Last posts on Clinton2024-03-28T18:43:34+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/Clinton/atom.xmlEuropehorizonhttp://europehorizon.blogspirit.com/about.htmlFrustré par la défaite à répétion, le Clan Clinton se transforme en bande d'assassinstag:europehorizon.blogspirit.com,2008-05-24:15579252008-05-24T19:44:02+02:002008-05-24T19:44:02+02:00Une référence maladroite de la prétendante à la Maison Blanche Hillary...
Une référence maladroite de la prétendante à la Maison Blanche Hillary Clinton à l'assassinat de Robert Kennedy pour justifier son maintien dans la course à l'investiture a provoqué vendredi la stupeur dans le camp démocrate. <img src="http://europehorizon.blogspirit.com/media/02/01/deafd7163005ef8aa675d853b888e196.jpg" id="media-195482" title="" alt="deafd7163005ef8aa675d853b888e196.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />"Mon mari (Bill Clinton) n'était pas assuré d'obtenir l'investiture en 1992 jusqu'à ce qu'il remporte la primaire de Californie vers la mi-juin n'est-ce pas? On se rappelle tous de l'assassinat de Bobby Kennedy en juin en Californie", a dit Mme Clinton au cours d'une discussion avec les journalistes du Sioux Falls Argues Leader, un journal du Dakota du Sud (nord). Robert Kennedy, le frère du président également tombé sous des balles, a été assassiné le 5 juin 1968, alors qu'il briguait l'investiture démocrate. Mme Clinton entendait rappeler que la course à l'investiture démocrate pouvait ne pas être bouclée avant juin, mais sa référence maladroite à l'assassinat de Robert Kennedy a provoqué la stupeur et la colère du camp de son rival Barack Obama. Celui qui pourrait devenir le premier président noir des Etats-Unis est sous la protection des policiers du Secret Service, le bureau fédéral chargé de la protection des personnalités, depuis le début de sa campagne. Ses partisans ont plusieurs fois évoqué leur crainte que le sénateur de l'Illinois soit assassiné comme Robert Kennedy ou le pasteur Martin Luther King, tué en avril 1968. Mme Clinton a présenté ses excuses affirmant dans un communiqué qu'elle ne voulait pas se montrer "offensante" et qu'elle priait pour la famille Kennedy. Le sénateur Edward Kennedy, le frère cadet de John et Robert Kennedy, a été diagnostiqué cette semaine avec un cancer incurable du cerveau. "J'exprime mes regrets si mes références à ce moment dramatique de notre histoire, particulièrement pour la famille Kennedy, ont pu blesser qui que ce soit", a dit Mme Clinton. Elle a également dit pour se justifier qu'elle avait été bouleversée cette semaine par les nouvelles concernant la santé d'Edward Kennedy et qu'elle avait beaucoup évoqué le nom de Kennedy. Cependant, le magazine Time a rappelé sur son site internet que la sénatrice de New York avait tenu à peu près les mêmes propos lors d'un entretien publié par l'hebdomadaire le 6 mars dernier. Interrogée alors pour savoir si des primaires trop longues n'allaient pas nuire au parti démocrate, Mme Clinton avait répondu: "Nous nous souvenons tous de cette grande tragédie quand Bobby Kennedy a été assassiné. Mon mari n'avait pas décroché l'investiture en 1992 jusqu'en juin. Avoir une course à l'investiture qui dure jusqu'à juin n'a rien de particulièrement inhabituel". "L'excuse (de Mme Clinton) aujourd'hui est que les Kennedy ont beaucoup occupé son esprit ces derniers jours à cause de la maladie d'Edward Kennedy, mais cela n'explique pas pourquoi elle avait cela à l'esprit il y a plus de deux mois", a commenté une journaliste de Time, Karen Tumulty. Le porte-parole de M. Obama, Bill Burton, a condamné les propos "malheureux" de Mme Clinton estimant qu'ils n'avaient "pas leur place dans la campagne". Ce n'est pas la première fois que Mme Clinton tient des propos "malheureux". Mercredi, la sénatrice de New York n'avait pas hésité à comparer l'imbroglio électoral au Michigan et en Floride, où les résultats des primaires démocrates sont invalidés par les instances nationales, à la situation au Zimbabwe. En mars, la sénatrice de New York avait affirmé, à tort, avoir effectué un voyage en Bosnie en 1996 sous les coups de feu de tireurs embusqués. Mme Clinton s'était justifiée en expliquant qu'elle avait mélangé ses souvenirs et qu'elle était fatiguée. Mais, les médias avaient retrouvé plusieurs discours antérieurs où Mme Clinton parlaient sans ciller des prétendus tirs de snipers à son arrivée à Tuzla. M. Obama avait alors dénoncé "les mensonges à répétition" de sa rivale.
Europehorizonhttp://europehorizon.blogspirit.com/about.htmlHillary Clinton fonce vers la maison rougetag:europehorizon.blogspirit.com,2008-05-09:15470582008-05-09T21:20:00+02:002008-05-09T21:20:00+02:00De retour d'Indianapolis après une semaine riche en rebondissements. Mardi,...
De retour d'Indianapolis après une semaine riche en rebondissements. Mardi, Hillary Clinton a laissé échappé une chance en or de prendre l'avantage psychologique sur un Barack Obama jusque-là en difficulté. Les bons résultats du candidat afro-américain en Caroline du Nord et dans l'Indiana lui ont quasiment assuré l'investiture démocrate. <img src="http://europehorizon.blogspirit.com/media/02/01/93c0ae169dae1becad6aebd4ee013cb3.jpg" id="media-186934" title="" alt="d21f652967ba4af42ff9562dee0e8ff9.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Malgré la pression de son parti qui aimerait bien que ces primaires prennent fin et les médias américains qui l'ont enterrée, l'ancienne First Lady continue à faire campagne et refuse de se retirer. Les mauvaises nouvelles s'accumulent pourtant pour elle. Outre le manque de fonds, Hillary Clinton doit désormais conjuguer avec les doutes des superdélégués qu'elle courtise ardemment pour tenter de décrocher l'investiture. Ce matin, deux nouveaux superdélégués ont annoncé leur soutien pour Obama. L'un d'entre eux était un supporter de Clinton. C'est mauvais signe pour l'ancienne First Lady.Un homme voit lui la vie en rose. Ou plutôt en blanc. L'impopulaire George Bush qui préside aujourd'hui les Etats-Unis dans l'ombre des primaires démocrates, marie l'une de ses filles ce week-end dans son ranch texan. Jenna Bush, 26 ans, épouse Henry Hager, 30 ans et républicain comme beau-papa. Le mois dernier, George Bush qui se distingue ces jours plutôt par ses bons mots et ses pas de danse que par son poids politique, avait lancé à la presse: "Excusez-moi si je suis un peu endormi...le téléphone a sonné à 3 heures du matin et c'était l'organisateur du mariage de ma fille".
Olivier Beaunayhttp://oliverbe.blogspirit.com/about.htmlOK Corral à Austin ? (Obama, Clinton et l'Amérique profonde)tag:oliverbe.blogspirit.com,2008-02-25:14928062008-02-25T23:47:55+01:002008-02-25T23:47:55+01:00Règlement de compte à OK Corral cinquante ans plus tard ? Depuis qu'en 1960...
Règlement de compte à OK Corral cinquante ans plus tard ? Depuis qu'en 1960 Kennedy a fait la différence avec Nixon grâce au débat télévisé qui a opposé les deux hommes - JFK a alors convaincu les trois quarts des 4 millions d'électeurs indécis et ne l'a finalement emporté que de 112 000 voix -, l'exercice est toujours un temps fort de la campagne présidentielle américaine. Plus près de nous, son importance a également été mise en évidence lors des primaires démocrates de 1984 à travers l'affrontement entre Gary Hart, qui avait axé sa campagne sur "une nouvelle manière de penser", et Walter Mondale, qui faisait une campagne plus classique. Tous se souviennent encore du fameux : "Where is the beef ?" (où est la viande) finalement lancé par un Mondale excédé par les propos sans substance de son rival, qui commença alors à sombrer après les succès pourtant notables qu'il avait engrangés lors du Super Tuesday."Where is the beef ?" C'est la question qu'anticipait les experts de CNN en tentant de préciser la stratégie d'Hilary Clinton avant le débat qui l'opposa, jeudi dernier, à l'Université d'Austin (Texas) à Barak Obama. Battue depuis une dizaine de primaires d'affilée, à cours de ressources, le sénateur de New York est en effet acculé à la victoire dans les toutes prochaines élections qui se tiendront, le 4 mars, dans l'Ohio et le Texas. A l'inverse, parti challenger, le sénateur de l'Illinois est porté par une grande vague qui traverse le pays, attirant les jeunes en masse, remobilisant la communauté afro-américaine et, finalement, gagnant tous les compartiments de la société américaine en empiétant même sur le coeur de cible de sa rivale, les femmes et les classes populaires notamment.En dépit de quelques affrontements de fond jeudi, en particulier sur la couverture sociale et la politique étrangère, le débat d'Austin n'aura pourtant que peu changé la donne. Affrontements ? Voire. On est frappé par l'élégance et la courtoisie des échanges dans un débat télévisé américain comparé à la bataille rangée que donne généralement à voir, en France, un exercice du même genre. Ici d'ailleurs, on débat côté à côte - parlez-en aux diplomates et aux psychologues : c'est une posture qui implique davantage la coopération que le conflit -, on redouble de précautions oratoires avant d'expliciter un argument agressif contre son adversaire et, <em>in fine</em>, on se déclare honoré de débattre avec lui, on se dit un mot agréable et on se serre la main. Et nous serions, nous, le symbole de la civilisation contre une Amérique primaire ?Condamnée à attaquer - ce à quoi elle se ne s'est résolue que dans la seconde moitié de l'exercice, poussée par les questions des journalistes -, Hilary Clinton a montré une indéniable pugnacité et une présence percutante, surtout au début. Bien que bousculé de-ci de-là - sur la portée de sa politique sociale, son approche diplomatique ou sa posture politique -, Barack Obama a su à la fois souligner les convergences avec sa rivale, imposer sa hauteur et répondre, lorsque c'était vraiment nécessaire, aux attaques d'Hilary Clinton. Il était en particulier tentant, face à son volontarisme ressassé en matière d'assurance santé, de renvoyer l'ancienne First Lady à son échec cuisant sur le sujet en 1994.Pourtant, la question revient, lancinante, dans la bouche de nombre de commentateurs : "Where is the beef ?". Où est la substance, quel est le programme d'Obama, que veut-il faire au-delà de ses incantations de pasteur qui électrisent les foules et leur font reprendre en choeur le désormais fameux : "Yes, we can!" ? L'incapacité récente du sénateur démocrate du Texas Kirk Watson sur MSNBC à citer une réalisation concrète à l'actif du sénateur de l'Illinois a naturellement alimenté la polémique. Et voilà que les élites s'agitent de toutes parts, et cela d'autant plus que l'approche du scrutin dans des Etats comme l'Ohio, sinistré sur le plan industriel du fait de l'extension des accords de libre-échange, renforcent les accents populistes des uns et des autres. Ce jeune ambitieux, inspiré mais pressé, serait-il un imposteur ?Au regard de l'état du pays et du fonctionnement du système institutionnel américain, rien n'est pourtant moins sûr. Avec les dernières élections, l'héritage de Rove, l'influence des néo-conservateurs et la conduite des affaires par Bush Jr, le pays a sans doute rarement été aussi divisé. Comment être en mesure d'entreprendre quoi que ce soit avant de tenter de le réunir au-delà des divisions - politiques, religieuse, sociales - qu'ont entretenu les stratèges ? Or, cette intuition socio-politique, la mécanique institutionnelle la valide : en dehors des crises majeures ou des périodes, très rares, de "united government", impossible de réformer quoi que ce soit à Washington sans un minimum de consensus. Faute de quoi le camp adverse et les lobbies concernés auront tôt fait de dynamiter les projets aussi bien au Congrès que dans les medias, et avec une efficacité redoutable. Vos propositions nous font une belle jambe, rétorque en substance Obama à sa rivale, si, insuffisamment bâties sur un élan populaire, elles finissent, comme nombre d'autres idées géniales, au cimetière sur les rives du Potomac. Et mon job, ajoute-t-il, ce n'est pas d'ânonner les propositions incertaines, c'est de réunifier le pays dès aujourd'hui, à travers la campagne. Un pari risqué pour un électeur rationnel, mais une posture qui n'est ni sans fondement au regard du pays et des institutions, ni sans puissance compte tenu des résultats engrangés jusqu'alors : 1351 délégués à Barack Obama contre 1262 à son adversaire - l'investiture nécessitant d'en réunir 2025. Bien sûr, après les tout prochains scrutins, la question des "superdélégués" - ces cadres du parti créés dans les années 80 pour tempérer les ardeurs de la base - restera clé pour une "correction éventuelle" lors de la convention de Denver à l'été. Mais, après OK Corral ici, il est toujours risqué de ne pas se rallier au vainqueur.