par un variant fonctionnel. Cela peut être rendu nécessaire dans le cas de certaines maladies liées à un gène défectueux. Des essais prometteurs ont suscité bien des espoirs chez les personnes atteintes de certaines maladies liées au déficit de fonctionnement d’un gène. On peut mentionner par exemple le cas d’une maladie génétique appelée DICS-X. Dans cette pathologie, les déficit génétique l'absence de cellules immunitaires fonctionnelles, rendant les sujets vulnérables à toutes les infections. Pour survivre, les enfants atteints sont donc obligés de vivre dans milieux stériles, d'où le nom de " bébés bulles " qui leur est communément donné. Un premier essai a été réalisé en l’an 2000 sur deux nourrissons atteints de DICS-X, par une équipe française de l’Hôpital Necker. Les résultats semblaient enthousiasmants puisque les enfants semblaient guéris. Malheureusement, l’optimisme fut de courte durée car les effets secondaires sont apparus 3 ans plus tard, induisant une leucémie. Néanmoins, l’espoir demeure sur la possibilité de traiter ainsi les maladies génétiques. Ces observations peuvent sembler provocantes. Leur but n’est cependant pas de choquer, mais de faire réfléchir. En effet, les OGM ne sont ni bons ni mauvais. Il s’agit d’une technique, et une technique n’est ni bonne ni mauvaise. Ainsi, être contre les OGM n’a pas grand sens ! On peut être réservé sur les conditions de certaines utilisations des OGM, par exemple dans le domaine de l’agriculture. Mais cette réserve ne portera alors pas sur les OGM, mais sur une utilisation précise des OGM. Cette remarque souligne une fois de plus la nécessité de bien réfléchir à ce que l’on fait, et de ne pas agir sur le coup de ses affects. Les émotions sont parfois de mauvais conseil !