Last posts on Bretagne2024-03-29T14:24:34+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://starter.blogspirit.com/https://starter.blogspirit.com/fr/explore/posts/tag/Bretagne/atom.xmlChristian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlNoms, sacrés noms...tag:rezore.blogspirit.com,2008-09-23:970842008-09-23T11:08:16+02:002008-09-23T11:08:16+02:00 La version bretonne de cet article, parue en mars 2005, suscite...
<p><b>La version bretonne de cet article, parue en mars 2005, suscite actuellement des commentaires. Je l'ai donc rééditée, ainsi que la version en français, que voici.</b></p> <p>"J’ai commencé à parler breton début 2002 et je découvre, petit à petit, le monde des bretonnants. Commencer à parler une langue, à la lire, à comprendre les gens qui la parlent, à être compris soi-même, est un grand plaisir. Avec la découverte de la langue elle-même, vient la découverte d’un univers, d’une façon de voir le monde, d’une culture qui fut celle de mes ancêtres jusqu’à mes quatre grands-parents.</p> <p>Mais il y a aussi la découverte, collatérale, des us et coutumes du monde bretonnant. Ainsi, j’ai découvert qu’il fallait “bretonniser” les noms de familles, et donc le mien... J’ai commencé à envoyer des articles en breton à tel ou tel journal, en les signant de mon nom, et j’ai eu la surprise, une fois imprimé, de voir mon patronyme transformé sans qu’on m’ait demandé quoi que ce soit. A la place de Christian Le Meut, j’ai eu droit à du Christian Meut, ou du Christian Ar Meut... Cachez donc ce “Le”, trop français, que nous ne saurions voir... Une revue m’a indiqué que si je voulais continuer à écrire dedans (bénévolement je précise), il fallait “bretonniser” mon nom. Mon nom ne ferait pas assez donc breton : ça alors ! Et comme je suis un peu têtu, j'ai dit non. Non. NON. NANN.</p> <p><b>Cristiano El Moto ?</b><br /> Voilà une vingtaine d’années que j’écris des articles, c’est d’ailleurs mon métier, et certains ont été traduits en espagnol, en allemand, en anglais... Mon nom n’a pas été changé pour autant, pour devenir “Cristiano El Moto” ou “Chris The Meuth”... Mais c’est ainsi dans le monde des bretonnants, si vous avez un petit quelque chose de trop français dans votre nom, il faut le “bretonniser” d’urgence. Et, dans ce sport là, l’injustice est de mise car il en est qui doivent changer leurs noms et d’autres qui n’ont rien à changer dedans...</p> <p>Mais, si l’on admet ce principe de bretonnisation, comment le mettre en application ? Si je suis Christian Le Meut selon l'Etat civil français, comment traduire cela en breton ? Kristen (équivalent du "Christian" français) ar Maout, Kristen Meut; Kristen Er Meut... “Maout”, signifie “bélier”, en breton vannetais mais, du côté de Crac’h et de Ploemel, près d’Auray, où sont nés mes grands-parents, ont dit plutôt “meuw” que “meut”. Qui donc choisira la meilleure traduction et prononciation ? L’Office de la langue bretonne, l’université de breton de Rennes ou celle de Brest ? Ces professeurs éméritees et spécialistes ne sont pas toujours d’accord entre eux...</p> <p>Et si l’on bretonnise les noms de familles d’un côté, pourquoi ne pas les franciser de l’autre ? Mon nom de famille signifierait donc “le bélier” ou “le mouton”. Comment choisir ? Selon les dictionnaires, ce mot peut aussi désigner un “champion”, puisqu’un mouton était, et est encore (mais ne le répétez pas à Brigitte Bardot), donné au champion de lutte bretonne ayant gagné un tournoi... “Champion”, ce ne serait pas mal sauf que, comme il est également question de bêtes à cornes, un de mes dictionnaires bretons indique une autre traduction : “cocu”...</p> <p><b>Effacer la part française ?</b><br /> Dur dur, donc, de franciser comme de bretonniser. Les noms de familles, comme ceux de lieux, sont le fruit de longs processus historiques, familiaux, culturels. Si j’en crois le mien, je suis donc d’origine un peu chrétienne du côté de mon prénom, breton du côté de mon nom de famille mais avec une part française... Et c’est tant mieux. Car quelle est donc cette idée de vouloir “bretonniser” les noms, qu’est-ce que cela signifie ? Pourquoi chercher à effacer, à couper, à nier ainsi, une partie de notre identité ? Ce type de procédé a été utilisé contre la langue bretonne pour l’effacer du paysage, et c’est justement une bonne raison de ne pas l’utiliser à nouveau contre, cette fois, notre part française (et nos autres parts !).</p> <p>Alors comment résoudre le problème ? Et bien en laissant les noms da familles tels qu’ils sont et en laissant chacun libre des les “bretonniser” ou pas, et de signer à sa guise... Mais, en continuant de chercher, j’ai découvert récemment que mon nom de famille pourrait venir du gaulois, via le breton ! Voilà l’idée : le gaulois étant une langue celte, ancêtre commun à la langue bretonne et à la langue française. Pourquoi ne pas “gauloïser” plutôt les noms de familles ? Mais comment ? Eh bien à la façon d’Astérix, pardi, et c’est signé :</p> <p><b>Christianix Le Meutix</b><br /></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlVakansiñ e brezhoneg hag e gallaoueg/Des vacances en breton et en gallotag:rezore.blogspirit.com,2008-09-17:16317802008-09-17T10:16:09+02:002008-09-17T10:16:09+02:00Ur gemenadenn a-berzh an Ubapar/Communiqué de l'association Ubapar : "593...
Ur gemenadenn a-berzh an Ubapar/Communiqué de l'association Ubapar : "593 bugel bet o vakansiñ e brezhoneg hag e galloueg evit an hañv ! 593 enfants dans les centres de vacances en breton et en gallo cet été !Graet o deus mel, bara, amann, surfet o deus, grafet o deus, ranetaet, fardet sushis, danset, bageet, bet int war roudoù ar bleiz er Menez Are ha da glask an teñzor war Enez Vaz, ha kement tra zo e brezhoneg hag e gallaoueg ! 33 frantad dudi e brezhoneg hag e gallaoueg zo bet aozet evit an hañv gant 13 aozer disheñvel. Kenderc’hel a ra kresk ar c’hampoù vakañsoù (11% a vugale ouzhpenn e-keñver warlene), met labour a chom d’ober pa ne dalvez 593 bugel nemet 9,19 % eus ar vugale skoliataet er rummadoù divyezhek etre ar CP hag an 3de klas. Tamm-ha-tamm vez graet e vragoù da Yann…Ils ont fait du miel, du pain, du beurre, ils ont surfé, ils ont graffé, ils ont pêché la grenouille et cuisiné des sushis, ils ont dansé, lutté, pagayé, ils sont partis à la recherche du loup dans les Monts d’Arrée ou du trésor sur l’île de Batz, et le tout en breton et en gallo ! Cet été, ce ne sont pas moins de 33 stages en breton et en gallo qui ont été proposés aux enfants par 13 organisateurs différents. Ceux-ci continuent à attirer de plus en plus d’enfants (11% de plus que l’an dernier), mais il y a encore du travail puisque ces 593 enfants ne représentent que 9,19% des enfants scolarisés dans les filières bilingues du CP à la 3e. Petit à petit l’oiseau fait son nid…Deiziataer 2009 ar stajoù DABU ha DARE/Calendrier 2009 des stages BAFA et BAFD en bretonDABU diazez :Sul 5-Sul 12 a viz Ebrel e Treglonou (29) – 505 €*DABU donaat :Lun 24-Sadorn 29 a viz Eost er Chapel-Nevez (22) – 405 €*Natur hag avantur: Dizoleiñ ur vro dre an hentoù-treuz, santout tridal he c’halon, krouiñ. Ur c’hamera, ur re heuzoù hag ur sac’h kousket… pare oc’h evit an avantur !DARE diazez: Sadorn 4-Sul 12 a viz Gouere – 605 €** Doareoù zo da arc’hantañ ar stummadurioù-se (kuzulioù-meur, CAF, DDJS...)BAFA base: Dimanche 5 au dimanche 12 avril à Treglonou (29) – 505 €*BAFA approfondissement:Lundi 24 au samedi 29 août à La Chapelle-Neuve (22) – 405 €*Nature et aventure: Découvrir un pays en explorant ses chemins de traverse, se laisser surprendre, inventer de nouvelles pistes. Une caméra, une paire de bottes, un sac de couchage... parés pour l’aventure !BAFD base: Samedi 4 au dimanche 12 juillet – 605 €** Financements possibles (CAF, Départements, DDJS...)L’UBAPAR (Union Bretonne d’Animation en PAys Rural) est un réseau associatif en Bretagne au service de l’animation et du développement. L’un de nos axes de travail est la promotion de l’utilisation des langues régionales dans les activités de loisirs éducatifs à destination des enfants et des adultes.Darempred / ContaqeKatell Chantreau16 F straed Maunoir35000 Roazhon09 53 35 56 44katell.chantreau@mouvement-rural.orgwww.ubapar.org/bretongallo/actu.html
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlRentrée scolaire bilingue : premier bilan très mitigétag:rezore.blogspirit.com,2008-09-09:16262102008-09-09T21:40:00+02:002008-09-09T21:40:00+02:00 "Rentrée 2008 : Premier bilan" dressé par l'Office...
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" hspace="0" vspace="0" width="760"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="622"> <table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" height="525" hspace="0" vspace="0" width="395"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="552"> <table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" height="498" width="391"> <tbody> <tr> <td valign="top" width="356"><span class="titre01"><b>"Rentrée 2008 : Premier bilan" dressé par l'Office de la langue bretonne :</b></span><br /> <br /> "En attendant d’avoir rassemblé l'ensemble des chiffres de cette rentrée et de les analyser plus avant, l’Office se félicite de voir que la politique d’ouverture de nouvelles écoles primaires par Diwan porte ses fruits. L’enseignement immersif a en effet ouvert 2 nouvelles écoles à Saint-Renan dans le Finistère et La Mézière en Ille-et-Vilaine. Diwan continue de renforcer son réseau sur le Leon qui l'a vu naître. L'ouverture de La Mézière en Ille-et-Vilaine est également un événement car cela faisait trente ans que Diwan n'avait pas ouvert d'écoles sur ce département (depuis l'école de Rennes).<br /> A noter également le doublement des effectifs de l'école Diwan de Paris (50 élèves).<br /> Cette dynamique se prolonge dans le second degré avec l’ouverture du collège de Loire-Atlantique à Saint-Herblain. L'Ille-et-Vilaine est donc le dernier département breton sans son collège Diwan. Gageons que grâce à l'ouverture de nouvelles écoles sur ce département il sera plus facile de proposer un collège aux parents à l'avenir.<br /> <br /> La filière publique pour sa part propose elle aussi 2 nouveaux sites (Pleyber-Christ dans le Leon et Ploeren dans le Morbihan). C'est bien peu surtout lorsque l'on songe que Ploeren aurait pu être ouverte l'année dernière et que les parents de Guichen en Ille-et-Vilaine se voient toujours privés d'école publique bilingue.<br /> Le privé catholique lui n'a ouvert aucun nouveau site.<br /> Avec seulement 4 nouvelles communes proposant l'enseignement bilingue, cette rentrée est donc la plus mauvaise depuis 1996.<br /> Il convient de rapporter ces quatre sites aux 11 ouvertures réalisées cette année en Alsace (région qui rappelons-le couvre seulement 2 départements).<br /> L’Office s’inquiète de voir que pour la première fois de son histoire, la filière bilingue de l’enseignement catholique n’a ouvert aucun site.<br /> <br /> Tout aussi incompréhensible est le constat d’une autre année blanche dans les Côtes d’Armor ainsi que la situation lorientaise, où la ville du Festival Interceltique voit l’enseignement catholique fermer ses classes bilingues et l'enseignement public refuser l'inscription de 20 enfants à l’école primaire de Merville alors qu'il était clair depuis longtemps que les effectifs étaient bien là.<br /> <br /> Malgré les évolutions constitutionelles, sur le terrain la situation ne cesse donc de se dégrader. " <b>Office de la langue bretonne</b><br /></td> </tr> </tbody> </table> </td> </tr> </tbody> </table> </td> </tr> <tr valign="top"> <td width="138"> </td> <td width="622"> </td> </tr> </tbody> </table>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlPlijus ? ”C'est fun !”: les cours de breton pour adultes font leur pubtag:rezore.blogspirit.com,2008-09-07:16240002008-09-07T10:05:00+02:002008-09-07T10:05:00+02:00 C'est parti, la nouvelle campagne de publicité pour les cours du soir et...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/01/00/9e782020815d5ec408643932ff2e3303.jpg" id="media-244128" alt="2602da41d7df807c974d15f395501557.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-244128" />C'est parti, la nouvelle campagne de publicité pour les cours du soir et les formations da langue bretonne est lancée. L'affiche est jolie, elle présente des cyclistes surplombés du mot "Plijus" qui signifie "plaisant", "agréable". Ce mot est traduit par "C'est fun !" sur l'affiche... Clin d'oeil ironique à l'anglicisation du français ? Clin d'oeil (dépassé) au parler "djeunes" ? Ou est-ce traduction sérieuse ?...</p> <p>Le slogan : "Le breton c'est comme le vélo, je l'apprends et je ne l'oublie plus !". Je crains de ne pas être aussi optimiste que les concepteurs de l'affiche : une langue apprise s'oublie si elle n'est pas pratiquée. Après quelques mois passés en Galice il y a quelques décennies, je maîtrisais un peu l'espagnol-castillan mais l'absence de pratique fait que mes compétences dans ces deux langues ont décliné. Avec de la pratique, cela reviendrait peut-être.</p> <p>Il en est de même pour le breton. A nous donc de faire pratiquer la langue aux apprenants (c'est le responsable d'une association de cours du soir qui parle...). Aux apprenants de lire du breton, d'écouter les - encore trop rares - radios en langue bretonne ; et de regarder les - très rares - émissions à la télévision. D'ailleurs TV Breizh supprime cette rentrée sa dernière émission en breton ! Heureusement l'offre s'intensifie sur internet (brezhoweb notamment). Car, sur les autres médias audio-visuels, ce n'est pas le cas, à ma connaissance. Rien de neuf sur France 3 Bretagne, par exemple.</p> <p>Concernant la campagne de publicité, l'affiche elle-même est très plaisante à regarder mais je m'interroge sur son efficacité, tant le dessin est éloigné de la matière promue (les cours et formations en langue bretonne). On verra à l'usage.</p> <p>Un dossier complet a été réalisé par l'Office de la langue bretonne. En Bretagne, l'offre est assez importante. Il y a aussi des cours par correspondance. Et si vous êtes à Versailles, Dunkerque, Paris, Clermont-Ferrand, Strasbourg, Le Mans, Lille, Bordeaux, Tours, Grenoble, sachez que des cours du soir sont proposés près de chez vous.</p> <p>Krogit a-barzh neuze, ha kalon vat deoc'h ! Crochez dedans alors, et bon courage.</p> <p>Plijus eo, c'est "fun" !</p> <p><b>Christian Le Meut </b></p> <p><a href="http://www.ofis-bzh.org/bzh/actualite/index.php" title="http://www.ofis-bzh.org/bzh/actualite/index.php">http://www.ofis-bzh.org/bzh/actualite/index.php</a></p> <p> </p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlPlijus !?tag:rezore.blogspirit.com,2008-09-07:16239142008-09-07T00:05:00+02:002008-09-07T00:05:00+02:00 Skritelloù nevez a zo bet savet da vrudiñ kentelioù ha stummadurioù...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/01/00/0adb754f36090b8ff4d907ae3e00a4fb.jpg" id="media-244068" alt="e95fcf2193f2a615633da0737ebfb61f.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" />Skritelloù nevez a zo bet savet da vrudiñ kentelioù ha stummadurioù brezhoneg evit an tud en oad, hag evit displeg pegen plijus, bourrus, eo deskiñ hor yezh. Ar pezh a zo gwir, plijus eo... Kentelius ha poanius ivez. "Le breton, c'est comme le vélo, je l'apprends et je ne l'oublie plus !" eme ar skritell... Ha "plijus" da vout troet : "C'est fun" e galleg flour !</p> <p>Ur yezh a vez ankouieit ma n'eo ket komzet. Me m'eus desket saozneg ha spagnoleg (kastillaneg). Ha, goude bout paseet un nebeut mizioù e Bro Galisia, ar c'hastillaneg a zeue brav awalc'h genin. Met ne m'eus ket mui komzet abaoe pell. Memes tra get ar saozneg. Dont a rahe en dro ma m'behe tu da gomz, marteze... Met n'eo ket ken aes evit mont war ur marc'h houarn, d'am sonj...</p> <p>Brav eo a skritell-se, ar skeudenn a zo... plijus da welet, met n'ouion ket mard e vo efedus, kar al liamm etre an dresadenn hag an danvez (kentelioù noz ha stummadurioù brezhoneg) a zo pell awalc'h. Gwelet e vo !</p> <p>Ma faota deoc'h gouiet e-men e vez kelennet brezhoneg e Bro C'hall a-bez, kit da welet war lerc'hienn internet Ofis ar brezhoneg, un teuliad a zo da belkargiñ. </p> <p><a href="http://www.ofis-bzh.org/bzh/actualite/index.php" title="http://www.ofis-bzh.org/bzh/actualite/index.php">http://www.ofis-bzh.org/bzh/actualite/index.php</a></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlQuimperlé/Kemperle : kentelioù brezhonegtag:rezore.blogspirit.com,2008-08-27:16174302008-08-27T19:26:15+02:002008-08-27T19:26:15+02:00 "Cette année, trois associations proposeront tout au long de l'année des...
<font size="2">"Cette année, trois associations proposeront tout au long de l'année des cours de breton à Quimperlé (quatre cours) et à Moëlan (cours de débutants), et du kan ha diskan à Saint Thurien.<br /> <br /> Les cinq professeurs proposent des méthodes et des niveaux différents, ce qui permettra à toute personne intéressée, débutante ou confirmée un pannel d'activités telles que :<br /> <img src="http://www.diwanbreizh.org/themes/Diwan/puces.gif" /> cours de <b>débutants</b> le <b>lundi à 18h30</b> à partir du lundi 17 septembre <b>à l'école Diwan de Quimperlé</b><br /> <img src="http://www.diwanbreizh.org/themes/Diwan/puces.gif" /> cours de <b>débutants</b> le <b>mardi à 19h00</b> à partir du mardi 11 septembre <b>à l'Ellipse, Moëlan</b><br /> <img src="http://www.diwanbreizh.org/themes/Diwan/puces.gif" /> cours <b>niveau 2</b> le <b>mercredi 19 à 17h00</b> (2e année Ni a gomz brezhoneg), <b>école Diwan</b><br /> <img src="http://www.diwanbreizh.org/themes/Diwan/puces.gif" /> cours <b>niveau 3</b> (lecture, traductions du Télégramme en breton...) le <b>mardi à 18h00 à école Diwan</b><br /> <img src="http://www.diwanbreizh.org/themes/Diwan/puces.gif" /> <b>théâtre et sketches</b> en breton le <b>mercredi 19 à 18h30</b>, <b>école Diwan</b><br /> <img src="http://www.diwanbreizh.org/themes/Diwan/puces.gif" /> le <b>vendredi à 20h30</b>, une fois sur deux : <b>atelier kan ha diskan</b> à la <b>salle des fêtes de St-Thurien</b><br /> <img src="http://www.diwanbreizh.org/themes/Diwan/puces.gif" /> le <b>dernier samedi du mois à 17h00</b>, d'octobre à mai : <b>kafe pemp eur</b> (café pain beurre) pour échanger en breton autour d'un café. À l'<b>école Diwan</b>.<br /> <br /> <b>Réunion d'information</b> à <b>Moëlan le samedi 2 septembre à 19h00</b> à l'Ellipse. Tél : 02 98 71 11 68<br /> <b>Réunion d'information</b> à <b>Quimperlé le samedi 15 septembre à 17h00</b> à l'école Diwan <img src="http://www.diwanbreizh.org/images/bugale_diwan_b.gif" /> de Quimperlé.<br /> <br /> Tél. 02 98 71 74 94 - <a href="mailto:kuzul.skoazell@freesbee.fr">kuzul.skoazell@freesbee.fr</a><br /> Pour le kan ha diskan : 02 98 59 45 75</font>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlLivre : Morvan Lebesque, le masque et la plume d'un intellectuel en quête de Bretagnetag:rezore.blogspirit.com,2008-08-26:14371122008-08-26T18:10:00+02:002008-08-26T18:10:00+02:00 Je suis comme pas mal de gens, pas mal de Bretons sans doute :...
<div align="justify"> <img src="http://rezore.blogspirit.com/media/02/00/7a805dd7caf2a1d78ae21a74a535f929.jpg" id="media-96033" alt="cd06642499a4305405ca2543b1dcc866.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-96033" /></div> <div align="justify">Je suis comme pas mal de gens, pas mal de Bretons sans doute : j'avais lu "Comment peut-on être Breton, essai sur la démocratie française" il y a longtemps et ce livre avait eu une certaine importance pour moi. "Certaine", parce que j'avais lu d'autres livres sur ce sujet mais, en lisant Morvan Lebesque, j'avais appris des choses sur l'histoire de la Bretagne; et les idées de l'auteur sur l'Etat français, si centralisé, la démocratie, etc, étaient intéressantes. J'avais cependant trouvé le livre un peu longuet.</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">Je ne savais pas grand-chose de l'auteur, sauf qu'il avait été journaliste au Canard enchaîné, ce qui était positif pour moi puisque j'aimais (et j'aime encore), l'état d'esprit de ce canard, ironique et drôle. A part ça, Morvan Lebesque m'était inconnu.</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">Grâce au travail fait par le journaliste Erwan Chartier, nous en savons maintenant plus sur le compte de Lebesque. Il est né à Nantes en 1911. A la fin des années 20 il est proche du Parti autonomiste breton (Pab). Maître d'école en Loire-Atlantique, il est mis dehors à cause de ses idées politiques. Il quitte le Pab en 1931 pour rejoindre le parti nationaliste intégral de Bretagne, un groupuscule d'extrême-droite avec des idées antisémites ! Lebesque ne reste pas longtemps dans ce groupuscule : il quitte Nantes pour aller travailler à Paris comme journaliste. Mais les débuts ne sont pas faciles, Lebesque est un journaliste pauvre.</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"><b>"L'heure bretonne", "Je suis partout"...</b></div> <div align="justify">Pendant la guerre, Lebesque écrit pour des journaux autorisés par les nazis, comme "L'heure bretonne" ou "Je suis partout" (des articles sur les spectacles). Il n'a pas participé à la Résistance, mais il n'a pas non plus écrit de choses trop dures pour être jugé après la guerre. En 1944, il fait la connaissance d'Albert Camus, et ils deviennent de grands amis. Ensuite Lebesque écrit des livres d'histoire et un roman. Il est embauché par le Canard en 1952 et, petit à petit, sa réputation grandit. Il a un style, une façon d'écrire, caustique, et des idées généreuses. Lebesque est devenu un humaniste, à ce qu'il semble; sous l'influence de Camus, peut être... Mais ses relations avec les autres journalistes du Canard ne sont pas simples (du fait de son poassé sous l'Occupation), et Lebesque envoie des textes par lettres; il ne reste pas travailler dans les bureaux du journal.</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/01/00/11fd1dfcee2376e5f4f9048bf3700dca.jpg" id="media-96053" alt="2f362576ddec4d608627aff77a295033.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-96053" />Lebesque est resté longtemps éloigné de la Bretagne, jusqu'aux années 60. Il commence alors à écrire pour le Peuple breton, le journal d'un nouveau parti politique de gauche, l'Union démocratique bretonne. En 1968, il est proche du soulèvement étudiant. "Comment peut-on être Breton ?" est édité en 1970, quelques mois avant la mort de Lebesque d'un infarctus alors qu'il était en reportage au Brésil, à l'âge de 59 ans. </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">Les idées politiques de Lebesque ont changé pendant sa vie, ce qui est normal. Après avoir lu sa biographie, je me demande cependant si Lebesque était un homme complètement sincère. Malgré tout, son livre, "Comment peut-on être Breton?" demeure un ouvrage important.</div> <div align="justify"><b>Christian Le Meut </b></div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"><i>Morvan Lebesque, le masque et la plume d'un intellectuel en quête de Bretagne, Erwan Chartier, préface de Bernard Thomas, Ed. Coop Breizh. 15 €. 220 pages. </i></div>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlLevr : Morvan Lebesquetag:rezore.blogspirit.com,2008-08-26:14345432008-08-26T10:34:00+02:002008-08-26T10:34:00+02:00 Me zo me evel pasapl a dud, pasapl a Vretoned marteze : lennet m'boa...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/02/00/f4184085b6e2f4383bbdce82647869f8.jpg" id="media-94078" alt="fabdd07cd210a2ba3802623903adf1c6.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /></p> <p>Me zo me evel pasapl a dud, pasapl a Vretoned marteze : lennet m'boa "Comment peut-on être breton ? essai sur la démocratie française", pell zo hag al levr-se oa bet talvoudus awalc'h evidon-me. "Awalc'h" peogwir em boa lennet levrioù all war an tem se met, e lenn Morvan Lebesque, m'boa desket traoù a zivout istor Breizh. Ha sonjoù ar skrivagner a-fed stad Bro-C'Hall, kreizennet spontus, an demokratelezh, ha c'hoazh, hag a oa interesus. Kavet em boa hir awalc'h al levr-se memestra.</p> <p>Ne ouien ket kalz a dra a zivout ar skrivagner nemet en dra-se : kazetenner a oa bet barzh Le Canard enchaîné, ar pezh a oa talvoudus peogwir e lennen bep sizhun ar gelaouenn-se. Lebesque oa marv met me vourre (hag e vourran c'hoazh), taol spered an houad-se, flemmus ha fentus. Estroc'h evit an dra-se, Morvan Lebesque a oa dianavet din.</p> <p>A drugarez d'al labour graet get ar c'hazetenner Erwan Chartier, ni ouia bremañ kalz muioc'h war gont Lebesque. Ganet e eo e 1911 e Naoned. Tost eo bet d'ur strollad politikel, ar Parti autonomiste breton (Pab), e fin ar bleadeù 1920. Mestr skol e Liger atlantel Lebesque oa bet lakaet er maez ag ar velestradurezh a gaos d'e sonjoù politikel. Kuitaat a ra ar Pab e 1931 evit mont barzh ar Parti nationaliste intégral de Bretagne, ur strolladig a-zehoù pellañ, get sonjoù a-enep d'ar Juifed ! Lebesque ne chom ket kalz barzh ar strollad-se : mont a ra da Bariz evit labourat, evel kazetenner. Met n'eo ket aes da gomans, Lebesque a zo ur c'hazetenner paour.</p> <p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/02/02/a10d4ebfe668439415d0e5ea95cf5065.jpg" id="media-94239" alt="641b6ae5b3ebf7dcc4f3f4a9ff03315a.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /><b>"L'heure bretonne", "Je suis partout"... </b><br /> Lebesque a skriv, e pad ar brezel, evit kazetennoù aotret get an Nazied evel "L'Heure bretonne", pe "Je suis partout". Ne gemer ket perzh barzh ar Resistans, war e seblant ! Met n'en d'eus ket skrivet traoù kriz awalc'h evit bout barnet goude ar brezel. E 1944, Lebesque a ra anaoudegezh get Albert Camus hag an daou-se a za vout mignonned bras.</p> <p>War lerc'h, Lebesque a skriv levrioù istor hag ur romant. Gobret eo get ar C'hanard Enchaîné e 1952 ha, tamm ha tamm, e vrud a ya war greskiñ. Ur stil, un doare da skrivañ a zo getan, flemmus, tagus get mennozhioù brokus. Lebesque zo daet da vout un den-garour; dre levezon Camus, moarvat. Met e zarempredoù get kazetennerion all ar C'Hanard n'int ket aes, ha Lebesque a gas e pennadoù dre lizher; ne chom ket da labourat barzh burevioù ar gelaouenn !</p> <p><b>Pell a Vreizh e pad pell amzer</b><br /> Lebesque zo chomet pell awalc'h a Vreizh, betek ar bleadeù 1960. Kroget en deus da skrivañ evit Pobl Vreizh, kazetenn ur strollad politikel a gleiz, nevez savet, an UDB. Tost-tre eo bet d'an emsav e miz Mae 1968. "Comment peut-on être Breton ?" zo bet embannet e 1970, un nebeut mizioù araok e varv : un taol kalon en deus bet ec'h ober ur reportaj er Brazil, d'an oad a 59 vloaz.</p> <p>Sonjoù Lebesque o deus chanchet e-pad e vuhez, anat eo; ha mod-se emañ evit kalz tud. Goude bout lennet istor e vuhez, mechal memestra ma oa Lebesque un den gwirion e-sonjoù penn da benn ? Daoust da-se, e levr "Comment peut-on être breton ?" a chom talvoudus ha kentelius.<br /> <b>Christian Le Meut </b></p> <p>- <i>Morvan Lebesque, le masque et la plume d'un intellectuel en quête de Bretagne</i>, skrivet get Erwan Chartier raskrid : Bernard Thomas. Embannadurioù Coop Breizh, 2007. 220 p. 15 €. </p> <p>- <i>Comment peut-on être Breton ? Essai sur la démocratie française</i>, Ed. du Seuil (Points actuels). </p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlLevr da lenn e-pad ar vakansoù : Avel gôrnogtag:rezore.blogspirit.com,2008-08-12:15298152008-08-12T00:05:00+02:002008-08-12T00:05:00+02:00 Avel gornôg a zo levr diwezhañ ar Bigouter Yann Bijer. Istor e familh a zo...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/02/02/c83fd47f1c7dc63c72e8ebe748bcf4a0.jpg" id="media-174024" alt="b752873dffa766dde29e2df04b9f8143.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /> Avel gornôg a zo levr diwezhañ ar Bigouter Yann Bijer. Istor e familh a zo kontet getan. N'eo ket skrivet "envorennoù" barzh al levr, na "roman". Envorennoù romanset neuze?</p> <p>Ni'zo er bloaz 1916, e Lechiagad, Bro Vigoudenn. An tadoù a zo bet kaset d'ar brezel, ne chom nemet gwazed kozh, merc'hed ha bugale. Naïg ar Prad a zo e chom he unan get he mamm, met peurrest ar familh a zo tost-tre : tud kozh, moerebed, kenitervezed ha kendirvi... Ha surtout Tamm Bouchig, he c'henderv muiañ karet... Betek re ?</p> <p>Heuliañ istor ar familh-se a zo bourrapl bras. Bez zo an tud ag ar mor (familh an tad); ha tud ag ar maezioù (familh ar vamm). Chikan ebet etreze, ar c'hontrel eo. Yann Bijer a ya pell a wezhoù : n'en deus ket aon da reiñ deomp un nebeut kentelioù Istor, evel ar gentel a ziar benn Charlez Veur, met kentelius eo...</p> <p>Ur bochad tudennoù a zo barzh al levr, met n'omp ket kollet. Yann Bijer a gas an istor get begon hag, a-benn ar fin, daoust d'al levr bout hir pasapl (454 pajenn) m'eus ket kavet hir an amzer getan, ken deverrus eo. E gwirionez, neoazh, mard on bet plijet bras get doare Yann Bijer da skrivañ, on bet dipitet get an istor karantez etre Naïg hag he c'henderv. </p> <p>An istor a grog e Lechiagad, met echuiñ a ra e Kiberen rak pesketourion a vro Vigouden a zeue da besketaat e Kiberen pand a rae diouer a besked en o bro. Bijer a zispleg ar vuhez e Kiberen er bleadeù 1920, get an douristed (dija), ar friturioù (n'eus ket mui kalz anezhe), ar besketourion (idem)...</p> <p><i>Da lenn, neuze, Avel gornôg, Yann Bijer, ti embann Al Liamm. 2007. 18 €.</i></p> <p><b>E galleg/En français :</b> petite note pour encourager vivement la lecture de ce roman en langue bretonne, Avel gornôg, écrit par le Bigouden Yann Bijer. L'auteur, dans un style savoureux, retrace l'histoire de sa famille de marin-pêcheurs à Léchiagad (sud Finistère), au temps de la première guerre mondiale.</p> <p><b>Christian Le Meut</b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlPays d'Auray/Bro An Alré : An Dasson neveztag:rezore.blogspirit.com,2008-06-20:15785772008-06-20T00:05:00+02:002008-06-20T00:05:00+02:00 Kemenadenn a-berzh/communiqué de/ Kerlenn Sten Kidna/Cercle Sten Kidna,...
<p><b>Kemenadenn a-berzh/communiqué de/ Kerlenn Sten Kidna/Cercle Sten Kidna, Auray :<br /></b></p> <p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/01/01/a7a3abcfa292c4b1363302182c0f8bd8.jpg" id="media-210068" alt="3da4d34413128a892c67c9759eeda18b.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" />"Bro Alré gouil bamdé" est le titre de ce nouveau numéro de la revue bilingue (breton-français) An Dasson, n°67, édité par le Cercle Sten Kidna. La première partie de cette revue présente, avec moultes photos, des événements organisés autour de la langue bretonne pendant les fêtes Bro Alré gouil bamdé 2007 : la "Journée de la langue bretonne" lors de laquelle 400 enfants des écoles bilingues ont pu suivre un spectacle de clowns en breton, danser, jouer, et chanter ensemble; la promenade guidée en breton le long de la ria d'Etel avec 80 collégiens bilingues; l'émission de télévision Webnoz réalisée depuis Brec'h et diffusée dans le monde entier sur internet; le concours Sketchnoz organisé à Pluvigner avec des sketchs présentés par des enfants, adolescents et adultes, brittophones, etc. Deux sketchs sont publiés dans An Dasson, en breton.<br /> Dans un tout autre registre, un membre de l'association, Jean Dréano, évoque son voyage en Islande (en français), et Patrick Dréan présente le dernier disque du groupe Plantec (en breton).<br /> <br /> An Dasson, 5 € (7€ avec le port); édité par le Cercle Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo, 56400 Auray. La revue est en vente dans les lieux suivants : Breizh ma bro et chez le marchand de journaux en face de la gare (Auray); Lenn ha dilenn (Vannes); Coop Breizh (Lorient).<br /> <br /> <br /> <b>An Dasson n°67 a zo deuet er maez</b><br /> "Bro Alré gouil bamdé !" a zo bet lakaet war bajenn gentañ An Dasson, niverenn 67, embannet n'eus ket pell 'zo get Kerlenn Sten Kidna. An hanter gentañ ag ar gelaouenn divyezhek-sea ginnig, get ur bochad skeudennoù, abadennoù a zo bet graet e-pad Bro Alré gouil bamdé e 2007 tro-dro d'ar yezh. Devezh ar brezhoneg e Lokoal-Mendon : 400 krouadur ag ar skolioù divyezhek bodet evit kanal, dañsal ha sellet doc'h un arvest get furlukined; ur bourmenadenn get 80 krennard ag ar skolajoù divyezhek; an abadenn skinwell Webnoz degemeret e Brec'h ha skignet war internet er bed a-bez; ar genstrivadeg Sketchnoz savet e Pleuwigner get pezhioù berr savet ha c'hoariet get bugale, krennarded ha tud en oad... Daou sketch a zo embannet 'barzh An Dasson, e brezhoneg. Jean Dréano, un ezel a Gerlenn Sten Kidna, a zispleg e veaj e enezenn Island, e galleg; ha Padrig Dréan a lâr e soñj a-ziàr-benn pladenn diwezhañ ar strollad Plantec, e brezhoneg.<br /> <br /> An Dasson, n°67, 5€ (7€ dre ar Post); embannet get Kerlenn Sten Kidna, 6 straed Joseph Rollo, 56400 Auray/An Alré. An Dasson a vez gwerzhet 'barzh Breizh ma bro hag ar stal kazetennoù paraviz d'an ti-gar (An Alré); Lenn ha dilenn (Gwened); Coop Breizh (An Oriant)."<br /> <br /> <br /></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlTourisme/Touristelezh : Shangaï pe Breizh ?tag:rezore.blogspirit.com,2008-06-14:15745402008-06-14T22:50:00+02:002008-06-14T22:50:00+02:00 Setu ur gartenn post kaset din a Shangaï get ur den a ma familh, aet kuit...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/01/00/378790b2984eba995cf42b20f8e6b585.jpg" id="media-207552" alt="ab0604cf1d26e14e76432138537bb9ed.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" />Setu ur gartenn post kaset din a Shangaï get ur den a ma familh, aet kuit da labourat du-hont e-pad ur miz, hag ivez da bourmen er vro.</p> <p>Voici une carte postale envoyée de Shangaï par un membre de ma famille, parti pour travailler là-bas pendant un mois, mais aussi pour visiter le pays : "Une vue imprenable sur Shangaï; même si tu ne vois pas grand chose, c'est normal, c'est le nuage de pollution que nous avons tous les jours" emezan/écrit-il.</p> <p>Mont ken pell evit bout barzh ar saotradur, nag ur blijadur : gwelloc'h a vo genin chom e Breizh ar bloaz-mañ c'hoazh. E Breizh, an avel a lak ar saotradur da vont kuit ! Kani a zo en aer da nebeutañ... Met al louzadurioù a zo en douar, en dour, er mor, er boued (hag all), a chom geneomp... N'eus bro ebet hag a zo parfet !</p> <p>Aller si loin pour se retrouver dans la pollution, quel plaisir ! Je sens que cette année encore, je vais rester au pays, en Bretagne. Ici, le vent chasse la pollution ! Au moins... celle qui est dans les airs. Mais les pollutions présentes dans la terre, l'eau, la mer, la nourriture, etc, celle-là restent ici. Aucun pays n'est parfait, ça se saurait !</p> <p><b>Christian </b></p> <p> </p> <p> </p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlLivre : La Bretagne, entre histoire et identitétag:rezore.blogspirit.com,2008-06-08:15605492008-06-08T22:55:05+02:002008-06-08T22:55:05+02:00 Le 526e ouvrage de la collection Découvertes Gallimard est consacré à la...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/01/02/8ccf82e29585434a9bc5253bd5420b7b.jpg" id="media-197267" alt="b387e37cd989c9f3a1d7b2c45519c9b7.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-197267" />Le 526e ouvrage de la collection Découvertes Gallimard est consacré à la Bretagne, son histoire et son actualité (ils ont mis le temps, quand même, chez Gallimard...). Comme d'habitude avec cette collection, l'iconographie et la présentation sont soignées et l'ouvrage est très agréable à parcourir. Le texte, lui, a été confié à l'historien et universitaire Alain Croix. Excercice difficile que de synthétiser en quelques 127 pages, plus une vingtaine de pages "Témoignages et documents", une histoire et une actualité riches. Les choix fait par l'auteur seront forcément contestés, et d'ailleurs ils sont contestables, de mon point de vue.</p> <p>Il est clair que ce livre sur la Bretagne n'est pas un livre sur la langue bretonne. Il y est consacré deux pages en fin d'ouvrage (130-131) et quelques mentions qui ne permettent pas, à mon avis, de se faire une idée de la question linguistique en Bretagne. Ainsi, l'auteur écrit : "Mais la France n'a aucune politique de préservation des langues..." Joli euphémisme : la France a même eu une politique d'éradication des langues régionales mais l'on n'en saura rien dans ce livre. Comme si les Bretons avaient abandonné leur langue maternelle par leur seul choix.</p> <p><b>L'interdiction de la langue maternelle </b></p> <p>Le fait d'avoir interdit la langue bretonne à l'école, dans les administrations, par exemple, est un choix politique de marginalisation décidé par la République française. Quand on marginalise des langues, on ne doit pas s'étonner que les populations ainsi marginalisées se tournent vers la langue officielle, la langue de la promotion sociale, la langue unique qui ouvrira les clés d'un avenir meilleur. Et quels parents ne rêvent pas d'un avenir meilleur pour leurs enfants ? Mais, pendant ce temps, on interdit à des millions de personnes d'être scolarisés dans leurs langues maternelles, en Bretagne, Pays-Basque, Catalogne, Occitanie, Alsace, etc. De quel droit ?</p> <p>Aujourd'hui, les textes internationaux sur les droits de l'Homme affirment le droit d'être scolarisé dans sa langue maternelle. La France s'est bien gardée de le faire mais les conséquences, pour les populations, ont été et sont encore profondes en terme d'acculturation, de mépris de sa culture et de sa langue d'origine, d'incommunicabilité entre les générations, de pertes culturelles, et j'en passe...</p> <img src="http://rezore.blogspirit.com/media/00/02/884f063f8ce86938b81df08210e78e34.jpg" id="media-197517" alt="c8ccee3521e47f3bace5e93331359759.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-197517" /> <p>Une affiche est reproduite dans ce livre. Elle présente un enfant puni pour avoir parlé breton. Cette situation, des générations de Bretons (et de Catalans, et d'Occitans et de...) l'ont vécue. Aujourd'hui encore, des personnes de 60 ans, 70 ans, 80 ans, témoignent qu'elles ne parlaient pas un mot de français en arrivant à l'école. Mais l'Education nationale n'avait pas prévu d'utiliser ces langues pour l'apprentissage du français, ce qui aurait pu, peut-être, simplifier la vie de certains enfants et leur donner une image un peu plus positive de leur langue d'origine. Dans la légende, Alain Croix présente cette affiche comme étant de "propagande nationaliste"... Peut-être, mais est-elle fausse pour autant ? Non, elle illustre le fait qu'il était interdit de parler breton dans beaucoup de cours d'école et de classes, et que très souvent des enfants étaient punis pour cela, même si ce n'était pas le cas partout. </p> <p><b>Douceur, vous avez dit "douceur" ? Comme c'est bizarre... </b></p> <p>Concernant l'annexion de la Bretagne par la France, le résumé de l'historien me paraît un peu court. Concernant les quatres années de guerre (1487-1491), qui ont amené la duchesse Anne de Bretagne à accepter d'épouser le roi de France (alors qu'elle avait tout fait pour l'éviter), on saura qu'il y avait des seigneurs français dans les deux armées qui se sont opposées à la bataille de Saint Aubin du Cormier (1488), mais on ne saura pas combien de morts fit cette bataille (entre 6.500 et 7.500 selon différentes sources que j'ai pu trouver), ni combien d'hommes elle engagea : 11.000 dans l'armée du duc de Bretagne, 15.000 pour celle du roi de France. 26.000 hommes ! On n'est pas dans une petite embuscade, mais dans une vraie guerre, ce qui n'empêche pas Alain Croix d'écrire, concernant le processus de rattachement-annexion de la Bretagne à la France : "Le plus remarquable est évidemment que la monarchie française ait choisi en définitive la voie de la douceur, dans un processus qui a duré soixante ans". "Douceur", vous avez dit "Douceur"?</p> <p><b>Quelques rappels </b><br /> Le lecteur ne saura pas non plus combien de morts fit la répression de la révolte des Bonnets rouges, sous Louis XIV. Il ne saura rien du fait qu'une armée bretonne fut levée en 1871 pour combattre l'invasion prussienne, mais que des milliers de volontaires bretons restèrent croupirent près du Mans, au camp de Conlie, sans combattre, car la République naissante ne leur faisait pas confiance. Il ne saura pas qu'en 2004, le Conseil régional vota, à l'unanimité, un voeu pour que le breton et le gallo soient reconnus officiellement comme langues de la Bretagne à côté du français. Il ne saura pas qu'en mars 2003, 15 à 20.000 personnes manifestèrent dans les rues de Rennes pour demander un statut pour la langue bretonne. 15.000 à 20.000 personnes pour 5 départements !</p> <p>Par contre il saura qu'Eric Tabarly a gagné la première Transatlantique en 1964.</p> <p><b>Quand l'historien se fait devin </b><br /> Il apprendra aussi que la "la division administrative de la Bretagne historique ne provoque pas non plus de mouvement d'opinion important. (...) le retour de la Loire-Atlantique dans une région de Bretagne relève aujourd'hui peut-être plus du rêve que d'un avenir prévisible". Là, l'historien se fait devin. Mais c'est quoi, un "mouvement d'opinion important", selon Alain Croix ?</p> <p><b>Christian Le Meut </b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlLevr : La Bretagne entre histoire et identitétag:rezore.blogspirit.com,2008-06-08:15528982008-06-08T09:45:00+02:002008-06-08T09:45:00+02:00 Découvertes Gallimard a zo un dastumadeg brudet bras a ginnig levrioù brav,...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/00/00/2818869b2178e1abb6951095c36a5323.jpg" id="media-191699" alt="41a2d9e168e067967b41e804dcae9d53.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-191699" />Découvertes Gallimard a zo un dastumadeg brudet bras a ginnig levrioù brav, stumm chakod, get ur bochad skeudennoù e-barzh hag un nebeut testennoù, war un tem resis. Hag an niverenn 526 a zo war Breizh, en amzer a-gent ha bremañ. Hirgotozet eo bet, al levr-se, memestra. Ur bochad temoù a zo paseet araok evel "La légion d'Honneur", "Ambroise Vollard" (piv eo hennezh ?), "L'aluminium", "Gengis Khan" ha me oar me. Gortoz pell, gortoz gwell, evel ma vez lâret...</p> <p>An Istorour Alain Croix a zo bet dibabet get pennoù bras Gallimard evit skrivañ al levr. Un den barrek tre war danvez Breizh eo met, evit lâr ar wirionez, kavet m'eus berr awalc'h al levr e keñver an istor hag an amzer a-vremañ. Anat eo, al levr a zo bet graet kentoc'h evit tud ha ne ouiont ket netra, pe pas kalz a dra, war an danvez. Evito e vo kentelius, marteze.Ar skeudennoù a zo brav, hag ur bern a zo oc'hpenn.</p> <p><b>"Douceur", vous avez dit douceur ? Comme c'est bizarre...</b><br /> Traoù souezhus a zo memestra, evel ar pezh a skriv Alain Croix a ziar-benn "stagadur" (penaos treiñ "rattachement" ?) Breizh da Vro-Frans : "Le plus remarquable est évidemment que la monarchie française ait choisi en définitive la voie de la douceur, dans un processus qui a duré soixante ans". "Douceur" ? Ur wezh bout bet trec'het he arme e Saint-Aubin du Cormier (1488), Anne, dukez Breizh, n'he doa ket choaz ebet geti, nemet d'en em zimeziñ get roue Bro c'hall, Charlez an 8et... Ped a dud a zo marv e-pad ar brezelioù-se (1487-1491) ? Etre 6.500 ha 7.500 en emgann Saint-Aubin du Cormier, hervez sifroù m'eus kavet barzh ul levrioù all (1)... Sifr ebet barzh levr Alain Croix. Ped a dud a zo bet krouget da vare Loeiz ar 14et hag emsav ar "papier timbré" ? Sifr ebet ivez...</p> <p><b>Plas dister ar brezhoneg </b><br /> Souezushoc'h c'hoazh a zo plas dister ar brezhoneg barzh al levr. Div bajenn er fin (130-131). Istorour eo Alain Croix, yezhoniour n'eo ket. Hervezañ ar gallaoueg a zo ur "forme locale" du français (ar yezhoniourion m'us lennet ne lâront ket an dra-se). Pelloc'h : "Mais la France n'a aucune politique de préservation des langues..." eme Alain Croix. Gwir eo (nemet evit mirout ar galleg !). Nag ul "litote", evel ma vez graet a droiennoù sort-se e galleg : ur politikerezh evit skarzhiñ lazhiñ ar yezhoù rannvroel a zo bet get Republik Bro C'Hall, da vat. Met ne lenner ket an dra-se barzh levr Alain Croix. Evel ma vehe bet dilesket ar brezhoneg mod-se : ar Vretoned o doa mezh get o yezh ha setu perak o deus chomet a sav geti. Ha penaos e oa bet hadet, plantet, ar mezh-se barzh o fennoù ? Gete o unan, evel rezon ! Pas get ar mistri skol, pas get ar Stad, pas get ar melestradurezh, pas get pennoù bras Bro C'Hall o doa divizet skarzhiñ ar yezhoù "rannvroel" da skolioù ar Republik.</p> <p>Berr int, displegadennoù Alain Croix e keñver ar brezhoneg, a gav din. Sifr ebet war niver an dud a gomze gwezhall, hag a gomz c'hoazh. Ger evet war ar pezh a oa bet votet get kuzul rannvroel Breizh e miz An Avent (Kerzu) 2004 a unvouezh evit ma vehe anavezet evel ofisiel ar brezhoneg hag ar gallaoueg. Ha perak nompas merchiñ ar C'Hatolikon, kentañ geriadur moulet e Breizh (hag e Bro Frans), e fin an XVet kantved ? Ar geriadur kentañ embannet e Bro Frans a oa teiryezhek, latineg, galleg, brezhoneg. Plas ebet evit traoù sort-se, talvoudus memestra, barzh al levr. Domaj.</p> <p><b>Liger Atlantel : distaget da vat ?</b><br /> Danvez a zo da dabutal get ar pezh a skriv Alain Croix a ziar-benn Liger-Atlantel : "le retour de la Loire-Atlantique dans une région de Bretagne relève aujourd'hui plus du rêve que d'un avenir prévisible". Istorour a-vicher eo, Alain Croix. Ha divinour ivez ?</p> <b>Christian Le Meut </b> <p><i>La Bretagne entre histoire et identité, Alain Croix, Découvertes Gallimard, 2008. </i></p> <p>(1) "Cinq à six mille Bretons et leurs alliés, et 1.500 Français restèrent sur le champ de bataille", barzh "L'union de la Bretagne à la France", Dominique Le Page, Michel Nassiet, p. 91, Ed. Skol Vreizh, 2003.</p>
François MARChttp://francois-marc.blogspirit.com/about.htmlCampagne MONSANTO : Une position courageuse de Gérard MEVEL au nom de la Région Bretagnetag:francois-marc.blogspirit.com,2008-06-03:15654362008-06-03T09:15:00+02:002008-06-03T09:15:00+02:00 Au nom du Conseil Régional, Gérard Mével juge inacceptable la nouvelle...
<img src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/01/00/55684b4e1bf1cbdb665e8f14225a03f6.jpg" id="media-200491" title="" alt="569b8369ad1e8793d635a6b00c5abc25.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> Au nom du Conseil Régional, Gérard Mével juge inacceptable la nouvelle campagne publicitaire pour l’herbicide «Roundup», commercialisé par la société Monsanto.« Cette campagne, dont l’objectif est de banaliser l’utilisation de désherbants chimiques, est en totale contradiction avec les politiques environnementales engagées depuis longtemps au plan national et régional » estime-t-il.Il est clair que cette publicité dans les médias va totalement à l’encontre des efforts et des investissements des acteurs locaux impliqués dans la lutte contre les pollutions de l’eau.La lutte contre les pollutions par les pesticides fait partie des priorités affichées du Conseil régional qui s'est largement investi aux côtés des partenaires et relais locaux, pour les soutenir dans les actions conduites auprès des communes, des particuliers ou des agriculteurs, au travers d’outils comme le plan végétal environnement, la charte des jardiniers amateurs ou encore les plans de désherbages communaux. Avec cette campagne commerciale, Monsanto reste malheureusement fidèle à sa stratégie si justement dénoncée dans l’ouvrage de Marie-Monique Robin, Le Monde selon Monsanto (éditions La Découverte).
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlBreton à l'école : des parents d'élèves inquietstag:rezore.blogspirit.com,2008-05-13:15487862008-05-13T21:05:00+02:002008-05-13T21:05:00+02:00 Setu ur gemenadenn all a-berzh Div Yezh/Voici un autre communiqué de...
<p><b>Setu ur gemenadenn all a-berzh Div Yezh/Voici un autre communiqué de l'association Div Yezh (parents d'élèves de l'enseignement public bilingue) : "De la carte scolaire et d’un projet de loi"</b></p> <!-- finde_surligneconditionnel --><!-- debut_surligneconditionnel --> <div class="texte">Div Yezh association de parents pour l’enseignement du breton à l’école publique tient à faire part de son mécontentement sur les résultats des cartes scolaires de l’enseignement bilingue public et son inquiétude à la suite du débat du 7 mai à l’Assemblée nationale.<br /> <br /> Première constatation : La faiblesse des moyens se fait sentir pour tous. Une ponction des moyens s’est effectuée en maternelle. Les effectifs peuvent être lourds en classes bilingues qui sont souvent des classes à cours multiples. On ne constate aucune accélération de la création de classes bilingues publiques depuis une dizaine d’années. Les efforts du Finistère contrastent avec les résultats mitigés du Morbihan et des Côtes d’Armor et le blocage en Ille et Vilaine et Loire-Atlantique.<br /> <br /> Deuxième constatation : 4 projets d’ouvertures de nouveaux sites bilingues qui présentaient un nombre suffisant d’enfants, 15 ou plus, sont refusés : Guichen, St Etienne de Montluc, Bannalec et Pleyben. Seuls Pleyber-Christ et Ploeren (56) ouvriront.<br /> De plus, le ministère de l’Education Nationale avait depuis 2002 mis 24 postes au concours de professeurs des écoles publiques bilingues. 15 postes seulement ont été ouverts pour le concours de mai 2008.<br /> <br /> Ces refus d’ouverture de nouveaux sites bilingues posent de multiples questions, en particulier celle du respect de la demande populaire. La France se défend auprès des instances internationales comme l’ONU en prétendant que la non reconnaissance des langues comme le breton ne l’empêche pas d’accéder aux demandes des parents qui souhaitent un enseignement du breton pour leurs enfants. Force est de constater que ce n’est pas le cas.<br /> <br /> Dans ce contexte, le gouvernement nous promet une loi sans modification constitutionnelle, sans charte européenne des langues. Une loi au rabais comme le fut en son temps la loi Deixonne ? Pourtant dans un premier temps, la proposition de loi prévoyait la généralisation progressive de l’enseignement bilingue dans toutes les régions de France. Nous étions en 1951. Plus de 50 ans plus tard, la France traine toujours les pieds. Une loi sur les langues régionales sans modification de la constitution sera censurée et vidée de son intérêt par le Conseil constitutionnel. Pourtant, comment ne pas lier les mauvais résultats en langues des élèves français avec le fait qu’ils sont monolingues et que dans leur milieu familial et environnemental il n’existe désormais plus qu’une seul langue : le français ?<br /> <br /> Un autre exemple de la mauvaise volonté du gouvernement : le volet enseignement bilingue du contrat de projets n’est toujours pas signé. Nous soutenons donc la proposition du Président Le Drian de voir confier, dans le cadre de l’expérimentation, l’enseignement de la langue bretonne à la Région Bretagne. Nos langues sont autant de richesses culturelles, elles font partie de notre patrimoine et il faut mettre en œuvre une politique ambitieuse pour les conserver et les transmettre aux générations futures". (13/05/2008)</div>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlEt nous avons couru !tag:rezore.blogspirit.com,2008-05-07:15450392008-05-07T00:05:00+02:002008-05-07T00:05:00+02:00 Et nous avons couru ! Nuits et jours. De Nantes à Carhaix, soit 600 km sous...
<p>Et nous avons couru ! Nuits et jours. De Nantes à Carhaix, soit 600 km sous le soleil, la lune, la pluie, le vent, dans le brouillard, dans la chaleur ou dans le froid. Avec entrain, énergie, et douleur parfois. Sur le plat, dans les montées, les descentes; sur des routes étroires ou de larges avenues, et pour finir, dans un champs, nous avons couru.</p> <p>Des centaines de personnes se sont passées le relais, des milliers ont couru derrière elles. D'autres milliers les attendaient sur le bord des routes pour les encourager. Enfants, adolescents, adultes, et parfois grand-parents. Elèves ou parents des écoles Diwan (immersion), des écoles bilingues publiques ou bilingues privées, membres d'associations ou de clubs sportifs, d'entreprises, de communes, de toutes professions; bretonnants ou non, apprenants, sympathisants. Avec parfois des élus.</p> <p>Aucun accident à déplorer sur les 600 km, grâce aux bénévoles qui couraient eux aussi, pour bloquer la circulation, assurer l'animation, conduire les véhicules accompagnateurs, donner de l'eau aux coureurs, assurer la sécurité. </p> <p><b>Plus de 600 km vendus...</b><br /> La première Redadeg, course pour la langue bretonne, du 1er au 3 mai, a donc été un succès. Tous les km ont été vendus, à 100 euros le km, au profit des écoles Diwan, cette année. La prochaine Redadeg devrait se faire pour le compte d'une autre association oeuvrant pour la langue bretonne. Des associations, particuliers, entreprises, communes, ont acheté ces kilomètres. Au final, plus de 600 km. C'est donc environ 60.000 euros qui ont été, ou sont en cours d'être collectés pour Diwan. Association qui court, elle aussi, et tout le temps, pour boucler ses budgets.</p> <p>L'écho de la course n'a, semble-t-il, pas trop atteint les médias parisiens. A part quelques flashs sur RTL, France Info, France Inter (mais peut-être en avez-vous entendu d'autres ?). Des reportages sur France 3 "Ouest". Ils sont un peu bloqués, du côté de Paris, par rapport aux langues "régionales"... Les radios bretonnantes étaient présentes, notamment Radio Bro Gwened avec Andrea Le Gall sur une moto, venant interviewer les porteurs de relais.</p> <p><b>Ensemble</b><br /> C'était émouvant de voir tellement de gens impliqués, courant pour montrer leur volonté, leur détermination, leur bonne humeur, leur "begon" (prononcer "beudjon", en breton vannetais, leur pêche, leur énergie); se passant le relais de main en main, de kilomètre en kilomètre, de commune en commune, de département en département. Bien-sûr, beaucoup d'entre nous, militants, bénévoles, parents d'élèves, enseignants, courons déjà toute l'année pour la langue bretonne mais là, nous l'avons fait ensemble, et pas chacun de son côté. </p> <p>Merci aux organisateurs, et félicitations à eux (à nous !).</p> <p>Y-aura-t-il une autre Redadeg, une autre course pour la langue bretonne dans deux ans ? Ce serait "fiskal", "dreist", super. </p> <p>Et quoiqu'il arrive, ne perdons pas ce souffle, ce rythme, ni cet état d'esprit.</p> <p><b>Christian Le Meut</b></p> <p><a href="http://arredadeg.free.fr/" title="http://arredadeg.free.fr/">http://arredadeg.free.fr/</a> </p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlHa redet hon eus !tag:rezore.blogspirit.com,2008-05-05:15438852008-05-05T10:00:00+02:002008-05-05T10:00:00+02:00 Ha redet hon eus ! A Naoned da gKaraez. Noz ha deiz. Edan an amzer brav,...
<p><font size="2">Ha redet hon eus ! A Naoned da gKaraez. Noz ha deiz. Edan an amzer brav, edan an amzer fall, edan an heol, al loar, ar glav, an avel, al latar, ar yenijenn... Get tud all, ur bochad d'ar peurliesan, pe un nebeut a wezhoù. Get plijadur ha poan. Get startijenn ha skuizder ivez. Miliadoù a dud a oa war bord an hent evit reiñ kalon deomp; miliadoù o deus redet ivez : 2.000 ? 3.000 ? Bugale (a Ziwan, hag ar skolioù publik ha privez ivez), oadurion, gwazed, merc'hed; tud a bep sort micher; ha dilennidi ivez. N'eus ket bet gall zarvout ebet a-hed ar 600 km a drugarez d'an aozourion hag a oa e redek e pep lec'h, e komz barzh ar mikro, e reiñ dour d'ar rederion, ec'h ober ar dro ar surentez.</font></p> <p><font size="2">Berzh 'deus graet ar Redadeg. Dastumet eo bet geti argant : 60.000 €, ha marteze muioc'h. Euroioù a zo bet roet get tud, kevredigezhioù, embreregezhioù met ivez kumunioù. Pennadoù skrid a zo bet embannet barzh ar c'hazetennoù rannvroel, un nebeut abadennoù er skinwell (F3) hag er skingomz (France Info, France inter, RTL... ha Radio Bro Gwened a oa daet get ur moto !). Met dasson ar redadeg n'eo ket aet betek Paris. Bouzard awalc'h int, du-hont, e-keñver ar yezhoù rannvroel.</font></p> <p><font size="2">Fromus eo bet, gwelout kement-se a dud e redek evit ar brezhoneg, e tiskouezh ho youl, ho begon (distaget "beudjon" : "startijenn" e gwenedeg); e reiñ ar vazh test a zorn da zorn, a gilometr da gilometr.</font> <font size="2">Anat eo, redet e vez geneomp a-hed ar bloaz evit ar brezhoneg, n'eo ket bet gortozet geneomp ar Redadeg evit redek da vat. Met ar wezh mañ, redet hon eus asambles, ha pas pep hini d'e du, pep hini barzh e vro, ar pezh a zo bet kalonekus bras. Trugarez d'an aozourion. Ha gourc'hemennoù dezhe.<br /></font></p> <p><font size="2">Hag e vo ur redadeg all evit ar brezhoneg a-benn daou vloaz ? Fiskal vehe.</font></p> <p><font size="2">Ho leskel a ran bremañ, mont a ran da redek.</font></p> <p><b><font size="2">Christian Le Meut</font></b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlLa côte aussi, a été sinistréetag:rezore.blogspirit.com,2008-03-20:15119322008-03-20T17:10:00+01:002008-03-20T17:10:00+01:00 Le coup de vent du 10 mars n'a pas inondé que moi, mais quelques milliers de...
<p>Le coup de vent du 10 mars n'a pas inondé que moi, mais quelques milliers de maisons et véhicules sur la côte. Hier, je suis allé du côté de Saint-Philibert et Locmariaquer (Morbihan, baie de Quiberon). A la plage de Saint-Pierre Locmariaquer les changements sont flagrants. Le sable a reculé et là où l'on pouvait descendre à la plage par des petits sentiers pentus, il y a désormais un mur d'un mètre duquel il faut sauter, ou passer plus loin. Par endroit le sable a été déplacé au point que l'on voit la terre. Rabotée, la plage. La dune y relie une petite île inhabitée (mais cultivée) au continent. Cette presqu'île s'enfonce en demi-cercle dans l'océan, ce qui forme une anse intérieure peu profonde, bordée de sable, dont la mer se retire entièrement à marée basse. C'est le rendez-vous des pêcheurs à pieds. Le village de Saint-Pierre a été construit à l'abri de cette dune et de cette anse protectrices. Or, cette fois, la mer est passée par dessus la dune, à son endroit le plus bas. La trace en est visible. Quelques tempêtes de ce type et la dune risque de céder. Le village serait alors menacé...</p> <p>Un peu plus à l'ouest, à Saint-Philibert, la plage de Kerneveste a aussi changé. Le sable s'est déplacé vers l'est. Le sentier côtier aménagé il y a deux ans par la commune et le Conservatoire du littoral, pour faire le tour du petit fort de Kerneveste, a été détruit sur une dizaine de mètres. Complètement. A la place, il n'y a plus que des pierres. Rabotés, là encore, le sable et la terre... A la plage voisine de Men er Beleg on remarque désormais de petites criques de sable qui n'existaient pas il y a peu. Là encore, la mer est passée par dessus la dune et la route qui relient la plage à une petite presqu'île habitée. Le macadam a été emporté.</p> <p>A la Trinité-sur-Mer le sentier côtier qui longe la rivière de Crac'h vers la pointe de Kerbihan, a été détruit sur plusieurs dizaines de mètres. Il est interdit au public.</p> <p>A Nantes des vents ont été mesurés à plus de 150 km/h... </p> <p>Tout celà a bien des allures de "catastrophe naturelle". En espérant que ce genre de catastrophe ne se reproduira pas trop souvent.</p> <p><b>Christian Le Meut </b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlIstor : daou levr interesus a ziar-benn Breizh en eil brezel bedtag:rezore.blogspirit.com,2008-02-12:14765252008-02-12T23:57:38+01:002008-02-12T23:57:38+01:00 Daou levr interesus a ziar-benn istor Breizh en eil brezel bed m'eus...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/00/00/5c69fc3678b52d7e79afda55a9aaaf94.jpg" id="media-128633" alt="9eec77d999a23098afbe1aa4c4206921.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-128633" /></p> <p>Daou levr interesus a ziar-benn istor Breizh en eil brezel bed m'eus lennet a-nevez zo. Da gentañ, levr Jean-Jacques Monnier, "Résistance et conscience bretonne" (Yorann embanner, 2007), a ziskouezh penaos ur bochad Bretoned, ha broadelourion en o mesk, o deus stourmet a-enep an nazied. E miz Gouere 1940, al lodenn vrasan ag ar Fransizion aet kuit da Vreizh veur evit kenderc'hel ar stourm, a oa Bretoned. Ur bern tud tost-tre da sevenadur Breizh, hag ur bern brezhonegerion, o doa kemeret perzh er Resistans. Brezhoneg 'veze komzet get ar strolladoù kuzhet (maquis), d'ar peurliesan, e Breizh Izel. Ha tud tost d'ar PNB (Parti national breton), o doa ivez kemeret perzh er Resistans, evel e Bro Sant Nazer.</p> <p>Ur sort renabl eo, al levr skrivet get Jean-Jacques Monnier. Renabl an dud o doa resistet e Breizh. En o mesk m'eus kavet, da skouer, Octave Quigna (Sten Kidna e anv e brezhoneg), bet kelenner war lerc'h en Alré, ha savet getan ur Gerlenn sevenadurel daet da vout Kerlenn Sten Kidna, ur gevredigezh a vez kaoz doc'hti alies awalc'h amañ. Ur levr talvoudus eo, neuze, evit diskouezh penaos tud a-bep sort sonjoù, a-bep sort orin, o doa stourmet a-enep an nazied e Breizh, hag e brezhoneg.</p> <p><br /> <img src="http://rezore.blogspirit.com/media/01/01/802981f8449bf62f53925bc5df9853ab.jpg" id="media-128641" alt="ee4e34f486b8c7c6d22f5c70002dac75.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" />An eil levr lennet genin a zo bet skrivet get Kristian Hamon, "Les nationalistes bretons sous l'occupation", hag embannet e 2005 (Yoran embanner ivez). Me gav vil awalc'h ar bajenn gentañ met bon, ar pezh a gont a zo an danvez a zo e-barzh. Ha danvez zo. Kristian Hamon n'eus studiet emzalc'h ar vroadelourion a Vreizh pa oa Breizh ha Bro Frans a-bezh edan gwask an nazied. Hamon n'eus studiet ar pezh a veze skrivet get ar bolis, get an archerion, ar Justis, hag all. Diskouezh a ra pet a dud a oa barzh ar PNB. Tro dro 1.500 ezel, ha ne oant ket razh stourmerion, pell zo ! Ur bochad o doa emezelet evit goulenn get ar PNB kas en dro da Vreizh soudarded toull bac'het en Alamagn...</p> <p>A-benn ar fin, 70 den o deus lakaet gwiskamentoù SS e fin ar brezel (strollad Bezen Perrot). Ar pezh a zo re dija, sur eo met, war e seblant, ar "gollaboration" a oa bihanoc'h e Breizh evit e Bro Frans a-bezh. Daoust da-se e vez lakaet c'hoazh mezh warnomp get tud-zo (pe kelaouennoù pe lec'hioù internet), pand e c'houlennomp gwirioù evit ar brezhoneg hag ar yezhoù rannvroel.</p> <p>A-gres d'al labourioù kaset a-benn get Jean-Jacques Monnier ha Kristian Hamon ni c'hell gouiet gwelloc'h war ar prantad amzer-se e Breizh ha reskond d'ar re a glask digarezioù a-bep sort evit nompass hor selaoù.</p> <p><b>Christian Le Meut </b></p> <p><b><i>En français : prochainement sur votre écran ! </i></b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlSonerezh/musique : Les ramoneurs de menhirstag:rezore.blogspirit.com,2007-12-13:14423312007-12-13T00:30:00+01:002007-12-13T00:30:00+01:00 Mard e oc'h e klask ur prof evit un den a gar ar rock 'n roll mod punk,...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/02/01/df8ab8d67573b9503cecf148bff81257.jpg" id="media-100343" alt="5bd1d4d667c7e9858843648c274d1553.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-100343" />Mard e oc'h e klask ur prof evit un den a gar ar rock 'n roll mod punk, kavet peus : pladenn gentañ ar "Ramoneurs de menhirs". Rock punk doare Breizh eo, e brezhoneg (seizh sonenn a-ziar unnek) ha get binioù ha bombard, mar plij.</p> <p>Ar c'hanour, Momo, a son e brezhoneg mod Bro Porzh Loeiz. An tonioù, hervez al levrig lakaet get ar bladenn, a zo hengounel met nevesaet feson punk; memes tra evit ar pozioù, "hengounel" met savet a nevez ivez mod punk get begon, kounnar, startijenn, joa, ha c'hoazh. Ar ganourez Louise Ebrel zo daet da sikour get Momo evit div sonenn; bugale ivez.</p> <p>Huchadennoù zo, gitarioù tredan hag ur bochad trouz met, a-benn ar fin, n'eo ket displijus tamm ebet. Sonerezh da zañsal eo, met pas er festoù-noz boutiñ ! Kentoc'h festoù e kreiz an noz ur wezh bout evet pasapl a sistr ha chouhen, ha traoù all... Ha ma plij deoc'h sonerezh sioul, dibabit kentoc'h ur bladenn all da selaoù !</p> <p><b>En français :</b> les Ramoneurs de menhirs, c'est du rock punk breton qui ramone, avec du begon (du beudjon, du startijenn, de l'énergie, kwa), des binioù, bombardes, guitares électriques, cris, etc. Les paroles et musiques sont "traditionnelles" mais remises à leur sauce. Le résultat est plutôt sympa et donne envie de danser mais pas forcément de manière très... traditionnelle. </p> <p><b>Christian Le Meut </b></p> <p>Embannet get/Edité par Coop-Breizh.</p> <p><a href="http://www.ramoneursdemenhirs.fr" title="www.ramoneursdemenhirs.fr ">www.ramoneursdemenhirs.fr </a></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlBrezhoneg : stajoù Stumdi/les stages de Stumditag:rezore.blogspirit.com,2007-12-12:14410092007-12-12T21:50:00+01:002007-12-12T21:50:00+01:00 Un gemenadenn a berzh Stumdi a zivout he stajoù berr e 2008/Communiqué de...
<p><b>Un gemenadenn a berzh Stumdi a zivout he stajoù berr e 2008/Communiqué de l'association Stumdi à propos de ses formations courtes de breton en 2008.</b></p> <p>"Eus ar 25 d’ar 29 a viz C’hwevrer 2008 e Landerne : kinniget e vez alies gant Stumdi stummadurioù ur sizhunvezh : 5 devezh (35 eurvezh). Kinniget e vez 3 live : deraouidi/damzeraouidi/barrekaat.<br /> <br /> Stajoù gant temoù: Eusa : enezenn he zeñzorioù; eus ar 21 d’ar 25 a viz Ebrel 2008 war enez Eusa. E-pad ar sizhunvez-se war enez Eusa e vez roet tro d’ar berzhidi da vevañ e brezhoneg en ur dennañ gounid eus braventez al lec’h. E-pad ar staj-se o devo tro ar stajidi d’ober « skol al louarn » e brezhoneg : dizoleiñ an endro (un tem nevez bep bloaz), kejañ ouzh brezhonegerien an enezenn… ha kalz a souezhadennoù-all !<br /> <br /> Dindan al loar gann : eus ar 7 d’an 11 a viz Gouere 2008 e Landerne; bep bloaz e Landerne e ro tro Gouel Kann al Loar da veajiñ dre abadennoù a bep seurt. E-pad ar festoù-se e kinnig Stumdi d’ar berzhidi ar staj dizoleiñ pe gwellaat ar brezhoneg dre ziduamantoù : stalioù a bep seurt, c’hoarioù… liammet gant Gouel Kann al Loar.<br /> <br /> Gwenedeg àr an tomm e Pont-Skorn : eus an 21 d’ar 25 a viz Gourhelen 2007 e Pont-Skorn; e-pad ar sizuniad-se e Pont-Skorn e vez roet tro d’ar berzhidi (live 2-3) da vevein a-barzh un endro gwenedeg. Tro o do ivez ar stajourion da zizoleiñ Pont-Skorn, d’en em gavet get brezhonegourion dre zeverrañsoù : stalioù a bep seurt, c’hoarioù… hag ur bochad souezhadennoù-arall !</p> <p><b>Les stages courts Stumdi en 2008</b><br /> <br /> Stage d’une semaine en breton<br /> <br /> Du 25 au 29 février 2008 à Landerneau : Stumdi propose régulièrement des formations d’une semaine : 5 jours (35 heures). Trois niveaux sont proposés : débutants/faux débutants/perfectionnement.<br /> <br /> Stages à thème : Eusa : Enezenn he zeñzorioù, du 21 au 25 avril 2008 sur l’île d’Ouessant. Ce stage d’une semaine donne aux participants de tous niveaux, l’occasion de vivre en breton tout en profitant de la beauté du site.<br /> Au cours de ce séjour, les stagiaires auront l’occasion de faire « l’école buissonnière » en breton : découverte du milieu (un nouveau thème par an), rencontre avec les ouessantins… et de nombreuses autres surprises !<br /> <br /> Dindan al loar gann, du 07 au 11 juillet 2008 à Landerneau : dans le cadre du festival Kann al Loar, Stumdi propose aux stagiaires d’apprendre et de perfectionner le breton en leur proposant des activités : ateliers, jeux… en lien avec le festival.<br /> <br /> Gwenedeg àr an tomm e Pont-Skorn, du 21 au 25 juillet 2008 à Pont-Scorff : ce stage a pour but de permettre à ses participants (niveau 2-3) de vivre une semaine dans un environnement vannetais. Au cours de ce séjour, les stagiaires auront l’occasion de découvrir Pont-Scorff, de rencontrer des bretonnants au travers d’activités : ateliers, jeux, veillées… et de nombreuses autres surprises !<br /> <br /> Ces stages peuvent être pris en charge par le biais de la formation continue".<br /> <br /> STUMDI Maner Keranden BP 311 29413 LANDERNE Cedex; Tél : 02 98 21 39 94 – <a href="mailto:bzh.stumdi@wanadoo.fr">bzh.stumdi@wanadoo.fr</a> – <a href="http://www.stumdi.com" title="www.stumdi.com">www.stumdi.com</a></p>
Jipeshttp://jipesmood.blogspirit.com/about.htmlSouvenirs d'adolescencetag:jipesmood.blogspirit.com,2007-11-28:14318592007-11-28T15:55:54+01:002007-11-28T15:55:54+01:00 Enfant j'ai eu la chance...
<div align="justify"><a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/01/04c97b2fc7d741ada81af16e02d40dd9.jpg" target="_blank"><img src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/01/18fff602e01305a54422206936d17e3b.jpg" id="media-91703" alt="04c97b2fc7d741ada81af16e02d40dd9.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-91703" /></a></div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">Enfant j'ai eu la chance de partir tous les ans en vacances au bord de la mer. Mes parents faisaient du travail à la maison pour se payer leurs congés, notamment en remplissant des feuilles d'impôts (fastidieux très fastidieux) le soir après le travail. Bref jusqu'a mes 10 ans je crois on partaient en Normandie dans le Calvados sur une petite plage familiale à Villerville.</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">Ensuite mes parents ont décidé de changer de destination et nous sommes allés en Bretagne et particulièrement à Binic dans les Côtes d'Armor. C'est là que nous avons passé <a href="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/02/47fd951fd456321da31221a4726130a3.jpg" target="_blank"><img src="http://jipesmood.blogspirit.com/media/01/02/ae8aa5d1c77aa2879f17fcf34f47dd72.jpg" id="media-91699" title="plougrescant l'antre de Caerwent" alt="47fd951fd456321da31221a4726130a3.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-91699" /></a>plusieurs vacances et elles sont restées gravées dans ma mémoire (sans oublier un chagrin d'amour). Cette partie de la Bretagne est vraiment magnifique avec entre autre le Gouffre de Plougrescant et ses falaises de granit rose. La photo de ce gouffre est tiré de l'excellent site <a href="http://caerwent.free.fr/?page=plougres">l'Antre de Caerwent</a> consacré à la Bretagne.</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">En répondant sur une note du <a href="http://faceauvent.canalblog.com/">Blog de mon amie Laouen,</a> me sont revenu en mémoire certaines anecdotes de ces vacances<br /></div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">Notamment ma rencontre avec la musique celtique d'<a href="http://www.alan-stivell.com/fr/index.html">Alan Stivell</a> et son 33 Tours (oui je sais les plus jeunes d'entre vous vont sourire) Chemins de Terre. C'est grâce à des voisins bretons qui m'avaient invités chez eux pour une soirée crêpes que j'ai découvert cet artiste. Excellent chanteur et jouant entre autre de la harpe celtique, il s'est fait le défenseur et porte parole de la langue Bretonne et de la culture celte. A l'époque je suis tombé amoureux de cette langue et je reprennais à tue tête une des chansons de ce 33T: <b>Brezhoneg' Raok</b>. Malheureusement je n'ai pas trouvé de vidéo de ce titre, mais je vous propose le titre <b>Tri Martolod</b> Live qui illuster bien la beauté de cette langue et de la musique d'<a href="http://www.alan-stivell.com/fr/index.html">alan Stivell</a><br /></div> <div align="justify"> </div> <center> <div><object classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,29,0" width="425" height="364"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/1Ilmz0TIaNBX4eKSy" /> <param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="wmode" value="" /> <embed src="http://www.dailymotion.com/swf/1Ilmz0TIaNBX4eKSy" wmode="" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" width="425" height="364" /></object><br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/x23dku_alan-stivell-bretagnes-tri-martolod_music">Alan Stivell & Bretagnes - Tri Martolod</a></b><br /> <i>Uploaded by <a href="http://www.dailymotion.com/Janobruce">Janobruce</a></i></div> </center>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlWebnoz : peseurt dazont evit al labour douar e Breizh ?tag:rezore.blogspirit.com,2007-11-27:14308062007-11-27T11:33:23+01:002007-11-27T11:33:23+01:00 Kemenadenn a berzh abadenn Webnoz, e brezhoneg war internet, a vo savet...
<p><b>Kemenadenn a berzh abadenn Webnoz, e brezhoneg war internet, a vo savet henoazh (fenozh) barzh Gwengamp/Message de l'émission en breton sur internet Webnoz qui sera réalisée ce soir depuis Guingamp à partir de 20 h 30 :</b></p> <p>"War-gresk ec’h a an niver a dud da voueta er bed. Ha talvezout a ra e vo ret produiñ muioc’h ? Ha produet e vo gwelloc’h da heul ? Peseurt plas a vo graet d’an OGM, a zo krog da vezañ silet amañ hag ahont ? Peseurt plas en do al labour-douar bio, pa vez implijet tachennoù douar bras ’vitañ ? Ha trawalc’h a broduourien e vo ? Sell aze ur skouer deus ar goulennoù a vo savet gant Lionel Buannic emberr."<br /> <br /> "La population mondiale à nourrir augmente de jour en jour. Faudra-t-il produire toujours plus ? Qu’en sera-t-il de la qualité ? Quelle place va être donnée aux OGM qui pointent leur nez ? Quelle sera la place de l’agriculture biologique, gourmande en terres ? La production sera-t-elle suffisante ? Voilà un exemple des questions qui seront abordées ce soir.<br /> Mais n’hésitez pas à poser les vôtres, tout de suite, sur le forum de brezhoweb !"<br /> <br /> Kasit ho koulennoù diouzhtu !<br /> <br /> Ar forom/Le forum :</p> <p><a href="http://www.brezhoweb.com/default.asp?mode=forum" title="http://www.brezhoweb.com/default.asp?mode=forum">http://www.brezhoweb.com/default.asp?mode=forum</a> </p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlBretagne et écologie : pas à la pointetag:rezore.blogspirit.com,2007-11-01:14116822007-11-01T11:50:00+01:002007-11-01T11:50:00+01:00 Cela peut paraître un peu étonnant, pour une région réputée pour sa beauté...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/02/02/44c6aad7e3dee8a5ec3ec35789c75c39.jpg" id="media-75267" alt="5df8400c6f200658e5e5b58faecfd8ef.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /> Cela peut paraître un peu étonnant, pour une région réputée pour sa beauté naturelle, mais la Bretagne n'apparaît pas à la pointe des régions françaises en matière d'environnement d'après une enquête de La Vie (18/10/2007). Dans le classement de la <i>"volonté écologique"</i>, La Bretagne est en deuxième partie du peloton: 12e sur 22 ex aequo avec les Pays-de-Loire voisins. Voici le commentaire de La Vie : <i>"Championne pour la valorisation de ses déchets, elle a aussi bien réduit ses émissions de CO2 (4e). Mais elle est, agriculture productiviste oblige, la lanterne rouge de la pollution par les nitrates. Et ne brille pas par l'effort budgétaire de ses communes (18e). Un bilan contrasté".</i></p> <p>Languedoc-Roussillon, Rhônes-Alpes, Provence Côte d'Azur et Corse sont en tête de classement et en queue : Haute-Normandie (lanterne rouge), Champagne-Ardenne et... Poitou-Charentes... M'enfin Ségolène ! Les élus bretons, et notamment la majorité "gauche plurielle" (PS, PC, Verts, UDB) du Conseil régional de Bretagne, ont encore du pain sur la planche. </p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlBreizh Touch ?tag:rezore.blogspirit.com,2007-09-20:13768292007-09-20T11:20:00+02:002007-09-20T11:20:00+02:00 La Breizh Touch déferle sur Paris ce week-end... Breizh a ya da aloubiñ...
<p><b>La Breizh Touch déferle sur Paris ce week-end... Breizh a ya da aloubiñ Paris, met d'ober petra, ha petra eo ar pal ? Mais pourquoi faire, c'est un peu la question que se pose l'association Askol (association des élus bretons pour la démocratie, proche du Parti Breton), mais elle n'est pas la seule. Pendant que l'on dépense des millions d'euros pour défiler à Paris, certaines associations travaillant pour la langue bretonne manquent, ici, en Bretagne, de moyens et sont contraintes de licencier leur personnel... L'offre médiatique en langue bretonne demeure très faible (voire diminue !) et les ouvertures de classes bilingues restent en dessous des demandes parentales...</b></p> <p><b>Voici le communiqué d'Askol :</b> " La Breizh Touch, une belle initiative mais pour quels objectifs et quels résultats? Le Conseil régional de la Bretagne administrative et les conseils généraux bretons, dont la Loire-Atlantique, ont investi 2,4 millions € pour l’organisation de la Breizh Touch du 20 au 23 septembre à Paris. Cette manifestation importante va proposer diverses expositions et de nombreux évènements sur 4 jours à la population parisienne : du numérique aux bagadoù, d’un cyber fest-noz à des chalutiers sur la Seine, c’est un véritable foisonnement culturel et économique qui va être présenté.<br /> <br /> Au-delà de l’évènement en lui-même, nous pouvons quand même nous poser la question du « pourquoi ? » de cette manifestation…. A plusieurs reprises, les initiateurs du projet, au premier rang desquels Jean-Yves Le Drian, ont souligné la nécessité de présenter la modernité de la Bretagne ; c’est assez surprenant comme justification : ne s’agit-il pas encore là d’une sorte de complexe d’infériorité sous-jacent qui veut que l’on aille à Paris justifier de notre modernité bretonne ? L’on pourrait penser que la « Breizh Touch » aurait un objectif bien plus pragmatique que le simple témoignage de notre « modernité » : </p> <p>- par exemple, attirer de nouveaux investisseurs économiques en Bretagne…. mais Paris est-il le bon lieu pour cela ? N’aurait-il pas mieux valu faire un important travail de promotion dans des capitales économiques de niveau européen ou mondial comme Londres, Berlin ou Milan ? Que dire de la quasi-absence de « Produit en Bretagne » dans cette opération parisienne ?<br /> <br /> - ou encore promouvoir la langue et la culture bretonnes mais la marginalisation des associations et des éditeurs bretons, par exemple, dans cette opération est plutôt de mauvais augure…Sans l’association « Paris breton », il n’y aurait quasiment rien eu dans ce domaine !<br /> <br /> - peut-être s’agit-il de renforcer l’industrie touristique bretonne ? Mais là encore cela vaut-il la peine d’investir 2,4 millions € sur Paris qui est déjà une cible touristique depuis des années ? Alors que les marchés des Iles britanniques, d’Allemagne, des Pays-Bas, de Belgique ou d’Italie ont besoin d’être dynamisés …. </p> <p>- finalement, nous pourrions penser qu’une telle opération est faite pour obtenir, enfin, des résultats sur des problèmes fondamentaux pour l’avenir de la Bretagne et qui dépendent des autorités basées à Paris: la réunification, de nouvelles institutions pour la Bretagne, un statut pour la langue bretonne ….De façon assez évidente, la Breizh Touch n’a pas cette ambition…<br /> <br /> Pour conclure, au-delà de l’aspect festif et plaisant, Askol, association des Elus Bretons pour la Démocratie, s’interroge sur l’utilité d’un investissement aussi important sur une action à Paris ; de notre point de vue et en restant dans le domaine de tels évènements, la priorité serait d’une part, de conforter l’identité bretonne de la Loire-Atlantique en organisant annuellement une manifestation majeure sur la Bretagne à Nantes, d’autre part de développer l’image de la Bretagne à l’international et tout d’abord au niveau européen qui est la véritable aire de rayonnement des activités bretonnes qu’elles soient économiques, touristiques ou culturelles : c’est à Bruxelles, Milan, Londres ou Berlin que doivent avoir lieu les prochaines Breizh Touchsi l’on veut que ces investissements de millions d’Euros d’argent public servent réellement au développement de la Bretagne.<br /> <br /> Askol"</p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlMontroulez/Morlaix : bizitañ Kastell an Tarv e brezhonegtag:rezore.blogspirit.com,2007-09-15:13728622007-09-15T00:35:00+02:002007-09-15T00:35:00+02:00 Kemenadenn kaset get ar gevredigezh KLT (Montroulez)/Message de...
<p><b>Kemenadenn kaset get ar gevredigezh KLT (Montroulez)/Message de l'association KLT (Morlaix) :</b></p> <p>"D'ho kelaouiñ ha da reiñ da c'houzout tro-dro deoc'h - Pour information et diffusion :<br /> <br /> - D'ar Meurzh 25 a viz Gwengolo 2007 - 08e15 noz - Digoust - Bistrot de la Gare e Coadelan (Plougonven) : kaozeadenn e brezhoneg gant Bernard Cabon (Maer Gwimaeg) : plijadurioù ha diaesterioù ar "vicher" maer.<br /> - D'ar Sul 07 a viz Here 2007 : Bizitañ Kastell an Tarv gant displegadurioù Paolig Combot. Ret eo feurmiñ araok.<br /> <br /> - Mardi 25 septembre 2007 - 20h15 - Gratuit - Bistrot de la Gare à Coatelan (Plougonven) : causerie en breton avec Bernard Cabon (Maire de Guimaëc) sur les plaisirs et difficultés du "métier" de maire.<br /> - Dimanche 07 octobre 2007 : Visite du Château du Taureau en breton par Paolig Combot (réservation obligatoire !).</p> <p>KLT, 41 Kae Leon, 29600 Montroulez, 02 98 63 98 79/06 82 77 10 10.<br /> <a href="http://www.klt.fr" title="www.klt.fr">www.klt.fr</a></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlLevr/livre : Conversation avec mon chien sur la France et les Françaistag:rezore.blogspirit.com,2007-09-13:13713292007-09-13T00:05:00+02:002007-09-13T00:05:00+02:00 Setu ul levr embannet e 2004 met bet lennet genin ar bloaz-mañ hepken....
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/02/01/d2bd7ca00a2fac8b94e99959590bf887.jpg" id="media-44171" alt="24962f65dc63ed736c3ad331ffb8868a.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-44171" /> Setu ul levr embannet e 2004 met bet lennet genin ar bloaz-mañ hepken. Skrivet eo bet e katalaneg get Joan-Lluis Lluis, skrivagner ha kazetenner e Katalugna hanternoz (tu Bro C'Hall neuze) ha troet e galleg get Cathy Ytak. Joan-Lluis Lluis a glask displegiñ d'e gi (unan speredek bras memestra), Bro Frans, he identelezh, he istor ofisiel, plas ar galleg, plas ar yezhoù rannvroel, an diforc'h etre republik ha demokratelezh (n'eo ket ar memes tra, bout ur republik ne dalv ket bout un demokratelezh...)...</p> <p>Diskouezh a ra ivez penaos a zo bet ankoueit istor Bro gKatalugna get istor ofisiel Bro-C'hall (sonj peus ? "Hor gourdadoù ar Galianed), penaos e oa bet skarzhet ar c'hatalaneg ag ar skolioù, ag ar vuhez sokial, ekonomikel, melestradurel... Penaos e veze kastizhet ar vugale a gomze katalaneg, penaos ne veze plas nemet evit ur yezh, ar yezh ofisiel ha santel : ar galleg.</p> <p>An istor-se a zo tost d'ar pezh a zo bet graet e Breizh ivez evit skarzhiñ ar brezhoneg hag ar gallaoueg. Met ar skrivagnour a ya pelloc'h. Hervezan, Bro Frans n'est ket ur vro "met ur relijion"; ur sort relijion get delwennoù evel al laikerezh, ar yezh, an istor ofisiel, an harzoù ha n'hellont ket bout chanchet (daoust dezhe bout bet chanchet meur a wezh a-hed an istor...).</p> <p>Danvez da brederiañ a gas al levr-se, skrivet evel ur "pamphlet". Kentelius hag aes da lenn (125 bajenn). 7€. Embannadurioù Le Cherche Midi (Paris). </p> <p><b>En français (e galleg) :</b> Voici un livre édité en 2004 mais que je viens seulement de lire. Il a été écrit en catalan par Joan-Lluis Lluis, écrivain et journaliste en Catalogne du nord (côté français donc) et traduit en français par Cathy Ytak. Joan-Lluis-Lluis tente d'expliquer à son chien (très intelligent, la bête !), la France, son identité, son histoire officielle, la place de la langue française, celle des langues régionales, la différence entre république et démocratie (ce n'est pas la même chose, être une république ne signifie pas être une démocratie...)...</p> <p>Il montre également comment l'histoire de la Catalogne a été oubliée dans l'histoire officielle de France (on se souvient de "Nos ancêtres les Gaulois"), comment la langue catalane a été exclue des écoles, de la vie sociale, économique, administrative... Comment les enfants qui parlaient catalan étaient punis, comment il n'y avait de place que pour une langue, la langue officielle et sacro sainte : le français. </p> <p>Cette histoire-là est proche de ce qui a été aussi fait en Bretagne pour exclure le breton et le gallo. Mais l'écrivain va plus loin. Selon lui, la France n'est pas un pays mais "une religion"; une sorte de religion avec ses croyances que seraient la laïcité, le français, l'histoire officielle, les frontières intangibles (même si elles ont beaucoup changé au cours des siècles...). </p> <p>Ce livre, écrit comme un pamphlet, apporte matière à réfléchir. Instructif et facile à lire. 125 pages. Editions du Cherche Midi. 7 €.</p> <p><b>Christian Le Meut </b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.html29 septembre : rassemblement pour le maintien de l’unité judiciairetag:rezore.blogspirit.com,2007-09-12:13712992007-09-12T21:25:00+02:002007-09-12T21:25:00+02:00 Kemenadenn a berzh Emglev Bro An Oriant, kevredigezh a dolp razh ar...
<p><b>Kemenadenn a berzh Emglev Bro An Oriant, kevredigezh a dolp razh ar c'hevredigezhioù a labour evit sevenadur Breizh e Bro An Oriant (e galleg hepken)/Communiqué de l'association Emglev Bro An Oriant qui fédère les associations travaillant pour la culture bretonne en pays de Lorient (en français uniquement) : </b></p> <p>"Emglev Bro an Oriant invite l’ensemble de ses adhérents à participer au rassemblement du 29 septembre « pour le maintien de l’unité judiciaire et historique de la Bretagne » à 15h devant le parlement de Bretagne à Rennes. Un départ en car pourrait être envisagé. Renseignements auprès de la permanence : 02 97 21 37 05. Tarif aller / retour : 10 €</p> <p>« La réforme de la carte judiciaire projetée par le gouvernement, en vertu du slogan simpliste «une cour d’appel, une région administrative» organise le démantèlement de la Cour d’Appel de Rennes par le transfert des juridictions de Loire-Atlantique sous le contrôle de la Cour d’Appel d’Angers. Au moment où les Bretons manifestent leur volonté de réunification, par l’entremise de leurs représentants élus (vœux du Conseil Général de Loire-Atlantique de 2001, Conseil Régional de Bretagne de 2004), on leur répondrait par la partition judiciaire et la fin de l’unité historique de la Bretagne. C’est une formidable gifle que l’on assènerait ainsi à tous les Bretons.</p> <p>A l’évidence, la réforme envisagée s’inscrit dans le processus d’éradication de l’identité bretonne en Loire-Atlantique, que nous rencontrons depuis quelques années, au soutien d’une identité «ligérienne» de substitution. Souvenons nous du refus d’émettre opposé à TV BREIZH, de la suppression de la langue Bretonne sur France 3, à l’université de Nantes ou bien encore aux épreuves du baccalauréat. Avec la disparition de l’unité judiciaire, c’est le dernier maillon fort de l’appartenance bretonne des habitants de Loire-Atlantique qui s’envolerait, parachevant ainsi l’exclusion totale du fait breton de l’espace public.</p> <p>Une telle entreprise, pour le moins choquante à l’heure de la démocratie et de la diversité culturelle, mérite d’être fermement condamnée. En aucun cas, nous ne pouvons laisser faire ce qui compromettrait davantage nos espoirs de réunification.<br /> Les grandes associations culturelles bretonnes et les principaux élus bretons appellent au soutien des juristes de Bretagne qui s’opposent à l’idée de voir la justice contribuer à un processus d’aliénation identitaire et culturel probablement unique en Europe. »</p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlLevr : Breiz a-gleiztag:rezore.blogspirit.com,2007-07-30:12705282007-07-30T00:05:00+02:002007-07-30T00:05:00+02:00 Breiz a-gleiz ! Ya, gwir eo, Breizh a zo chomet a-gleiz : ...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/images/thumb_gourmelin180.jpg" alt="medium_gourmelin180.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /><b>Breiz a-gleiz ! Ya, gwir eo, Breizh a zo chomet a-gleiz : 52,68 % ag ar Vretoned (pemp departamant) o deus votet evit Ségolène Royal ! Met an titl-se a zo titl ul levr bet embannet get Emgleo Breiz (hep "h" evel ma vez graet get doare skrivañ an ti embann Emgleo Breiz) e miz Kalan-gouiañv 2006 (miz Du).</b></p> <p>Herri Gourmelen, ezel ag an UDB abaoe daou ugent vloaz, en em ginnig barzh al levr bihan-se (stumm sakod) : e yaouankiz; perak en deus kemeret pezh en UDB er bleadeù 60; perak emañ aet kuit er bleadeù 70 araok donet en dro. N'eo ket dister dañvez ul levr evel-se evit goueit gwellloc'h piv eo Herri Gourmelen : paotr ag Argol, bet er JEB (Jeunesse étudiante bretonne), barzh Ar Falz hag ar CFDT ivez. Buhez ur stourmer eo, ur sitoian a laboura ar an dachenn politikel, met ivez sevenadurel ha sokial.</p> <p>Herri Gourmelen a zispleg e sonjoù : "Er mare-mañ, er bed modern, eo red samma, adisioni, ha n'eo ket tenna. E-keñver idantelez, me zo Breizad, Gall, European. Perag e vefe red din krenna war unan ? Piou e-neus droed da lemel diganin lod euz ar pez on ? Me, n'am-eus c'hoant d'ober. Eüruz on o lenn galleg, plijoud a ra din ar sevenadur galleg, al lennegez alamaneg : kelenn alamaneg am-eus greet e-pad ma buhez la bour. Ha plijoud a ra din ar brezoneg. Saozneg a garfen lenn muioh. </p> <p>Er bed modern e-neus pep hini meur a idantelezh".</p> <p>Setu ar pezh a lâr Herri Gourmelen barzh ul levr a chom, memestra, re verr. 70 pajenn n'eo ket kalz hag, a-wezhoù un nebeut displegadurioù a vank. Ker eo ivez : 10 €, da lâret eo un euro bep seizh pajenn. Ur sonj vat eo embann levrioù evel-se : unan all skrivet get Yann-Ber Thomin (PS) zo daet er maez dija; unan all skrivet get Ambroise Guellec (UMP) a vo embannet. Met bon, marc'hadmatoc'h, ne vehe ket bet falloc'h !</p> <p><b>Christian Le Meut</b></p> <p>Emgleo Breiz, 10 ru Kemper, 29200 Brest.</p> <p><a href="mailto:emgleo-breiz@wanadoo.fr">emgleo.breiz@wanadoo.fr</a><br /> <a href="http://www.blogspirit.com/admin/blog/www.emgleobreiz.com"></a></p> <p><i><b>E galleg/en français :</b> présentation d'un livre en breton ("Bretagne à gauche") d'Henri Gourmelen, membre de l'Union démocratique bretonne, parti de gauche favorable à l'autonomie de la Bretagne et à la décentralisation (mais pas de l'indépendance, ce qu'il explique dans ce livre). L'UDB s'est alliée aux Verts lors des dernières élections régionales, puis à l'ensemble de la gauche au second tour et a actuellement trois élus dans la majorité du Conseil régional. Dans ce petit livre de 70 pages, H. Gourmelen explique son parcours jusqu'à aujourd'hui. C'est intéressant, mais un peu cher (10 euros pour 70 pages !). Un nouvel ouvrage vient de sortir dans la même collection signé Jean-Pierre Thomin (PS, maire de Landerneau, conseiller régional chargé de la langue bretonne). Un autre va paraître écrit par Ambroise Guellec, UMP, ancien ministre et député européen.</i> </p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlLivre : Terre et mer, sagesse et proverbes de Bretagnetag:rezore.blogspirit.com,2007-07-19:13310472007-07-19T12:30:31+02:002007-07-19T12:30:31+02:00 "Terre et mer, sagesse et proverbes de Bretagne" est le titre d'un livre...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/00/01/5163b552640e9ee7a1f3c56a3cab5308.jpg" id="media-14309" alt="36004df8fee66515ed00841256a23bd7.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /><b>"Terre et mer, sagesse et proverbes de Bretagne" est le titre d'un livre qui vient de paraître aux éditions du Chasse Marée; 430 pages de photos (superbes) et de rimes, proverbes et jeux de mots en breton, traduits en français (il y en a quelques-uns uniquement en français ou en gallo).</b></p> <p>Les photos sont de Michel Thersiquel, photographe breton récemment décédé. Elles nous donnent à voir paysages, couleurs, pêcheurs artisans et agriculteurs au travail... La Bretagne de la terre et de la mer, mais pas celle des villes.</p> <p>Les citations ont été choisies par l'ethnologue Daniel Giraudon. Certaines sont facilement compréhensibles comme "Bern n'eo ket mammenn" ("Un tas n'est pas une source"); d'autres sont uniquement des jeux sur les sons et enfin quelques citations auraient mérité plus d'explications :"Malarjez, Malarjez/Me garje vije bemdez,/An eost teir gwech ar bloaz/Ha Gouel-Mikael/Bep seizh vloaz/"... "Mardi gras, mardi gra/j'aimerais que ce soit tous les jours/la moisson trois fois par an et la Saint Michel tous les sept ans"... Pourquoi la Saint-Michel tous les sept ans ? Parce que les paysans payaient leurs fermages (loyers) à cette date et certains la voyaient approcher avec appréhension.</p> <p>Enfin, si la matière du livre est en breton avec traduction en français, les pages de couverture sont, elles, uniquement en français. Allez comprendre pourquoi ? "Terre et mer" sont, pourtant facilement traduisibles ("Douar ha mor")... Malgré ces quelques réserves, cet ouvrage est un beau livre, plaisant à feuilleter, instructif, et drôle parfois.</p> <p><i>Terre et mer, Daniel Giraudon-Michel Thersiquel, Le Chasse marée (abri du marin, 29177 Douarnenez cedex, Tél : 02.98.92.66.33); 19,9 €, 430 pages, édité en 2007. </i></p> <p><b>Christian Le Meut</b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlLevr : Terre et mer, sagesse et proverbes de Bretagnetag:rezore.blogspirit.com,2007-07-19:13296262007-07-19T12:24:10+02:002007-07-19T12:24:10+02:00 "Terre et mer, sagesse et proverbes de Bretagne", setu ar pezh a zo...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/media/01/00/88bbdbde95fcf2ae542240c7cb27cac3.jpg" id="media-12986" alt="b5b54e8d27e44a31b31f8752c687f935.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-12986" /> "Terre et mer, sagesse et proverbes de Bretagne", setu ar pezh a zo skrivet war pajenn gentañ al levr nevez-se, embannet get ar Chasse-Marée. Ger ebet e brezhoneg war ar pajennoù kentañ ha diwezhañ daoust d'ar "rimadelloù a bep sort" embannet e-barzh bout skrivet e brezhoneg ha troet e galleg (un nebeut a zo nemet e galleg pe e gallaoueg). An danvez diabarzh a zo e div yezh met pas an diavaez, kit da gompren perak...</p> <p>Bourrapl eo memestra al levr-se : ur foto tennet get Michel Thersiquel, tenner poltridi a Vreizh, marv n'eus ket pell zo, a zo embannet get pep rimadell. Breizh ar mor hag ar maezioù a zo diskouezhet dre ar fotoioù ha dre an troioù-lâret dastumet ha dibabet get Daniel Giraudon, ethnologour a Vro Dreger. Labourerion douar ha pesketourion e labourat, an natur, tud ha livioù ar vro : setu temoù ar fotoioù kaer tennet get M. Thersiquel. Bez ez eus ivez kêrioù e Breizh, met n'int ket diskouezhet amañ. </p> <p>Rimadelloù a zo aes da gompren evel "Bern n'eo ket mammenn". Ul lodenn a zo c'hoarioù war ar gerioù ha n'o deus ket ster ebet met un nebeut all a zo diaes da gompren ha n'int ket displeget : "Malarjez, Malarjez/Me garje vije bemdez,/An eost teir gwech ar bloaz/Ha Gouel-Mikael/Bep seizh vloaz/"... perak "Gouel Mikael bep seizh vloaz"? Rak paeet e veze o koumanantoù get al labourerion douar d'ar miz-se.</p> <p>Daoust d'an traoudigoù-se, ul levr brav ha dudius eo, farsus ha kentelius a wezhoù ivez.</p> <p><i>Terre et mer, Daniel Giraudon-Michel Thersiquel, Le Chasse marée (abri du marin, 29177 Douarnenez cedex, pellgomz : 02.98.92.66.33); 19,9 €, 430 pajenn, embannet e 2007. </i></p> <b>Christian Le Meut </b>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlBretagne/Breizh : appel à voter Ségotag:rezore.blogspirit.com,2007-05-03:12671432007-05-03T18:12:07+02:002007-05-03T18:12:07+02:00 Vingt responsables culturels bretons appellent à voter Ségo : "Pour la...
<div class="art-txt"><b>Vingt responsables culturels bretons appellent à voter Ségo : "Pour la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution, 20 responsables culturels et associatifs bretons appellent à voter Ségolène Royal.</b></div> <div class="art-txt"><br /> - constatant avec satisfaction que Ségolène Royal, François Bayrou, Dominique Voynet, Olivier Besancenot, Marie-George Buffet et José Bové, qui se sont engagés clairement pour la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, représentent plus de 53% des suffrages en France, et plus de 60% sur l'ensemble des cinq départements bretons, alors qu'aux présidentielles de 2002 cet engagement électoral (Jospin, Bayrou, Mamère, Besancenot, Hue, Taubira, Lepage, Madelin) ne totalisait que 44% en France,<br /> - constatant que ces mêmes candidats se sont prononcés pour une démocratisation des institutions de la 5e République,<br /> - constatant que selon le dernier sondage sur la Charte européenne des langues (IFOP 199<b>4-</b> indiquait que 77% des Français y étaient favorables, montrant ainsi le retard des institutions pour répondre aux aspirations de la société,<br /> - constatant qu'au contraire, au nom d'une forme inquiétante de la souveraineté nationale, Nicolas Sarkozy refuse d'adopter cette Charte européenne des langues et prétend exonérer la France de tout contrôle de la communauté des nations ; qu'il prive ainsi ses concitoyens de la protection de droits de l'homme et de principes universels reconnus par la communauté internationale et en particulier des droits culturels et linguistiques dûs aux peuples minoritaires du territoire, en contradiction totale avec la Convention de l'UNESCO sur la diversité culturelle que la France vient pourtant de ratifier en 2006,</div> <div class="art-txt"> <p class="indent">nous voterons et appelons au vote Ségolène Royal, pour la défense des libertés et des droits fondamentaux de l'homme et pour des avancées démocratiques en Bretagne et ailleurs.</p> <p class="indent"><i>Yannig Baron, Didier Berhault, Fanny Chauffin,Gilbert Dalgalian, Bruno Genest, Fatiha Folgalvez, Pierre Folgalvez, Angèle Jacq, Glenn Jegou, Herve Latimier, Ivonig Le Merdy, Jean-Louis Latour, Marie-Christine Latour, Armel Le Sec'h, Tangi Louarn, Patrick Malrieu, Isabelle Moign, Jean Moign, Alain Monnier, Claudie Poirier, Bob Simon, Jannick Yvon, Lena Louarn, Lus Chauveau.</i></p> <p class="indent">Le 1er mai 2007."</p> </div>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlBretagne : quatre candidats pour la réunificationtag:rezore.blogspirit.com,2007-04-20:12554632007-04-20T14:05:00+02:002007-04-20T14:05:00+02:00 Communiqué de l'association Bretagne réunie (ex - CUAB), qui milite pour la...
<p><b>Communiqué de l'association Bretagne réunie (ex - CUAB), qui milite pour la reconnaissance d'une région formée des cinq départements bretons :</b></p> <p>"Bretagne réunie a demandé aux candidats à la présidence de la République de s'engager à cet égard. Quatre des candidats ont apporté une réponse favorable à la mise en œuvre du processus législatif susceptible de déboucher sur cette réunification de la Loire-Atlantique et des quatre autres départements bretons :il s'agit de : M. François BAYROU, Mme Dominique VOYNET, M. Olivier BESANCENOT, M. José BOVÉ. Une réponse annoncée au nom de Mme Ségolène ROYAL n'a pas, à ce jour, été reçue par Bretagne réunie.L'association invite les électeurs à prendre en compte ces informations dans leurs motivations de vote. Le Président, Jean-Yves BOURRIAU".</p> <p>BRETAGNE REUNIE, BP 49032 44090 Nantes cedex1 Tel 06 32 01 86 07</p> <p><a href="http://www.cuab.org/">http://www.cuab.org/</a> <br /></p> <p><a href="mailto:contact@cuab.org">contact@cuab.org</a><br /> <br /></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlNatur : ne lazhit ket an ibis !tag:rezore.blogspirit.com,2007-04-03:12331162007-04-03T09:59:16+02:002007-04-03T09:59:16+02:00 Abaoe un nebeut bleadeù e vez gwellet e aodoù Breizh un evn, ul labous...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/images/thumb_ibisbis179.jpg" alt="medium_ibisbis179.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /><b>Abaoe un nebeut bleadeù e vez gwellet e aodoù Breizh un evn, ul labous nevez deuet : an ibis sakret a Vro Egypte. An Egipt a zo e vro a orin met n’eus ket mui kalz a ibised du-hont hiriv an deiz met e broioù all ag Afrika, en Irak, hag an Europa. Ur wezh an amzer e welan ibised koste Lokmariaker pe Sant Filibert : unan pe daou e klask loened bihan da zebriñ, e furchal barzh an traezh, ar reier, al lec’hid. Bourrapl eo d’o gwelet hag aes eo d’o anavout get o begoù kromm hag o liv gwenn ha du. N’eus ket kalz a ibised er vro c’hoazh, d’am sonj, met re a vehe, hervez tud zo...</b><br /> <br /> An Ibis a zo deuet d’ar vro-mañ dre Zoo Branféré, e-tal Muzilheg, hervez ar pezh m’eus klewet. Ur wezh er zoo, ul lod anezhe oa aet kuit da foetañ ar vro. An ibis a gav gwelloc’h ar broioù tomm met en em gav mat dre mañ ivez ha, d’ar gouiañv, boued a vez kavet getan barzh an toullioù lastez.<br /> <br /> Met tud-zo, a zo nec’het get rak al labous-se. Lazhet vehe getan evned ag ar vro, met n’eo sur kement-se. Tapet vehe getan plas laboused all, met n’eo ket sur kement-se... Debret vehe getan boued a vez debret get evned all, ha me oar me... Met razh ar skiantourion n’int ket a-du etreze.</p> <p><b>Ar ragondin : torr penn</b><br /> A wezhoù, loened nevez deuet d’ar vro a zo danjerus pe torpenn bras, evel ar ragondin... Hennezh a zo ul loen ag Amerika kreizteiz, kaset dre man da vout desavet evit e groc’henn. Ur wezh er vro, ar ragondin n’eus tapet ur plas vras, ec’h ober toullioù a-hed ar sterioù ar pezh a zo danjerus evit loened all evel ar saout. Ar ragondin n’eo ket ur razh, daoust d’e anv, met kenderv an avank (ar “c’hastor”). N’eus ket loened ebet dre mañ d’er jiboesat. Ar ragondin n’eus dentoù bras hag a ouia en em zifenn... Hag al loen-se a ra kalz kochoned e korf ur blead. Setu perak e vez tapet ha lazhet ar ragondin hiriv an deizh, daoust dezhan nompass bout danjerus evit an den.</p> <p>Met n’heller ket rebechiñ kement-se d’an ibis. Neoazh, prefetier al Liger-Atlantel hag ar Morbihan odeus roet da goarnourion Ofis broadel ar jiboes hag al loened gouez (Office national de la chasse et de la faune sauvage) an aotre da lazhiñ an ibis adal ar 15 a Viz Meurzh betek ar 15 a viz Ebrel. Perak mont ken buan ? Mallus eo ? An ibis a zo ul loen miret memestra get lezennoù Europa. Moian vehe gortoz c’hoazh ha klask gouiet pelloc’h araok er lazhiñ. Mod-se emañ get an natur : loened zo a ya da wellet pelloc’h, spesoù all a varv ivez. Nebeutoc’h nebeut a winili a vez gwellet hiriv an deiz er vro. Ha n’eo ket a gaos d’an ibis : d’an aer saotret genomp, d’an trouz, d’al louzou a vez lakaet c’hoazh war ar parkoù... Ne lâran ket.</p> <p><b>Ar gouelini : evned ag ar vro... </b><br /> Ha loened ag ar vro a c’hell ivez bout danjerus ha fall evit loened all : ar gouelini, da skouer, a vez debret gete vioù laboused all hag ar re se a dag a wezhoù an dud... Miret vez ar goelini memestra, dre al lezennoù.Hervez ar pezh m’eus kavet barzh levrioù ha war internet ivez, an ibised a zo laboused a chanch lec’h a wezhoù (“nomades”). Kavet ‘vez gete lec’hioù nevez mod-se, hervez ar boued, an amzer, ar sioulder, ha c’hoazh. Ha mont a reont pelloc’h ar lerc’h, goude un nebeut bleadeù. Piv ouar ? Un deiz bennak e vo aet kuit razh an ibised sakret, d’un doare naturel, hag hor bo-ni keuz bout fall degemeret al labous habask-se. Nann, n’eo ket mallus lazhiñ an ibis. Met graet eo memestra abaoe ar 15 a viz Meurzh. Osiris, Osis, Horus, deuit en dro da sikouriñ get ho ibised sakret : an dud, amañ, ne ouion ket ar pezh a reont !<br /> <b>Christian Le Meut</b><br /> <br /> <i>Collectif pour la protection de l’ibis en Bretagne, 4 straed ar Madobererezh/4 rue de la Bienfaisance, 56000 Gwened/Vannes. Mail : ibisdebretagne@orange.fr</i><br /></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlFrance Culture ou France Inculture ?tag:rezore.blogspirit.com,2007-03-29:12345212007-03-29T10:05:00+02:002007-03-29T10:05:00+02:00 Le réveil est parfois rude, le matin. Aujourd'hui, c'est en écoutant France...
<p>Le réveil est parfois rude, le matin. Aujourd'hui, c'est en écoutant France Culture que mon réveil a été éprouvé par le chroniqueur Alexandre Adler, puîts de connaissance mais qui, parfois, devrait tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de chroniquer. Il venait juste de mettre en doute la présence de femmes dans les unités combattantes après qu'une militaire britannique prisonnière des Iraniens ait craqué et déclaré à la télévision que son bateau naviguait bien en zone maritime iranienne lorsqu'il fut arraisonné. Tirer un enseignement global d'un cas précis, c'est aller un peu vite en besogne, me suis-je dit. Mais le cher Alexandre (je me permets cette familiarité, il accompagne souvent mes réveils !) était en forme et a continué à intervenir lors du débat sur l'identité nationale, thème à la mode, avec un invité de marque, Max Gallo... On n'a pas été déçu.</p> <p>Alexandre Adler, donc, est parti dans un cours d'histoire de France sur les régions périphériques annexées au cours des siècles par "mariages" et non par conquêtes. Un mariage vaut mieux qu'une guerre, c'est évident, même si celà ne signifie pasvolonté populaire. On ne demandait pas son avis au peuple, à l'époque. Mais, pour la Bretagne, M. Adler semble oublier, ou peut-être ne le sait-il tout simplement pas (ce qui serait difficilement croyable) que le mariage entre Anne de Bretagne et Charles VIII en 1492 a été précédé de trois campagnes militaires pour soumettre militairement une Bretagne très réticente (bataille de Saint Aubin du Cormier, 1488, 7.500 morts dont 6.000 du côté des troupes du duc de Bretagne François II); que la duchesse Anne était déjà très officiellement mariée et qu'il fallut aux troupes du roi de France mettre le siège devant Rennes pour que la duchesse se soumette, admette sa défaite militaire et se résigne à ce beau mariage d'amour avec Charles VIII. Après quoi son mariage avec le duc d'Autriche fut annulé. Un vrai conte de fée ! Anne de Bretagne s'employa pendant toute sa vie à maintenir l'autonomie de son duché, elle y parvint de son vivant. Après sa mort et le mariage entre sa fille Claude et le futur François 1er, union à laquelle Anne était hostile, des accords furent signés en 1532 à Vannes, avec le Parlement de Bretagne, qui fut maintenu. La Bretagne n'avait plus de ducs en titres, mais un statut particulier et une forme d'autonomie maintenue jusqu'en 1789.</p> <p>Ce matin M. Adler prit d'autres exemples, dont l'Alsace : en début de semaine sur France Culture, justement, j'ai entendu un historien rappeler que Strasbourg, ville libre de l'Empire germanique, fut soumise par les troupes de Louis XIV : les Strasbourgeois avaient le choix entre la famine ou la soumission ! Encore un beau "mariage" ! La Franche-Comté ne fut guère mieux traitée par Louis XIV, quant aux régions du sud de la France, comme l'Aquitaine, également citées par le chroniqueur, je ne suis pas sûr qu'elles se soient ralliées au panache des rois de France dans la joie et la bonne humeur. Alexandre Adler semble confondre le roman historique français que l'école nous a imposé, avec la réalité historique elle-même. Oui, M. Adler, beaucoup de régions françaises ont été soumises militairement par l'Etat français (monarchique puis républicain). Et quand il y a eu "mariage", comme en Bretagne, il a des allures de mariage forcé. </p> <p><b>Christian Le Meut</b> </p> <p><i>Quelques petites lectures :</i></p> <p><i>- "Histoire de la Bretagne et des Bretons", par Joël Cornette.</i></p> <p><i>- "L'Union de la Bretagne à la France", Skol Vreizh (Morlaix), par Dominique Le Page et Michel Nassiet.</i><br /></p> <p> </p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlL'UMP et la charte des langues minoritaires : la bonne blague de l'été derniertag:rezore.blogspirit.com,2007-03-12:9308402007-03-12T15:35:00+01:002007-03-12T15:35:00+01:00 Un militant fédéraliste breton a interrogé, l'été dernier, l'UMP sur...
<p><b>Un militant fédéraliste breton a interrogé, l'été dernier, l'UMP sur la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires, charte signée par Jospin en 1998 mais refusée par le Conseil constitutionnel ensuite. Voici la réponse de l'UMP, telle qu'elle figure sur le site du Conseil culturel de Bretagne : </b></p> <p><i>"Nous sommes alors d’accord sur les positions à adopter en faveur de l’ensemble des langues régionales et sur la nécessité de faire ratifier la Charte des Langues Minoritaires qui est une nécessité pour la préservation de nos traditions et de notre patrimoine culturel. C’est d’ailleurs tout à fait la position de l’UMP qui y travaille et je ferai donc en sorte que votre message soit transmis à Nicolas Sarkozy afin qu’il réalise que ses déclarations d’hier ont sucité une attente de l’ensemble de nos compatriotes tant domiens que bretons ou basques.<br /> Merci encore de nous avoir écrit. Très cordialement,Yann Martin-Chauffier, relations publiques UMP, Siège national."</i></p> <p>A l'époque, je commentais ainsi la déclaration de l'UMP : "Rappelez-vous, l'UMP : c'est ce parti ultra majoritaire à l'Assemblée nationale, et au Sénat depuis 2002. Pour ratifier la Charte des langues minoritaires, il faut réunir les deux assemblées en congrès, ce qui a été fait plusieurs fois depuis 2002 mais pas pour modifier l'article instaurant le français comme langue officielle unique de la République, sans aucune mention des langues régionales. L'UMP avait probablement mieux à faire.</p> <p>Pour modifier la Constitution, il faut une majorité supérieure à la majorité simple mais l'on peut supposer qu'une partie importante de la gauche, et l'UDF, voterait avec l'UMP sur un tel sujet. Alors pourquoi l'avoir laissé de côté ? La France a été épinglée par l'Union européenne pour cette non ratification. L'application de cette charte est obligatoire pour les nouveaux pays adhérents mais la France, pays fondateur, rechigne toujours. L'UMP peut, dès maintenant, obtenir cette ratification, à l'initiative du gouvernement Villepin qui affirme vouloir travailler jusqu'aux prochaines échéances. Il n'est donc pas besoin d'attendre les futures élections.</p> <p>Alors chiche ?" </p> <p><b>Christian Le Meut (archives)<br /></b></p>
François MARChttp://francois-marc.blogspirit.com/about.htmlLe budget de l'UBOtag:francois-marc.blogspirit.com,2007-03-07:12127432007-03-07T15:10:00+01:002007-03-07T15:10:00+01:00 Le Président de l’Université de Bretagne Occidentale ( UBO ) a récemment...
<img src="http://francois-marc.blogspirit.com/media/02/02/b214c069db4659cd826e2fce7b05216c.jpg" id="media-181970" title="UBO,Université de Bretagne Occidentale,Bretagne,Education nationale,Finistère,Sénat,Senat" alt="c044029aaf7f05381d3b3f52dae1539b.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Le Président de l’Université de Bretagne Occidentale (<a href="http://www.univ-brest.fr/" target="_blank">UBO</a>) a récemment attiré mon attention sur les difficultés budgétaires de son établissement. J’ai moi-même commencé ma carrière comme Professeur à l’UBO et je suis particulièrement sensible à la situation d’une Université dont le rôle et la qualité pluridisciplinaire sont essentiels pour notre jeunesse de l’Ouest breton. Or, le budget de l’UBO, pour ce qui concerne l’enseignement, stagne depuis 7 ans. Les crédits alloués sont dirigés en priorité vers la recherche ou l’immobilier universitaire. Mais ils servent aussi à "éponger" les transferts de charges insuffisamment compensés par le Gouvernement. De fait, le manque de moyens se fait de plus en plus aigu pour le cycle de formation initiale.J’ai donc saisi l’opportunité d’une séance de questions orales au Gouvernement, le 20 février dernier, pour interpeller Gilles de Robien, Ministre de l’Education nationale, à ce sujet. C’était également l’occasion de rappeler le handicap d’éloignement dont souffre le Finistère, à tous les niveaux. L’UBO est distante de 250 kilomètres au minimum des autres centres universitaires. Cela entraîne inévitablement un certain nombre de charges supplémentaires, comme par exemple celles qui sont liées aux déplacements des intervenants extérieurs. Cette situation constitue certainement une spécificité finistérienne, mais elle mérite d’être prise en considération en tant que telle. Y compris, pourquoi pas, par des aides additionnelles qui en tiendraient compte.
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlPays de Redon : Ekoblogtag:rezore.blogspirit.com,2007-03-05:12100802007-03-05T12:30:49+01:002007-03-05T12:30:49+01:00 Communiqué de Jean-François Lugué (du pays Redon), qui a attrapé le virus...
<p><b>Communiqué de Jean-François Lugué (du pays Redon), qui a attrapé le virus du blog :</b></p> <p>"Bon, 'ai succombé moi aussi à la blog-mania ... Je me suis dit que pour faireavancer le schmiliblick ça pouvait être un truc sympa à faire. On verra bien, d'autant que ça peut servir pour faire connaître ses idées àl'occasion d'échéances électorales à venir ...<br /> Alors, vous y trouverez des informations accompagnées assez souvent de réflexions. On y parlera :Pays de Redon, écologie pratique, langue bretonneet gallo, énergie, Bretagne, conflits, rapports Nord-Sud, culture évidemment et sans doute de bien d'autres choses encore... Pour l'instant, il n'y aqu'une douzaine de billets mais tout cela s'enrichira au fil des semaines. J'aurai d'autant plus de plaisir à publier que la communauté des internautesréagira par ses commentaires ... Donc ,n'hésitez pas à réagir, c'est fait pour ça et uniquement pour ça d'ailleurs. En espérant que vous trouverez un peu d'intérêt à cet espace virtuel.<br /> de tchoeur/ a greiz kalon"<br /> <br /> <a href="http://lugue.ekoblog.eu">http://lugue.ekoblog.eu</a><br /> <br /></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlKenya : ”Perak m'eus lakaet barzh ma sonj skrivañ e kikouyou”tag:rezore.blogspirit.com,2007-02-22:11986772007-02-22T16:30:00+01:002007-02-22T16:30:00+01:00 A wezhoù e lenner skridoù a ziskouezh buhez tud barzh broioù pell, pell...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/images/thumb_Kenya169.3.jpg" alt="medium_Kenya169.3.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" />A wezhoù e lenner skridoù a ziskouezh buhez tud barzh broioù pell, pell bras... Met tost-tre d’ho puhez memestra. Setu ar pezh m’eus sonjet e lenn ur pennad skrid barzh Courrier international d’an triwec’h a viz Genver paseet. Un destenn bet skrivet get Ngugi Wa Thiong’o oa bet troet e galleg ag ar saozneg. Ngugi Wa Thiong’o zo ur skrivagnour brudet bras en e vro, ar Kenya, en Afrika. Abaoe un nebeut bleadeù eñ n'eus kroget da skriv ha da embann e romantoù e kikouyou, e yezh vamm, ha pas e saozneg, evel ma veze graet getan araok. E levrioù nevez a vez skrivet e kikouyou ha troet war lerc’h getan e saozneg. Ar kikouyou a vez komzet get pemp million a dud e kerbenn Kenya, Nairobi, ha tro dro dezhi.</p> <p>Araok ne veze ket goulennet get ar skrivagnour perak e skrive eñ e saozneg : bremañ e vez goulennet alies getan perak e skriv e kikouyou... Ar yezhoù kaset get an Europeaned d’an Afrika zo deuet da vout ofisiel, evel ar galleg, ar saozneg, ar portugaleg, ha c’hoazh.</p> <p><b>Ha gwelloc'h eo komz saozneg ? </b><br /> Bremañ, e Kenya da skouer, desket ‘vez an traoù e saozneg barzh ar skolioù; al lezennoù a vez skrivet e saozneg, hag ar justis a vez roet e saozneg iwez ! Ar re vihan, an dud ar bobl, dirak justis o bro o deus dober a jubennourion, evit treiñ ar pezh a vez lâret e saozneg get ar varnourien en o yezhoù vamm. Hervez ar skrivagnour, ar re zesket, ar pennoù bras, a gav gwelloc’h komz saozneg hag ankoueit o yezh vamm. Gwasoc’h c’hoazh, fier int da vout ankoueit gete o yezh vamm ! Met, mod-se eo bet kollet gete o sevenadur a orin hag o identelezh hervez ar skrivagnour.</p> <p>Barzh ul levr skrivet getan hag anvet “Dekolonizañ ar spered” (Decolonising the mind), Ngugi Wa Thiong’o a zispleg penaos e veze, kastizhet ar vugale a gomze o yezhoù a vihan er skol ha skoet warne pa oa eñ, krouadur, araok an indepedans. Penaos e veze lakaet dismegans ha dispriz war yezhoù ar vro. Ar saozneg (pe ar galleg e broioù all) a veze lakaet a dreist d’ar re all, evel ma vehe yezhoù speredekoc’h, yezhoù bravoc’h, modernoc’h, yezhoù an dazont.</p> <p><b>"Dekolonizañ hor speredoù ?" </b><br /> Razh ar broioù ag Afrika a zo digabestr abaoe hanterkant vloaz bremañ, met n’eo ket chanchet an traoù kement-se hervez Ngugi Wa Thiong’o. Mezh a vez lakaet c’hoazh war ar vugale a gomz yezhoù ag Afika er skolioù. Barzh ar pennad skrid embannet get Courrier International, Ngugi Wa Thiong’o a ziskouezh buhez e vro, Bro Kenya. Met amañ ivez, e Breizh, yezhoù komzet get ar bobl, evel ar brezhoneg hag ar gallaoueg, yezhoù mamm, a veze bet dispriziet get ar re zesket, get ar pennoù bras, lakaet er maez ag ar skolioù; ha tost da vout kollet da vat dre zibaboù politikel graet e penn ar stad... N’omp ket ni en Afrika, met dober hon eus, ni ivez, a “zekoloniziñ” hor speredoù, d'am sonj-me.</p> <p><b>Christian Le Meut</b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlXavier Grall et ”l'impérialisme linguistique...”tag:rezore.blogspirit.com,2007-02-17:10728262007-02-17T17:45:01+01:002007-02-17T17:45:01+01:00 Xavier Grall, poète, romancier, journaliste, est décédé le 11...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/images/thumb_grall125.jpg" alt="medium_grall125.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /><b>Xavier Grall, poète, romancier, journaliste, est décédé le 11 décembre 1981, il y a 25 ans. Voici une de ses chroniques, parue dans La Vie en 1978. </b></p> <p>"C'est vrai. Je n'écris pas en breton. Je ne parle pas le breton. Beaucoup m'en ont fait le reproche. Je ne connais pas le parler maternel. Mon père n'y tenait pas. Et quand on est gosse, on n'en rajoute pas sur le chapitre.</p> <p>Aujourd'hui, cette ignorance me gêne, et parfois m'humilie. Les imbéciles en profitent qui suspectent la sincérité de mes opinions, la profondeur d'une identité longtemps quêtée dans les jours de ma vie, durement, âprement, obstinément. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Air connu ! Eh bien, si ! Cette langue, c'est le lait et le miel du premier âge. On l'apprend mal dans les livres. Elle est le chant du vent, la plainte de la pluie, la semence du blé. Elle est véritablement charnelle. Elle n'est pas le fait des docteurs, elle est concrète et vitale, pour ainsi dire, végétale. Elle est la tige et l'algue. Par dessus tout, elle est musique. Et plus ancienne que la langue française. je la respecte trop pour la baragouiner. Elle ravissait ma mère. Elle claquait, violente, à la gueule des grands chevaux, maniée par des paysans pareils à des seigneurs. Elle gémissait parfois sur les lèvres des vieilles femmes pauvres dans des masures noires. Elle était la culture, d'un peuple fier et méprisé. Mieux qu'une culture, une civilisation. Et cette langue qui ne fut jamais enseignée, il est proprement miraculeux qu'elle soit encore utilisée, qu'elle ait plus de prix que le latin - cette langue morte - et autant de nuances que le grec non pour exprimer toutes les subtilités de l'intelligence mais celles du coeur.</p> <p>Les impérialismes linguistiques et culturels sont aussi malfaisants que les autres. Ils en sont du reste le prolongement.</p> <p>Moi, j'aime les peuples dans leurs singularités langagières et autres. Comme ce monde est beau d'avoir plusieurs voix ! En Europe même, quel bel opéra ! Oui, s'il est défendu de cracher par terre, il est autorisé de parler breton. Et très haut...</p> <p><i>(7-IX-1978 - Xavier Grall - Extrait de "Les vents m'ont dit" recueil de chroniques hebdomadaires parues dans La Vie, Ed. Cerf La Vie, 01/1983).</i></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlLevr/livre : ”Le dossier FLB”tag:rezore.blogspirit.com,2007-02-15:11900002007-02-15T09:53:41+01:002007-02-15T09:53:41+01:00 "Le dossier FLB, plongée chez les clandestins bretons" a zo bet embannet e...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/images/thumb_FLB167.2.jpg" alt="medium_FLB167.2.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" />"Le dossier FLB, plongée chez les clandestins bretons" a zo bet embannet e miz Gouel Mikael (Here) paseet, get ti embann Coop Breizh. Daou gazetenner, Erwan Chartier hag Alain Cabon o deus aterset tud ag oa bet barzh an FLBioù (meur a unan zo bet). Ul labour sirius graet get kazetennerion a vicher a reiñ ar gaoz d'an dud, hep o barniñ met e klask selaoù ha kompreiñ ar pezh oa barzh pennoù ar re o doa lakaet en o sonj sevel strolladoù kuzhet ha lakaet bombezennoù barzh lec'hioù zo, e Breizh met ivez e Bro C'hall (kastel Versailles, ti ker Belfort...).</p> <p>Rummadoù zo bet : ar rummad n'doa savet an FLB kentañ (bleadeù 60), ur rummad all er bleadeù 70, unan all er bleadeù 80 ha c'hoazh unan all e fin an ugentved kantved, betek afer Quévert (met den a ouia c'hoazh piv n'eus lakaet ar vombezenn-se laezhet geti ur plac'h a laboure barzh Mac-Do)... Sonjoù dishenvel oa etre an dud : dispac'hourion a gleiz (betek an tu kleiz pellañ); tud a zehoù (betek an tu dehoù pellan ivez). Tud a faote dezhe en em sevel dirak paourentez ar vro er bleadeù 60; tud all a faote dezhe un dispac'h sokial hag an independans; tud arall a stourme kentoc'h evit ar yezh, ha c'hoazh.</p> <p>Setu ar pezh a zo diskouezhet barzh al levr-se. Traoù a chom kuzhet (ul lod anezhe a zo edan bout barnet c'hoazh), ha plas ar bolis a zo diskouezhet ivez, penaos strolladoù ha taolioù fall a oa bet savet get ar bolis kuzhet he unan (lennit ar pennad da heul) !</p> <p>Le dossier FLB zo ul levr aes da lenn, a gas danvez a-ziout istor Breizh abaoe daou ugent vloaz. Petra zo bet kaset get stourm an FLB? Karta sevenadurel Breizh, bet sinet get Giscard e 1978 (ha savet war lerc'h a gres dezhi Kuzul sevenadurel Breizh ha Skol Uhel ar vro...) ? N'eo ket aet re bell an traoù get ar feulster e Breizh : echu eo geti, bremañ, war e seblant, abaoe afer Quévert, ha gwelloc'h a-se. Un toull trap eo ar feulster evit stourmoù sort-se (n'eo ket barzh al levr an dra-se, ma sonj din-me eo). Met penaos bout efedus hep ar feulster ? E sevel traoù hon unan, hep gortoz re ag ar re all (war dachenn ar brezhoneg, da skouer). Hag evit stourmoù didaer, difeulst, Gandhi ha Martin Luther King o deus diskouezhet an hent...</p> <p><u><b>En français : Le dossier FLB, plongée chez les clandestins bretons</b></u> (Ed. Coop Breizh, 20 €) est une enquête journalistique menée par Erwan Chartier et Alain Cabon. Ces deux journalistes ont interrogé des membres du (ou des) Front de Libération de la Bretagne. En effet, plusieurs générations de militants clandestins se sont succédé, depuis le milieu des années 60 jusqu'au début des années 2000. L'affaire de Quévert, où une jeune femme est morte dans l'explosion d'une bombe placée dans le Mac Do où elle travaillait, semble avoir sonné la fin de la violence comme mode d'action politique en Bretagne. Les auteurs rappellent toutefois que les auteurs de cet attentat ne sont toujours pas connus et n'ont pas été condamnés par la Justice.</p> <p>Les deux journalistes montrent bien la variété des sensibilités politiques des militants, allant de l'extrême gauche à l'extrême droite, et la variété de leurs motivations : contre le sous-développement économique de la Bretagne dans les années 60, pour la révolution sociale et l'indépendance dans les années 70... Ils dévoilent le fonctionnement interne du FLB (sauf pour les affaires les plus récentes). Ils montrent aussi les manipulations policières dont certaines sont désormais établies (lire la note suivante).</p> <p>Ce livre est un apport important pour l'histoire de la Bretagne contemporaine. Les combats du FLB ont-ils eu des résultats ? Peut-être ont-ils fait évoluer les mentalités, dans les années 60-70 ? La signature de la charte culturelle en 1978, par Giscard, a suscité la création d'instances spécifiques (le Conseil culturel, l'Institut culturel)...</p> <p>L'arrêt de la violence, depuis l'affaire de Quévert, est une bonne chose (commentaire personnel). La violence est un piège. Heureusement, en Bretagne, elle n'est pas allée trop loin. Mais comment être efficace sans violence ? En construisant par nous-mêmes les changements que nous voulons, sur le terrain de la langue, par exemple. Et pour ce qui concerne les combats non-violents, Gandhi et Martin Luther King ont montré la voie. </p> <p><b>Christian Le Meut </b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlHistoire : 1972, un attentat bizarre...tag:rezore.blogspirit.com,2007-02-15:5063152007-02-15T09:50:00+01:002007-02-15T09:50:00+01:00 L e journaliste Yvan Stefanovitch a publié en avril 2005 une enquête sur...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/images/thumb_eau168.jpg" alt="medium_eau168.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /><b>L</b><b>e journaliste Yvan Stefanovitch a publié en avril 2005 une enquête sur les sociétés de distribution d’eau en France et leur lien avec le milieu politique. J’ai acheté mais pas encore lu ce pavé (L’empire de l’eau, Ramsay, 535 pages) mais je suis tombé pages 274-277 sur des sigles dont la présence m’a parue étrange dans un tel contexte : FLB et ARB. Front de Libération de la Bretagne et Armée Révolutionnaire Bretonne. Voici l’extrait où il est question de Francis Bouygues et d’un attentat en 1972...</b></p> <p>“Le chef d’entreprise (Francis Bouygues) (...) est mêlé avec la DST (Direction de la Surveillance du Territoire), le contre espionnage français, à une affaire particulièrement tordue. Nous avons rencontré, en 1976, le principal témoin à charge de ce dossier, le commissaire principal Pierre Quéfféléant” écrit Yvan Stefanovitch. “Après avoir été muté en police urbaine à Pontoise, ce policier se morfondait dans un placard suite à l’attentat commis par le FLB dans la nuit du 12 au 13 avril 1972 contre la villa de l’entrepreneur à Rothéneuf-en-Saint-Coulon. A l’époque, le commissaire officiait à la DST, plus exactement à l’antenne de Rennes”. A ce poste, écrit Yvan Stefanovitch, “selon la presse nationale, Pierre Quéffélant s’oppose alors à la politique de manipulation du FLB par une officier de réserve (...). Le FLB est une petite organisation secrète d’irrédentistes qui plastique, depuis 1966, des symboles de l’Etat, notamment des perceptions et des gendarmeries. (...)”.</p> <p><b>Bouygues, cible idéale ?</b><br /> “Le roi du béton, sans le savoir, représente la cible idéale pour le FLB, une proie médiatique choisie apparemment à l’instigation de la DST. La villa de l’entrepreneur près de Saint-Malo est parfaite comme objectif et son propriétaire entretient les meilleurs rapports au plus haut niveau de l’Etat. Interrogé à propos de l’attentat contre la maison de Francis Bouygues dans Le Télégramme de Brest du 14 février 1999, un ancien chef de la DST de Rennes (ex-patron du contre-espionnage en Algérie), le commissaire divisionnaire Jean Baklouti, a admis depuis : “Oui, Saint-Malo, c’est nous, ça, c’est vrai”. Le ministre de l’intérieur de l’époque, Raymond Marcellin, un obsédé de la subversion, aurait donné carte blanche au directeur de la DST, le préfet Rochet (qui dément, lui, toute manipulation et également d’avoir procuré l’explosif), pour mettre rapidement fin aux agissements de l’ARB, qui faisait pourtant plus de bruit que de mal”. Selon l’auteur “le détonateur a été fourni par le Sdece et le reste par la DST”.<br /> Le 12 avril au soir, la famille de Bouygues arrive mais, avertie par la DST, selon l’auteur, elle se rend au cinéma. La villa explose pendant ce temps. Le yacht de l’entrepreneur est détruit par la même occasion.<br /> “La manipulation de la DST et le silence demandé à l’entrepreneur visaient un double objectif : discréditer le FLB grâce aux rapides arrestation de quinze de ses militants et glaner des renseignements sur cette organisation au moyen d’écoutes téléphoniques”. Les huit personnes arrêtées et jugées après cet attentat sont condamnées à des peines de prison avec sursis. “Quant à la DST, poursuit Yvan Stefanovitch elle a obtenu l’effet inverse du but officiellement recherché : la manipulation de la villa Bouygues a donné un coup de fouet aux autonomistes violents qui ont multiplié les attentats”.<br /> <br /> <i>L’empire de l’eau, Ramsay, 535 pages, pp. 274-277.</i><br /> <br /></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlMont d'ar Gerveur : pa 'vez maget ar pesked get spagetti...tag:rezore.blogspirit.com,2007-01-28:11710742007-01-28T09:45:00+01:002007-01-28T09:45:00+01:00 Ur giz nevez a vez abaoe un nebeut bleadeù : mont da lidañ Kalanna, ar...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/images/thumb_Kiberen161.jpg" alt="medium_Kiberen161.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /><b>Ur giz nevez a vez abaoe un nebeut bleadeù : mont da lidañ Kalanna, ar bloaz nevez, barzh un enezenn. Perak ? Evit bout pell ag ar bed, barzh ur lec’h dishenvel, exotik met trankil ivez ?... Ur bochad tud oa c’hoazh ar bloaz mañ barzh enez Groe hag enez Gerveur, da skouer. Ha me en o mesk rak m’boa lakaet barzh ma sonj mont d’ar Gerveur evit lidañ Kalanna get mignonned din.</b><br /> <br /> Ya, met evit mont d’un enezenn e vez ret treuziñ ar mor. Hag ar mor oa rust, kreñv, dirollet, e vonet hag e tonet... Ni oa nav, get pevar krouadur, unan a c’hwec’h miz en o zouez. D’ar gwener nav arnugent hor boa treuzet ar mor da eizh eur da nozh ha, justawalc’h, ne oa ket bet gwelet geneomp araok pegen rust oa ar gwagennoù... Met ur barrad avel oa bet pa oamp war ar c’hae e vont barzh ar vag ha tud oa chomet staget hep gallout mont araok...</p> <p><b>Betek Vindilis dre ar Vindilis</b><br /> Ar vag anvet ar Vindilis, anv latin enez Gerveur, oa leun. Sec’hier paper oa evit reboursiñ, ar pezh a oa bet graet get kalz tud. Tenval oa an nozh. E kreiz ar veaj ne wellemp ket mui na Giberen, nag ar Gerveur. Souezhus oa, hag un tammig nec’hus ivez evel ma vehemp bet hon unan er bed, ar ur mor rust ha droug. Kavout a ran bourrapl beajiñ war ar Vindilis. Stabil eo. Ur pont a zo e penn araok ar vag e lerc’h ma z’eus droad da vont, hag unan all e penn ar-dreñv; ur sal bras ha serret a zo ivez, evel rezon, hag ur pont goloet bras awalc’h. Ur pont digoret a zo ivez el lein, met re fall oa an amzer evit chom warnan.</p> <p>War ar mor e veajan ar pont da gustum; barzh ar sal serret e vehen klañv buan tre. Mont a ran da vale etre penn ar-dreñv ha penn araok ar vag, da sellet doc’h ar mor, doc’h an aod ha doc’h an inizi. Pa vez brav an amzer, ar veajourion a wel Houat hag Edig, a zo tost, met ivez a wezhoù enez Groe, aodoù An Oriant, d’an tu kornog; d’an tu hanternoz e vez gwelet aodoù Kiberen, Karnag, An Drinded, Lokmariaker ha Rhuys ivez; ha d’an tu kreisteiz e weler ar Gerveur. Met e fin miz An Avent, da noz, ne welemp nemet... an noz.</p> <p><b>Glav, avel, grizilh, kurun...</b><br /> Ni oa chomet tri devezh barzh enez Gerveur, etre barradoù avel, glav, grizilh, taolioù kurun hag, a wezhioù, barradoù heol memestra, met pas kalz. Baleet hor boa memestra betek Saozon ha Beg ar Poullen met gleb teil e oamp e tonet en dro... Plijus oa bet ar prantad amzer-se hag an ambians er Palezh oa bourrapl ivez. D’an unan ha tregont da nozh un gwin tomm a vez profet d’an dud, e kreiz ar vourc’h, get un den a sonne orglez dorn e kanal sonnenoù e galleg.</p> <p>Tud oa bet klañv en hor mesk, e tonet, hag o doa rebourset. Hag an tem se a oa daet en dro meur a wezh get ar vugale e pad an dibenn sizhun : “A benn warc’hoazh ne zebriñ ket evit nompass reboursiñ barzh ar vag”; pe “Domaj eo spagetti mod bolognaise evit o reboursiñ ar lerc’h”. Un digarez da c’hoarziñ oa met get un tammig aon memestra.Hag an deiz da vont kuit oa erru, al lun gentañ a viz Genver...</p> <p> <b>Da Giberen war bord ar Bangor</b><br /> Da vintiñ an amzer oa brav awalc’h, ha ni oa aet da vale war droad betek traezh Port Fouquet, mont ha dont. Met, da greizteiz, setu en dro barradoù glav, avel, grezilh ha taolioù kurun ivez... Da bemp eur d’enderv hor boa kuitaet ar Gerveur barzh ur vag nevez, ar Bangor, badezhet e miz C’Hwevrer 2006. Leun oa ar vag, get tud eveldomp-ni, deuet da bas Kalanna barzh un enezenn. Keuz gete?</p> <p>Kavout a ran kaeroc’h ar Vindilis evit ar Bangor met, barzh ar vag se, ur sal vras a zo en traon da lakaat ar sec’hier, ar pezh n’eus ket barzh ar Vindilis. E live kentañ ur sal vras serret a zo evit ar veajourion a faota dezhe chom e barzh, met kalz re vihan eo ar pont goloet evit ar re a faota dezhe beajiñ er maez heb bout dindan ar glav hag hep bout klañv barzh ar sal... Stanket oamp neuze barzh al lerc’h-se. A dreist d’ar sal ha d’ar pont goloet, ur pont all a zo, digoret penn da benn, d’ar seizh avel, e lerc’h ma z’eus tu da welet ar mor hag an aod tro dro ar vag, da reter, da gornog, d’hanternozh ha da greisteiz. Brav eo, met n’eus ket moiaen da chom war ar pont-se pa vez fall an amzer...</p> <p><b>Ar c'hard eur diwezhañ... </b><br /> Penn kentañ ar veaj oa sioul e kuitaat porzh Palezh. An enezenn a bare doc’h gwagennoù mervent a baseiñ met, tamm ha tamm oa aet ar subenn da drenkiñ. Get an avel kreñv, seizh pe eizh war skeul Beaufort, ar Bangor doa kroget da hejiñ, da wintañ-diwintañ, da fichal. Barzh ar sal hag ar pont, tud oa kouezhet klañv, ha mignonned din ivez... Ur gwaz oa deuet da vout glas e benn, met glas, met glas, evel un den marv. Bugale vihan a huche. Tud a yae betek ar privezioù, ar c’horn bihan, da reboursiñ... Hag ar gwagennoù oa kreñvoc’h kreñv...</p> <p>Me, ne oan ket klañv met nec’het un tammig e wellet ar Bangor e hejiñ. Meur a wezh m’eus treuzet ar mor evit mont d’ar Gerveur, met bizkoazh m’boa gwellet ur vag fichal kement-se... Ar veaj a bad tri c’hard eur evit mont ag ar Gerveur betek Kiberen. Met an dek vunutenn diwezhañ a zo ar re fallan, just araok douariñ e porzh Maria, e Kiberen. Justawalc’h, ur c’hard eur araok fin ar veaj, ur martelod oa paseet er pont goloet da c’houlenn genomp nompass finchal, chom e lerc’h ma oamp. Kerzhet war ar pont goloet oa deuet da vout danjerus. Anat oa : ma vehe kouezhet un den barzh ar mor, e vehe bet kollet da vat get ar mor kreñv hag get an nozh a oa e kouezhet...</p> <p><b>Hej-dihej... betek re ?</b><br /> Ha setu ni, hej-dihej get ar mor dirollet, stanket war ar pont evel sardined spontet. Press oa warnomp bout erruet e Kiberen. Hir eo, prantadoù evel-se. Erruet oamp, a-benn ar fin, ha get ur bochad plijadur hor boa adkavet an douar. Mechal ma oa normal, memestra. Re uhel eo ar Bangor war ar mor. Diaesamentoù zo bet dija get ar vag-se, evit kargeiñ otoioù da vare al lañv bras, da skouer.</p> <p>Hervez ar pezh m’eus lennet, ur vag nevez, “breur” d’ar Bangor, a vo graet get departamant ar Morbihan evit enez Groe. Lakaet vo war ar mor e 2008. D’am sonj-me, ret e vehe da bennoù bras an departamant chanch traoù zo memestra. Lakaat ur pont goloet brasoc’h barzh ar vag nevez, da skouer; ha sevel ur vag un tammig iseloc’h war ar mor hag a hejehe nebeutoc’h.</p> <p>Ha petra eo ar pal ? Kas ar muioc’h muiañ a dud e pad an hañv, ar muioc’h muiañ a douristed hag a otoioù ivez ? Pe sevel bagoù a c’hel treuziñ ar mor kreñv tro ar bloaz ? Goude bout beajet d’al lun kentañ a viz Genver, da bemp eur, war ar Bangor, mechal memestra ma ne hejehe ar vag-nevez-se un tammig re.<br /> <b>Christian Le Meut</b></p> <p><i>Skeudenn : Porzh Maria e Kiberon (foto kozh). </i></p> <p><img src="http://rezore.blogspirit.com/images/thumb_Mor158.jpg" alt="medium_Mor158.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /><i>Ur geriadur war "brezhoneg ar mor" a oa bet embannet get Mouladurioù hor yezh e 1983.</i><br /></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlJimmy Hendrix hag ar Vro gozh/Jimmy Hendrix et l'hymne bretontag:rezore.blogspirit.com,2007-01-10:11513002007-01-10T17:40:24+01:002007-01-10T17:40:24+01:00 N'eo ket ur farsadenn : war e seblant Jimmy Hendrix en doa c'hoariet hag...
<p>N'eo ket ur farsadenn : war e seblant Jimmy Hendrix en doa c'hoariet hag enrollet un ton tost d'ar Vro gozh, "sonenn vroadel" Breizh, ha sonenn vroadel Bro Gembre ivez. Pennadoù zo war internet a ziout an dra se evit ar re intereset :</p> <p><i>http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17447</i></p> <p>Jimmy Hendrix aurait interprété la musique du Bro gozh, "hymne national breton" et hymne gallois également. Un article sur cette histoire est édité sur le site Agoravox aujourd'hui (9 janvier) pour les personnes intéressées mais un lien direct a été mis avec le premier commentaire ci-dessous :</p> <p><i>http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17447 </i></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlC'hoariva e brezhoneg : Mistero Buffotag:rezore.blogspirit.com,2007-01-03:10639342007-01-03T17:03:24+01:002007-01-03T17:03:24+01:00 Mistero Buffo a zo ur pezh c'hoari nevez e brezhoneg, skrivet get Dario Fo...
<p><b>Mistero Buffo a zo ur pezh c'hoari nevez e brezhoneg, skrivet get Dario Fo ha kinniget get Strollad Penn ar bed. C'hoariet vo d'ar :</b><br /> <br /></p> <p>Sul 14 a viz Genver 2007da 3e goude kreisteiz, e Kerrien;</p> Sul 18 a viz C’hwevrer 2007 da 3e goude kreisteiz, e Kastell-Paol, sal Santez Tereza; <p>Yaou 29 a viz Meurzh 2007da 8e30 noz, e Kemper, sal Ti an Holl Kerfeunteun;</p> <p><br /> Gwener 30 a viz Meurzh 2007da 8e30 noz, ePondi, sal nevez;</p> <p>Devezhioù all da zont...</p> <p> </p> <p><i>Teatr Penn ar Bed, c/o Jakez Andre211, straed Verdun, 29200 Brest. Pg. : 02 98 41 67 54.</i></p> <p><i>jakezandre@hotmail.com</i></p> <p><i>ronanhirrien@hotmail.com</i></p> <p><i>www.teatr-brezhonek.org<br /></i><br /> Embannet eo bet testenn Mistero Buffo – kempennet gant Teatr Penn ar Bed – e ti Emgleo Breiz, 10 straed Kemper 29200 BREST (02 98 02 68 17).</p> <p><b><i>Une nouvelle pièce de théâtre sur les scènes bretonnes : Mistero Buffo. </i></b></p>
alfaV12http://www.alfavendee.com/about.htmlNous sommes rentrés .. Déjà une réunion ..tag:www.alfavendee.com,2006-12-12:11100092006-12-12T07:41:01+01:002006-12-12T07:41:01+01:00A peine rentrée .. que c'est reparti .. pas de compte rendu donc de notre...
A peine rentrée .. que c'est reparti .. pas de compte rendu donc de <strong>notre magnifique voyage en Inde</strong> tout de suite .. Un tri de photos est de toute façon nécessaire .. il est bien entendu que des remerciements en bonne et due forme vont être rédigés .. parce que notre constructeur <strong>Alfa Romeo nous a vraiment gâtés</strong> !!!! <a href="http://www.alfavendee.com/images/medium_ar_milin.JPG" target="_blank"><img src="http://www.alfavendee.com/images/thumb_ar_milin.JPG" alt="medium_ar_milin.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Pour le moment direction <a href="http://www.armilin.com/entreprise.php" target="_blank">la Bretagne</a> .. et retour des posts "professionnels " .. <a href="http://www.alfavendee.com/images/medium_ar_milin_2.JPG" target="_blank"><img src="http://www.alfavendee.com/images/thumb_ar_milin_2.JPG" alt="medium_ar_milin_2.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlAn Drinded Karnag, Branderion : les panneaux bilingues font parler d'euxtag:rezore.blogspirit.com,2006-12-01:10830422006-12-01T14:52:57+01:002006-12-01T14:52:57+01:00 Les panneaux bilingues installés le long des routes départementales par le...
<p><img src="http://rezore.blogspirit.com/images/thumb_andrinded132.2.jpg" alt="medium_andrinded132.2.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /><b>Les panneaux bilingues installés le long des routes départementales par le Conseil général du Morbihan, suite à une décision unanime prise en 2004, font du bruit dans le Landerneau morbihannais. L’idée n’était pas venue toute seule aux conseiller généraux morbihannais, mais à force de voir des panneaux noiricis le long des routes par des partisans du bilinguisme routier.</b><br /> <br /> En 2004 cette décision avait donc fait quelque bruits dans l’Est du Morbihan car le département avait oublié le gallo, langue romane toujours parlée et qu’il serait normal de faire figurer elle aussi sur des panneaux bilingues... Cette protestation là a faibli, d’autant que les manifestants n’étaient, semble-t-il, pas tellement des défenseurs du gallo, mais plutôt des opposants au breton.<br /> <br /> Actuellement, c’est plutôt le choix des noms en breton qui suscitent quelques surprises. Et plus précisément à la Trinité-sur-Mer et Brandérion. A Brandérion le nom breton choisit par le département, Branderion sans accent, est perçu comme trop éloigné de la prononciation bretonne locale (Preuderion ou Peurderion)... Oui mais voila, Brandérion est l’une des rares communes du coin à n’avoir jamais installé de panneaux bilingues aux entrées de bourg, ce que chaque municipalité peut faire. Hen Bont (Hennebont), Landevan (Landévant), Berleuiné (Merlevenez) ont installé des panneaux bilingues, pour ne citer que des communes directement voisines. La municipalité de Brandérion aurait donc pu ainsi faire valoir sa version bretonne préférée plutôt que d’attendre les panneaux départementaux... Le maire s’est plaint dans la presse et le conseil municipal a demandé au département d’étudier plus avant la chose mais les panneaux bilingues, eux, sont déjà installés.</p> <p><b>La Trinité : cachez ce Carnac</b><br /> A La Trinité-sur-Mer c’est le nom “An Drinded Karnag” qui a été choisi par le département. Surprise, la municipalité a fait recouvrir “Karnag” de scotch pour le cacher. Certains ont cru à une erreur mais ce n’en est pas une car An Drinded Karnag figure sur la liste des noms bretons des communes dressée par l'Office de la langue bretonne, office créé par le Conseil régional pour travailler, notamment, sur cette question. Cette liste sert de référence au Conseil général du Morbihan pour installer ses panneaux bilingues. Mais voila, les communes n’ont pas été consultées au préalable sur le choix de leur nom en breton, d’où les surprises.<br /> <br /> L'Office a fait des recherches pour établir cette liste. An Drinded Karnag est certainement attesté historiquement. Ce nom nous rappelle que La Trinité ne s'est détachée de Carnac qu'en 1862 et qu'auparavant, les deux communes n’en formaient qu'une. L'Office a fait le choix de garder ce nom oublié aujourd’hui alors que les bretonnants de naissance disaient sans doute simplement "An Drinded". C’est d’ailleurs ce nom qui figure sur un panneau bilingue installé par la commune sur le pont de Kerisper (route de Crac’h); c’est aussi celui qui figure dans le dictionnaire de breton vannetais de Mériadeg Herrieu. Un autre choix aurait pu être fait de traduire le nom français actuel en breton : Drinded An Aod, par exemple... <br /> <br /> <b>Donner une visibilité à la langue bretonne</b><br /> La décision prise en 2004 par les conseillers généraux du Morbihan d’instaurer un bilinguisme sur les panneaux routiers est positive car permet de redonner une visibilité à la langue bretonne, langue d'origine d'une grande partie de la population en Basse-Bretagne, langue toujours parlée par environ 50.000 à 60.000 personnes dans le Morbihan selon une enquête de 2004 de l'Office de la langue bretonne.<br /> <br /> Mais la manière de procéder ensuite, est à revoir. Un membre de l’Office de la langue bretonne m’a expliqué récemment que les noms bretons ne sont pas la traduction mot à mot des noms français. Soit... Mais ce principe est-il un absolu ? Et chercher dans l’histoire d’accord, mais jusqu’à où ? Car An Drinded Karnag, le nom choisit par l’Office, se discute. Il date d’une époque terminée ou les deux communes ne faisaient qu’une. La différence entre le nom français et le nom breton aurait peut-être mérité que le département consulte les élus trinitains au préalable. Après tout, les Trinitains sont quand même les premiers concernés et, d’un point de vue démocratique, il est normal que les conseils municipaux veuillent décider du nom breton de leur commune. Rien n’interdit non plus aux élus municipaux de consulter les gens compétents localement. De plus un risque existe, avec An Drinded Karnag, de semer une confusion chez les automobilistes ne connaissant pas le coin et ils sont nombreux à Carnac, surtout l’été.<br /> <br /> S'ils ne veulent pas d'An Drinded Karnag, que proposent les élus trinitains en échange ? "An Drinded" tout seul ? Cela risque de ne pas être suffisant, car il faut se distinguer d'autres Trinités morbihannaises (La Trinité Surzur, la Trinité Porhoët)... S’il faut vraiment un nom plus long, j’en ai un autre à proposer : comme le port de La Trinité-sur-Mer est sur la rivière de Crac'h, on pourrait choisir "An Drinded-Krac'h" !... Cela sonne bien, en plus... Mais bon, pas de panique, c’est juste une plaisanterie que je retire tout de suite, je ne voudrais pas être la cause d’une brouille entre La Trinité sur Mer et Crac’h...</p> <p><b>Sainte-Anne (d'Auray) bénie !</b><br /> J’ai quelques craintes quand même pour l’avenir proche car la liste des noms de communes bretons établie par l’Office de la langue bretonne comporte quelques autres surprises. Savez-vous comment l’Office traduit Sainte-Anne d’Auray, en breton ? “Santez Anna Wened”. Donc, en gros, Sainte-Anne de Vannes ! Déjà, nous dirions nous plutôt Santez Anna Gwened. Il s’agit là encore d’un nom ancien, et qui faisait peut-être plus référence à l’évêché de Vannes qu’à la ville de Vannes elle-même, mais le remettre au goût du jour en 2006 risque de surprendre.</p> <p>Comment, voilà Sainte Anne annexée par les Vannetais, vont se dire certains Alréens, et l’on risque une tempête sous les crânes et les soutanes; une guéguerre du style Pépone et Dom Camillo... Le dictionnaire breton-vannetais de Mériadeg Herrieu (Ed. Emgleo Breiz) propose Kér-Anna ou Santéz-Anna. Mettre Santez-Anna Wened sur les panneaux bilingues à venir resuscitera peut-être un nom ancien, mais l’effet sur la population risque de ne pas être miraculeux.</p> <p><b>Christian Le Meut</b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlPanelloù divyezhek : displegadurioù Fulup Jakez ag Ofis ar brezhonegtag:rezore.blogspirit.com,2006-12-01:10944762006-12-01T14:50:04+01:002006-12-01T14:50:04+01:00 Fulup Jakez, eil rener Ofis ar brezhoneg a reskont d'ar pezh m'eus skrivet...
<p><b>Fulup Jakez, eil rener Ofis ar brezhoneg a reskont d'ar pezh m'eus skrivet a ziout ar panelloù divyezhek (20/11). Réponse du directeur adjoint de l'Office de la langue bretonne sur la note que j'ai écrite à propos des panneaux bilingues qui font quelque bruit en Morbihan (publiée le 20/11).</b></p> <p>"Demat deoc'h, pa'z eus kaoz un tamm eus an Ofis er pennad-mañ e kredan reiñ un nebeud titouroù a c'hallo bezañ kavet talvoudus gant tud zo marteze. Anvioù kumunioù Breizh n'int ket bet divizet gant an Ofis. Ul labour eo zo bet kaset da benn e framm Skol-Uhel ar Vro e-kerzh ar bloavezhioù 80. Ur bodad a-ratozh a oa bet savet, digor d'ar skiantourien ha d'an holl vrezhonegerien a-youl vat a felle dezho emellout ouzh an dachenn-se. Ouzhpenn 50 a dud o deus kemeret perzh el labour stroll-mañ ha meur a vloaz eo padet (studiadennoù > Kinnigoù > Evezhiadennoù > Emvodoù > Adkinnigoù > Votoù). P'eo bet ganet an Ofis eo bet adkemeret gantañ al labour a oa bet kaset da benn e framm SUAV. Skignet eo bet a labour-se abaoe bloavezhioù gant Skol-Uhel ar Vro (roll kumunioù Breizh), an Ofis (panelloù, kartenn-hent, roll kumunioù Breizh, troidigezhioù a bep seurt), ar geriadurioù klasel (An Here, Moulladurioù Hor Yezh, al Liamm), deiziataer Skol an Emsav, panelloù hag all. N'eo ket ul labour nevez evit ar vrezhonegerien a lenn o yezh eta. Pa'z eus bet anv a staliañ panelloù gant departamant ar Mor-Bihan en deus goulennet an departamant digant Skol-Uhel ar Vro hag an Ofis adwelet ar roll da vat. Ar pezh a voe graet.</p> <p>Diwar-se e voe divizet degas un nebeud cheñchamantoù c'hoazh (peurlipat zo tu d'ober atav). Met dre vras e voe adkadarnaet ar roll, gant ar soñj pennañ da stabilaat an implij.Perak e c'hoarvez tammoù drailh er Mor-Bihan e kumunioù zo a-wechoù neuze? Pa voe divizet gant Penn-ar-Bed hag Aodoù-an-Arvor divyezhekaat o hentoù e-kreiz ar bloavezhioù 80 e voe sammet ul labour kenurzhiañ gant an departamantoù-se. Diwar c'houlenn an departamant, SUAV a ginnige stummoù d'ar c'humunioù. Peurliesañ e veze asantet ar stummoù kinniget. Pa oa dizemglev e veze klasket un tu d'en em glevet ha, war-bouez nebeut-nebeut a gumunioù, e voe tizhet un emglev e pep lec'h. Ar c'humunioù na oa ket bet tu d'en em glevet ganto a oa kumunioù a nac'he krenn ar panelloù divyezhek (menegiñ a c'haller un darn vat eus kumunioù ar Vro-Vigoudenn, da skouer, diwar atiz Ambroise Gelleg) pe kumunioù a ginnige stummoù na oa ket tu da zegemer evit abegoù a bep seurt (fazioù reizhskrivañ pe stummoù trefoet betek re). Tamm-ha-tamm e voe plaenaet ar c'hudennoù a chome.</p> <p>Er Mor-Bihan avat n'en deus ket c'hoariet an departamant ar roll kenurzhiañ-se pa oa bet nac'het gantañ mont da-heul an daou departamant all. 20 vloaz zo aet hebiou abaoe. Kumunioù zo o deus lakaet panelloù warno stummoù a oa disheñvel diouzh ar pezh a oa bet degemeret er bed brezhonek dre vras. Kumunioù all, niverusoc'h, n'o doa ket lakaet panell ebet. Hiziv emañ an departamant o staliañ panelloù da bep kumun diwar ar roll zo bet pourchaset dezhañ. Netra reishoc'h. Marteze avat e vefe tu da gelaouiñ muioc'h en a-raok evit reiñ an tu d'ar c'humunioù da reiñ o soñj. Koulskoude, a-wechoù e weler tud oc'h enebiñ hep gouzout na bu na ba eus buhez bed ar brezhoneg hag a glask enebiñ war un diazez n'eus ket kalz a draoù da welet gant ar brezhoneg. Da ziwall zo ivez.War ar stummoù zo e kaoz er pennad. An Drinded-Karnag n'eo ket bet "resusitet" gant den ebet. N'eus ket bet ezhomm peogwir eo bev-buhezek ar stumm-se e-touez brezhonegerien ar vro evel m'eo bet diskouezet gant hon enklaskoù war an dachenn. Ma kav abeg kumun an Drinded-Karnag en adger Karnag eo peogwir ez eus dizemglev etre kumun An Drinded-Karnag ha kumun Karnag war ur bern tachennoù all n'o deus netra da welet gant ar brezhoneg. Ar brezhoneg n'eo nemet un digarez.</p> <p>Pa oa bet renet al labour skoueriekaat anvioù kumunioù Breizh e oa bet degemeret un nebeud pennaennoù labour. Unan anezho a oa ne vefe ket adkemeret e brezhoneg an anvadurioù touristel bet ouzhpennet e galleg evit deskrivañ un toullad kumunioù : traoù a seurt gant sur mer/les bains/la plage hag all. Divizet e oa bet e vefe klasket doujañ d'an doare naturel da sevel lec'hanvioù e brezhoneg.</p> <p>E brezhoneg, evit lec'hiañ ur gumun eur boas da venegiñ ar gumun anavezetañ tostañ pe ar gumun-vamm. Ur bern skouerioù zo eus an dra-se : Plougastell-Daoulaz, Plounevez-Kintin, An-Drinded-Surzhur, hag all. Un doare naturel da sevel anvioù-lec'h eo. N'eo ket brezhonek avat ar boaz da lakaat anvioù stêrioù ouzh an anvioù kumunioù (Briec-de-l'Odet, Riec-sur-Belon, hag all). Divizet e oa bet neuze ne vefe ket graet gant seurt anvadurioù bep tro ha ma vije tu. Ar pezh zo, evit abegoù politikel, ne blij ket alies da vaer ur gumun bennak e vije en hec'h anv anv ur gumun amezek. Se avat zo politikerezh, yezhoniezh zo un afer all.Evit ar pezh a sell ouzh Santez-Anna-Wened eo bet degemeret an anv-mañ peogwir eo bev e-touez an dud hag e ya e vrud kalz pelloc'h eget ar Mor-Bihan. Anavezet mat eo e Kerne hag e Treger ar c'hrennlavar "Santez Anna Wened pell eo mont d'he gwelet". An anv-mañ kennebeut n'eo ket bet nag ijinet na dasorc'het gant an Ofis. Un anv bev eo.</p> <p>Erfin Branderion pe Prederion ? Mat, an etimologiezh n'eo ket sklaer. An daou a gaver a-hed an istor. D'ar mare ma oa bet labouret war anv ar c'humunioù e oa ket kavet furoc'h chom tost d'ar stumm melestradurel a-vremañ kuit da ginnig d'an dud ur stumm a oa re bell d'ar stumm anavezet dre skrid ganto. Ne oa panell ebet e Branderion d'ar mare-se. Ma vije bet unan gant "Prederion", sur e vije bet kemeret e kont rak, en degouezh-mañ, ez eus lec'h, a gav din, da zegemer an eil pe egile. Met panell ebet ne oa war an dachenn da neuze. Ha feiz, betek nevez-tre zo, an dibab a oa bet graet n'em eus ket soñj bezañ lennet pe klevet gwall dra a yaje a-enep dezhañ.Sirius ha don eo bet al labour zo bet kaset da benn evit skoueriekaat anvioù kumunioù Breizh.</p> <p>Al lec'hanvadurezh n'eo ket ur skiant rik avat ha lec'h zo atav evit dizoleiñ pe resisaat traoù. Selloù disheñvel a c'haller kaout ivez, evel mont muioc'h eus tu istor ar yezh pe muioc'h eus an tu ma vez distaget an anvioù. Roll kumunioù Breizh an Ofis, ma n'eo ket gwir bater eo, zo memes tra disoc'h ur c'henvarc'had etre an holl dud o doa kemeret perzh hag o doa asantet mont diouzh pennaennoù boutin. Ul labour stroll n'eus netra par dezhañ e nep lec'h all e lec'h m'en deus pep hini asantet dilezel darn eus e soñjoù evit tizhout un emglev stroll evit mad ar pep brasañ. Ar pezh en deus ezhomm ar brezhoneg er mare-mañ n'eo ket tabutoù er c'hazetennoù eo. Kentoc'h e faot kaout ur spered unaniñ, kenurzhiañ, mont war-raok hag en em glevet. Setu ar pezh a glask an Ofis tizhout hep na vije aes bepred.</p> <p><b>Fulup Jakez (Eilrener Ofis ar Brezhoneg")</b></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlRadio : action de l'UDB contre la réduction du bretontag:rezore.blogspirit.com,2006-11-11:10728202006-11-11T21:00:00+01:002006-11-11T21:00:00+01:00 Il y a du bruit dans le Kemper depuis que la seule radio bilingue publique,...
<p><b>Il y a du bruit dans le Kemper depuis que la seule radio bilingue publique, France Bleue Breizh Izel, a réduit ses programmes en langue bretonne*. L'Union démocratique bretonne, parti membre de la majorité au Conseil régional, vient de manifester son désaccord en occupant les locaux de cette radio. Voici son communiqué :</b></p> <p>"Une vingtaine de militants de L'Union démocratique bretonne (UDB). occupent les studios de France Bleu Breizh Izel à Kemper : Samedi 11 novembre à partir de 10 heures, une vingtaine de militants de l'UDB, Union Démocratique Bretonne ont occupé les locaux de France Bleu Breizh Izel à Kemper. Une délégation des manifestants a été reçue par Monsieur Emanuel Yvon le nouveau directeur de la station décentralisée de France Bleu. Les représentants de l'UDB ont une nouvelle fois demandé la suppression de l'émission de Patrick Sabatier Tous emsemble entre 12h 30 et 14h. Et demander le retour de la programmation en langue bretonne entre 20h et 21h.</p> <p>Monsieur Emanuel Yvon a annoncé la création d'une nouvelle émission bilingue breton-français entre 13h 30 et 14h à partir du mois de janvier. Il a également annoncé l'extension de la zone de diffusion des émissions en breton sur une partie de la Haute Bretagne en ccopération avec France Bleu Armorique. Pour la reprogrammation d'une émission en breton entre 20h et 21h, Monsieur Emanuel Yvon a déclaré: qu'il n'y avait pas d'opposition de la part de la direction de France Bleu. Et que la grille de programmation serait revue au mois de septembre 2007. L'UDB ne peut se satisfaire de ces propositions, et demande que les bretons puissent avoir la maîtrise de l'organisation et du développement d'une radio de service public en français et en breton sur le territoire des cinq départements de Bretagne. Néanmoins l'UDB restera vigilante quand à l'application de ces maigres avancées.Herve Ar Gall : Mouezh UDB evit ar brezhoneg"</p> <p><i>Source : Agence Bretagne presse </i></p> <p><i>* Lire note du 5 octobre </i></p>
Christian Le Meut - Journalistehttp://rezore.blogspirit.com/about.htmlBienvenue, vous n'êtes pas en France, ici...tag:rezore.blogspirit.com,2006-10-27:10514362006-10-27T07:10:00+02:002006-10-27T07:10:00+02:00 “Welcome : You are not in France, here, you are in Brittany” : "Bienvenue,...
<p>“Welcome : You are not in France, here, you are in Brittany” : "Bienvenue, vous n’êtes pas en France ici, vous êtes en Bretagne” : peut-être avez-vous vu ces affiches collées le long des routes de Bretagne pendant l’été; affiches bilingues anglais-français. Chaque année ainsi une organisation indépendantiste bretonne appelée Adsav colle ses affiches : on y lit notamment “Bretons maître chez soi” et un autre modèle, ancien, montre une mosquée en disant (citation de mémoire) “ça, c’est la France”, sous entendu, on n’en veut pas en Bretagne...</p> <p>Ce groupe a donc innové cette année en faisant dans le bilinguisme français-anglais et en accueillant nos amis anglophones et francophones par ce fameux : “You are not in France, here, you are in Brittany”, “Vous n’êtes pas en France, ici, vous êtes en Bretagne”. Comment ce type de message peut-il être perçu par des étrangers, ou par des Français venus passer des vacances dans la région ? Jusqu’à preuve du contraire, nous sommes ici en Bretagne, et en France, et en Europe, et sur la planète Terre. Mais parfois, c’est vrai, on se demande si on est tous sur la même planète...</p> <p>Certaines personnes et certaines organisations politiques bretonnes prônent l’indépendance de la Bretagne. C’est leur droit le plus absolu, nous sommes en démocratie. Mais j’espère que, si la Bretagne devenait l’Etat indépendant dont elles rêvent, nous le resterions, en démocratie...</p> <p><b>Contrainte ou volonté ?</b><br /> Promouvoir l’idée d’indépendance de la Bretagne est donc un droit. Mais écrire que nous ne serions déjà plus en France, c’est une autre affaire. Si nous regardons l’histoire, nous pouvons constater que la Bretagne a été rattachée à la France suite à une défaite militaire bretonne. Le rattachement a été forcé et ressemble plutôt à une annexion. Et Anne de Bretagne a été, elle aussi, forcée de se marier avec le roi de France. Il n’y a eu, à l’époque, il y a cinq cents ans (1488-1532), aucun référendum pour demander leur avis aux Bretons, ni aux Français d’ailleurs. A l’époque, le peuple n’avait que le droit de se taire, que ce soit en Bretagne ou en France.</p> <p>Mais depuis un peu plus de deux cents ans, des centaines de scrutins ont eu lieu en France, et le Bretons y ont participé massivement. Des élections locales, cantonales, départementales, régionales, nationales, européennes. Les Bretonnes y ont participé aussi massivement, mais seulement depuis 1945... La Constitution française de la cinquième République a été approuvée massivement en 1958 en France, et en Bretagne. En votant ainsi, les Bretons ont marqué leur adhésion et leur appartenance à la République française. Ils n’étaient pas obligés.</p> <p>Les Basques d’Espagne, n’ont pas approuvé majoritairement la Constitution espagnole de 1979 (45% d’abstention), contrairement à toutes les autres régions d’Espagne. Cette Constitution s’y applique pourtant mais les Basques ont ainsi montré une volonté d’autonomie, voire plus. Depuis, le statut d’autonomie de cette région n’a cessé d’être renforcé. Les Bretons, eux, sont donc devenus Français par choix démocratique même si, au départ, la démocratie et les droits des peuples n’avaient pas grand chose à voir là dedans il y a 500 ans. Certaines organisations affirment donc que nous ne serions pas en France. D’autres affirment que Nantes ne serait pas en Bretagne mais dans les Pays de Loire. Chacun sa manière de jouer avec la réalité et avec l’histoire.</p> <p><b>"Mauruuru" </b><br /> Puisqu’il en est ainsi, j’ai décidé, moi aussi, de changer la réalité. J’ai donc décrété que Rezore n’est plus réalisé depuis la Bretagne, mais depuis Tahiti. Chaque jour je vais me baigner dans un océan Pacifique à 30° et après je vais faire une sieste au soleil sous les cocotiers. C’est ainsi, je l’ai décidé. En attendant, je vous remercie d’être venu faire un tour sur ce blog, mais je vous le dis en tahitien car j’ai aussi décidé que je parlais aussi le tahitien : “mauruuru”.<br /> <b>Christian Le Meut</b></p>